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Entrainement en France : une question


Pierre DELUNE

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pas faux, mais qu'est ce que cette vie de sportif de haut niveau (je generalise au sport en general) doit etre chiante, idem pour l'encadrement. toujours le nez dans le guidon (sic), matos, ordinateurs, courbes, dietetique, pas de loisirs, coucher tot, pffffffffff quelle vie .... heureusement qu'ils sont trés bien payés (pas tous helas).

et quand ils vont courir sous les tropiques, je ne crois qu'ils aient le temps de faire un peu de tourisme.

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Je vais me faire harponner, mais je le dit quand même. Si il n'y avait qu'en vélo que les français avaient du mal à s'adapter ...

Plus précisément et c'est incontestable, les innovations en matière diététique et en matière d'entrainement (interval training, ...) viennent du monde anglo-saxon ou du nord de l'Europe, pas des pays latins ou du sud. Je n'ai pas d'explication à ce conservatisme.

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Quand j'ai commencé le vélo, il y a un demi-siècle, sans jamais avoir rien lu sur le sujet, il me semblait évident que l'entraînement devait préparer à la course, donc inclure des rythmes différents.

Mais en général mes compagnons de route n'aimaient pas trop monter les bosses bretonnes à fond, tout au plus faire de temps en temps un sprint-panneau.

Pour Pierre Delune : le premier wattmètre commercial était celui de LOOK , La Max-One (inventeur J-P Mercat).

 

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Mais oui Bernard, tu as le droit. Mais l'adaptation est consubstantiel au genre humain, au développement de l'humanité.

Ce dont on parle n'a d'ailleurs pas nécessairement trait à la technologie. Et concernant la techno qui semble te rebuter, tu es libre d'en décider l'usage.

 

Mais là, on s'éloigne du sujet. Quand tu es sportif professionnel, c'est quand même ton métier d'aller en permanence chercher les améliorations à apporter à ta préparation sous toutes ses formes. Après, tu choisis comme Federer ou Djokovic d'être pointu ... ou tu fais comme Monfils qui a un talent monstre mais s'en fout un peu et se blesse tout le temps.

Je ne juge pas, c'est un choix.

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Des fois j'ai l'impression qu'il y a au moins deux courants de pensée, l'un veut que les Français s'entrainent mal, quantitativement et qualitativement par rapport à leurs adversaires et l'autre que les étrangers gagnent parce qu'ils disposent de ressources que les natifs de l'hexagone se répugnent à utiliser.

Ou est la vérité?

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C'est un peu le "serpent de mer" du cyclisme, le soi-disant entrainement de mauvaise qualité des français

Beaucoup de critiques, mais êtes-vous allé voir ce qu'ils font à l'entrainement ?

OK les managers (Madiot, Lavenu, Bernaudeau, etc ...) ne sont plus des perdreaux de l'année, mais il y a dans les équipes françaises des staffs d'entraineurs très compétents, qui ont fait des études de physiologie de très haut niveau

Je lisais il y a peu une interview de Jean-Baptiste Quiclet (AG2R) qui disait s'inspirer beaucoup de ce qui se fait dans les top team étrangers (notamment Sky). Exemple : des essais en soufflerie pour travailler la position des coureurs

Pour lui, la petite différence qui reste par rapport aux grosses formations, c'est le budget. Sky ou Astana auront les moyens financiers de passer 3 fois plus de temps pour ce genre de tests, ou de se payer plusieurs semaines de stage aux Canaries en pleine saison dans des conditions idéales, etc ...

Et puis, la France est quand même 6ème au classement par nations UCI 2015, devant les Pays-Bas, l'Australie et l'Allemagne, c'est quand même très correct pour des gars qui ne savent pas s'entrainer 😛

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Mark Cavendish à propos des résultats en junior : 

"Quand j'ai compris que je pouvais en vivre (du vélo), ça a changé beaucoup de choses pour moi. J'ai travaillé de 16 à 18 ans pour mettre de l'argent de côté, en mettant le vélo entre parenthèses. Je me moquais d'être un bon junior. Pour moi, être champion du monde junior ne valait rien. Mon but, c'était de devenir professionnel."

BAAAAAAAM!

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Exemple : des essais en soufflerie pour travailler la position des coureurs

En fait comme le démontre brillamment Robert Chung, nul besoin d'aller en soufflerie pour mesurer son SCx (CdA en anglais)

Désolé, mais il s'exprime en anglais.

http://anonymous.coward.free.fr/wattage/cda/indirect-cda.pdf

sauf erreur de ma part, il enseignait jusqu'à récemment en France.

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Ce que dit Cavendish, c'est le gros problème du cyclisme français d'aujourd'hui. Il y a 40ans et plus les jeunes cyclistes gagnaient de quoi vivre avec le vélo. C'est plus le cas depuis une trentaine d'années. Maintenant faire la démarche  de Cavendish a cet age là (16 a 18 ans), il faut un gros moral et être convaincu de ses capacités. Mais c'est bien la preuve que les jeunes sont confrontés a ce problème d'argent a cet age là.

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Les cyclistes sur piste aimeraient bien gagner le smic, ça en dit long sur le reste.

Beaucoup de cyclistes français du pro peloton gagnent juste le minimum fixé par l'UCI, dans les 2000€, et beaucoup de training camp a la charge du cycliste.

Pendant ce temps, les footballers amassent les liasses de billets pour un bien moindre effort mais une surmédiatisation.

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Oui, enfin les jeunes ne sont pas responsables du manque d'épreuves spécifiques CLM depuis des décennies, et surtout depuis le début des années 90. A l'inverse, les pays Anglo-Saxons ont beaucoup d'épreuves de ce type, organisées officiellement ou plus officieusement, alors que dans le même temps en France, ce qu'on a développé depuis 25 ans, ce sont les épreuves Loisir ! Donc voilà ce que j'appelle une question de culture ! 

25 ans, dans le sport c'est deux générations ! 

Donc, Anquetil ou Hinault étaient des super rouleurs, mais quand tu vois les images de l'INA avec leur maillot de soie et leur vélo classique comparés aux machines et à l'équipement d'aujourd'hui, tu comprends que ce n'est plus tout à fait la même discipline.

Cela veut dire qu'aujourd'hui, un coureur même très bon dans l'effort solitaire n'a aucune chance s'il n'a pas le matos adéquat. Et cela représente un sacré investissement pour le jeune coureur. Or, investir s'il n'y a plus ou presque plus d'épreuves spécifiques de ce type, est-ce que ça vaut le coup pour la majorité d'entre-eux? 

Par exemple, je n'ai jamais aimé le CLM (bien qu'il me soit arrivé de gagner bien des fois en solitaire), et je n'avais pas de matériel. Et mon club ne m'en fournissait pas. Au mieux, je m'en faisais prêter un au dernier moment. Il m'est arrivé de m'en faire prêter un pendant quelques mois, et j'avais fait des progrès, mais ce n'était pas assez pour que mon équipe consente à balader ce vélo partout sur des courses à étapes.

Là encore, c'est ce que j'appelle une question de culture.

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Le matos, l'aérodynamique a toujours avancé au fil des générations et même si la culture française ne va pas dans ce sens pour cette discipline, je crois quand même que le moteur qu'on met sur la bécane a une grosse importance. Retrouve un Hinault ou un Anquetil et tu verras comment il va aller vite pour s'adapter. C'est pour répondre a la question si d'investir ça vaut le coup.

 

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Tu imagines bien que je m'en doutais un peu, en fait je parlais plutôt de l'esprit. Jérôme Coppel par exemple et je ne le cite pas pour son "exploit" des derniers "Mondiaux", possède cet esprit-là et c'est contre vent et marée, comme tu le dis, qu'il perdure dans son entêtement à bien négocier ses "chronos" (C’est sans doute pourquoi il a signé chez IAM) ! Enfin j'imagine que s'il existait une jeune génération de rouleur de talent, en France, il y a bien longtemps que les écuries anglo-Saxonnes nous les auraient chipé. Enfin, la piste est aussi une très bonne école pour le contre la montre au travers d'une épreuve comme la poursuite. Le "Blaireau" n'a t'il pas usé ses premiers cuissards sur les selles de bécanes de piste en devenant multi-champions de France de poursuite et même du kilomètre lorsqu'il était amateur et lors de ses premières années dans le giron des professionnels. Maintenant, je comprends très bien que l'on ne puisse pas aimé cette discipline atypique mais au sein d'une nation dite de cyclisme ça fait un soupçon désordre. La montagne, c'est bien, mais insuffisant pour remporter de grandes courses. 

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OK c'est sur a moteur égal. Mais le plus dur, c'est pas de trouver le matos, c'est de trouver le moteur.

Pour revenir a la culture, c'est évident qu'en France sur cette discipline elle n'existe pas. Seulement j'ai souvenir de quelques courses style poly-multipliée ou les organisateurs se retrouvaient avec 40 gugus au départ et ça en 1970. Alors j'essaie d'imaginer un chrono, demain, sachant la discipline encore plus dure que la poly. La fierté du français a des limites a ne pas dépasser. Chez nous de toutes manières il faudra trouver les perles et piquer le matos aux anglo-saxon.

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