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Les Géants des Ardennes 2014


Franck PASTOR

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Hier, samedi 23 août 2014, j'avais la randonnée «Géants des Ardennes» au programme, une randonnée non chronométrée parcourant les Ardennes (belges) comme son nom l'indique. 

Deux distances étaient au programme : 93 km et 154 km. J'ai opté pour le 154 km. Une distance conséquente et un profil très torturé: le tracé comporte 13 côtes répertoriées (et au moins autant de non répertoriées, comme d'habitude ici) pour une dénivelée de 2913 m digne de la moyenne montagne. Je connais déjà trois de ces ascensions (Chambralles, l'Ancienne barrière, Aisomont) mais toutes les autres me sont inconnues. Ça me fera le plaisir de la découverte !

Réveil aux aurores (4 h 30), préparation du matos et prise du volant vers 6 h 00 à Bruxelles. Les départs de la randonnée sont libres de 7 h 00 à 10 h 00, mais c'est à Angleur au sud de Liège, sur le domaine universitaire du Sart-Tilman, qu'ils ont lieu, et c'est à plus de cent bornes de chez moi. Et j'aimerais bien commencer le plus tôt possible, la météo ayant signalé un risque d'averses important dès l'après-midi dans tout le pays. 

En arrivant au Sart-Tilman, vers 7 h 00, première péripétie : ils avaient annoncé que le lieu de départ serait fléché dès la sortie de l'autoroute, mais je ne vois aucun fléchage, si bien que je me perds dans le centre d'Angleur même. Je reviens au niveau de cette sortie d'autoroute et là aperçois lesdits fléchages : ils sont vraiment tout petits et discrets, alors que je m'attendais à quelque chose de voyant. Enfin bon, pas grave, me voilà à l'aire de départ vers 7 h 20.

Je sors et prépare mon vélo, veut gonfler les pneus, dévisse la molette de la valve de la chambre à air du pneu avant… et la valve m'explose entre les doigts ! 😲 Toute la partie interne de cette valve a sauté comme un bouchon de champagne, et me voilà avec un pneu à plat avant même d'être monté sur mon vélo ! C'est là qu'on apprécie d'avoir deux chambres à air de rechange plutôt qu'une : donc je sors la chambre fichue, la remplace, gonfle enfin les pneus, range soigneusement la chambre à air restante dans ma sacoche (faut pas l'abîmer celle-là). Le plus cocasse de l'histoire est qu'une fois la rando terminée, je m'apercevrai que j'avais oublié les démonte-pneus dans le coffre de la voiture… Heureusement que je n'ai pas crevé pendant la sortie! 😬

Vélo prêt, avec mes braquets habituels dignes du VTT (46-36-26 à l'avant et cassette 10 pignons 11-34), je file m'inscrire, installe mon dossard (pas facile de mettre ce truc-là tout seul!), ma plaque de cadre, range la carte du parcours dans la sacoche et la carte d'info dans une des poches de mon maillot, et à 8 h 20 je me lance ! Pour bien donner le ton, la pluie s'est mise à tomber : une bonne drache (averse) bien belge qui trempe tout en un instant. Heureusement elle s'arrête assez vite, et le passage de la première difficulté du jour, la côte de Dolembreux, longue pour la région et régulière, se fait au sec, sans histoire.

La deuxième difficulté, à Aywaille, c'est un gros morceau et même la côte la plus dure de toute l'excursion : Chambralles. Sur 1,5 km c'est une juxtaposition de plusieurs murs, dont le plus raide (au départ) atteint 20%, séparés par des pentes plus douces qui ont l'air de replats à côtés. Mot d'ordre : ne pas se griller! Il reste 120 bornes, et d'autres «morceaux» à gravir. Je fais chauffer mon 26/34 qui me permet de dépasser certains imprudents du braquet qui zigzaguent déjà, et d'autres encore qui ont présumé de leurs forces.

Encore une fois je suis surpris de voir beaucoup de cyclistes s'engager dans ce genre de pentes à fond la caisse. Tactique sans doute payante dans les bergs flamands et limbourgeois (la très grande majorité des participants vient de Flandre ou des Pays-Bas) mais pour tenir à ce rythme dans les ascensions ardennaises il faut être vraiment avoir la forme olympique: résultat, pas mal de ces kamikazes rétrogradent tout aussi vite à peine plus loin. 

Sommet de Chambralles avalé, longue descente vers Harzé pour attaquer la côte de Havelange qui ne m'a pas laissé de souvenirs particuliers. Le premier ravito est là. J'en profite pour enlever mon imper : le soleil est revenu, et va briller pour un moment. C'est sous ce beau temps retrouvé que je gravis la belle et difficile côte de Mionfosse, aussi appelée Brume-sud, avant de dévaler une magnifique route bien large et bien revêtue jusqu'à Trois-Ponts, sur l'Amblève. Je note aussi que pas mal de cyclistes dénotent pas mal d'appréhension au moment de dégringoler les pentes : venant de leur plat pays, c'est un manque d'entraînement à la technique de la descente, sans doute. En tout cas j'en dépasse un grand nombre sans aller particulièrement vite. 🆒

Sitôt arrivé à Trois-Points, une de plus belles côtes de la journée m'attend. Belle, au sens esthétique du terme, car elle n'a rien d'un foudre de guerre : la côte de Wanne par Aisomont, 4,5 km à 5,1 % de moyenne très réguliers. Des points de vue magnifiques sur la vallée de l'Amblève et Stavelot en contrebas. Descente sur Grand-Halleux, grimpée de la côte de Saint-Jacques pas particulièrement remarquable, et deuxième ravito.

Et là, en repartant, le ciel ouvre à nouveau ses vannes. Le vrai déluge genre biblique qui trempe tout en un instant. La descente qui suit le ravito est quasiment inondée, beaucoup de mes camarades d'infortune se mettent à l'abri là où ils peuvent en espérant que ça se calme assez vite. Ce n'est pas le cas : moi qui poursuis ma route sans m'arrêter (erreur?) la drache m'accompagne tout le long d'une route absolument exécrable (stries, nids-de-poule, bosses, gravillons et j'en passe) longeant la rivière Lienne je crois, et menant au pied du plat de résistance de la journée : la côte de Chevron.

Au pied de cette côte, j'ai le temps de remarquer un panneau bilingue de l'organisation : Opgelet - Attention ! Terugschakelen (rétrograder les vitesses, NB)- Petit plateau ! Excellent avertissement : la côte s'amorce par un virage à presque 180° sur la gauche, et c'est d'emblée 18 % qui s'offre à nos roues. Personne ne se met en danseuse, la roue arrière déraperait sur la route boueuse. Pourcentages hectométriques de la côte : 18-18-4-13-13-9-6-4 d'après Cotacol. Pour moi, avec le 26/34 ça passe sans autre problème que de surveiller où je mets les roues (j'ai la frousse de crever), mais certains de mes camarades d'infortune y deviennent piétons aussi sec (façon de parler vu le temps).

Après la côte de Chevron, le parcours nous fait aller à Ferrières, une commune champêtre à la limite de l'Ardenne et du Condroz. Très vallonnée aussi. Une descente à nouveau très mal revêtue, passée façon gymkhana, annonce la côte suivante, celle de la Rouge-Minière (ou côte Saint-Roch), qui présente elle un revêtement impeccable. Pouvaient pas nous faire prendre cette partie du parcours dans l'autre sens??   La côte est plutôt longue pour la région (1,9 km) et assez régulière à 7% avec un pic à 10% avant un faux-plat final. La pluie s'est arrêtée de tomber, provisoirement, et le troisième et dernier ravitaillement pointe le bout de son nez. Au sec, mais les nuages dans le ciel annoncent bien que ce n'est qu'un répit provisoire. Quand même, j'enlève l'imper, et refais le plein des bidons. J'entends les gens râler en néerlandais sur le temps qu'il fait et Dieu que je leur donne raison. Ce parcours est superbe et mériterait plus de clémence de la part des éléments! 😕

Et allez, vaille que vaille, je repars. La pluie revient, je dois remettre l'imper deux kilomètres à peine après être reparti et cette fois-ci je le garde jusqu'à l'arrivée. À nouveau je dépasse un grand nombre de collègues arrêtés sous un abri… Cette fois-ci l'ambiance sonore est assurée par des coups de tonnerre au loin, qui me font dire, encore plus, que j'aurais peut-être dû m'arrêter comme eux. Mais la foudre reste lointaine. Restent trois côtes, sur cette portion du parcours qui se situe en fait dans le Condroz et non en Ardenne : celle de Comblain-au-Pont, pas particulièrement remarquable. Celle de Strivay, bien plus compliquée à gérer : raide à son début, et quand on croit qu'elle est finie, hé bien il y a encore plusieurs soubresauts un peu plus loin. On n'est pas loin de la Roche-aux-faucons, une côte traditionnelle de Liège-Bastogne-Liège qui présente d'ailleurs les mêmes caractéristiques (en plus pentue encore) que celle de Strivay.

Après Strivay, il reste 10 km. J'accélère mon rythme de cyclotouriste pour en terminer au plus vite avec cette pluie qui n'arrête plus de tomber. Il reste officiellement une dernière difficulté (anodine), la côte de l'Hôpital peu avant l'arrivée, bien que le parcours regorge à cet endroit comme aux autres de casse-pattes non répertoriés. Mais j'en termine quand même, à 16 h 20, relativement frais mais bien content d'aller me mettre à l'abri, d'abord dans ma voiture pour me changer et ensuite dans le Hall d'accueil pour les formalités! 

Bilan de la journée : d'après le compteur 157 km effectués en 8 h pile, dont 7 h 27 sur le vélo exactement, ce qui fait 20,9 km/h de moyenne (pauses décomptées donc). Officiellement, pour les huit heures totales ce seront 154 km et les 2918 m de dénivelée à 19,5 km/h de moyenne. Cadence de pédalage moyenne de 87 tours/minutes, les jambes ont bien tourné. Pas une seule crampe, alors que dans ce type de temps j'en attrape régulièrement. La forme physique semble bien là ! Une bien belle sortie au final, qui l'aurait été encore plus sans ces pluies venues jouer les trouble-fêtes !

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Ce n'est pas spécialement mon truc non plus, à vrai dire!  Mais j'espérais que les averses se produisent après mon arrivée. Résultat j'en ai pris plusieurs, dont la première dès mon départ! 

Mais dans ce pays, si on ne devait pas sortir son vélo au moindre risque de pluie, on risque de ne pas le sortir pendant des semaines, particulièrement si on ne peut faire du vélo que deux fois par semaine maximum, et à jours et heures fixes, comme moi habituellement. Ce n'est pas le cas en ce moment (je suis encore en vacances) mais j'avais vraiment envie de faire cette cyclo que je n'avais jamais faite, et dont le parcours était très attractif.

À propos du parcours, je m'aperçois que j'ai oublié de mettre des liens vers lui et vers du site officiel. Les voici

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En effet, il y avait un petit parfum de Tilff-Bastogne-Tilff. Le lieu de départ et d'arrivée (Country-Hall Liège à Angleur) est le même, et la côte de Chambralles est commune aussi. Je pense également qu'il y a une plus grande densité de côtes sur les Géants des Ardennes que sur Tilff-Bastogne-Tilff, où il y a de bien plus longs passages de plat et faux-plat.

Par contre Tilff-Bastogne-Tilff est plus long de presque 100 bornes, et ça suffit pour le rendre nettement plus difficile! Et faute de mieux savoir gérer cette distance, j'ai dû abandonner vers les 200 bornes dans le Tilff-Bastogne-Tilff cette année, perclus de crampes de la tête aux pieds. 😢

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Joli récit, Franck ! Pour ma part, j'ai été surpris du nombre de chutes et de crevaisons, surtout dans les 60 premiers kilomètres

 Opgelet - Attention !Terugschakelen (rétrograder les vitesses, NB)- Petit plateau ! 

Tiens, je ne l'avais pas vu, celui-là 😇 J'avais par contre vu celui de Strivay 😆  

Celle de Strivay, bien plus compliquée à gérer : raide à son début, et quand on croit qu'elle est finie, hé bien il y a encore plusieurs soubresauts un peu plus loin. On n'est pas loin de la Roche-aux-faucons, une côte traditionnelle de Liège-Bastogne-Liège qui présente d'ailleurs les mêmes caractéristiques (en plus pentue encore) que celle de Strivay.

Tu ne crois pas si bien dire : au sommet de la rue de Strivay, nous avons roulé 1500 mètres sur le plat, puis avons pris à gauche sur une enième bosse non répertoriée. Courte, certes, mais qui nécessitait de remettre tout petit. C'est le sommet de la Roche aux Faucons. Pourquoi diable référencer la côte de l'hôpital et pas celle-là ?

 

 

 

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J'ai vu un paquet de crevaisons aussi, mais c'est toujours comme ça dès qu'il pleut dans une cyclo. Par contre, je n'ai vu aucune chute, mais bien une ambulance en bas de la descente de Sart-Tilman, tout au début de la rando. Comme il y avait quelques cyclistes arrêtés autour de l'ambulance, j'ai supposé que celle-ci était venu pour un autre cycliste, qui les accompagnait… J'espère que ce n'est pas grave. Le site n'en parle pas, en tout cas.

J'avais vu le panneau avertisseur de la côte de Strivay aussi, mais ai oublié de le mentionner dans mon compte-rendu.

S'agissant de la Roche-aux-Faucons, hé bien tu vois ça prouve que ma connaissance de la région est encore très perfectible! Mais elle va aller s'améliorant d'année en année, tu vas voir, au fur et à mesure que j'arpenterai l'endroit à vélo.

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Petit HS : je termine de nettoyer le vélo. Deux remarques "d'après averses intenses" : 

  • J'avais mis quelques gouttes d'huile Finish Line, Ceramic Wet Lube pour conditions humides. Par facilité car le flacon traîne sur le rebord de la fenêtre près de laquelle j'avais déposé le vélo avant de partir. Je n'ai rencontré aucun problème de passage de vitesses et n'ai eu aucun bruit pendant les 157km bien humides. La chaîne n'était pas particulièrement dégueulasse. Un simple coup de chiffon a suffi à la rendre toute propre. J'en ai donc remis quelques gouttes de cette fort bonne huile et  pense l'adopter définitivement.
  • J'avais, toujours dans la précipitation, laissé les roues Campa Hyperon (& patins Campa rouges), chaussées des excellents boyaux Conti Competition. C'est la première fois depuis une horrible descente de l'Iseran avec des Easton (& patins jaunes) que je faisait une sortie sous la flotte avec des jantes en carbone. Et bien d'une part, le freinage était fort bon et d'autre part, je n'ai pas eu les grincements désagréables que font bien des jantes en alu dans la flotte. L'usure des patins, quant à elle, est négligeable. Dieu sait si nous avons donné des coups de frein et dans quelles conditions !
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Je n'ai eu qu'à me féliciter de la Finish Line Wet Lube (celle sans céramique) jusqu'à présent, sauf que les saletés ont tendance à s'accumuler dessus. Mais c'est vrai qu'un coup de chiffon suffit à la refaire briller.

En revanche au cour de la troisième douche de la journée d'hier, un peu avant d'arriver (soit après 120-130 bornes passées à rouler sur route humide voire détrempée), ma chaîne s'est mise à couiner. Avec ce traitement de choc, même ce lubrifiant-là, prévu pour les conditions humides, s'était fait la malle. Peut-être que la version Ceramic est encore plus tenace ?

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De retour de Wallonie cette très belle région avec des bosses dans tous les sens et à foison!

Après un mois d'Août execrable, aussi bien au niveau de la météo que celui de mon entrainement (quand même un lien de cause à effet...), je me résous à m'aligner sur le "petit" parcours bine qu'étant inscrit sur le grand. Je comptais justement sur les mois estivaux pour monter en régime et emmagasiner du fond, de la caisse...

Bref, je me présente assez tôt au country hall de Liège ou je croise déjà pas mal de concurrents qui ont déjà accrochés le dossard et démarre l'épreuve!

Le temps est celui qui m'aurait fait renoncer à une séance d'entrainement (pluie, froid et vent pénible), mais la on est au Géant des Ardennes donc on y va! C'est partit pour 93 kms (en théorie...😆) et 1650m de D+ avec 7 côtes au programme (toutes communes au 2 parcours), et les 35 premiers kms et 3 côtes initiaux sont les mêmes pour els participants des 2 parcours, la bifurcation s'effectuant après le premier ravito.

J'accroche mon dossard qui ne me servira guère vu que je garderais le kway pendant la quasi totalité de l'effort. Juste ma plaque de cadre en évidence. Des le départ, on plonge dans la  descente de la côte de sart-tilman qui m'a parut interminable (froid et chaussée glissante). Pénible pour moi à l'origine cet exercice de descente alors la avec les précipitations...

La première côte vient me redonner de bonnes sensations et peu de temps après je me rends compte qu'on est dans une autre côte mais que je n'ait pas vu le panneau en bas...

Fidèles aux épreuves wallonnes, on eut droit à au moins autant de montées non repertoriées conséquentes que celles annoncées sur le parcours! Sans compter tous les faux plats montants vent en pleine poire😆

Honnétement je n'ait pas eut le souvenir de rouler 5 kms de suite sans grimper...

Peu avant la fameuse côte de Chambralles je chute dans la descente précedente, dans un des virages à épingles. Pourtant j'étais n mode prudent ++++. Je m'en sors avec un saut de chaine et deux légers hématomes (coude et hanche droite).

A peine remit de mes émotions que 300m plus loin Chambralles se présente, enfin se dresse devant nous!! J'en étais resté au témoignage d'un forumeur ici disant qu'elle était (pour lui...) plus soft que la redoute. Je la placerais au moins à égalité de difficulté!! Comme l'a dit Franck, son irregularité rajoute de la difficulté pour celui ne la connaissant pas, ça démarre très fort (20%), puis la "récup'" à surement 9-10% n'en est pas vraiment une. cela finit comme ça a commencé avec un virage en épingle qui en scotchera plus d'un, surtout ceux qui le prennent à la corde😲

Ensuite encore une côte (enfin bien plus mais jparle des repertoriées(😆) avec une ligne droite interminable, pour arriver au premier ravito. Plaisant d'avoir roulé avec beaucoup de mecs du grand parcours avant pour ma part de bifurquer et d'entamer un long moment de solitude, visiblement la majorité des gens prennent le grand parcours!

Et la c'est pas évident seul, avec les conditions atmosphériques de mettre du rythme, heureusement 3-4 gars reviendront me tenir compagnie. Enfin je jouerais au yoyo avec eux, tout comme dans la première partie de l'épreuve. Je me fais distancer en descente puis je reviens dans les bosses et creuse l'écart...

On se retrouve au second ravito, quelques regards sourires aux lèvres avec les compagnons de jeu😉

Appréciable au passage que bon nombre de côtes wallonnes aient des longueurs comprises entre 1,5 et 3kms cela permet de revenir sur les autres concurrents...

Au sommet de la côte de Comblain je lis "prochaine côte dans 13,7 kms" (celle de Strivay)...

Mais peu de temps après je vois un groupe conséquent qui déboule d'une route à droite (dossard épinglés), et j'enquille avec eux! mal m'en a prit, ils étaient sur une autre épreuve et dans le feud e l'action je n'ait pas calculé les flèches rouges indicatives du géant des ardennes, j'ai filé avec le groupe qui attaquait une belle bosse, et ce n'est qu'en haut après avoir attendut 2 gars que je me rendis compte de mon erreur. je leur gueule geste à l'appui "geant des ardennes"?! Ils me répondent en flamand, j'ai rien comprit sauf que je m'étais trompé de route. En effet, eux c'était des flèches jaunes qui les guidaient ! Bon petite ballade en sens inverse, je croise un cyclo (d'ailleurs beaucoup de croisés qui faisaient leur sortie) qui m'indique tant bien que mal la direction d'angleur...

Ouf j'arrive à retrouver le pied de la côte de Strivay non sans un détour qui me vaudra 15 bons kms supplémentaires, un ebelle bosse en plus et d'interminables faux plats montants et descendants vent de face (du moins à l'aller de mon parcours "en plus").

Voila, j'arrive enfin au country hall avec la photo finish des photographes de sportograf.

En conclusion, commençons par les points négatifs:

La météo, les routes dont pas mal étaient vraiments très dégradées.

Le t-shirt offert sans rapport avec le géant des ardennes (au contraire du granfondo eddy mercx)

Une chute pour ma part et une crispation dans chaque descente.

Mais les satisfactions furent bien plus nombreuses!

Un rapport qualité prix exceptionnel: 15 euros pour le grand parcours (dont 5 euros de caution).

Une assistance mécanique (gratuite...)part et à l'arrivée ainsi que sur tous les points de ravitaillement. Très rassurant quand on tombe et pense peut être avoir endommagé le matériel.

Des ravitaillmeents toujours très fournit et variés.

Des bénévoles bien présents pour donner la priorité aux cyclistes lors des intersections avec circulation.

Vestiares et douches pour déposer ses affaires avant et se doucher après.

Massage à l'arrivée pour ceux le désirant.

Voila, juste dommage pour ma aprt que je n'ait pas la posibilité de participer à la Vélomédiane le week end prochain, ça risque d'être encore superbe

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On est bien d'accord sur les points négatifs et positifs !

Notamment pour les facilités offertes après rando. J'ai été fortement tenté par l'idée d'un massage après la sortie, mais mes jambes ne sont pas rasées et je sais par expérience que dans ce cas les massages sont douloureux ! Si la possibilité de se faire masser est systématique après chaque rando Bpost challenge, ça va peut-être me donner la motivation nécessaire pour me raser les cannes l'année prochaine… 🆒 

En plus, aux yeux de certains je ressemblerai enfin à un «vrai cycliste», comme ils disent. Quoique, avec mon triple de vététiste, je risque d'être encore recalé de ce club sélect. C'est que pour certains, avoir un plateau de 26 c'est la déchéance! 😃

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Comme beaucoup de participants des Géants des Ardennes cette année, j'ai remarqué! 😄

Mais je me suis fait un jour masser, lors de la Vaujany 1999, au col du Glandon, dans un stand de masseur bénévoles, pour faire disparaître les crampes qui m'assaillaient. Ça a été très douloureux, ça m'arrrachait les poils! Mais ça a été efficace, les crampes avaient disparu ensuite et j'ai pu terminer.

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Oui sans doute que tu n'a pas tord Patrick sur l'aspect visuel et les conséquences psychologiques que cela entraine😆

Oui c'est surement cette "rando" que j'ai croisé, il devait pas y en avoir 5 non plus le même jour!

Arff oui dimanche le temps fut bien plus clément et mon décrassage à seraing en fut des plus agréable.

Le coin est superbe pour tous ceux qui aiment faire autre chose que rouler sur le plat😉

Rien que Seraing, qui se trouve à portée de main de Liège, c'est une ville qui monte dans tous les sens, magnifique!

 

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