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Tester roulements de roues


Charly BRAUD

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Pour compléter ce que dit Christophe, en plus de la qualité du roulement, il y a la qualité de l'assemblage de ces dernier et de la fabrication du moyeux dans lequel ils sont monté. Les 2 ou 3 roulements doivent être parfaitement co-axiaux pour éviter des contraintes notamment.

Après tester la qualité d'un roulement en faisant tourner la roue la main n'apporte pas grand chose. En effet, cette méthode ne prend pas en compte l'effort axial sur les roulements exercé par le serrage sur le cadre, ni l'effort vertical lorsque l'on roule (poids du vélo + cycliste).

Or les roulements réagissent différemment suivant leur technologie et leur montage. En gros on trouve les roulements annulaire et les roulement à billes avec des variantes de montage.

Possédant des roues Mavic et des Campa, je peux te dire que lors du serrage déjà, elles réagissent différemment.

Enfin, certains fabricants mettent une protection (joint torique d'étanchéité) plus ou moins performant, et cette performance a une une incidence sur la durabilité et le rendement. Le joint protège, mais freine puisqu'il frotte.

Sur la piste, les mécano enlève tous les joints (roues, pédales, pédalier...). Mais les efforts et courses sont brefs, et l'environnement est moins hostile.

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Quand tu parles du serrage de la roue sur le cadre, comment savoir si celui- ci est bien ajusté ou non? On a tendance à serrer fortement pour ne pas que la roue sorte de son logement, mais y a-t-il une astuce pour que la pression soit celle qui convient justement à ce roulement précis?

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C'est parfois compliqué et dépend aussi de la qualité du serrage. C'est aussi pour cela que je préfère les serrage Mavic aux modèles légers.

A l'avant aujourd'hui il y a des ergots de sécurité qui font que tu n'as pas trop besoin de serrer exagérément.

Mais avec les serrage campa j'ai noté que j'ai tendance à serrer un peu plus fort. C'est une question de confiance, subjective peut être. Mais j'ai aussi remarqué que sur campa, si j'ai un très léger jeu de roulement, je le diminue en serrant un peu plus fort.  Avec Mavic cela ne le fait pas.

J'ai eu des serrage leger KNC. Là je serrais assez fort aussi car la came est fine.

En fait c'est beaucoup une question de connaissance de son matériel et de s'adapter en conséquence.

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A l'avant avec les ergots c'est difficile. A l'arrière à vitesse rapide et sur route dégradée provoquant des pertes d'adhérence elle pourrait se mettre de travers. J'ai eu comme cela une peur rétrospective.

Mais même à l'avant si elle ne s'échappe pas, elle peut perdre suffisamment de jeu pour perturber gravement la tenue de route, avec des conséquences fâcheuses en descente

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Je te remercie pour ta réponse, mais je n'ai toujours pas l'astuce pour savoir comment arriver à ce fameux serrage "suffisant". Au feeling, on le fait tous, et on est certainement à coté du bon couple... Il n'y a aucun repère ni moyen de savoir si on est bon ou trop serré, ou pas assez. 

J'ai déjà sorti deux fois la roue arrière par manque de serrage, ça surprend, je te l'assure. Arrêt immédiat et risque de chute. Donc, je serre plus fort, mais est- ce trop fort?  Mystère.

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Si tu sers raisonnablement plus fort qu'avant tes mésaventures et qu'au niveau de ta roue il n'y a pas de conséquence sur la qualité de rotation, c'est que ce n'est pas trop serré.

Après avec des serrages standard (mavic, campa, ) c'est à à dire en évitant le léger, le risque de casse du serrage n'est pas présent.

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A vide, perso je fais tourner la roue verticalement entre mes 2 mains tendues devant moi.

Je bascule promptement la roue à l'horizontale et la tient avec seulement une main. Si la glisse reste excellente, pour moi c'est une bonne roue.

Pour le serrage en place, c'est en faisant "vibrer" la roue entre le pouce et l'index façon "parkinson", que j'ajuste le serrage. En général je serre peu et j'arrête dès que le jeu est nul ou quasi-nul.

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A Serge Fouillade:

Ta méthode m’intéresse, même si certains diront quel est empirique; le particulier n'a pas les moyens de s'acheter des machines pour tester.

Tu la fait tourner à allure moyenne quand tu fait ton test, pas au ralenti ?

Autre methode; la roue tenue à la main verticalement, je me demande lorsque qu'elle ralentit presque au point de s’arrêter si à ce moment là un arrêt plus ou moins rapide ne traduit pas de mauvais roulements ?

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OK vu. Pour le test roue "mains tendues", je lance la roue à allure rapide et je reviens depuis la position horizontale en position verticale et vice-versa en changeant de côté plusieurs fois jusqu'à l'arrêt quasi complet de la roue.

Autre méthode....si dans ton test la roue présente des signes significatifs de rugosité au niveau du roulement au point de ralentir et présenter un point dur, alors là elle aura un rendement désastreux.

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Oui c'est possible de perdre une roue, ça m'est arrivé.

La roue arrière sur un gros démarrage, la roue arrière est "tombée". Elle s'est arrêtée bloquée par les patins de frein sur le pneu : je me suis retrouvé avec une pédale déclenchée, assis sur le tube horizontal, la roue arrière bloquée et la roue avant en plein guidonnage, au milieu d'un groupe de 5-6 cyclistes. Je ne sais pas trop bien comment je m'en suis sorti sans chuter. "Allah akbar" parfois 😆

Depuis je serre les blocages assez fort...

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