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Pourquoi toutes ces chutes???


Charles CASTELLI

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Bonjour à tous.

 

Aussi loin que remontent mes souvenirs de vélo (Freddy Maertens, Hinault, Kelly....) et mes propres souvenirs sur le vélo (début des années 80), il ne me semble pas qu'il y avait autant de chutes sur les routes mouillées. Pourtant, autant que je sache, le matériel, particulièrement les roues et surtout pneu et boyaux, n'offrait très certainement pas les mêmes performances que le matériel d'aujourd'hui???

 

Les directeurs sportifs parlent de tension nerveuse dans le peloton; depuis quand c'est la tension nerveuse qui modifie l'adhérence du pneu sur le bitume; à ce compte-là, pauvres pilotes de F1 ou de rallye. Les cyclistes ont toujours étés nerveux dans le peloton.

 

J'ai moi-même, le printemps dernier, été victime d'une chute en décente sur le mouillé, à 30 a l'heure, la roue avant est partie et j'ai rien pu faire pour éviter la chute; cette chute a eu lieu 300 m plus loin qu'une chute à vitesse plus élevée à 60 à l'heure en me relevant, d'où ma prudence à 30 à l'heure, et pourtant rechute quasi identique avec la roue avant qui se dérobe (78 kg, pression dans les pneu Conti 4000S : 7 à l'arrière et 7 à l'avant). En me relevant, meurtri, j'ai tâté le bitume avec mes mains, j'avais l'impression d'avoir à faire à un revêtement type poêle à frire pour pas que les œufs accrochent; déplus, une espèce de mousse suintait à la surface.

 

Alors quid de toutes ces chutes???

 

Cordialement.

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C'est la question que je me pose; si l'on fait abstraction du talent indéniable de Nibali, tous les autres coureurs ne sont pas des brelles.

 

Alors pourquoi, à vitesse identique, angle d'attaque identique (inclinaison du vélo)... certains sont par terre et d'autres (Nibali) passent.

 

Le talent du coureur explique pas mal de choses, mais il ne fait rien face aux limites de l'adhérence; ça semble être du pile ou face. D'ailleurs, que valent réellement les pneu ou boyaux, conçus presque exclusivement pour avoir le meilleur rendement par temps sec, lorsqu'ils sont utilisés sous la pluie???

 

Tous n'ont pas le même matériel, certes, mais ça reste du très haut de gamme, sensé offrir la meilleure performance quel que soit la météo.

 

Un ami  ingénieur, travaillant pour un grand groupe de produit bitumineux Français, m'a fait remarquer que les nouveaux enrobés sont prévu pour offrir un rendement maximum en terme de consommation des véhicule; de ce fait, ils sont beaucoup plus lisses, à base de granulat beaucoup plus fin; revers de la médial,, s’il offre moins de résistance à l'avancement, ils offrent également beaucoup moins de grip. Ça passe pour une voiture, bien campée sur ses quatre roues équipées de pneumatiques très adhérents, c'est plus délicat pour les deux roues (moto, et vélo).

 

Ajouté à ça, la remontée de corps gras laissé par le passage de ces mêmes voiture (mousse blanche à la surface de la route par temps de pluie), ça fait plusieurs paramètres qui me laisse à penser qu' aujourd`hui, quand il pleut, il vaut mieux rester à la maison, ou trouver une route de 100 km ou plu, toute droite, sans virage; ça existe, en Australie et aux USA dans le Nevada!!!

 

Cordialement.

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C'est la question que je me pose; si l'on fait abstraction du talent indéniable de Nibali, tous les autres coureurs ne sont pas des brelles.

 

Alors pourquoi, à vitesse identique, angle d'attaque identique (inclinaison du vélo)... certains sont par terre et d'autres (Nibali) passent.

 

Le talent du coureur explique pas mal de choses, mais il ne fait rien face aux limites de l'adhérence; ça semble être du pile ou face. D'ailleurs, que valent réellement les pneu ou boyaux, conçus presque exclusivement pour avoir le meilleur rendement par temps sec, lorsqu'ils sont utilisés sous la pluie???

 

Tous n'ont pas le même matériel, certes, mais ça reste du très haut de gamme, sensé offrir la meilleure performance quel que soit la météo.

 

Un ami  ingénieur, travaillant pour un grand groupe de produit bitumineux Français, m'a fait remarquer que les nouveaux enrobés sont prévu pour offrir un rendement maximum en terme de consommation des véhicule; de ce fait, ils sont beaucoup plus lisses, à base de granulat beaucoup plus fin; revers de la médial,, s’il offre moins de résistance à l'avancement, ils offrent également beaucoup moins de grip. Ça passe pour une voiture, bien campée sur ses quatre roues équipées de pneumatiques très adhérents, c'est plus délicat pour les deux roues (moto, et vélo).

 

Ajouté à ça, la remontée de corps gras laissé par le passage de ces mêmes voiture (mousse blanche à la surface de la route par temps de pluie), ça fait plusieurs paramètres qui me laisse à penser qu' aujourd`hui, quand il pleut, il vaut mieux rester à la maison, ou trouver une route de 100 km ou plu, toute droite, sans virage; ça existe, en Australie et aux USA dans le Nevada!!!

 

Cordialement.

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Un ami  ingénieur, travaillant pour un grand groupe de produit bitumineux Français

Pourrais-tu à l'occasion lui demander ce qu'il pense des effets de l'accumulation du caoutchouc laissé au passage de façon imperceptible à l'oeil (sauf freinage roues bloquées) par les voitures / camions?

Je ne roule qu'en boyaux. Vittoria Corsa Evo, réputés bons mais pas les meilleurs sur le mouillé.

Pour avoir dû me contenter une fois de Conti, j'ai été très défavorablement impressionné par leur manque de souplesse (flancs).

S'ils sont peu souples en boyaux je ne peux même pas imaginer ce que ça donnerait en pneus : si on me les offrait gratuitement j'irais acheter autre chose.

 

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Déja les coureurs vont plus vite, le matériel est plus rigide plus réactif mais moins tolérant et de plus il y a aussi les roues en carbone avec qui le freinage est totalement différant qu'avant.... Et aussi plus de moyens de télévision qui nous font voir toute la course alors qu'avant il n'y avait que 2 ou 3 caméras sur moto, donc là on voit les images et les dégats alors qu'avant on nous disait chute et c'etait tout...

 

A+ Michel 

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les enjeux sont de plus en plus importants, forcement ça frotte de plus en plus, les coureurs sont beaucoup plus (à mon avis) à la limite qu'autre fois...

Les routes, avec leurs bandes blanches, leurs rond points, leurs rétrécissements, leurs réflecteurs... font qu'ils y a plus d’écarts, de vagues...

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Pour moi ces chutes n'ont rien à voir avec ce qu'on appelle verglas d'été: pour qu'il y ait verglas d'été il faut qu'avant la pluie il y ait eu une longue période chaude et sèche avec peu de vent pour que des particules solides se déposent sur le tarmac : poussières,terre, débris d'insectes, récoltes tombées du charroi agricole, tâche de gasoil, huile, sécrétions venant des pots d'échappement, dépôt de gomme,...Si il vient une légère pluie là-dessus il se crée une émulsion ou savon.Si il pleut très fort la route est nettoyée.

Dans les étapes où on a vu beaucoup de chutes la cause est à chercher ailleurs : les aménagements routiers et surtout les ronds points en dévers: les gars en milieu ou fin de peloton n'ont pas la possibilité d'avoir la trajectoire idéale en fonction de leur position et combiné à la vitesse élevée et l'adhérence moindre du à l'humidité c'est la chute inévitable.

L'équipe de Sagan roulait à fond en tête sur les routes belges, pour eux pas de problème en tête, par contre derrière si on veut limiter les risques de chutes il y a l'autre risque de se faire décrocher vu le rythme infernal devant:47 de moyenne sous la pluie!

Ces routes ne sont pas faites pour ce genre de course, c'était moins dangereux une fois sur les pavés!

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J aime bien voir les courses de velo que j ai pratiqué il y a un moment déjà mais je commence a detester ce sport qui met en jeu la santé de ces jeunes sportifs de haut niveau ces chutes ces fractures qui abrègent leur saison sportive voir leur carrière ...en tant que public je n aime pas ca je ne  demande pas qu ils prennent tant de risque pas on est pas au jeu du cirque il y a peu d activité sportive de haut niveau ( peut etre le ski?) ou on voit autant de traumatisme graves...

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Bonjour.

 

J'ai posé la question, en fait, les morceaux de gomme ne perturbent pas trop, voir pas du tout, la tenue de route, l'abrasivité de la piste; ce serait presque le contraire par temps sec.

 

Par temps de pluie, ce caoutchouc s'amalgame avec la poussière et forme des boulettes qui s'évacue assez rapidement sur le coté des routes "bien faites" (avec le devers vers le coté pour évacuer la pluie).

 

Non, le vrais danger, ce sont les remontées de gasoil laissé par les voiture et d'émulsion (entrant dans la composition du bitume) et la faible rugosité de l'enrobé pour faire baisser la consommation.

 

Pour le pneu ou boyau de vélo, malheureusement, même le plus adapté à la pluie ne fera pas de miracle.

 

Pour ce qui est de la pression de gonflage, seuls les boyaux (ronds) nécessite d'être sous gonflés; les pneu, qui en virage travail sur le flan, doivent conserver leur pression pour que, justement, il puisse garder sa forme; ensuite, il y a le choix de gomme : plus elle est tendre, plus elle adhèrera, tous les fabriquant ayant dans leur gamme des gommes tendre délaissée pour leur manque de rendement (plus elle accroche le bitume, plus elle résiste à l'avancement, mais moins tu tomberas dans les virages).

 

Conclusion, entre les vieux enrobés usés à la moelle et les nouveaux tous lisses et soumis au trafic diesel important, ca devient périlleux de rouler en deux roues sur le mouillé!!!

 

 Cordialement.

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1 des causes non évoqué pour l'instant et la multitude de ralentisseurs et rond-points en France on est devenu les recordmans !!  cela provoque de gros ralentissements, freinages ,écarts etc ....

1 autre cause logique et la vitesse + elevée des courses par rapport aux années que tu évoque ....

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