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Jean-Luc CLÉMENÇON

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Tout ce qui a été posté par Jean-Luc CLÉMENÇON

  1. Tu devrais pas rouler sur l'A7, Jo; c'est très dangereux aussi!!!!
  2. Ben sur la route de huez y aura qui perdrons leur âme à eux si ils en ont une car un peloton là dedans risque d'en balancer un ou deux quatre cents mètres plus bas😛
  3. Bon: le sujet semble traité un peu plus sérieusement cette fois. il y a échange😛
  4. Trop radical: la conscience d'être au milieu d'un groupe ne doit jamais entacher la dignité individuelle. C'est le plus bel aveux de lâcheté.
  5. Mais lorsque chacun y va de sa petite connerie pour tourner en dérision ce qu'une personne a tenté d'écrire sérieusement ça n'est plus de l'humour mais une démonstration de connerie collective. Comme quoi, même sur les forums, où l’anonymat est pourtant garanti, on se lâche plus facilement à plusieurs. Enfin, y en a que quand ils se lâchent ça donne plutôt des trucs chouettes, mais là, non.
  6. Joachim à raison, en écrivant français sur ce forum j'ai été traité de poète, on m'a dit que je manquais de spontanéité et certains ont même invoqué les possibles désordres psychologiques. Et puis tu vois, Michel, demander de s'exprimer correctement c'est vouloir un forum à sa convenance et non pas souscrire à l'exactitude d'une langue. Dans un sens c'est assez vrai dans un forum de bourrins.
  7. Appelé également Melaleuca viridiflora (Myrtacée) le niaouli est un arbre abondant en Nouvelle-Calédonie. L'essence de niaouli est appelée également goménol (marque déposée). L'huile essentielle de niaouli est indiquée dans de multiples situations infectieuses. Indications Le niaouli est un bon antiseptique, il s'utilise dans les affections suivantes : Bronchite Grippe Parasites intestinaux Coqueluche Asthme Rhinite Infection intestinale Rhumatismes
  8. C'est un truc qu'on me mettait sur le pif quand j'étais gamin sur les ravages d'un rhume. ça date un peu mais ça marche.
  9. 200km à 12 ans,!!merde! comment faire mieux? Bon, euh... 327 km à 16 ans.........
  10. J'avais décollé à 5h20 le matin pour poser le vélo vers18h je crois. Les 80 derniers km je les avait parcouru en compagnie de deux jeunes hollandais. ça m'avait bien aidé. Le soir, le camping au bord des sources de la Douix, à Châtillon/Seine en Bourgogne, et le bain dans la même eau magique; super génial... Et puis, je n'en revenais pas d'avoir fait tout ça. Les deux jours suivant j'ai pédalé à 12 de moyenne: 110 bornes chaque jour, et la semaine qui a suivi chez ma grand mère, y avait intérêt de me filer des coussins pour ma chaise.
  11. 14 ans, ma première aventure vélo: les environs d'Orléans-Gérardmer-Boulogne sur mer et retour, toute la traversé de Paris en prime, les sacoches archi pleine et la tente de 6kg sur le porte bagages de mon demi course 4 vitesses... Une première étape de 217 km avec un pneu qu'il fallait regonfler tout les 20 bornes dont je me souviendrais toute ma vie.
  12. J'ai un petit rêve; ce serait de me faire le continent américain du Nord au sud...à ma retraite, peut-être..... A part ça je n'ai pas de défi à venir, seulement des défis passés: Aller voir ma grand mère depuis ma Sologne natale jusque dans les Hautes Vosges; la première étape de 225 km avec une tente de camping de 6 kilos et mes affaires pour un mois dans les sacoches, avant et arrières. J'avais quatorze ans. Le même trajet en sens inverse, 21 ans plus tard avec mes deux enfants de 9 et 10 ans; 400km en une semaine inoubliable, et pour moi le retour dans la journée. Et pour fêter mes quarante ans 300km par jour durant 31 jours à travers les massifs montagneux français. ça c'était un vrai truc de dingue! Mais, Bertrand, si ce printemps je décide de me refaire la montée de Mosch je te fais signe, ok?
  13. En prenant la retour par celle que tu avais mentionné (plus roulante) ça te fait un beau petit circuit. La montée par Mosch est super jolie.
  14. Non, je parle de la montée depuis Mosch: 12km340 à 7,7°/° de moyenne. C'est la seule des vosges à présenter 950 de D+ en 12 bornes. C'est pas l'Autriche mais c'est toujours ça.
  15. ....... Grande nuit. Petit matin. Petit dèj. Ciel limpide. Air frais. Je me glisse sans bruit hors de l'hôtel pour retrouver mon vélo dans le hangars à foin. Fier de ma bicyclette comme un cavalier de sa monture je caresse les rayons de ma roue arrière toute neuve. La bête chargée de mes fringues et de ma bouffe je me laisse descendre du lieu dit "Medel" jusque Curraglia, et de Curraglia jusque Disentis sur la petite route encaissée au fond d'énormes pitons rocheux. J'ai froid. Rapidement apparaît l'immense abaye de Disentis et la vallée du Rhin supérieur que je vais remonter jusqu'à sa source, près de l'Oberalpass (2044m). Aujourd'hui et demain les étapes sont entièrement Suisses. Pour une fois la messagerie de mon portable ne sera pas encombrée de messages destinés à m'informer que mon opérateur à décidé de me suivre partout ou j'irai et que j'ai beau passer quatre frontière à la suite, rien ne l'empêchera de m'envoyer sa pub obstinée autant de fois qu'il le faudra jusqu'à ce que je me décide enfin à accepter son offre de prix imbattable pour allonger la durée de mon abonnement à l'étranger. J'ai besoin de monnaie locale, par contre. C'est l'objet de mon premier arrêt à Disentis. Je n'ai pas encore donné un coup de pédale. A vrai dire l'étape me fait un peu peur. Les grands cols se succèdent sur ma carte avec régularité, de plus en plus longs au fil de la journée. Quatre cols seulement mais 111km de grimpette dans un décors minéral imposant menant des Grisons vers l'Oberland. Et demain, rebelote dans l'Oberland avec 6 autres cols; tous des monstres. Le soleil ne s'est pas encore levé. J'entame une montée prudente. Le vélo réagit silencieusement et au quart de poil à mes impulsions musculaires, si bien que j'ai l'impression d'avoir une nouvelle bicyclette entre les pattes. Comment ai je pu pédaler aussi longtemps avec une roue cassée sans réellement péter un câble? Je n'avance pas très vite cependant. On ne peux pas dire que la pente soit forte mais je me méfie en bon chat échaudé. Ce soir les 32 kilomètres menant de Interlaken jusqu'au col de la Grosse Scheidegg risques d'être terribles si je me laisse griller dans la journée. Et puis la vallée du Rhin, immense, Bordée de sommets à plus de 3000m se laisse admirer: Ici pas de forêt sombre faisant soudainement place à la magie des cimes finement ciselées dans le calcaire des Dolomites ou aux sommets immaculés des Grisons: rien que de l'herbe rase et d'imposants pitons de granit réguliers en altitude. On a toujours l'impression d'être lent dans cette immensité. Cette sobriété contraste étrangement avec la journée d'hier passée de rencontres en rencontres. Le vélo fonctionne sans aucun bruit parasite. Je ne parle à personne. Il n'y a pas de vent. Le bleu du ciel n'est pas encore vif......
  16. La grande Scheidegg est un de mes plus beaux souvenirs. Je l'avais fait par Grindewald à la nuit tombante , juste après un orage qui avait nettoyé le ciel. Ce jour là j'étais parti de Curaglia et je m'étais fait l'Oberalpass, le Susten et le Klausen. Cette région entre les grisons et l'Oberland est carrément impressionnante. Je suis arrivé vers 22h30 à Interlaken à moitié zoné
  17. Sinon mon terrain d'entrainement à partir du printemps c'était les hauts Vosges, et en particulier une petite route montant depuis près de Thann jusqu'au grand ballon, la seule de la région offrant 7,7% sur 11 bornes, que je faisait le plus de fois possible dans la journée
  18. Salut Patrick Comme je bosse à 30 bornes de chez moi et qu'il y a une ou deux petites côtes j'ai fait l'aller retour tous les jours durant 10 mois. Pour la bouffe j'avais des poudres overstim's, des barres hyper glucidiques et protéinées. Pour le reste j'ai bouffé tout ce que j'avais envie le long de ma route. J'avais customisé mon vélo pour qu'il puisse accueillir la bouffe, les fringues et le matos. J'avais au préalable envoyé mes sachets quotidiens de bouffes dans les différents hôtels réservés avant de partir.
  19. Je crois mon plus beau a été le dernier; 4000km sur 14 jours avec 86 cols et 80 000m de D+ Jean luc
  20. des séances de pédalage sur une jambe et des séances de vélocité m'ont aidé à pédalé rond
  21. ou plutôt... http://bouquinstinct.leforumbleu.net/emeutes_jean_luc_alpes.htm Aller, bon entrainement 2012 à tous
  22. J'ai un petit compte à régler avec le Sanetsch car sous le tunnel environ 200m sous le col j'ai dû faire demi tour à cause des coulées de boues dues à l'orage de la veille, et c'est à la sortie que je me suis aperçu que les rayons tubulaires de ma roue carbone arrière s'étaient descellés pour la deuxième fois. Y des trucs, ça te gâche des petits plaisirs de la vie...
  23. Je suis descendu par où je suis monté. Il était je crois 21h quand je suis arrivé là haut et j'étais un peu allumé. La suite de la soirée a été épique à cause d'un hébergement hors norme. Rhabillé de la tête au pied je me lance dans une descente prudente. J'ai abandonné l'idée de prolongé ma route vers le Grimselpass et file vers Interlaken, via Grindewald. Si il m'a fallu près d'une heure un quart pour l'ascension des dix derniers kilomètres menant au col il ne me faut qu'une quinzaine de minutes dans l'autre sens. Il ne fait pas encore complètement nuit lorsque je rejoins la station. Ensuite je retrouve le cours de la Lütschine et son air glacé . Même si ils descendent les 20 derniers kilomètres dans la nuit me paraissent très longs. J'ai trois envies: prendre une douche brulante, manger et me jeter sur mon lit... Bon d'accord... quatre; m'enfiler un demi litre de bière. Il est 22h35 lorsque j'arrive devant le Young Gastehauss Hotel. Je dois avoir l'air d'un zombie mais curieusement personne ne semble en avoir l'air surpris. La terrasse installée sur le trottoir étroit est encore très animée. L'ambiance à première vue assez "baba cool" semble assez débridée. Le patron parle français. Je l'avais rencontré trois semaines plus tôt lors de ma reconnaissance du parcours mais lui ne m'a pas reconnu. Je m'affale sur un fauteuil du comptoir en demandant une bière. "-Vous êtes en vélo?" me demande t'il avec un très fort accent germanique. Je crois bon de préciser: "-Depuis huit jours, oui. Je viens de faire 300 kilomètres aujourd'hui et je me suis pris l'orage vers 17, 18h. Je suis cuit là! -Depuis huit jours? Bravo. La maison vous offre la bière. Je vais vous donner la clef pour la chambre. Vous montez au deuxième et vous verrez; c'est la porte au fond du couloir." -Vous savez où je peux mettre mon vélo? - Pas de problème: il y a un petit coin dans la cour qui donne sur l'autre rue. Vous pouvez le mettre là. -C'est que c'est un vélo de prix. Je serai plus tranquille de le savoir enfermé cette nuit. (Il se gratte la tête, un peu emmerdé) -Suivez moi, je vais vous ouvrir le local, mais je peux pas vous donner la clef parcequ'il y a plein de matériel là dedans. De toutes façon c'est moi qui ouvre demain matin. Petit déjeuner à partir de 7h. - Si je peux partir plus tôt ça m'arrange. Je préfère profiter de la fraicheur pour rouler. - Il est 23h; voulez partir plus tôt que 7h? Non, moi j'ouvre le matin à 7h". Je soupire à l'idée de ce temps perdu en perspective. "-D'accord, 7h, ça ira. -Bon, voila un taie d'oreiller et deux draps. Quand vous vous levez vous les mettez dans le bac qui est sur le palier. -Merci. Il y a une douche dans la chambre? -Une douche?! non, il n'y a pas de douche. Ce que vous avez réservé ne comprends pas de douche." Je réalise qu'il est complètement illusoire d'espérer un quelconque confort dans cet hôtel. Derrière moi les clients, jeunes pour la plupart, mais aussi des familles entières venues des quatre coins du monde vont et viennent avec leur bagages. L'hôtel, si on peux l'appeler ainsi à l'air minuscule. Un couple d'indiens et leurs deux enfants attendent que j'en ai terminé pour demander au patron si ils peuvent utiliser Internet. Je m'accroche à ma douche devenue improbable. Quant à manger ça n'est même pas la peine d'y songer. "Bon, exceptionnellement je vais vous ouvrir la douche parceque vous avez fait du vélo mais ça n'est pas dans la prix de la chambre." Il repart me chercher deux serviettes avant de m'indiquer la direction de la salle de bain. Mes affaires de vélo dans les bras,la serviette sous l'aisselle gauche et les draps sous la droite je gravis à grand peine les deux étages très raides, pose le tout par terre devant la porte de la chambre et ouvre la porte pour découvrir que que cinq personnes y ronflent bruyamment. L'air est épais et surchauffé de chaleur humaine. L'étage du lit situé près de la porte d'entrée est libre: je pose mes affaires et sort: je ne vais pas dormir cette nuit. La salle de bain est dans le couloir. A ma grande surprise la porte donne vingt centimètres plus loin sur un autre porte qui n'est autre que la cabine de douche elle même minuscule. A grand renfort de contorsions je réussis à me déshabiller et me laver, me sécher et enfiler un slip avant de sortir pour tomber nez à nez avec deux jeunes africaines venant d'arriver. Je laisse la porte de la douche ouverte à leur intention au lieu de la refermer comme le voulait la consigne et leur file ma serviette non utilisée: une véritable aubaine pour elles qui avaient carrément renoncé à se laver. Ensuite je repars m'habiller dans la chambre avant de me mettre en quête d'un restaurant. Je suis littéralement mort de faim. Chaussé de mes godasses de vélo je me met à arpenter les rues désertes d'Interlaken. Pas un restaurant n'accepte de me servir à cette heure tardive. Je fini par atterrir sur la terrasse d'un luxueux hôtel. Je serveur super sympa me fait préparer une salade énorme et m'apporte du pain à profusion. Il est minuit et demi lorsque j'en termine avec ma dernière ascension de la journée: celle du lit grinçant de ma chambre tropicale. A moitié rongé par les fièvres et le paludisme des montagnes j'en m'endors d'un sommeil confus et saccadé.
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