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Quel est votre plus bel exploit ?


Louis THIRIOT

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.Pourquoi avoir arrêté en si bon chemin ?

L'ultra ça bouffe trop de temps, je ne l'ai donc pratiqué que de loin en loin, mais quand même avec 2 Bordeaux-Paris avec les pros et un défi personnel sur 24 h en montagne.

J'aurais voulu également faire la RATA, mais comme j'avais plus de 60 ans à l'époque ils ne voulaient pas de moi, j'avais pourtant largement la possibilité d'y bien figurer. Je l'ai donc faite tout seul, version modifiée et légèrement incomplète (moins 1 col, le plus facile).

J'ai aussi fait 4 fois le TMB seul à 51, 54, 60 et 62 ans, mais bon, 13h40  à 14h40 est-ce déjà de l'ultra?

J'avais envisagé de faire la RAAM, mais en prenant connaissance à ce moment des retours d'expérience des participants j'avais vu un problème qui m'aurait énormément déplu : la plupart d'entre eux faisaient état d'hallucinations en course, ce que je trouve extrêmement déplaisant et même perturbant.

Par ailleurs, j'avais estimé à 40 000 $ le budget pour être compétitif en rétribuant/dédommageant l'assistance, et ça vers la fin des années 80 ! Cette somme m'avait fait renoncer au projet.

En fait, j'estime que quand on dépasse une nuit sur le vélo, disons au-delà de 24-30h, ça devient totalement un autre sport. Cela étant dit, je sais qu'à l'arrivée de mon 1er B-P j'étais loin d'être cuit, j'aurais pu rouler encore très longtemps au même rythme après ces 19h, mais PBP? J'ai mes doutes.

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Ce qui marque un sportif c'est la première fois où il accomplit quelque chose qui sort de son ordinaire.L'exploit c'est aussi de vaincre la peur d'affronter l'inconnu.

A 25 ans la distance maximale que j'avais accomplie c'était 120 km.Cette année là j'ai fait la FW à Spa 210 km et 3800 m de dénivelé avec des côtes à 20%. J'en ai bavé, pendant l'épreuve  sur mon 40*26, qu'il fallait être dingue de faire çà, qu'on ne mis reprendrait plus...Depuis lors je l'ai faite 19 fois et çà a été l'élément déclencheur de ma passion.

J'ai fait des trucs bien plus durs ensuite mais le souvenir le plus fort pour moi c'est cette première longue rando.

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J'ai changé la photo de mon avatar... ce jour là on a eu chaud... pour certains ça a été considéré comme un exploit de redresser le bateau (pour ceux qui connaissent l'Isère entre Bellentre et Aime, juste après le passage dit des Moutons) et terminer la course au pied du podium... Pour moi, c'était juste...une course comme une autre...

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Bonjour à tous,

Je remercie tous ceux qui ont bien voulu apporter leur témoignage de leur exploit....et souhaite que d'autres en fassent de même .

Mais quelles sont les conditions pour la réalisation d'un tel exploit? Je rejoins certains:

-Christian: " l'exploit commence quand on se lance dans quelques chose que l'on pense ne pas être capable de faire,tout en sachant qu'on a une chance d'y arriver " (et je pense à ma jeunesse entre copains " t'es pas cap ".

-Nicolas : "une victoire sur soi-même,c'est toujours réalisable,même si c'est difficile " .

-Eric : " l'exploit c'est aussi de vaincre la peur de l'inconnu ".

Et je rajouterai à ce qui a été dit :une dose d'inconscience,voire de folie...d'après l'avis de ses proches et presque toujours des éléments déclencheurs à ce nouveau défi .

Permettais-moi de vous raconter le mien en insistant sur les éléments déclencheurs .

1)mon club de rugby:après avoir passé une douzaine d'années ,celui-ci doit être dissous et se "marier"avec un autre loin de chez moi.Etant donné que je veux faire une dernière année avant ma "retraite sportive",je demande ma mutation vers le club "ennemi" de 3 ième division .Mon club organise un pot de départ et m'offre un vélo de course en guise de bons et loyaux services envers leur capitaine .

2)mon nouveau club :mon nouvel entraîneur,malgré mon âge et mon expérience limité un niveau inférieur,décide de m'aligner dans l'équipe première .Le titulaire à ce poste n'apprécie pas ce changement et mets au point avec l'aide de son frère un plan afin de me casser à l'entraînement:opération réussi,hôpital et fracture de mon poignet .

3)l'hôpital :de mon lit,je regarde la télé et découvre un reportage ( janvier 1985 ) sur le championnat du monde de triathlon de NICE en 1984.Je suis émerveillé par cette discipline et me dis pourquoi pas?

Les deux frères,responsables de mon état,viennent me voir et me racontent donc leur méfaits;je suis sidéré...J'accorde mon pardon,et le mets au compte de la jeunesse,mais j'avais déjà la tête ailleurs...

4)Entraînement :après 15 jours d'hôpital avec le plâtre,je fais l 'état des lieux:35 ans,90 kg/1.77,ne sait pas bien nager...je tente le coup .Je fais du vélo(merci mon club)avec mon plâtre,malgré le mauvais temps de l'est(je suis fou ).Je fais d'abord 3/4 séances /semaine (4h00) avant de progresser à 9/10 (20h00) la deuxième année.Je débute bien sûr par des petits triathlons,puis des moyens....et enfin ce fameux triathlon de NICE :3000m/120/32 en septembre 1986 :sortie dans les derniers de l'eau,remonte énormément de concurrents à vélo avant de gérer mon parcours à pied.J'ai réussi mon pari:le terminer,le faire en moins de 7h30(7h29)et être 266 ième /1200 .Et tout ça en moins de 18 mois ! Donc tout est possible .

Louis

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 Après avoir fait du sport toute ma vie et du vélo depuis l'âge de 30 ans sans coupure de plus de quinze jours, à 56 ans coronaires salement bouchées  et comme beaucoup pose d'un stent avec les médocs assortis, pas bons pour le sport.

Le cardiologue qui me suit m'autorise le vélo sans dépasser les 140 puls/min.

Un an après, je fais le Ventoux par Bédoin et dès les premières pentes, le cardio navigue autour de 150. Je me sentais bien, mais  à la vitesse où je montais, je savais que ça allait durer 2 heures et un peu plus. Là on s'aperçoit que le sport peut devenir une véritable drogue, mon égoïsme m'a envoyé au bout. Ai-je fais courir un  risque  à ma famille ou ou pas, je n'en sais rien avec le recul je n'en suis pas fier, mais au sommet, j'ai été traversé par un truc que je n'avais jamais ressenti avant dans le sport.

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Ouais, mais c'est un secret et en plus jsuis pas positif et en plus j'ai le mental qui va avec et en plus j'ai une grosse....Bon, j'arrete de dire des conneries. 

J'ai vu le mitchou a la course d'Avignon, il faisait comme moi, encore repos. Je pense qu'on va se revoir début mars a Robion, il va faire le challenge, il est encore sur le podium.

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