Aller au contenu

Comment redonner de l'intérêt aux spectateurs...


Maurice AUTOBUS

Messages recommandés

Il y a quelques jours, certains se demandaient comment redonner de l'intérêt aux courses. Tout le monde, depuis le fauteuil de son salon, a répondu en parlant des courses pro. Comme si c'était ça le seul et l'unique vélo.

En fait, le problème, c'est que chacun continue à suivre à la télé des courses que tout le monde trouve chiantes.

Donc, la bonne idée, c'est peut-être de sortir de chez soi et d'aller sur le bord des routes suivre des courses amateurs. Même Bernard Hinault est d'accord.

Extrait d'un article sorti ces jours derniers à l'annonce de sont départ du protocole du Tour : Bernard Hinault a aussi reconnu qu'il avait « moins de passion pour les courses des professionnels », aux tactiques stéréotypées : « Il n'y a plus d'improvisation alors qu'au Tour de Bretagne, ils se mettent de vraies peignées... C'est ce que le public attend. »

Y'a plus qu'a. Venez nombreux le dimanche au bord des routes de campagne, tant qu'il reste des courses de vélo. 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne suis pas sûr qu'on puisse comparer une course dont l'action est retransmise en continu (enfin, plus ou moins) à la télé, et les courses auxquelles on assiste au bord des routes.

Dans le cas d'une course de pros télévisée, c'est vrai qu'on a tendance à s'ennuyer ferme ces dernières années sauf éventuellement dans la dernière borne (cf. Flèche wallonne), mais lorsque c'est animé ça peut être passionnant de bout en bout (ex. Gand-Wevelgem 2015). Alors que dans le cas d'une course amateur dont on fait partie du public, on voit passer les coureurs en quelques instants et puis pouf, c'est fini. Si on n'est pas un passionné pur sang, pour le suspense et l'intérêt on peut repasser… À moins que ce soit que ce soit une course en circuit, et encore un circuit pas trop long.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ben moi, je trouve toujours de l'intérêt aux courses pros télévisées

Bien sûr ce n'est pas comme avant, il n'y a que rarement des attaques de loin des favoris, moins d'échappées matinales qui vont au bout également

Mais le niveau est beaucoup plus homogène parmi les meilleurs, il y a plus de suspense, plus de vainqueurs potentiels sur les grandes courses

La stratégie est différente, plus de calcul, moins de spontanéité, mais c'est intéressant quand même à suivre

Je préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah... si tu penses ça, ça vaut le coup que tu essayes d'aller passer quelques dimanches au bord d'un circuit. Parce que visiblement, tu ne sais pas trop ce qu'est une course cycliste "de base".

Tu verras que le fait de ne pas tout voir de la course est également un puissant moteur de l'imagination.

Et que l'intérêt d'une course ne réside pas seulement dans le fait de la voir, mais également d'en discuter avec les autres au bord de la route. 

Et c'est aussi s'enthousiasmer au fil des dimanches pour tel ou tel coureur courageux, qui a bonne mentalité. Et se mettre à moins aimer tel autre, parce qu'on soupçonne qu'il n'a pas un comportement irréprochable, qu'il ratonne un peu. On veut que les très jeunes, ou les très vieux, viennent battre les cadors, bouleverser l'ordre établi. 

C'est une ambiance. Il y a de la sincérité. On est proches, très proches de l'effort brut. Dans les côtes, on entend les respirations opressées. Au démarrage, le claquement des vitesses qui tombent.

On boit une saloperie à la buvette, on discute le coup avec des inconnus. C'est plutôt convivial. Et même s'il n'y a que 7 ou 8 tours, on a passé un bon moment. Ca vaut toujours mieux que de râler devant sa télé en se prenant pour le plus brillant des directeurs sportifs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les courses pro, j'en regarde peu, mais je suis comme toi, j'y trouve toujours un intérêt.

J'ai juste lu l'autre sujet ou je constatais que pour la plupart des gens, le cyclisme amateur n'existe pas ou plus. La plupart des gens aujourd'hui ont découvert le vélo à la télé, avec l'élite de la discipline. 

Mais j'ai été frappé par Hinault qui dit ce que je constate. Chez les amateurs, et même chez les gamins, il y a de vrais courses, ça n'arrête jamais. Et je trouve que ça mérite d'essayer d'attirer quelques spectateurs de plus vers ce qui est tout de même l'essence du vélo.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est vrai que ce n'est pas une habitude chez moi. J'en ai vu passer deux, je me suis ennuyé ferme à chaque fois. En fait, et ton commentaire semble le confirmer, pour s'y intéresser il faut être «dedans». Avoir suivi la carrière des coureurs concernés, bien savoir ce qui est en jeu, avoir une connaissance parmi les coureurs, ou être concerné par l'organisation, etc. Si on est un spectateur de passage, comme c'était mon cas, sans raison ni envie particulière de discuter le coup avec le voisin, ben on s'emm… Donc voilà, c'est pas pour moi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai la chance d'être en Bretagne, terre de cyclisme s'il en est, et, quand je le peux, je calque ma sortie de façon à pouvoir me poser à un endroit stratégique des différentes courses élites ou autres qui passent dans le coin(Tour de bretagne, essor breton, Kreizh-Breizh,...), et puis aussi dès que le Tour passe c'est à dire une année sur 2 en général avec une régalade l'été dernier, mûr de bretagne et le chrono par équipes de Plumelec;

tous les ans je me rends également à Plouay, lieu incontournable du cyclisme avec l'éternel circuit des championnats du monde 2000.

A ce propos, c'est intéressant de constater qu'à Plouay, la course amateur Elite ou la course dame sont souvent plus intéressantes et mouvementées que la world tour, mais voir les "stars" du peloton pro, ça a son charme aussi!

 

Les 2 mondes n'ont rien à voir, mais toujours, la convivialité entre spectateurs est de mise,du moins tant que la pompe à biniouze fonctionne...😄

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour !! Pour moi ,pas de problème. J'ai suivi le fiston depuis l'école de cyclisme jusqu'au jour ou il a pris sa retraite pro! Aujourd'hui,je suis le vélo a la télé,& le week end j'ai mon petit fils qui cours en élite dans un club de Nantes,J'ai donc suivi sa progréssion depuis minimes & quand je peux,je le suis sur place,& je suis toujours accroc des courses cycliste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme tout spectacle sportif en direct il y a quand même une part d'incertitude du résultat final donc déjà un petit intérêt, après pour ce qui est des péripéties dans la course c'est vrai que les étapes de plaine se ressemblent souvent, avec des échappées qui montrent le maillot et au final sprint massif précédé d'un défilé à vive allure sur les derniers kilomètres où l'on voit les équipiers des sprinteurs se disputer les bonnes places en tête de peloton. La retransmission permet de suivre la course en continu, si la réalisation loupe un fait important, il y a un retour d'image, donc pour suivre une course même ennuyeuse par moment c'est le plus aisé.

Par contre sur le bord des circuits il y a l'ambiance avec les accompagnateurs, parents, amis qui encouragent, qui conseillent, qui entre deux passages font la conversation avec les spectateurs, on suppute des chances d'un, on compte les adversaires et les écarts, on essaie de discerner les différences d'allure d'un tour à l'autre, on se déplace vers la petite bosse où la différence va se faire, on se dirige vers l'arrivée à l'amorce du dernier tour, on se penche sur les balustrades pour apercevoir les premiers à arriver, et ça on ne l'a pas dans l'écran de la télé.

Je ne m'ennuie jamais au bord d'une course par contre devant la télé il m'arrive d'être distrait, de feuilleter un livre en attendant que ça bagarre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...