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Ma traversée des Alpes


Gilles PEYRARD

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Je rentre de vacances, et sans ordi, j'ai été muet presque 3 semaines!

comme prévue, j'ai fait la traversée des Alpes sur 6 jours début Juillet.

6 étapes, des cols de légende, une organisation sensationnelle et familiale dans une ambiance tip top; on était 14 cyclistes, et j'ai bouclé ce circuit sans souffrance, ou presque!

La météo nous a épargnée, on est passé entre les gouttes, sauf entre le col du Turini et Menton, ou un déluge a salué la fin de l'aventure!

la neige était prévue au Galibier, il faisait 22° et plein soleil! bon d'accord, 3° en haut de Restefond et un brouillard à ne pas voir à plus de 10 m, mais pas de précipitation.

J'avais adopté des développements cousus mains par mon vélociste favori! 50/33 et 12/29 super bien étagé! (la fin: 24 26 28 29) et donc, nikel dans les gros pourcentages, et Dieu sait si il y en avait!!!!!

les cols les plus durs, la Colombière (là, j'ai galéré sur les 3 derniers km terribles!) le Galibier et Vars, aussi la Bonnette, mais moins pire!

la surprise: Isola 2000, le pied est terrible, surtout après la Bonnette justement.

le plus beau.... je ne sais pas tellement les paysages sont différents d'un col à l'autre, mais peut être la Madeleine, et qui reste un sacré morceau celui là, j'oubliais presque d'en parler dans les plus durs!

Je ne peux que conseiller à tous de faire ce parcours de légende! je ne cite pas l'organisme (interdit de pub sur le Forum????), si vous voulez le connaitre, réponse en MP! mais on a été super gâté, chouchouté par une équipe formidable à tous points de vue.

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Merci Sylvain et Guillaume!

J'avoue que j'ai pris un pied total durant ces 6 jours; en effet, j'adore faire des raids sur plusieurs jours, je suis amoureux de la montagne depuis l'enfance, donc, concilier vélo et montagne sur 6 jours, il n'y avait pas mieux.

Je ne peux que conseiller à tous de tenter ce genre de périple; on garde en souvenir tant de choses positives! et se remémorer ces journées permet de faire passer les hivers et les journées de travail pénibles avec plus de sérénité.

Quand j'ai remonté la Bonnette au grand soleil au retour de vacances, j'avais des ailes, comme les 3 vautours qui m'ont accompagné sur les derniers kilomètres lunaires du sommet. Une expérience encore inoubliable! il n'y a que dans ses massifs qu'on a de telles rencontres.

 

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Conquis par la traversée des pyrénées l'an dernier, je ferai la traversée des alpes cette année entre le 11 et le 17 août mais dans le sens Nice-Thonon.

 

En attendant, histoire d'y arriver en forme et de prendre du plaisir sur ces pentes, je m'y prépare dans ma région d'Italie, où les cols ne sont pas aussi longs ni aussi dur que dans les Alpes, mais ça me permet de me faire des cols de moyenne montagne (de 8 à 16 km) et non seulement des bosses d'un kilomètre en vallée de chevreuse.

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A défaut d'une telle traversée (quelqu'un organise ça?), tu peux toujours te laisser tenter par le GIRO DOLOMITI : http://www.girodolomiti.com/ (6 étapes de 130 à 160km autour de Bolzano) 

Cette année, avec la famille, je ne pouvais la faire, n'étant pas préparé à faire de si longues étapes de montagne, mais l'an prochain, ce sera L'OBJECTIF de l'année!

 

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Chapeau pour ce périple qui a dû demander une volonté de fer de votre part à tous, pour l'organisation comme pour la partie vélo en elle-même!

L'écart de 17 dents entre le 50 et le 33, c'est quelque chose qui me fait peur!  À mon avis il manque un plateau intermédiaire!  (Désolé, pas pu résister 😉)  

Mais c'est surtout autre chose dans la partie technique de ton message qui m'a frappé: tes quatre dernières dentures seraient « 24  26 28 29 », dis-tu. Soit une dent de différence pour les deux derniers pignons, alors que les écarts précédents sont de deux dents. Est-ce une erreur dans ton texte, et si non pourquoi ce si faible écart, par curiosité?

 

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Et bien tout simplement, parce qu'en Durace, le 30 dents ne passait pas!

sinon, 50/33, c'est presque 50/34! et en jouant du dérailleur en raffale, c'est nikel! un coup de main à prendre qui ne pose aucun souci!

Je me souviens du stress quand en 2007 je suis passé du triple au compact, surtout que le programme était salé cette année là avec l'EDT Foix/Loudenvielle avec presque 5000m D+ et 200 bornes! et bien, zéro souci!

Je monte comme une limace, et je n'ai aucun souci avec ces développements; bon, dans les passages en dessus de 11%, de toute façon, c'est toujours très difficile!

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Moi les côtes avec des pentes à 11% et plus m'attirent comme des aimants! 

Difficile, ça le serait moins avec un 30/29, ou mieux un 26/29. 😆 Faudrait juste accepter, soit de tourner les jambes un plus vite et d'aller à la même vitesse globale, soit d'aller un peu moins vite en tournant les jambes comme avant (et donc souffrir moins). Mais bon, tu as choisi et je ne veux pas relancer ce débat-là (grand écart entre les plateaux — insupportables pour moi, changements de chaîne en rafale ou pas—, ligne de chaîne, limites sur les développements…) qui a déjà eu lieu.

Quand tu passais du 33/28 au 33/29, sentais-tu vraiment une différence? Il y en a ici qui doutent de l'importance d'une dent d'écart en montagne (pas moi), ça pourrait les détromper. Ceci dit, je préfère de loin un étagement régulier!

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la dent en mieux est à la fois psychologique, mais aussi bien utile!

enfin, pour un piètre grimpeur comme moi!

mon collègue de cette traversée avait 34/32! et il a utilisé souvent le 32! et il fait 7 kg de moins et a donc un profil grimpeur.

Moi, c'est plus rouleur, et je suis assez bien jusqu'à 5 à 6 %, au delà, c'est dur.

Mais l'appel des cimes est plus fort que la douleur!

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pour ma part 2 ième semaine d'aout départ et retour de Guillestre (05) par col de montgenevre, col du mont cenis, col de l'iseran, col du petit st bernard, col du grand st bernard, col de la forclaz, col de la madeleine, col du télégraphe, col du galibier.

fonction de l'avancement peut-être un ou deux de plus selon les détours.

prévu 1 semaine pour environ 950km.

pas d'organisation particulière juste un petit porte bagage pour trimbaler les 6 kg nécessaire a l'autonomie.

espérons du beau temps...

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je suis toujours épaté des gars et filles qui font ces cols chargés comme des mulets, et qui montent à 6 km/h, mais qui restent imperturbables! c'est un exploit mental hors norme!

J'avoue que le confort reste prioritaire pour moi! un bon hébergement douillet permet une bonne récupération, et est la clé de la réussite.... enfin.... pour moi!

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mais justement je ne suis pas chargé comme une mule.

6 kg en tout pour 1 semaine en bivouac c'est plutôt peu.

habituellement je le porte avec un sac a dos lors de raid vtt itinérant.

là par la route le sac a dos serait peu confortable voire gênant d'où le petit porte bagage "thule" sur les haubans du vélo.

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je suis toujours épaté des gars et filles qui font ces cols chargés comme des mulets, et qui montent à 6 km/h, mais qui restent imperturbables! c'est un exploit mental hors norme!

Mais non, c'est un art de vivre son périple à vélo 🆒 J'ai fait ton itinéraire avec la randonneuse, 4 fontes Ortlieb et la tente. Camping parfois limite sauvage, saucisson - tomate - oeuf dur - poulet rôti - baguette le midi, pizza le soir, tarte aux myrtilles au sommet des cols .... le bonheur absolu. J'ai également fait la version vélo course, sac de selle light et petit hôtel le soir et j'ai autant aimé. Faudrait que j'essaye ton système, Gilles, mais étant un solitaire, j'ai peur de ne pas supporter la "foule".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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De toute façon, quand tu montes un col des Alpes, c'est chacun pour sa peau! donc, la foule, on s'en tape!

et à l'arrivée, tu fais ce que tu veux!

Bon, y a le repas du soir en commun, mais c'est sympa aussi! et puis, tu peux juger les dires et les actes des participants, et là, y a de quoi bien se marrer.... en face ou sous cape! car il y a les m'as tu vu, qui ont tout vu tout fait, et qui sautent au 1° cols, les besogneux imperturbables, les cadors, les vrais, que tu ne vois que le matin et le soir! bref, un bel échantillonnage du monde des cyclos! une belle façon d’admirer cette confrérie.

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"Que tout le monde ne sais pas faire".........

Faut pas exagérer! je bosse 60 à 70h par semaine, j'ai 53 ans, et j'ai débuté le vélo à 40 ans, et certes sportif, je n'ai pas une caisse particulière, je suis plus que moyen. Aucun vécu de compétiteur, j'ai juste pédalé régulièrement, encadré par un copain formidable qui m'a en gros tout appris du vélo (enfin du cyclo, c'est pas la même chose!). J'ai fait quelques cyclosportives (EDT Marmotte 3 Cols 1000 bosses, Ardéchoises) ce qui m'a obligé à aller plus loin dans les efforts et les préparations. J'ai changé de club il y a 2 ans et connu des baroudeurs qui m'ont décoincé sur les projets un peu fou. Ils m'ont juste prouvé que la volonté fait presque tout sur des parcours de ce type.

Il n'y a rien de surnaturel à faire une traversée des Alpes, à la seule condition de gérer son niveau, de ne jamais trop en faire, d'avoir une bonne alimentation; bref, le basique du cyclo. N'importe qui de ce forum serait capable de le faire, évidement en s'entrainant régulièrement, et avec une grosse motivation.

@ vous tous de tenter! et encore merci de vos réponses

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  • 3 weeks later...

Tout à fait d'accord avec toi Gérard, idem lorsque je suis parti seul sur la traversée Geneve - Nice, j'étais un peu fébrile puis finalement (et avec la chance d'avoir pas mal de beau temps il faut dire!) tout s'est déroulé à merveille, lorsque les pépins sont absents, on se sent des ailes et le vélo devient bien plus qu'un moyen , surtout s'il est partagé (ce que je ferai sans doute la prochaine fois).

 

bonne continuation à tous

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