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Paris brest paris jour - 3


Christophe CAPON

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J'étais hier au départ à Saint Quentin. C'était extraordinaire, des cyclistes de tous les pays Chinois, Brésilien, Italien, Hongrois, Américains...tous heureux d'etre au départ une autre forme de cyclisme mais que ça fait du bien de les voir avoir envie de partir.

Rien à voir mais pourquoi ne pas avoir ouvert les portes du vélodrome certains auraient pu découvrir la piste car il y avait bien au moins 10000 personnes présentes.

Bravo à eux et à bientot je retournerai pour l'arrvée

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OUI c'est plutôt bien parti pour tous. Les 1er ont virés à Brest en moins de 20heures, le retour en principe se fait à + 15%, mais s'il y a vent du nord ?. Notre Romain (l'internaute V101, pas celui qui veut conquérir la Bretagne d'Astérix) est bien parti pour son 1er 400, donc.... Quant à Jean Claude parti en même temps que lui, c'est une fusée.

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http://www.letelegramme.fr/bretagne/paris-brest-paris-un-nouveau-record-et-un-deces-18-08-2015-10743465.php

Le premier randonneur du Paris-Brest –Paris est arrivé ce matin à Paris à 10 h 26. Il s’agit d’un Allemand Björn Lenhard qui a parcouru les 1230 km de l’épreuve en 42 h 26, à la vitesse moyenne de 28,9 km, pauses ravitaillement comprises. Björn Lenhard a couru seul.

 L’édition 2015 a été endeuillée par le décès d’un randonneur de 69 ans dans les Côtes d’Armor. Ce dernier a été retrouvé inconscient par un autre cycliste vers 22 h 30 lundi près de Saint-Martin des Prés. Yves Michel était licencié au club cyclo de Loudéac. 


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Ma première participation au PBP s'est malheureusement très mal déroulée.

Avant même de prendre le départ, en allant à Saint quentin en vélo, j'ai cassé ma sacoche arrière en descendant un trottoir. Sacoche qui avait pourtant fait les 400 et 600 sans souci. Je l'ai porté à bout de bras pendant 5 km, et arrivé sur place, ai réussi à trouver un sac à dos pour mettre mes affaires dedans. Très mauvaise idée, j'aurai du laisser la moitié de mes affaires (et surtout de la bouffe, qu'il est possible d'acheter facilement partout sur le parcours) car il est impossible de faire du vélo avec un sac à dos de 7kg sur plus de 150km sans avoir de grosses douleurs aux cervicales et au dos.

Mais le vrai gros souci est une douleur sous le pied que je traîne depuis le BRM 600km fin mai qui revient au bout de 4 heures de vélo seulement... ca sent la journée galère. Au bout de 220km, je ne peux plus pédaler. Dégouté, je me rends au poste de secours du contrôle de Villaines, je trouve un médecin qui me conseille d'abandonner (et d'aller voir d'urgence un podologue à mon retour pour me faire faire des semelles orthopédiques)

Souhaitant poursuivre, il me fait une piqure de cortisone dans l'inflamation ce qui me permet de ne plus ressentir la douleur pendant une centaine de km. Mais après le contrôle de Fougères à 309km, la douleur reprend, je serre les dents et compense le pédalage en ne tirant/poussant qu'avec la jambe droite pour soulager le pied gauche avec lequel je ne peux plus appuyer sur la pédale. J'arrive à Quédillac à 23h30 après 400km, avec une heure de retard sur mon planning, et espère qu'avec une courte nuit de 3h30 heures, ma douleur au pied va s'estomper. 

En reprenant le vélo à 4h, je me rends vite compte que la douleur au pied est toujours là et plus je pédale et plus elle s'intensifie. Je reprends ma technique consistant à soulager avec la jambe droite. Mais à force de ne pédaler qu'avec une seule jambe, je commence à avoir une douleur au genou droit. Avant d'arriver à Carhaix, cette douleur devient aussi forte que celle au pied. Chaque tour de pédale est alors un suplice. Je ne peux presque plus pédaler. 

En rejoignant mes compagnons de club à Carhaix après être passé au poste de secours qui n'avaient que de la pommade anti inflamatoire qui n'a fait aucun effet, je décide d'arrêter là. Plus aucun plaisir ,que de la souffrance (et je ne vous parle même pas de la peau de mes fesses qui est à vif)

Bref, si je n'ai eu aucun souci sur les BRM, hormis un peu mal aux fesses et une roue voilée sur le 400, là j'ai cumulé les enmerdes....un peu dégouté d'avoir fait autant de sacrifices cette année pour bien figurer sur cette épreuve et devoir m'arrêter aussi vite.

Mais j'aurai sans doute du me reposer plus avant cette épreuve. La grosse semaine de vacances sportives dans les dolomites ou vélo et rando/escalade tous les jours m'ont entamé, est sans doute la cause de cette douleur au pied et ensuite au genou. 

Une première très mauvaise expérience qui me servira pour la suite des mes tentatives de longue distance (flèche et diagonale avant de retenter le PBP en 2019)

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