Pierre GADIOU

A mon avis, le Vieux Kwaremont est le plus beau et le plus caractéristique de tous les secteurs pavés du Ronde mais pas le plus dur car grimper le Koppenberg sur le vélo est plus difficile surtout si les pavés sont mouillés et recouverts de boue comme certaines années. Dans les secteurs pavés difficiles, je mets également le Kemmelberg par son versant à 23% emprunté par Gand Wevelgem en 2016 et 2017.

J'ai participé cinq fois au Paris Roubaix Challenge. Habituellement, je suis avant tout un passionné de vélo en montagne mais paradoxalement, tous les ans en avril j'aime aller rouler sur les pavés du nord en participant aux cyclos la veille des courses pro sur Paris Roubaix, sur le Tour des Flandres, A travers la Flandre, grand prix E3 ... S'agissant d'une épreuve non chronométrée et sans classement, je cherche avant tout à profiter de l'ambiance particulière et cosmopolite de ces épreuves et à boucler les parcours sans incident ce qui nécessite une certaine prudence dans es secteurs délicats comme Arenberg, Mons en Pévèle ou le Carrefour de l'Arbre. Pour moi, loin d’être un enfer, le terrain très particulier de Paris Roubaix est une sorte de jeu consistant à passer chaque secteur pavé pour avoir le droit de découvrir le suivant. Je ne m'embarrasse pas de considérations techniques, j'utilise un de mes anciens vélos que j'utilise habituellement pour mes sorties hivernales avec des roues Mavic Aksium et mes pneux Continental 4 seasons habituels en 23 mm gonflées à 6,5 bars. Je n'ai jamais crevé, ni eu d'incidents mécaniques. Lors de ma première participation, j'avais souffert d'ampoules aux mains car je serrais trop le guidon. Il n' y a pas de côtes dans le parcours, seulement des faux plats mais la difficulté vient du terrain, car franchir un secteur pavé représente un effort important comparable à l'ascension d'une côte et nécessite une concentration de tous les instants pour éviter les chutes. Cette année après une édition très sèche, l'arrivée sur le vélodrome de Roubaix ensoleillé tenait plus du paradis que de l'enfer. Ensuite, le passage dans les douches mythiques en pierre est toujours mémorable avant une bonne bière et quelques frites ... N'hésites pas à aller découvrir ce parcours de Paris Roubaix, c'est un passage obligé pour tout passionné de vélo !

L'une des plus belles cyclosportives du calendrier, parcours franco-espagnol avec des cols exigeants dans des paysages magnifiques et variés, ambiance conviviale exceptionnelle, repas excellent, bénévoles sympathiques et dévoués... J'ai participé à toutes les éditions de la Pierre Jacques et je ne m'en lasse pas. J'encourage tous les amoureux du vélo en montagne à venir samedi, il va faire beau et ce sera comme chaque année une belle journée de vélo

Luchon n'a pas la capacité d'hébergement pour accueillir l'Etape du Tour. Dans les Pyrénées seules les villes de Pau, Lourdes, Tarbes et la côte Basque (Bayonne, Anglet, Biarritz) semblent possible avec une EDT à 15000 participants.

Totalement d'accord avec ta vision du cyclosport. Nos expériences sont similaires. A soixante deux ans, j'ai participé à une centaine de cyclosportives de montagne principalement dans les Pyrénées . Cette année, c'était ma dix-neuvième Etape du Tour, je les ai toutes faites depuis ma reprise du vélo en 2001. L'aspect compétition a toujours été secondaire pour moi avec des classements entre 2000 et 4000 sur l'EDT. Je recherche avant tout les beaux parcours difficiles et le plaisir de rouler en montagne en bonne compagnie. L'Etape du Tour reste une occasion exceptionnelle de rouler sur route fermée et j'ai vraiment du mal à comprendre les prise de risques de certains pour gagner quelques places. J'adore également participer aux épreuves plus modestes mais plus conviviales organisées sur de beaux parcours par des passionnés bénévoles qui méritent un grande considération compte tenu des difficultés croissantes auxquelles ils doivent faire face. Je me désole cependant de voir le manque de respect de l'environnement dont font preuve certains cyclosportifs malgré les efforts des organisateurs pour améliorer les comportements.

Finalement le temps était très frais surtout dans les descentes de la Hourquette et du Tourmalet mais heureusement il n'a pas plu et nous avons même eu un peu de soleil. Une belle journée de vélo. Merci aux organisateurs et aux charmants bénévoles

Accessoirement, j'espère qu'on pourra faire une croix sur la pluie ... parce qu'aujourd'hui ça mouille !

Ben non, cette année c'est un dimanche ...

Salut François, Non je n'étais pas dans le groupe Eco Cyclo avec Gilles mais une vingtaine de minutes derrière. Je me suis également arrêté aux ravitos pour goûter le fromage ariégeois et perdu un peu de temps mais le classement m'importe peu. J'étais ravi de découvrir cette belle montée vers Goulier Neige et de terminer sans trop de mal ce qui était mon objectif. Peut-être nous retrouverons nous en septembre sur la Casartelli avec le col d'Agnès et le col de Peguère au programme

Je pense que c'est psychologique car en fait il y a peu de différence dans les composants par rapport à une nourriture classique. Idem pour les gels énergétiques qui sont presque exclusivement du sucre

Café avec un peu de lait, tartine avec miel ou confiture comme tous les jours + riz au lait et jus de fruit ou fruit frais avant les épreuves Tous les gâteaux et autre boissons soit disant énergétiques et autres aliments marketing, c'est cher et ça ne sert à rien, mieux vaut rester dans ses habitudes pour éviter les désagréments.

Hello Jean-Pierre, Bravo à toi aussi, on est arrivé quasiment dans le même temps mais je ne t'ai pas vu à Goulier Neige car je suis redescendu aussitôt avec le premier convoi qui partait C'est vrai que cette formule XXL donne un peu de piment à l'Ariégeoise Vas tu à la Pyrénéenne ?

C'était ma quinzième participation à l'Ariégeoise et ce fut comme chaque année une très belle journée de vélo Le parcours XXL (168km et 3950 m de dénivelé) était splendide et m'a permis de découvrir la belle et difficile montée vers Goulier Neige. J'ai terminé sans trop de mal en 7h58 , 388ème sur seulement 574 participants classés sur ce parcours avec pour seul objectif de finir en bon état. La brume en altitude a un peu masqué le paysage mais la température agréable a rendu la tâche plus facile que si nous avions eu à supporter la canicule des jours précédents. L'organisation était comme toujours remarquable à tous les niveaux: sécurité, fléchage, ravitaillements, repas ... Bravo aux organisateurs d'avoir su faire face à la nécessité de changer de parcours dans un délai très court après les éboulements dans le col d'Agnès Malheureusement, quelques imbéciles ont encore jeté leurs déchets sur la route et dans la nature, honte à eux ! Merci aux organisateurs et aux bénévoles

Bonsoir Cédric, Je ne connais pas encore cette montée vers Goulier mais d'après les profils, ça m'a l'air bien pentu. Comment est le revêtement ?

Le col d'Agnès depuis Aulus est certes beau et difficile (10 km à 8,2%) mais c'est quand même très loin d'être un des plus difficiles des Pyrénées. D'ailleurs il est classé en 1ère catégorie sur le Tour alors qu'il y a de nombreux cols hors catégorie dans les Pyrénées comme La Pierre Saint-Martin, Port de Larrau, Soudet, Burdincurutcheta, Bagargui, Tourmalet, Aubisque Hautacam, Luz Ardiden, Superbagnères, Balès, Beille, Pailhères. Il y a également les cols basques jamais empruntés par le Tour de France particulièrement raides comme Bagargui, Erozaté Arnosteguy, Burdincurutcheta ou certains cols andorrans comme La Gallina ou le Cortals d'Encamp Bon on aura quand même de quoi s'occuper samedi sous le soleil ...

Je pense que le ravito est au début de la voie Fignon (ancienne route du Tourmalet) au croisement avec la nouvelle route du Tourmalet

Bonjour François, Je me permets de rectifier ton message sur deux points: L'Ariégeoise n'est pas une entreprise commerciale mais c'est au contraire une des dernières cyclosportives de ce calibre organisée par une association loi 1901 à but non lucratif L'Ariégeoise Cyclo CLub En ce qui concerne la difficulté du parcours, je rejoins Damien et Christian pour dire que le parcours de remplacement est aussi dur que le parcours original L'essentiel est que nous prenions tous du plaisir sur cette belle épreuve En ce qui me concerne, ce sera ma quinzième participation et j'y reviens toujours avec autant d'enthousiasme Bonne préparation

Entièrement d'accord avec toi Alain. La critique est facile mais les râleurs n'ont probablement jamais organisé d'épreuves cyclistes et ne sont jamais bénévoles. Je connais comme toi la qualité des organisateurs de l'Ariégeoise et je sais qu'ils feront le maximum pour que nous passions une excellente journée que ce soit sur le parcours prévu ou sur un parcours de remplacement. Au plaisir de te revoir à Tarascon comme tous les ans

Merci pour ce sympathique compte-rendu. En début de matinée, le temps était doux et brumeux et les routes étaient sèches. En fin de matinée, les bénévoles présents aux cols de Marie Blanque et de Castet m'ont appelé pour me dire qu'un violent coup de vent suivi de pluies torrentielles avait renversé les tables de ravitaillement et déplacé les barnums les obligeant à les retenir pendant quelques minutes pour qu'ils ne s'envolent pas.Il n'a pas été facile de prendre la décision d'arrêter l'épreuve mais ma priorité était de préserver la sécurité. Les participants bien que déçus ont compris cette décision à l'exception de deux grincheux qui nous ont fait des réflexions affligeantes et ont continué à leurs risques et périls. Bien sûr, nous sommes un peu déçus car cette météo a dissuadé de nombreux cyclistes de venir. Malgré ces conditions difficiles, 160 participants ont bravé les intempéries et contribué ainsi à la promotion des dons d'organe.

OK pour une ballade cool dans le Luchonnais avec arrêt contemplatif au sommet de Superbagnères et/ou du port de Balès - les deux cols du coin qui offrent les plus beaux panoramas face à l'Aneto et aux 3000 du Luchonnais

Hello les Michel, Jean-Pierre et les autres, Comme le dit Michel S, j'ai participé à la MaxCimes Luchon en 2015 avec quelques fidèles de l'Immortelle (Isabelle, Louis et Michel D). Cet enchaînement de cols est bien sympa, ça vaut le déplacement et j'aimerais bien vous accompagner dans ce périple. Mais le 29 juillet, je participerai à la Pierre Jacques, cyclosportive magnifique tant par son parcours que par son ambiance très conviviale dont je n'ai manqué aucune édition depuis sa création ... et je ne suis pas sûr d'avoir les jambes pour faire la MaxCîmes le lendemain. Donc en fonction de la date que vous choisirez ...

Après 13 participations à la Quebrantahuesos, je considère que c'est vraiment l'une des plus grandioses cyclosportives de montagne. L'ambiance est exceptionnelle avec des milliers de spectateurs enthousiastes dans les rues de Sabinanigo et en haut des cols même si il y a un peu moins de monde depuis que les routes sont totalement fermées à la circulation. Les paysages sont magnifiques avec deux passages dans le Parc National des Pyrénées dans le col du Somport et le col du Pourtalet au pied du magnifique pic du Midi d'Ossau. Le parcours est assez long (200 km) mais relativement roulant à l'exception des 4 derniers kilomètres du col de Marie Blanque à 11% de moyenne dont la réputation n'est plus à faire et de la petite rouche en corniche très spectaculaire du puerto de Hoz de Jaca. Une épreuve à faire absolument au moins une fois dans une vie de cyclosportif

Fait en 2015, le jour de ... l'Ascension en partant à sept heures de Bédoin puis descente sur Malaucène et la montée depuis Sault pour finir. J'ai mis 8h27 pour faire les trois montées. Les passages les plus difficiles ont été la montée par Bédoin à partir du Chalet Reynard à cause d'un vent contraire assez fort et la fin de la montée par Malaucène dans laquelle la température était supérieure à 30 degrés. En gérant prudemment son effort et en prenant le temps de bien m'alimenter à Malaucène et à Sault, ce parcours de 138 km et 4377 mètres (selon mon GPS Garmin) est très accessible à condition d'avoir des braquets adaptés (34X32 dans les passages les plus raides en ce qui me concerne) . Bonne route sur ce parcours

J'ai fait le grand parcours en 2013, 2014 et 2015 et j'en suis revenu enchanté à chaque fois même en 2015 où les conditions météo étaient très délicates avec de la pluie et du froid sur les trois quarts du parcours. L'organisation est excellente avec des ravitos bien placés et la présence de cyclistes de tous niveaux permet de rouler en groupe. Je ressens à chaque fois une grande joie en grimpant toutes ces côtes mythiques qui on fait l'histoire du vélo. La distance n'est pas un problème quand on s'est mis dans la tête de finir et à condition d'avoir fait au moins deux 200 dans les semaines précédentes. Pour ma part, j'ai à chaque fois enchaîné avec le grand parcours de l'Amstel une semaine auparavant qui vaut également le déplacement.

Dans les Pyrénées en vallée d'Aspe, la montée au refuge de Laberouat (1430m) par Lescun vaut le déplacement: 10,7 km à 8,7% de moyenne. L'avant dernier kilomètre à 15,5% avec un passage à plus de 20% laisse de beaux souvenirs et le panorama depuis le refuge est très joli.