"Cela ne me choque pas que, sur une journée, ils s'offrent trois heures pour se faire plaisir à rouler, être ensemble, profiter du public... c'est une trève qui ne me paraît pas de mauvais aloi." La "trève" que tu évoques, Clementine, n'en est pas une. Une trève, par définition, intervient au coeur d'un conflit, par accord, exprès ou tacite, des belligérants. Mais tout conflit, par la "force des choses", a une fin. Et c'est ce qu'est devenue la dernière étape du Tour : elle signifie le terme de la compétition, c'est un défilé à travers un "morceau" de l'Ile-de-France, à vitesse réduite avant de pénétrer dans la capitale où les chiens sont lâchés, non pour gagner le Tour mais pour "empocher" une superbe victoire, sur une avenue que d'aucuns qualifient de "plus belle du monde" - ce qui est évidaman excessif. CECI DIT, quelle tronche feraient les organisateurs de la Grande Boucle si une chute collective, à deux tours de l'arrivée, mettait hors-course le porteur du mayo jaune ?? N'y pensons pas ...