Bonsoir Eric, Dans les Pyrénées c'est souvent à quitte ou double pour le temps. La dernière fois que j'ai fait Luchon-Bayonne c'était avec Louis Ponzi et Françis Sauzerau. Je ne les connaissais pas a cette époque. On était partis à 6H du matin par très beau temps. Le Peyresourde c'était passé dans la nuit, et Louis et Francis m'avaient devancés, mais comme je suis un bon descendeur je les avais rattrapés av l' Arrau. Dans l' Aspin même scénario, mais seul Louis était parti (pointage en haut du col, les Bayonnais organisateurs avaient traînés un peu le tampon pour moi) Descente à Bloc et nous voilà regroupés à Ste-Marie. On attaque le Tourmalet et là plus de Louis il est parti de bon cette fois ci. Au sommet du col il nous avait mis 5mn, re-pointage, puis descente à tombeau ouvert jusqu' à Luz. Françis avait son épouse qui le suivait pour le ravito, mais j'étais "chargé", les poches pour tenir jusqu'à chez moi à Buzy ou mon épouse devait ma passer la musette. Pour la boisson je remplissais les bidons aux contrôles. Nous voilà maintenant dans la montée du Soulor avec ravito à mis col mais pas le temps de s' arrêter car Françis n'était pas disposé a m' attendre. Pointage au sommet du col et toujours la traîne pour moi, mais je ne repartais dar dar. Plus que 4km de montée pour l' Aubisque avec toujours un mano à mano avec Françis. Descente plein pot et enfin arrivée à Buzy pour prendre la musette, tendu en bord de route avec un horaire respecté à 30mn prés. Louis était passé depuis plus de 10mn. Direction Oloron-Ste-Marie puis Mauléon et le dernier col Osquisch avant dernier pointage. N'ayant pu me déposer on avait signé le pacte de non agression, et avons roulé de concert jusqu'à l' arrivée à Bayonne. Il était 18h 25' environ et Louis était douché. Je crois d' ailleurs qu'il détient encore le record (non homologué FFCT) de 12 h. Pour nous 12h25'. C'est à partir de ce jour là que l'on a sympathisé (tous les 3) et que l'on a partagé par la suite les déplacements dans le Trophée d'Or . Des aventures amicales, inoubliables mais cela ne nous empêchait pas de se tirer la bourre et de refaire la "course" le soir au repas.