Aller au contenu

Flèche brabançonne cyclo 2015


Franck PASTOR

Messages recommandés

Aujourd'hui, j'ai fait la version cyclo de la Flèche brabançonne. 

https://bpl.proximuscyclingchallenge.be/fr

Deux distances étaient proposées : 70 et 135, et j'ai opté pour cette dernière.

https://bpl.proximuscyclingchallenge.be/fr/track/135-km

Le départ et l'arrivée, comme pour la vraie Flèche brabançonne qui aura lieu mercredi prochain, étaient situés à Louvain, une vingtaine de km à l'est de Bruxelles où je réside. Comme je suis un peu juste en kilométrage actuellement, j'ai préféré ne pas rajouter une quarantaine de bornes aller-retour à mon périple et je me suis contenté d'aller à vélo, de nuit (j'ai pris le temps de mettre un éclairage la veille)  à la gare voisine de Zaventem, à peine distante de 6 km. De là j'ai pris le train de 7h25 destination Louvain. Une fois le train arrivé , il ne restait qu'une borne à faire pour atteindre l'endroit précis du départ de la randonnée, la majestueuse place de la Bibliothèque de la ville.

Il est 8 h 15 quand je m'élance : on passe d'abord par la Grand'Place de Louvain avec son magnifique hôtel de ville, lieu de départ officiel de la course pro. Le vent est fort comme le prévoyait la météo, et le ciel est menaçant. Et de fait, j'ai à peine le temps de sortir de Louvain qu'une pluie fine se met à tomber. Elle va accompagner les participants pendant deux bonnes heures.

Sur des routes progressivement détrempées, je suis le parcours qui nous fait d'abord nous mesurer avec les bosses et les collines champêtres ouvertes à tous les vents du sud-ouest de Louvain : Bertem, Leefdal, Neerijse… un endroit très agréable à parcourir quand il fait sec. Mais avec la pluie, du fait de la proximité des champs cultivés et de l'imperméabilité totale des routes en béton, ça s'apparente très vite à du cyclo-cross sur chemin boueux et sablonneux. La transmission se gorge de sable et se met à grincer à chaque coup de pédale : pas le choix, faudra supporter ce bruit jusqu'à l'arrivée…

Ensuite, on affronte la plus sérieuse pente du jour : le Smeysberg, à Hudenberg : 600 m d'escalade dont 3 hectomètres à respectivement 11, 16 et 13 %, avec une pointe à 18%. Je le connais par cœur et je sais qu'il ne faut pas trop y aller à fond si on ne veut pas se griller pour le reste de la journée. Donc d'emblée tout à gauche, 26/34 (oui, pour ceux qui ne le savent pas, j'ai monté des braquets de VTT sur mon vélo de route), ce qui me permet pourtant de rattraper et de laisser sur place quelques cyclistes un peu trop présomptueux avec leurs braquets, et donc zigzaguants… Mais puisque ce sont de vrais Flahutes contrairement à moi, ils me rattraperont et me largueront sur la zone de plat qui suit.

Cette partie plate, c'est la transition vers la zone des collines d'Overijse, le cœur de la course : le parcours de la cyclo emprunte la totalité des bosses du circuit final de la Flèche brabançonne professionnelle, mais se contente d'un tour. Dans l'ordre, on grimpe donc la Ijskelderlaan, au sommet de laquelle se trouve le premier ravito, puis le Schavei, le Hagaard, la Hertstraat et enfin le Hostheide. Toutes passées sans encombre pour ma part, je connais parfaitement le coin. Pendant toute cette partie de la rando, la fine pluie cesse… pour être remplacée par une averse violente. Conséquence imprévue et cocasse : mon compteur se met à débloquer complètement et indique des valeurs surréalistes. Dans les bosses, je suis censé selon lui grimper à 25-35 km/h à des cadences de pédalage 160-250 tours/minutes !!! 😲 Il va continuer comme ça pendant une bonne demi-heure, avant de fonctionner à nouveau normalement.

Après le Holstheide, la pluie diminue d'intensité, puis cesse complètement. Un peu plus loin, les parcours du 70 et du 135 se scindent. Pendant que les participants du 70 retournent directement à Louvain, le 135 nous fait obliquer vers le sud et l'est et passer par Sint-Agatha-Rode, Ottenburg, et de là il pénètre en Brabant wallon, à Florival puis Pécrot. Une belle bosse de 500 m à maxi 10% nous fait passer de Pécrot à Nethen, et nous commençons une portion plutôt plate d'une cinquantaine de kilomètres à travers les champs de la Hesbaye brabançonne, dont la majeure partie vent de dos. Le compteur indique des valeurs (cette fois réelles!) de 30 km/h à 40 km/h, c'est assez grisant! 🆒 Passage à Hamme-Mille, Beauvechain, Tourinnes-la-Grosse, à toute berzingue donc malgré l'état peu reluisant des routes, principalement faites de plaques de béton disjointes. Puis on retourne en Brabant flamand, à Hoegaarden, et à partir de là j'entre en terrain inconnu pour mon vélo. Pour dire vrai, je me demande ce qui m'attend.

Et bien ce qui m'attend, c'est que le parcours oblique vers l'ouest comme il devait le faire, et je prends maintenant le vent en pleine figure. Ça dégrise très vite ! La vitesse tombe à autour de 15 km/h… sur le plat, nettement moins évidemment dans les côtes, pourtant peu pentues mais qui prennent subitement des allures d'Everest. Les routes ne sont pas en meilleur état qu'en Brabant wallon, et ça n'aide pas à récupérer dans les descentes. De Hoegaarden on passe à Tienen (Tirlemont), on s'arrête au deuxième et dernier ravito, puis on repart vaille que vaille.

Des noms jusque là peu familiers défilent, et j'ai tout le temps de me familiariser avec eux tellement mon allure est réduite par le vent de face ou de côté : Opvelp, Boutersem, Bierbeek, Lovenjoel, Kessel-Lo… Oud-Heverlee… Ah tiens, Oud-Heverlee? là je connais, c'est juste au sud de Louvain, c'est donc que la fin du calvaire est proche. Mais pas avant d'avoir grimpé la dernière difficulté du jour, la Korbeekdamstraat, une curieuse côte recouverte de dalles qui monte en paliers assez sévères (à gauche toute pour la couinante chaîne). De là, il reste seulement 4 ou 5 bornes de plat, effectués en toute décontraction, jusqu'à Louvain et le lieu de départ.

Au bilan ça m'aura fait presque exactement 6 h de selle, (6 h 30 en comptant les ravitos), soit un moyenne de 22,5 km/h. Pas folichon mais vu mon faible niveau d'entraînement et la nature du parcours je ne m'attendais pas à mieux. C'est même de bon augure pour les randonnées que je prévois de faire plus tard dans les Ardennes d'avoir terminé finalement sans trop de souffrances. C'est donc avec un sentiment de mission accomplie que je file à la gare pour prendre le train du retour vers Zaventem, et de là faire les 6 bornes (vent de face, comme il se doit…) jusqu'à ma maison. 🆒

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne connais pas encore le nombre de participants, mais je dirais qu'on était quand même assez nombreux. Beaucoup moins qu'à un Liège-Bastogne-Liège cyclo par exemple, mais vu le temps qu'il faisait, c'était à mon avis un succès en matière de participation.

Le fléchage était correct… si on admettait qu'aux croisements où il n'y avait pas de flèche, il fallait aller tout droit. 🆒 J'ai appliqué cette règle et je ne me suis jamais perdu.

Autrement, je n'ai pas eu vraiment affaire à l'organisation, juste pour retirer ma carte de participant, avec numéro et puce incorporée (il paraît qu'on a été filmés dans les principales ascensions grâce à cette puce, qui déclenchait des caméras en bas et en haut des côtes). 

Vu le nombre énorme de croisements, il était impossible pour eux d'avoir des bénévoles à chaque intersection, mais ils ont fait en sorte que les plus dangereux croisements, aux grands axes, soient sécurisés quand même. Le reste du temps, il convenait d'être vigilant. Tout le monde s'arrêtait aux feux rouges, et pas mal de participants empruntait les pistes cyclables comme moi quand il y en avait, malgré l'état peu reluisant de certaines. Pour rappel, elles sont obligatoires ici, et ceux qui ne le faisaient pas s'exposaient à de belles contredanses si la police les surprenait. 🤐

Je trimballais ma propre nourriture avec moi et je me contentais de remplir mes bidons aux ravitaillements, mais le choix de nourriture aux ravitos était assez vaste, semble-t-il.

Bref, c'est plutôt positif côté organisation.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour comparer Proximus et ASO, c'est le jour et la nuit ! Les bénévoles de Proximus ont tous l'air impliqué, ils font le job à fond aux croisements dangereux en bloquant systématiquement les voitures au passage des vélos. Combien de bénévoles ai-je vu assis hier sur Paris-Roubaix, se désintéressant complètement du croisement qu'ils devaient gérer ?! 

Sur les épreuves organisées par Proximus, il y avait à chaque fois deux techniciens présents (Shimano je crois) aux ravitaillements en cas de problème. Au premier ravitaillement de Paris-Roubaix hier, une épreuve qui met pourtant à mal les mécaniques, un seul type complètement dépassé par les évènements ! 

Je ne vois pas un seul critère sur lequel Proximus ne serait pas devant !

Et dire que les cyclos organisées par ASO coûtent 4 fois plus cher...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bon sang t arrête jamais .............. LBL PAS encore inscrit car j attends la météo (pas fou payer 40 euro sous la flotte) j ai roulé jeudi 245km  pas de probleme  j espère du temps sec  c est tout , on se verra peut etre   j ai un tcr Advanced que j adore   giant  blanc bleu  maillot ogs cyclisme noir 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je m'étais fixé l'objectif de toutes les faire alors... Pour la météo, tout est une question d'équipement en fait. Jusqu'à la semaine dernière, je n'avais pas ce qu'il fallait pour me protéger en cas de pluie. La bonne (seule) nouvelle du week-end, c'est d'avoir testé et approuvé ma veste Mavic HC H20. Au sec complet ! 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...