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Tour d'Espagne: çà commence mal !


Michel ROTH

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Combat contre ce qu'il considère comme de l'injustice, et envie de retrouver un sport sain, où ceux qui ont du talent, ceux qui travaillent dur et intelligemment font leur place. C'est le discours qu'il m'a toujours tenu depuis que je le connais, c'est-à-dire plus de 15 ans. Rien d'autre.

Sauf que quand tu as en face de toi un mur, un milieu parfois corrompu, où beaucoup de monde mange a la même gamelle, il est difficile de tenter de faire bouger les choses autrement qu'avec un minimum de provocation.

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Non, son but est de vendre son bouquin. On ne l'a pas beaucoup entendu, en 2014, quand 2 français étaient sur le podium. Ah si, pour casser Nibali.

Quel bouquin? Il n'a pas de bouquin à vendre actuellement. Et concernant les 2 Français sur le podium, c'est parce qu'ils sont pratiquement au-dessus de tout soupçon. Pinot fait des perfs "raisonnables" et toujours en rapport avec son niveau et sa progression lente et régulière. Quant à Péraud, étant un ancien disciple de Vayer, ce dernier dispose de toutes ses données physiques (VO2, seuil, watts, etc.) pour savoir exactement de quoi il est capable. Et aucun de ces deux français n'a fait de nerfs fantastiques pendant ce même Tour, où beaucoup affirment d'ailleurs que s'ils ont fini aussi bien placés, c'est à la suite des abandons de Froome et Contador.

6) Vayer le fait au Watts près, vu qu'il met Majka dans le panier Aru, alors que la différence Majka Aru est plus importante que Majka dumoulin.

Il y a aussi d'autres paramètres à prendre en compte dans son jugement. Par exemple, les équipes des coureurs concernés. Et le fait que certaines sont plus louches que d'autres. T'es pas obligé de le croire. Lui a le droit de l'écrire.

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Pardon, j'avais oublié que tout français est automatiquement au dessus de tout soupçon. Et que tout étranger est automatiquement suspect. Désolé, j'avais oublié ce paramètre totalement objectif. Madiot n'est bien sur pas un "miraculé" du procès Festina qui dirige Pinot, c'est tout à fait sain, bien sur.

Bah disons qu'entre FDJ, Astana et Tinkoff... y a pas vraiment photo ! Giant Alpecin a aussi une très bonne réputation il me semble. Quant à Peraud, relis bien ce que j'ai écrit plus haut.

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On me rappelle quelle était la nationalité de Festina au moment de l'affaire ? 

Andoranne, et pas française.

Et s'il te plaît, les excuse à "Vayer connait les données de Péraud" ne valent strictement rien, ça s'appelle du copinage.

Bah les données physiologiques de Peraud sont accessibles au moins. Pas comme celles de la Sky, hein?

Pour le reste de ton message, j'abandonne, c'est totalement incompréhensible.

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Que ce soit Christophe Bassons, Jérôme Chiotti dans leurs livres respectifs, et même Pascal Hervé (témoignage lu dans un ancien numéro de TopVélo), tous s'accordaient à dire qu'Antoine Vayer était résolument contre le dopage, et qu'il encourageait tous les coureurs qu'il entraînait à s'en passer. Alors? 

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Entre ce que tu supposes et extrapoles, et les témoignages de première main qui concordent et affirment le contraire de ce que tu penses, j'ai vite choisi, désolé.

Quand on veut combattre le dopage, c'est assez logique de s'intéresser aussi aux dopés et d'essayer de les faire changer de voie. Bruno Roussel, un de ceux qui étaient à la base du dopage organisé chez Festina par pragmatisme, venait quand même d'un milieu résolument hostile au dopage (son père Ange Roussel en était un adversaire farouche paraît-il) et il voyait probablement d'un très bon œil un Antoine Vayer proposer autre chose à ses coureurs.

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Bien sûr, il travaillait chez Festina. Mais ça ne t'autorise pas à sous-entendre qu'il cautionnait le dopage. C'est le contraire qui est vrai, c'est suffisamment attesté par suffisamment de témoignages. Il y combattait le dopage de l'intérieur, et c'est tout à son honneur. Et probablement plus efficace que de le faire en restant bien à l'écart.

Quant au reste, moi je me garde de me prononcer définitivement. L'avenir dira suffisamment tôt qui a raison dans tout ça.

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Concernant Vayer chez Festina, il n'était qu'entraineur. Il n'avait pas accès au reste. Alors bien sûr, il se doutait bien de ce qui se passait, quand il voyait les coureurs exploser leurs tests à partir du printemps. Mais il était jeune, avait sans doute besoin d'une certaine légitimité par rapport à son activité, et dans le milieu à cette époque "c'était comme ça".

Puis est arrivé 98. Il s'est lui-même rendu compte de l'ampleur de la chose. Il a vu, avec espoir, et comme beaucoup de personnes du milieu à ce moment-là, ce qui a été mis en place pour lutter contre le dopage EN FRANCE EN TOUT PREMIER LIEU. A partir de ce moment-là, il a lutté ouvertement contre le dopage, espérant qu'il y avait des solutions, grâce aussi au soutien des moyens mis en oeuvre en France pour surveiller les coureurs.

Je l'ai connu juste après. Et son discours était sans équivoque. Mais on m'a effectivement confirmé que les années précédentes, alors qu'il officiait chez Festina, il essayait de dissuader les coureurs de se doper. Il était sans doute trop timide et avait peur de perdre son boulot pour parler plus ouvertement. Tout cela est quand même très humain.

Pour revenir aux Français, ils n'étaient ni pire ni meilleurs moralement que les autres. Mais ils étaient à ce moment-là beaucoup plus fliqués que la concurrence étrangère. D'autres pays ont ensuite emboîté le pas, mais ça a pris plusieurs années.

Concernant les équipes en place à ce moment-là, la différence encore une fois avec l'étranger, c'est que les sponsors ont suivi. Ces derniers ont soutenu les managers et les coureurs sur le long terme, mais à condition que les mecs se tiennent tranquilles. C'est ce qui explique qu'il y a eu ensuite une grosse génération de coureurs sacrifiés sur le plan des résultats, car ils ne jouaient tout simplement pas à armes égales. Mais il faut noter qu'un sponsor comme la FDJ est toujours là malgré tout. Cela a laissé le temps de reconstruire une génération de coureurs, qui n'ont pas connu l'avant 98, qui ont été éduqués autrement, et qui nourrissent moins de complexes de ce fait là.

On peut critiquer Madiot ou Bernaudeau parce qu'ils ont couru à la fin des années 80, ou parce qu'ils ont officié en tant que Manager (pour Madiot) juste avant 98. Mais pas sur le fait que pour conserver leur sponsor, leur équipe, leurs jeunes, ils ont changé leur fusil d'épaule depuis lors.

Maintenant, cela n'empêche pas que des affaires entretemps, il y en a eu d'autres, même si je suis persuadé que globalement ça s'est sacrément assaini. 

Reste ensuite de fortes présomptions quand on regarde Astana et son entourage, ou encore Tinkoff. Astana, c'est quand même Vinokourov, positif à la transfusion sanguine, reconnu coupable de corruption, et 4 cas positifs l'an dernier, sans parler de son retrait du MPCC et le fait d'avoir imposé Lars Boom au départ du Tour malgré les anomalies sanguines. Et quant à Sky, il n'y a effectivement aucune affaire. Les seules questions que l'on peut se poser concernent les performances de leurs coureurs, qui ressemblent beaucoup à celles du train bleu de l'US Postal. Et ce n'est pas qu'une impression visuelle quand on regarde les estimations de watts. 

Car, si j'entends bien que l'on peut argumenter sur le manque de précision du calcul, ça relève quand même une tendance. 

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