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LA course !


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C'est TA réalité, pas la mienne! C'est TON point de vue, pas le mien. Demander quoi aux autres forumeurs? Que tu peux être très critique? Bravo, mais n'oublie pas la critique positive, celle qui fait avancer. Parce que l'autre, elle est gratuite et facile, surtout de son divan.

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Paris Roubaix 1972: L’éclosion du "Maître de Enfer".

 

 

Eeklo est une «bourgade» néerlandophone d'Outre Quiévrain située en région Flamande. A l’instar de nombreuses de ses congénères, qui ont vu naître et éclore des champions toutes disciplines confondues, cette commune de Flandre Orientale s’enorgueillit d’être le berceau de deux spécimens de la bicyclette hors norme. Sise aux confins des provinces d'Anvers, du Brabant Flamand et du Hainaut, cette ancestrale contrée, longtemps territoire des placides et besogneux Ménapiens, offre tous les ingrédients rêvés aux extravagants et funambules de la "Petite Reine". Eric et Roger, son cadet de deux ans, de la fratrie De Vlaeminck, bercent très tôt au sein de cette atmosphère, austère par essence, mais "religieuse" quant à la passion sacerdotale de ce peuple Flamands rompus aux vicissitudes de ces gens du Nord ainsi qu'à la passion exacerbée qu'ils éprouvent envers le sacro saint vélocipède. Le cyclisme regorge depuis son émergence, c'est à dire depuis la nuit des temps, de coursiers d’exception aptes à tutoyer les plus grandes sommités d'une nation. La liste serait trop longue et fastidieuse à énumérer ici, en outre, la mémoire collective est à même de recenser tous les champions qui de par leurs exploits parfois surréalistes ont marqué les imaginations, de génération en génération. Si l'aîné Eric De Vlaeminck s'est montré un phénomène implacable au sein du royaume atypique des sous bois, Roger, lui, a épousé la carrière, plus lucrative et ô combien plus représentative aux yeux du public, de routier nanti d'un invraisemblable caractère de guerrier belliqueux. Coureur hybride, à la fois excellent sprinteur à la vélocité outrancière et excellent cyclo-crossman comme son titre de Champion du Monde 1975 le démontre, le "Flandrien" disposait d'un sens aigu des trajectoires les plus scabreuses et d'une maîtrise quasi chirurgicale des obstacles malencontreux et des rets en tous genres. Cet ensemble de qualités innées lui permettait alors, quand la majorité de ces adversaires tenaient maladroitement le haut du pavé à la limite de l'adhésion, d'opter pour les ornières les moins praticables mais les plus à même d'accélérer l'allure sans entamer son influx nerveux et son physique hors norme.

 

Paris Roubaix, parce que c'est de la "Reine" dont il est question, ici, le «Gitan» l'a épousé très tôt et dans la foulée l'a amadoué puis apprivoisé et enfin dominée et adoptée comme nul autre pareil. L'«Enfer» telle une maîtresse exigeante et éternellement inassouvie se donne corps et âme et sans concession à tous coursiers qui l'honore de sa tendresse et de sa délicatesse. Disons, que Roger De Vlaeminck sera à jamais son plus fidèle et voluptueux amant. Le «Gitan», de par son côté bohème et introverti, n'entretenait guère pour ne pas dire pas du tout d'amitiés inconsidérés au sein du le peloton, hormis Jean Pierre Monséré, et ma foi, loin de le chagriner cette situation, que d'autres auraient traduit pour du rejet, de l'inimitié voire du mépris, avait le don de le motiver à l'extrême et de le rendre invulnérable et irascible à l'heure d'élaborer puis d'appliquer sa tactique de course. En outre, Roger De Vlaeminck apparaissait Irrésistible lorsqu'il décidait de passer la surmultiplié, il quittait alors sa position caractéristique, les mains sur les cocottes, les coudes plus bas que ses poignets afin de faire suspension, pour endosser celle de poursuiteur implacable, les mains en bas du cintre, le dos invariablement plat, tel un esthète de l'effort solitaire, qu'il n'était pas nécessairement lorsque le chronomètre s'avèrait être le seul maître à bord. Certes, le «?Gitan?» était l'archétype même, le leader patenté et maître incontestable et incontesté de ce genre d'exercice qu'est l'?«?Enfer du Nord?» lors de la décennie 70-80 mais pas seulement. Le bougre possédait plus d'une corde à son arc et sa soif de vaincre, sa faculté d'adaptation à tous types de terrain en fit un caméléon rebelle et irritant voir agaçant pour sa majesté le «?Roi Eddy?» en personne. Leurs joutes opiniâtres et incessantes allaient jalonner toute cette période bénie où les "Flahutes" régnaient en maître à l'occasion des courses d'un jour. Outre ses quatre succès sur le vélodrome de Nord, Roger De Vlaeminck avait tissé une véritable hégémonie d'accessits lors de ce périple pavés. En dix participations à «?l'Enfer du Nord?» il terminera en chaque circonstance l'épreuve. Plus extraordinaire, il obtiendra à chaque édition une place dans les sept premiers et se hissera à neuf reprises sur le podium ! Fabuleux, lorsque l'on connaît le côté aléatoire et imprévisible de cette course impitoyable (pluie, crevaisons, chutes, boue, vent...).

 

D'ailleurs son palmarès, dans l'épreuve chère à Théo Vienne et Maurice Perez, aurait pu être plus conséquent encore si son rôle d'équipier de luxe de Francesco Moser (Samson) ou de Freddy Maertens (Flandria) ne l'avait accaparé, plus qu'il ne le désirait néanmoins, à des moments clés de la course. Son altruisme permis, d'ailleurs, à l'Italien de triompher à trois reprises et consécutivement à Roubaix. Cet ombrageux et teigneux de nature était donc, également, un sprinter émérite, ses trois victoires dans la «?Primavera?» en font foi. En outre, à l'occasion du Giro 75, il s'offrira la bagatelle de sept étapes puis, dans la foulée, participera au Tour de Suisse, qu'il s'adjugera haut la main, non sans aller cueillir six bouquets aux arrivées synonymes de victoires d'étapes ! Auparavant il avait triomphé pour la cinquième fois consécutivement dans «? La Course des Deux Mers?», Tirreno-Adriatico, enlevant, au passage, toutes les étapes excepté une. Celle-ci revenant à Merckx dans un sursaut d'orgueil. Nanti du deuxième palmarès en matière de Classiques, conjointement avec Rik Van Looy, mais loin derrière le «?Cannibale?», il échouera, de justesse dans sa quête au maillot irisé, sur route à Yvoir, en Belgique, où il finira sur les talons du Néerlandais Hennie Kuiper, qu'il eu le tort de mésestimer… L’?«?Ermite d’Eeklo?» possède le deuxième palmarès, en matière de classiques, derrière le phénomène de Meensel-Klezegem et à hauteur de l’?«?Empereur d’Herentals?» qui, épaulé de son intraitable «?Garde Rouge?» écumait et martyrisait le macadam la décennie précédente.

 

Depuis Gaston Rebry, l’enfant de Wevelgem, qui écumait de son immense talent les routes du Nord à l’orée des années 30, la «?Reine des Classiques?» se cherche toujours un lauréat qui marquerait celle-ci de son empreinte indélébile pour des siècles et des siècles. Au printemps de l’année 1972, Paris Roubaix prend son envol de Compiègne. Le plafond est bas, l’atmosphère semble chagrine et la bruine déverse sa lave glacée sur les carcasses grelottantes et les crânes hirsutes. L’attente accentue encore la fébrilité des «?funambules des pavés?» qui piaffent d’impatience de s’élancer. La course s’annonce impitoyable, échevelée et débridée. Certes, la participation, comme de coutume s’avère être riche et hétéroclite, mais surtout les conditions climatiques apocalyptiques donnent un aperçu succinct de ce que sera la suite de la journée. Le crachin poisseux qui tombent sans cesse et qui, insidieusement se dépose inexorablement sur les muscles saillants des acteurs mais également sur le haut du pavé et dans les ornières délimitant les portions difficultueuses génèrent l’angoisse et la morosité, à défaut de peur, au sein du peloton. En effet, pour nombre de «?saute ruisseau?» peu aguerris aux rudiments de la «?Roubaix?»?, la perspective de «?fouler?» ces chemins de traverses dans des conditions aussi «?dantesque?» laisse un profond goût d’amertume au sein des esprits tourmentés. Les «?cadors?», quant eux sont à mille lieux de ces tiraillements infantiles et versent plutôt vers la rodomontade parfois présomptueuse, véritable source de motivation des «?avaleurs de pavetons?».

 

Bien évidemment, ce temps exécrable digne d’un cyclocross n’est pas pour déplaire à certains aux premiers rangs desquels Roger De Vlaeminck fait figure d’épouvantail. Ce dernier, peut très bien subodorer sans être grand clerc qu’un signe annonciateur d’un destin favorable plane au dessus de sa tête. Toujours est il que l’entame de course comporte son traditionnel lot de chutes et de crevaisons malencontreuses. Ainsi Frans Verbeeck, tout frais émoulu lauréat du «?Volk?», et donc favori légitime au départ de Compiègne est victime d’une fracture de la clavicule avant même d’avoir été confronté aux premières difficultés. Comme à l’accoutumé, allais je dire, Eddy Merckx, entame son travail de sape et tente de lancer la course dès le ravitaillement de Valenciennes en compagnie de ses compatriotes Eddy Peelman et Engelbert Opdebeek. Les trois hommes se dégagent avec autorité et la démonstration de puissance du «?Cannibale?» courbant l’échine comme à ses plus beaux jours laisse augurer une partie de manivelles du plus bel effet. Pourtant, à l’arrière le «?Batave à lunettes?» n’est pas dupe de la manœuvre du Belge et l’expérience aidant, il ne tarde pas à rejoindre le trio non sans avoir piocher dans ses réserves. Ce qu’il n’avait pas prévu, le farfadet, c’est que dans son empressement à recoller, le vainqueur du Tour 68 avait transporté «?gratis?» tout le peloton sur son porte baguage. Même si ce coup d’essai de Merckx ne s’était pas révélé un coup de maître, il avait néanmoins, eu l’avantage d’écrémé le peloton et de rejeter à l’arrière nombre de prétendants à la victoire finale. Désormais, le groupe de tête file à vive allure en direction du premier «?juge de paix?» de l’épreuve à savoir, la Tranchée de Wallers Arenberg, boyaux infecte et abominable où la «?mort?» rôde tel un charognard guettant sa proie. Les plus faibles, effectivement, ne sortiront pas indemne de «?cette trouée à rats?» et déjà les faciès se liquéfient comme des figues trop mûres. Dés l’entrée sur le boyau, la pluie a rempli son œuvre de destruction. La chaussée pavée à l’instar d’une patinoire n’autorise pas et ne pardonne jamais aux non-initiés de la dompter sans l’avoir auparavant amadouée et seuls les plus expérimentés parviennent, non sans mal, à s’extirper des chutes et des amoncellements de coureurs entremêlés. C’est une véritable foire d’empoigne où beaucoup ne verront jamais l’issue de l’orgie boueuse. Même, le «?Roi Eddy?», victime d’une chute, ne sortira pas ragaillardi d’Arenberg.

 

A la sortie de la forêt, déjà Roger de Vlaeminck se sent des fourmis dans les jambes et soudain place une mine meurtrière et hargneuse afin de tester l’adversaire. Ayant jugé des forces en présence le «?Gitan?» se relève et réintègre le reste du groupe. A soixante dix bornes du vélodrome, dix sept rescapés s’ébrouent à l’avant. Eddy Merckx retardé en raison de son incident initial ne tardera pas à rejoindre ses compagnons. Tous les favoris figurent dans ce peloton ce qui condamne inévitablement et définitivement ceux qui n’ont pas su ou pu accrocher le bon wagon. Des banderilles commencent à jaillir comme celle de l’anodin Willy Van Malderghem qui, profitant du marquage au cuissard des cracks. tente de fausser compagnie à ses compagnons de route. Le Français Alain Santy profitant de l’hésitation ambiante saute dans la roue du fuyard et se porte résolument en tête du duo naissant. Les deux hommes s’entendent comme larrons en foire et portent leur avance du côté de Marchiennes à plus de quarante secondes. A Coutiches, l’écart est monté à deux minutes et cinquante kilomètres restent à parcourir. Survolté, l’enfant du pays qu’est Santy ne sent pas les pédales ovationnés qu’il est par tout un peuple «?Ch’ti?» tout acquis à sa cause. Le Belge, qui avait failli inscrire les «?Quatre Jours?» l’année d’avant à son palmarès n’est pas en reste et prend des vibrants relais de mammouth. Les fuyards semblent irrésistibles. Pourtant cette impression de fluidité et d’harmonie commence imperceptiblement à s’effriter. Alain Santy, petit gabarit, frêle et léger donne des signes alarmants de lassitude. Ses relais deviennent heurtés voir poussifs et d’une brièveté de mauvais aloi. Tant et si bien que Van Malderghe, toujours aussi puissant et volontaire, le dépose sans même accéléré l’allure à trente cinq bornes de Roubaix. Derrière la rébellion s’organise enfin. Eddy Peelman, omniprésent, Roger Rosiers, Roger De Vlaeminck, Eddy Merckx et notre «?Poupou?» national ne chôme pas et caracole en tête de colonne. A la hauteur du secteur de Templeuve, se joint au groupe de poursuivants d’autres favoris comme André Dierickx, Roger Swerts, Herman Van Springel, Barry Hoban, Gerben Kartens, Olle Ritter,et Willy Terlinck, que du beau linge.

 

A l’entrée de Nomain, Willy Van Malderghem pioche et voit son avance fondre comme neige au soleil. Nanti d’une misérable minute d’avance sur un peloton en transe, on ne donne pas cher de sa peau à ce moment de la course. Cependant au lieu dit Bechy à une vingtaine de borne du but, le Belge ne faiblit plus. Aussi, Roger De Vlaeminck s’impatiente et le fait savoir. Le «?Gitan?» s’hérisse. Il doute des motivations de ses camarades de fortune à vouloir rejoindre l’homme de tête avant la ligne. Dans son style unique et inimitable le «?Gitan?» jaillit telle une balle du peloton. Profitant des bas côtés carrossables il impulse un rythme d’enfer à la course. Derrière c’est l’hallali. L’écart grandit de manière ébouriffante passant de gouffre à océan en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. A Cisoing, il happe Van Malderghe et le vomit aussitôt. C’est hallucinant, en dix bornes De Vlaeminck a infligé une véritable fessée à Merckx, en personne, et consorts. Deux minutes devant des poursuivants dépités, dégoûtés par tant d’impudence et finalement impuissants, le «?Gitan?» savoure à plein poumons son nouveau statut de «?Bouffeurs de pavés?» hors norme. Et il se régale le taciturne mais ô combien filou Flamand.

 

Le nouveau maître de l’?«?Enfer du Nord?» pénètre maintenant sur le vélodrome de Roubaix sous des applaudissements nourris. La Belgique fête son héros et la Flandres s’enorgueillit de posséder pareil phénomène. Malgré cinq crevaison, André Dierickx prendra la seconde place à près de deux minutes du lauréat du jour. Eddy Merckx, pour sa part, meurtri pas sa chute d’Arenberg terminera au septième rang. Nullement favori, le matin à Compiègne, Roger De Vlaeminck, malin comme un singe, s’était évertué à ne pas dévoiler ses ambitions. Discret, tout au long du parcours, il a fait preuve de patiente son analyse de la course et des hommes fut parfaite. Désormais, le «?Gitan?» sera attendu comme le loup blanc à chaque édition future de Paris Roubaix et sa pancarte n’en sera que plus volumineuse. Mais ce que Roger De Vlaeminck nous a appris au fil du temps et des années c’est que ce phénoménal athlète savait plus que quiconque se rappeler à notre bon souvenir et être toujours présent là où il avait décidé de l’être. Pour le «?Gitan?», chaque épreuve ressemblait à un défi, en outre, jamais il n’a refusé la lutte avec des coursiers sensés être plus doués que lui, à l’image d’un Merckx ou d’un Maertens. La pugnacité était sa force, la classe son étendard. Roger De Vlaeminck demeurera, pour moi, le coureur par excellence.

 

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Bah Crepel est juste frustré d'être devenu transparent...Plus une seule invitation, plus de publication, plus de lecteurs (à part 3 ou 4 sur vélo101) il est juste devenu un homme du passé (dépassé)... avec sa nostalgie

Peut on émettre un jugement de valeur, quand on a jamais posé son cul sur une selle ?

@lain

 

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Je suis d'accord avec toi Michel. Ce n'est pas la faute de Boonen évidemment. Mais il a bénéficié de circonstances particulièrement favorables. Cancellara était absent. Et cela change beaucoup. Cancellara était bien capable de faire le doublé Tour de Flandres - Paris Roubaix à la place de Boonen. On aurait au moins vu un beau duel  au lieu d'une course pas vraiment passionnante comme celle de dimanche où l'on a vu Boonen grappiller lentement seconde par seconde sur des poursuivants qui n'étaient essentiellement que 2 ou 3 SKY (et Boom à la fin).

D'autre part, les hommes en forme d'avant le Ronde étaient diminués. Flecha n'était pas à son niveau car il n'avait que peu de jours de compétition suite à sa fracture du poignet après l'Omloop. Leukemans qui était en forme s'était blessé au Ronde et a dû renoncer à Paris Roubaix. Sep Vanmarcke, très en vue sur les courses précédentes souffrait d'un refroidissement et d'un mal de gorge et ne se présentait donc pas au top de sa condition. Finalement il n'y avait que Ballan et Pozzato qui auraient pu faire illusion. Mais Pozzato a, comme d'habitude, attendu que Ballan bouche le trou. Ce que ce dernier a probablement refusé. C'était tout de même assez incompréhensible la façon dont Boonen et Terpstra sont partis dans la traversée d'un village, sur un secteur asphalté alors que, derrière, Ballan et Pozzato discutaient pour savoir qui allait faire l'effort pour boucher un trou qui alors, n'était que d'une ou deux dizaines de mètres. Hushovd qui en est au même point que Gilbert question condition physique (il a terminé avec lui au Ronde, a été lâché à plusieurs reprises dans les courses à étapes auxquels il a participé) n'était pas dangereux. Même sans sa chute, il n'aurait pas fait le poids.

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turgot????? une blague......

c'est vrai que ca fait taches 1 boonen 2 turgot 3 ballan....

et il faut noter que le "petit francais " ne prennais pas de relais a chavanel dans la petite echappé juste avant que boonen attaque à environ 60km de l'arrivée. aucun relais enfin si un il y'a une cassure il se fait reprendre se remet dans les roues puis quand boonen part, on ne l'as jamais vu meme essayer d'attaquer (vous me direz il n'y a pas que lui) quand ca roule un peut vite sur les pavé comme le carrefour de l'arbre et bien il a sauter, et revient avec tepstra pour la 2eme place car boom flecha ballan se regardaient avant d'entrer sur le velodrome et une fois dessus se sont arreter....et une fois que tepstra l'ai ramener sur les 3 n'avait plus qu'a sprinter ( il fallait pouvoir le faire quand meme) mais de la a dire qu'il a peser sur la course, que c'est le futur vainquer francais de PR, le classer au meme rang que flecha, boom et compagnie c'est un peu oser.....

mais oui il a profiter des conditions de courses félicitations à lui, mais attendons de voir sur les procahines GROSSES courses. et surtout qu'il gagne des courses....meme des coupes de france mais qu'il en gagnent.

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au bon endroit au bon moment...

Il y a un coureur dans son équipe qui est assez opportuniste. Comme cela a été dit, je ne pense pas que Turgot puisse un jour gagner PR.

Il a bien joué le coup, trouvé les ressources physiques pour suivre les meilleurs et n'avait aucune pression pour le sprint. Il a bénéficié du fait que le groupe de 3 ralentisse dans le final. L'année dernière, Van SUmmeren a bénéficié de la neutralisation des leaders et de l'absence (relative) de bataille entre les costauds, de la crevaison de boonen, etc...

L'année prochaine, Cancellara sera là, Boonen aussi... la course sera différente.

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Ben oui, mais toi t'es encore coureur, tu connais ce que cela implique donc tu comprend que celui qui arrive à une place mérite ça place (merci Mr de Lapalisse), d'autre ne vois ça qu'à travers le filtre de la critique sans lendemain, que veux-tu, rien ne change en ce bas mond (ou plutot sur ce forum)

Je n'avais pas eu l'occasion pour te saluer depuis ton "Reset" (je lis plus que je ne participe aux foires d'empoignes pour rien...), j'espère que tu vas, mais je vois que tu es toujours vaciné avec un rayon donc ça doit aller mieux😉

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Turgot, c'est aussi une troisième place sur un Paris-Tours, une victoire d'étape aux Trois Jours de la Panne, une 8e place au final de cette même course, et de nombreuses placettes dans les flandriennes. Bref, ce n'est pas le perdreau de l'année non plus.

Et pour répondre à Bernard, certes Guesdon n'a jamais regagné Roubaix après 97, mais il a gagné Paris-Tours quelques années plus tard. 

Même si ces gars-là bénéficient à un moment ou à un autre de circonstances favorables, ils sont bien là pour saisir leur chance, et c'est bien l'essentiel.

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C'est sur, parfois tu discutes dans le vide avec des mecs qui n'ont jamais mis leurs fesses sur une selle de vélo, comme dit Joa, Turgot il fait 2 à + de 43 de moyenne sur 265 bornes, en plus ils étaient 2 contre 3 mecs de niveau mondial dans les 25 derniers kilomètres, le mec il a du s'arracher la gueule pour venir chercher les 3 devant, il fait 2 et tu as encore des types, avec leur bob ricard sur la tête qui te diront... Ouais Turgot connait pas.... il a eu de la chance !!!! Bah c'est sur Cancellara est HS, Gilbert est dans le dur ! mais Turgot à la pédale il a quand même épinglé Ballan, Flécha, il a débarbouillé Boasson Hagen (non ! c'est pas une marque de bière !) excusez du peu... mais c'est sur il a eu de la chance... il est soutenu par la communauté francaise...


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Salut "JG" !

Moi, j'ai une énorme affection pour "Fred" Guesdon ! Déjà, il est natif de la ville de Jean et Louison Bobet ! En outre, c'est un "mec" comme "Gibus" qui n'a eu qu'une passion, l'"Enfer", exepté que "Fred" ne s'est jamais vanté et pété plus haut qu'il a le cul ! Sans l'humilité, tu fais rien de bon sur un vélo, surtout si tu es un coursier quelconque tel "Turbotrain" !😉 Tiens je préfère son "boss" qui sans jamais s'être pris pour plus grand qu'il n'est se bâti un palmarès conséquent et amplement mérité !

 

 

 

 

 

 

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Oui, mais ce que je voulais dire et ce que je ressens dans les propos de certains, c'est qu'il y a pour moi les grands favoris. Pour Paris Roubaix, c'était Boonen et Cancellara s'il avait été là. Les outsiders, ceux qui vont en théorie menacer les favoris, des costauds que l'on doit en toute logique retrouver dans les 10. Et puis il y a les autres, seconds couteaux, ou autre appellation. Ceux qu'on peut voir sur un podium, voire meme gagner, ou une belle place.

Les premiers, on les retrouve sur toutes les courses ou presque à ces places, des mecs costauds qu'on retrouve régulièrement et qui ont un gros palmares ou régulièrement de belles places. Les outsiders arrivent à en décrocher une de temps a autre. Pour les autres, c'est plus fonction des circonstances de course. L'année dernière Van summeren a bénéficié du marquage des favoris, cette année Turgot fait deux, tant mieux pour lui, belle course, mais Cancellara n'est pas là, Chavanel a crevé, et j'en passe. Il tire bien son épingle du jeu, je lui souhaite de faire mieux, mais je ne serai pas aussi catégorique que certains. C'est comme pour Rolland ou Voeckler sur le TDF. Si on omet toute suspicion de dopage, ils se sont arraché, mais ils ont "profité" de l'apathie des favoris. Pas sur qu'on les retrouve un jour dans les 10 premiers.

Pour conclure, la probabilité qu'on retrouve Boonen, Cancellara, Ballan, Flecha, etc sur un podium de Paris Roubaix dans les 5 prochaines années est tout de meme nettement plus importante que celle d'y (re)voir Turgot, Mondory ou autre...

ps : je tiens à préciser que je ne suis pas anti français, au contraire, je me réjouis des places et victoires acquises par nos compatriotes, je suis juste réaliste, et en tant qu'amateur de vélo, ce qui me réjouit, c'est avant tout une belle course, et au final peu importe le vainqueur... 😉

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Pour revenir au sujet que Didier sous l'émotion nous a balancé.

Roger D V, le gitan le dit lui même dans les colonnes du Nieuwsblad : Ce fut une course de petit niveau, Tom B a battu des coureurs de 3e niveau, ce fut une parodie de course dès qu'il a pris 20 m d'avance l'affaire était jouée.

Un peu amer que Tom le rejoigne au palmarès c'est vrai, lui qui avait déclaré l'an dernier que c'est Fabian C qui serait le premier à le faire, mais il a parfaitement raison, déjà l'an dernier nous avions pressenti l'absence d'interlocuteurs, et faussant par là la course. Il faut en convenir nous connaissons une période creuse, et cela se ressent sur tous les grands évènements et particulièrement sur les tours.

Paroles d'anciens : " Tu as gagné, c'est bien mais dis moi devant qui ? "

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oui je suis d'accord avec toi. Les coureurs tirent profit ou pas des circonstances de courses, ont du bol ou pas etc...

Certains ont de la chance, d'autres la provoquent. Turgot a réalisé une bonne course, été capable de "suivre" les meilleurs sur une grosse partie de la course, limiter l'écart avec le groupe de poursuivants, voire meme reprendre du temps (on a jamais eu vraiment d'images sur lui et Terpstra, donc on sait pas si les relais étaient pris quel était l'écart, j'imagine juste qu'il a fait sa part de travail) et surtout il a su les surclasser au sprint. Je dis bravo.

Quant à sa capacité à rééditer cette performance, voire faire mieux, je ne peux etre aussi catégorique que certains, je ne dis pas qu'il ne peut pas gagner, mais j'attends et... pourquoi pas...

(c'est pas parce que Voekckler a ait 8 au Ronde  qu'il peut un jour le gagner. Belle place, mais là j'y crois pas du tout...)

Je ne cherche en aucun cas à refaire la course, c'est de toute manière inutile. La messe est dite, chiante pour certains, passionnante pour d'autres. L'année dernière, tu n'imagines pas à quel point j'ai vibré de voir Van Summeren l'emporter, pourtant je revais de  voir un duel à la pédale entre les deux principaux favoris.

C'est aussi la course. J'aime voir comment le ou les favoris vont s'en sortir face à la meute... pour peu que la meute soit réellement affamée. 😉

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