Jean SECALOT

Salut Maurice, sur ton vieil acier tu as 10 vitesses (2*5) ou 10 pignons derriere donc 20 vitesses. Je veux rouler avec un acier actuel mais avec vitesses au cadre pour mettre les jolies -mais peu pratiques poignées Campa SR- des années 80 mais je ne sais pas pas si elles peuvent fonctionner avec 10 pignons;

Je ne suis pas d'accord avec les écrits critiques sur l'unitilité des comparaisons. Dans l'absolu, aucun intérêt. On peut néanmoins s'interroger. Sur le niveau des filles. J'ai couru vers Toulouse, une course 2 3 FFC en 1994, ou l'équipe de Lituanie féminine était présente. Costaudes les nanas, mais c'était des pros, et faisaient partie de l'élite mondiale.Je crois qu'une a fait 2eme. Dans les cyclosportives montagneuses et longues, les filles sont très endurantes, et j'avoue à ma grande honte m'être fait doubler dans le dernier col de la Quebrantahuesos plusieurs fois. C'est ce que j'ai du mal à comprendre d'ailleurs, je mets sa misère à toutes (? pas les pros, a voir...) dans les bosses mais pas sur 5h de route. Les meilleures filles ont un bon niveau, ce qui est très étonnant vu le faible nombre de pratiquantes. Si les filles pratiquaient en masse, leur niveau serait nettement supérieur et PFP peut-être pas la star qu'elle est aujourdhui. Il est probable que le niveau des filles est loin d'être à son niveau max.

Salut Michel, Je suis originaire de la vallée d'Ossau, je vis à Pau et travaille à Orthez. J'ai vécu aussi à Paris et Toulouse. Les écrits sur les Pyr Atl me semblent très cohérents avec la réalité. J'apporte qques précisions : Il y a des différences importantes de climat -essentiellement de précipitations voire d'ensoleillement- entre les vallées et le piémont. A Arudy -entrée de la vallée d'Ossau il pleut, alors qu' à 10 kms vers Rébénacq-Gan la route est sèche. Je fais plusieurs fois par semaine le trajet AR vallée d'Ossau-Orthez pour noter ces différences importantes. Les vallées sont magnifiques mais pluvieuses voire très pluvieuses. Autour de Pau : très bien, routes très variées, plat, côtes de toutes sortes et bon climat. De plus, Pau dispose d'un aéroport, d'un Zénith, ect.... Ce n'est pas le trou comme le nord de Tarbes, vers le Gers. Et le Tour passe quasiment chaque année !!! Monein, comme le citait un intervenant est un gros village charmant disposant d'un micro climat, avec des tas de routes pour rouler. Oloron me semble plus intéressant pour rouler, on est à quelques kms de la vallée d'Aspe et de Barétous et à 20kms de la vallée d'Ossau et il y pleut moins que dans ces vallées. C'est un peu le trou, néanmoins, mais j'y vivrai. Oloron, Gan, Nay sont le point de départ de routes au choix, plates ou vallonnées, avec un prix de l'immobilier correct. Le Pays Basque, mis à part la côte -infernale l'été, avec un choix restreint de routes- c'est bien à la belle saison, mais sauf si tu es un local, tu vas t'emmerder à mort. Ci dessous, commentaire d'un internaute du quotidien local La République des Pyrénées, à propos d'un incendie à Bedous -vallée d'Aspe Béarn et puis ça va leur faire un sujet de conversation pendant des mois à bedous, ça va changer des radotages quotidiens, du temps qu'il va faire, de la poule du voisin qu'a fait que 2 oeufs, du champ de l'autre qui a beaucoup de pissenlits, ou des conversations remplies de silence tellement n'ont rien à dire la bas...tout ça devant 6 ou 7 ricards C'est un peu caricatural mais on est pas loin de la réalité. Pau, Nay, autour de Gan et Oloron Bon choix

Salut, D'accord avec la réponse de Joachim. Sur piste, dans les épreuves de vitesse on utilise un plus petit plateau qu'en poursuite. Un plateau plus petit -à développement égal, evidemment- te permettra d'être plus vif, plus réactif. Un grand plateau te permet de mieux "enrouler le braquet ", d'être plus régulier. Sur un cricri un plateau plus petit, sur une course avec peu de relances un plateau plus grand.

Notre ami Jean Paul-Victor, nous a quitté hier vaincu par une tumeur aussi foudroyante que cruelle. Dirigeant, dans les années 80-90 de l'un des club phare FFC de l'agglomération paloise, le CCB, correspondant du magazine Le Cycle pour l'Aquitaine pendant de longues années, pratiquant au Grand Braquet de Jurançon, il fût un acteur du cyclisme en général. Curieux et passionné, il s'intéressait à tous les aspects de notre sport, les courses, le matériel moderne ou ancien, les cyclosportives, les coureurs, l'entrainement. Cet observateur avisé du cyclisme, analysait avec finesse et précision les courses, et portait un oeil lucide sur le cyclisme en général. C'était un plaisir après les retransmissions TV des grandes courses, de "débriefer"avec lui. Accueillant, convivial, discret, attentif et souriant, être reçu chez Cathy et Jean était toujours un très grand plaisir. On ne le dérangait pas les 1ers et 4eme dimanche d'avril : Le Tour des Flandres et LBL -il avait y participé en randonnée- étaient ses classiques préférées. Il avait participé -entre autres- plusieurs fois à l étape du Tour et à la Quebrantahuesos Il eut une flopée de Colnago -du Master au C59- et avait été reçu par Ernesto en personne qui lui avait fait visité son usine et son musée- et vouait une passion pour les Gios Torino. Deux de ses rêves étaient de grimper Mortirolo et Stelvio, et de réaliser la traversée des Pyrénées. Puissons, nous, ses amis, ses copains la réaliser pour lui. Nous présentons nos condoléances à Cathy, sa femme, et ses deux filles. Adichat Jeannot

Bonjour, je suis équipé en Campagnolo Record et Chorus 10 V de 2006. Puis je equiper mon velo d'un pedalier Campa 11V et garder une roue libre 10V ? Si oui, est-il nécessaire de changer la chaîne ? Merci

Pas plus positif de RIIS...

Nous savons -multiples bouquins, Willy voet, Mantheour..- que c'est en Italie et dans les équipes italiennes que l'on a appris à maîtriser la bomba des années post 80, l'EPO. Et que au tout début 90, tout le monde n'était pas logé à la même enseigne. Relativiser le succès de Bugno, avec une touche de doute me semble le minimum. J'aurai bien aimé voir les perfs de Mottet avec "les méthodes d'entrainement" de chez Gatorade ou de la Carrera...

Oui Joachim, la littérature permet de magnifier les exploits des uns et des autres.Et c'est pour cela que lire un article sur une course sera complémentaire d'une diffusion TV. Je me souviens d'un formidable article de Vélo Mag sur un épique Tour des Flandres 75 gagné par un Merckx revanchard avec dans sa roue pendant 80 kms, un Veerbeck à l'agonie qui n'a vu pendant 2h que le boyau de la roue qui le précédait. La dimension épique du cyclisme existe peu ou pas dans les autres sports, et les journalistes et autres auteurs subliment cette dimension. Mais ce qui m'a agacé dans l'article Giro 90, c'est l'absence de recul. L'on sait que 1989-1992 furent des années charnières, tout le monde n'était pas "équipé" de la même manière. Bon, l'article semble ancien, comme l'a écrit Emile. Il aurait bon de le retravailler à la lueur de ce que nous savons aujourd'hui.

Pas apprécié l'article de M Crepel sur le Giro 90 "gagné" par Bugno. Pas du tout. Article à charge envers Fignon, dithyrambique envers Bugno : Laurent Fignon a toujours été un fin psychologue (sic)". "Aussi peu psychologue que piètre devin.... J'imagine que pour M Crepel, en mai 90, Bugno était LE favori du Giro, et que les propos de Fignon sur cet adversaire étaient complètement infondés, incongrus, hors sujet. Combien de suiveurs, de journalistes avaient parié sur Bugno ? Fignon avait gagné l'année précédente, et terminé 2 ème du Tour dans les circonstances que l'on sait. Fignon dans cet article passe pour un balourd, un rustre, un idiot, un prétentieux. Bugno en revanche est décrit comme un Mozart de la bicyclette, au sommet de son art. De quel art ????? L'art d'être en avance sur "les méthodes d'entrainement" de "ce bon Docteur Conconi". Mettre en avant de la sorte cette victoire, qui avec le recul du temps pue le souffre ,sans décrire la situation "pharmaceutique" de l'époque est malhonnête, 'injuste envers des coureurs comme Mottet ou Fignon. Qu'elle d'objectivité ? On pourrait penser que l' article a été écrit par quelqu'un qui ne connaît pas le cyclisme et son histoire, si on ne connaissait pas son auteur. La froide victoire de cet italien qui sortait d'ou d' ailleurs (?) face à un français grande gueule sur le déclin. Certes, décrire un fait ou une situation peut se faire sous plusieurs angles. Mais comment narrer ce Giro avec honnêteté en passant sous silence l'histoire de Conconi, de l'EPO ? Comment occulter le miracle du cyclisme italien, son renouveau extraordinaire dans ces années là ? Chiappucci, entre autres gaziers...? Bugno a gagné. Officiellement. Il a très probablement volé. PS1 je ne suis pas adepte des polémiques sur le dopage cf mes messages sur velo 101 PS2 Je ne suis pas un perdreau de l'année

Oui c'est ça. partir de 20km/h sur le plat avec 52 15 sur 7 à 10 sec, assis et obtenir la plus grande vitesse possible. Alterner en danseuse. Ensuite au fil de la progression passer sur le 14, 13, 12. Le coeur ne monte pas, mais cela donne beaucoup de force. J'alterne aussi avec des sprint sur la même durée avec 39 21. Toujours essayer d'obtenir la plus grande vitesse possible. Ensuite même travail sur trés gros braquet, en danseuse dans des cotes de 8%; C'est un travail que l'on peut faire après 3 semaines de reprise et qui est plus efficace que de rouler 3h en continu sur le même braquet

C'est toujours passionnant de lire les conseils et commentaires des "gros moteurs" qui ont du recul sur leurs méthodes d'entrainement. Et ce n'est pas souvent le cas !!! J'ai suivi les conseils de Mallet il y a 10 ans -à mon petit niveau- et je travaillais beaucoup PMA et seuil, avec des progrès étonnants. Mais il faut un mental d'acier. Le livre de JP Stephan, à destination des VTTistes est très intéressant, pédagogique et je m'en inspire grandement alors que je ne fait que de la route. J'ai noté des effets très positifs du travail de force sur quelques secondes, donc à I7, en danseuse ou assis sur des très gros braquets. Et le début de saison en I1 et I2 est systématiquement ponctué par ces exercices, extrêmement profitables pour la suite du travail de la saison.

Salut Joa, nous mettions autour des moyeux Campa un tout petit morceau de chambre à air, ce qui permettait en roulant de "polir" et d avoir un vrai miroir. GP4 à l'entrainement et Mavic SSC Paris Roubaix pour les courses.

Ah ah ah, Emile !!!! Et si j'en crois ma mémoire, toi le descendeur hors pair, aucune de tes fractures n'est du à une gamelle dans une descente en trompe la mort !!!! Tu as réussi l'exploit -l'an passé- de te péter quelque chose en montée ..... Donc, Emile, pour ton bien être et ta santé, ne fais que des descentes...... A bientôt;

Ah ! Jean Breton revient sur le forum. Il me semble que vous aviez déserté le forum. On va pouvoir discuter technique et "vieilles dentelles".On avait discuté il y a longtemps de Gios, et de roues.

Salut Bastien, 1 Travailler l'explosivité, assis et debout sur des petits braquets 39 17 19. Sur des sprints de 8,10,12 secondes. 2 Travailler la force, sprint assis et debout sur des trop gros braquets, 52 14, puis 13 puis 12 . en partant à 20 km/h, toujours sur 8, 10, 12 secondes. 3 Même exercices que précedemment avec un braquet "normal" 52 16, puis 15, puis 14 ect Faire ces 3 types d'exercices dans des sorties de début de saison. Puis rajouter du travail à allure course, à plusieurs en travaillant, c'est à dire, rester à 3 ou 5 mètres roue d'un collègue de même niveau, du VCPBI par exemple (!) et essayer de le remonter.Et ensuite, vous changez de rôle, c'est toi qui fait le lièvre. Varier les sprints, plat, faux plat, côtes. Comme le dit Joachim, c'est en forgant que l'on devient forgeron. Pour s'améliorer en sprint, il faut faire des séances spécifiques pour cela, et souvent. De plus, ton poids est un inconvénient pour des sprints courts ; un gars de 65 kg doit avoir une meilleure explosivité que toi. Tu a plus le gabarit d'un sprinter long. Ensuite, on n'a pas tous la même proportion de fibres rapides et de fibres lentes. Cela se travaille on peut s'améliorer mais on ne changera pas du tout au tout.

Amuse toi bien, la QH c'est la fête du vélo. Le départ, avec 7000 coureurs, quelques minutes avant le départ, les hélicos qui arrivent -en se croit au TDF-, la foule enthousiaste dans la traversée de Sabinanigo, et les premiers kms ou ça roule très fort, et ça frotte presque comme dans une nocturne. Après il faut bien gérer son effort, car le Pourtalet est long, long, long surtout que tu l'abordes après 115 kms et 2 cols dans les jambes. Et à 1 km du sommet, tu es porté par la foule, si bien qu'en 2012, les organisateurs ont mis des barrières comme à l'Alpe d'Huez pour pouvoir se frayer un chemin.... Bref grosse ambiance, mais le temps n'est pas toujours au top.Canicule en 2008, très froid en 2010. Mais dès que tu passes le Pourtalet, comme par enchantement tu retrouves le soleil et la chaleur. Repas à l'arrivée à volonté. Entraînes toi bien, ne pars pas trop vite et profites...

J'ai cassé une chaine, usure manifeste et entretien des plus approximatifs..... Une 8 V. Concernant HTC, la fiablilité est inversement proportionnelle au nombre de dents de la RL. J'ai eu des chaines 6V qui ont du dépasser 20000KMs sans entretien particulier. Les pros en particulier les sprinters avec leur puissance phénoménale usent plus que nous ; Et il vaut mieux changer, même si de prime abord la chaine a l'air ok, que de risquer de la briser un plein sprint à 60 à l'heure.

Tu cours à Méru ?? J'y ai bossé de sept 94 à Juin 2001 au lycée Condorcet. Excellents souvenirs, mais ville très moche (!) et le vent et le ciel bas de décembre à février, brrrr. Il faut être motivé pour rouler.

J'ai discuté avec un des mécanos de l'équipe HTC (equipe de Martin, Cavendish) en 2010. Il me disait qu'il changeait les chaines toutes les 4 5 étapes. Visiblement on a chez les pros une confiance limitée envers les chaines..

Ah Emile, tu me flattes..... Le jour du CLM, nous avions rencontré Alain Mastrotto et été boire un coup chez Michel Bernard à Nay. Le dimanche suivant, Mastrotto, Bernard, et moi-même gagnions !!!! Je me souviens avoir été frappé par la maigreur des jambes de ton frère à l'hôtel à Bordeaux, ça m'avait fait peur !

P....ain, tu me scies !!!! 200 bornes à 33.... Je pense que tu es dans le vrai. Le vélo en competition ou cyclosportive, ce n'est pas seulement, faire de la force, de la velocité, du seuil... tout cela minuté, cadré à mort.J'en ai fait des sorties avec le regard constamment sur le chrono, la fréquence de pédalage, les pulsations. Des sorties ou je montais une dizaine de fois la même bosse avec des braquets différents, de la force, en danseuse.... Bref, au bout de 4 mois, j'en avais marre, et j'en perdais l'essence même du vélo : l'effort certes, mais le plaisir de varier les parcours, les allures en fonction de son humeur, la découverte de nouveaux coins. Après un an et demi sans vélo, pour cause d'hernies discales, je vais reprendre, avec pour objectif le plaisir de rouler en ne me prenant pas la tête.Ton message et le blog de Patrick Bernard, sont une invitation au voyage, à la convivialité et tout simplement au plaisir de se promener tout en faisant des efforts. PS

Cétait bien, mais bien loin....... Dans la semaine précédente nous étions allé voir le CLM Nay Pau du Tour puis ton frère et l'équipe Renault Gitane à Bordeaux, à leur hôtel. T'en souviens tu ? Au retour, j'apprends que j'ai loupé le bac. La 1ere victoire, 2 jours plus tard à Pau, au sprint, sur un Gitane Campa ayant appartenu à Hubert Arbes -j'étais fier comme un paon-m'a consolé un peu, et fut le départ d'un bel été cycliste. J'ai réussi le bac l'année d'après.....

Loulou ou Louison, un de mes chats, qui a un air un peu inquiétant, voire méchant ...J'attends de voir la photo de ceux de Joa Garreau.

Bonsoir, Je reviens de la QH 2012, en spectateur. Toujours une ambiance de fou en haut du Pourtalet. J'ai aperçu des forumeurs de Vélo101, Emile, avec le sourire en haut du col, Pierre Gadiou, avec leurs maillots Eco cyclo. Pour ceux qui connaissent le col, j'ai chronométré les deux premiers dans le Pourtalet -Croisement Eaux Bonnes Eaux chaudes jusqu'en haut. Accrochez vous 1H06.... Ca roule plutôt fort. Bravo aux courageux, c'est dommage qu'il n'y ait pas plus de français, car c'est une très belle épreuve Adiou.