Pinot a le potentiel d'un vainqueur de Tour, mais il y a sa fragilité physique et mentale (l'une étant sans doute liée à l'autre), qui l'amène à ne pas parvenir à passer le cap des trois semaines. Parfois, ça passe et c'est podium; mais souvent, ça casse, et c'est frustrant, surtout pour le coureur. Quant à Bardet, il compte, il ne faut pas l'oublier, deux podiums sur le tour, ce n'est pas quantité négligeable. Dans son cas, le professionnalisme, le travail et la volonté ont compensé un potentiel qui me paraît plus faible que celui d'un Pinot: Bardet n'en a que plus de mérite. Quand j'étais plus jeune, les français jouaient le top 10. là, on en a qui sont juste en deçà des victoires, mais sont capables de finir top 5. C'est déjà un progrès.