Luc BELLONI

Bonjour Eric, Je suis parti d'Eybens à 11H. Du plat jusqu'à Froges, puis je suis monté par Les Adrets, col de Mouille... J'ai attaqué la montée de Chamrousse à 14H. A la fin des 1100m de dénivelé d'un coup, je commençais à tirer la langue. Il y avait en plus de longues portions de chaussées recouvertes de gravillons. Ce qui est curieux dans ces longues montées, c'est que le coeur ne monte pas bien haut, j'avais du mal à dépasser le 140. C'est vraiment de l'endurance. Ce sont les cuisses qui limitent. Ou alors, c'est la fatigue mentale. Une petite pause au café à 1750m puis redescente plaisir. J'ai du retrouver la voiture vers 16H30. Aujourd'hui, j'ai un peu flemmardé, en attendant le beau temps promis pour l'après-midi. A 16H, petite sortie courte et tonique: 22Km de digue jusqu'à St Quentin-sur-Isère puis montée sèche jusqu'à Montaud en cherchant cette fois-ci à me mettre un peu dans le rouge. Tout sur le 39*21-25, les 500m de D+ en 25' tout rond. Cette fois-ci, le coeur a dépassé le 150 tout le long. C'est ce genre d'effort qu'il faudrait que je réitère plus souvent. Du seuil, quoi! Ensuite, retour très cool sur la digue, vent dans le dos. 45km en tout. Pour demain, la météo n'est pas engageante, mais je serai a priori à Seyssins. Je t'y rencontrerais avec plaisir. Vélo Cannondale Synapse, maillot St Rémy les Chevreuse (ou coupe-vent jaune...). Sais-tu à quelle heure part le plus gros du peloton? Tant qu'à faire, je préfèrerais avoir du monde sur le circuit!

Le bout le plus pentu, noté à 21%, est effectivement juste après une épingle à gauche. Avec mon 30*25, j'ai dû m'employer en danseuse. Je regrettais le 22*32 du VTT! Aujourd'hui, les balcons de Belledonne au départ d'Eybens, avec la montée à Chamrousse en final. Je me suis bien fait plaisir dans la descente jusqu'à Uriage! 113km, 2750m D+. J'ai suivi les flèches au sol, reste sans doute de la rando du WE dernier. Pour demain, je ne sais pas. Ca va dépendre de la météo. Des propositions dans le coin? Samedi matin, je me vois bien faire la rando de Seyssins. Puis retour en vallée de Chevreuse.La côte des 17 tournants va me paraître courte...

21%, c'est ce que j'ai noté sur mon compteur dans un bout droit. Comme il fait une moyenne sur une certaine distance ( disons 50m), c'est fort possible qu'il y ait eu un petit peu plus ponctuellement. Par contre, j'ai effectivement lu 24% sur la chaussée, à l'intérieur d'un virage gauche vers la fin, sur 2m maxi. 40%, non, ce n'est pas possible. En VTT, le mieux que j'ai fait, c'est 31%, dans les bois en vallée de Chevreuse! Il vaut mieux avoir un pneu arrière qui accroche. En haut du mur, c'est la forge!

Quelques jours à Grenoble, à profiter des montagnes environnantes. Hier, la Chartreuse, cols de Porte, du Cucheron, du Granier, de Marcieu, 123km et 3100mD+. Aujourd'hui, le Vercors, montée à Lans vent dans le dos, 4°C au col de la croix Perrin, Autrans, Meaudre. Aux Jarrands, route sur la droite (Gorges de la Bourne) fermée, je me rabats sur Villard. Retour à Lans, cette fois-ci face au vent glacial. Descente sur Grenoble par St Nizier. Et pour finir, une petite montée de la Bastille. 21% au maxi, jamais vu ça (sur la route, s'entend). 107km, 1750mD+. Demain, si j'ai de l'énergie, j'irais bien sur les balcons de Belledonne.

Merci de vos conseils. J'ai trouvé des semelles superfeet chez mon vélociste. Effectivement, j'ai l'impression que la force est transmise de manière plus étalée entre la plante de pied et la chaussure/pédale, c'est positif. Par contre, j'ai toujours le dessous des gros orteils irrité après 2H de vélo, comme à la Vélostar 91 hier. Ca ne me faisait pas ça avec mes anciennes chaussures, plus souples. Est-ce que ça pourrait être lié à la rigidité du dessous des chaussures?

Ca y est, le classement est disponible, rubrique Cyclosport.

Départ de Chamarande ce matin 1er mai pour la Vélostar 91 2012. 155km au programme sur les petites routes du sud de l'Essonne. Vent assez marqué du sud-ouest, ça va avoir son importance. Par contre, après la pluie de 7H, il semble qu'on va avoir du sec et de la "chaleur", pas de vêtement de pluie donc. Avec mon dossard, je suis bien placé dans la grille, merci à l'inscription dès novembre. Par contre, honte à ceux qui ne respectent pas ce placement. J'arrive à rester dans le 1er peloton pendant 60km. Des échappées se devinent au loin. J'essaie de remonter le plus possible vers la tête pour éviter les a-coups et l'élastique. Je suis surpris par la présence d'Offredo dans le peloton, certes sans dossard. J'ai du mal sur le plat quand il faut enrouler les gros développements à 45km/h, mais je suis plus à l'aise dans les côtes. 34.8km/h après 1H (face au vent), 36.2km/h après 2H, après avoir tourné vers le nord-est. Le mieux que je note à un moment donné sur mon compteur, c'est 37km/h. Je suis bien. Arrive le tournant vers le km 65. Route toute droite sur le plat, peloton assez compact. 10m devant moi, chute collective! Freinage d'urgence, passage dans l'herbe pour éviter l'amas de vélos et de bonhommes à terre, puis bien-sûr danseuse et partie de manivelles! Le 1er peloton, une quinzaine de cyclistes au poids, est déjà à 100m, non ralenti par la chute (normal, ces cyclistes sont récompensés de leur placement). Je suis dans le 2ème, pas plus gros. Impossible de revenir. J'ai de plus en plus de mal à tenir les roues. Un trou se forme 2-3 vélos devant moi, certains arrivent à le boucher, pas moi. Je suis dans le 3ème peloton, 10 personnes pas plus. Je commence à prendre mes 1ers relais avec 4 autres. Les derniers ne font que sucer les roues... Dans la côte suivant, je dois me faire violence pour garder le contact avec les meilleurs, les autres sont lâchés. Ce sera mon chant du cygne. Plus loin, nous sommes rejoints par quelques bons. Je pense à boire, à grignoter, mais je me sens de plus en plus faible, ce n'était pas prévu. C'est la côte de Marchais qui va m'achever. Alors que j'avais mené mon groupe dans cette côte l'année dernière, là je rend les armes et je laisse partir le petit groupe. Heureusement, en me retournant, je constate qu'il y en a 3 derrière plus mal en point que moi. Je compte sur eux pour nous relayer sur le plat. Effectivement, sur le plateau, je suis rejoint par eux,..... à 50km/h, planqués derrière un gros monospace, au ras du pare-choc!!! GGGGRRRRR, Inadmissible! Je les vois s'éloigner très vite au loin. Un des trois va lâcher, les 2 autres vont continuer pendant des km et rejoindre le groupe tout là-bas au loin. Superbe mentalité... Les 50 derniers km vont être durs. De temps en temps, je suis rattrapé par des petits groupes mais je n'arrive pas à suivre longtemps. On se retrouve à 2 pendant 20km. Enfin, km 135, une moto accompagnatrice nous indique qu'un gros peloton arrive quelques secondes derrière nous. Ca fait du bien de se retrouver abrité derrière un gros groupe, c'est la 1ère fois depuis 70km! Malheureusement, ça arrive 5 km trop tôt. Dans la dernière côte, km 142, je n'ai plus aucune force dans les jambes et je dois laisser partir le groupe. Je me retrouve rigoureusement seul et il reste une douzaine de km à parcourir. En haut de la côte, sur le plat, je suis à 20km/h face au vent... Panneau 10 km, panneau 5 km, je suis doublé par un cycliste, le seul que je verrai dans toute cette dernière partie. Il me prend 50m mais il a l'air de plafonner, et je le rejoins progressivement. Panneau 1km, on devine l'arrivée au sommet d'un faux-plat. J'étudie discrètement mon acolyte, c'est possible qu'on soit dans la même tranche d'âge, ça vaut peut-être le coup de "faire le sprint". En fait, il capitule dès que j'esquisse de me mettre en danseuse. Les petites filles pom-pom girls, et c'est l'arrivée, OUF!!! 154km, 4H29', 35.4km/h, 1300m de D+ à mon compteur. Il faut rendre la puce. Puis le stand de rafraichissements avec cannettes et plein de tranches d'ananas, superbe idée. Retour au château à petite vitesse. Déjeuner sur la terrasse pavée, en plein soleil. Les premiers résultats sont affichés: 104ème, 17ème des quinquagénaires. Un groupe de 40 personnes devant à 6'. Et un autre, tout aussi important, 2' derrière moi! Moins bien que l'année dernière, il faut que j'arrive à en comprendre les raisons. En repartant du parc, je passe par hasard devant le stand des chiropracteurs. Je me laisse convaincre et c'est parti pour 1/2H de manipulation qui va me faire beaucoup de bien. Merci à la charmante étudiante chiropractice. Au final, super cyclosportive dans l'Essonne, bravo à l'organisation très pro et à tous les bénévoles.

Ce matin, rando "Hauteurs et Vallées" organisée par le club de Maurepas. 100km avec 10 côtes autour de la vallée de Chevreuse, 1000m de D+. Les jambes fortes dans les montées, même celle de la Madeleine, mais plus de mal sur les plateaux face au vent assez fort, avec très peu de roues derrière lesquelles s'abriter. 29km/h tout rond.

J'ai depuis peu des chaussures Sidi et je suis moyennement satisfait du contact entre la plante des pieds et la semelle. D'une part, j'ai l'impression que le transfert de la force n'est pas optimal. D'autre part, hier, après 150km de rando Villepreux-Les Andelys-Villepreux, j'avais le dessous des pieds douloureux. Tout a l'air de venir des semelles qui sont hyper fines, trop fines. Faut-il envisager de mettre des semelles spéciales, qui épousent mieux la plante des pieds et qui amortissent un peu mieux le contact avec le fond dur des chaussures?

Ce matin, 215km lors de la rando Villepreux-Les Andelys-Villepreux. 1800m de D+. 7H20. Temps très maussade, 3°C au départ à 7H, un peu de pluie et du vent contre vers la fin. 45 premiers km seul, à doubler les petits paquets. Les 100 km du retour à tourner les relais à 3. Un coup de moins bien vers le km 150, peut-être un défaut d'alimentation. Bien entamé cet après-midi!

75km/h dans la descente de l'Izoard, côté Briançon. C'était ma 1ère descente de col et j'étais moyennement rassuré... Idem lors de l'Antonin Magne, sur la route très large, bien à l'est du Pas de Payrol. Dans la descente de l'Alpe d'Huez, je n'ai pas pu dépasser 72km/h, dans le tout dernier bout droit, le plus long et plus pentu.

Cette fin d'après-midi, 84 km et 15 côtes en vallée de Chevreuse pour 1300m de D+. On a le relief qu'on peut... Première séance ciblée de l'année de ce type. En tout cas sur route, car en VTT j'ai fait mieux samedi dernier avec la reconnaissance de la Jean-Racine, 113km, 2650 D+! Plus que 3 mois avant Albertville-La Toussuire...

Bizarre que ton gain de vitesse vent dans le dos soit (un peu) plus grand que ta perte de vitesse vent de face!!?? Ca devrait être l'inverse, non?

8800km seulement pour moi. C'est quand même mon record, malgré six dernières semaines 2011 pratiquement entièrement "off". Record de vitesse 36km/h de moyenne lors de la Vélostar91 (39km/h les 2 premières heures, plus vite que sur Milan-SanRemo dixit Offredo), jamais été aussi vite. Grands souvenirs: l'étape du tour 2 Issoire-St Flour dans des conditions météo très hivernales et avec un classement à l'arrivée complètement inattendu (264ème) pour une grande première; et le défi du Granon le 15 août avec, moi, Jeannie Longo (aussi jeune que moi) dans mon sillage lointain (à 18") !!!

Bonjour Gérard, Pour moi, demain, ce sera le Toboggan Meudonnais! En partant de Meudon, je devrais passer par le Christ vers 9H00. Mais j'aurai peut-être l'occasion de vous croiser plus loin, dans les côtes de la vallée de Chevreuse. Surveillez sur le bord de la route les ravitos avec huîtres, saumon, foie gras...!!! Luc PS: grand soleil, c'est sûr, mais attention au froid le matin tôt!

Comme annoncé, 3 jours d'entraînement dans les Alpes le WE dernier. Pour commencer, samedi matin, rando de l'Obiou. Contrairement à Eric, j'ai préféré rejoindre La Mure en voiture en venant de Grenoble, j'ai honte!... J'ai choisi le grand parcours annoncé à 135km. Départ juste avant 8H, finalement à la fraîche. Au bout de quelques km, je quitte le groupe dans lequel je roulais pour faire la variante qui emprunte le col de Parquetout, l'épouvantail dans la région si j'ai bien compris les discussions à l'inscription. Effectivement, plusieurs km à 10-14%! Tout à gauche, 30*25. Je dépasse quelques rares participants qui ont bravé ce col. Descente de l'autre côté pour retrouver le circuit normal. Quelques km plus tard, je retrouve le groupe de départ que je dépasse finalement. Après le lac et le ravitaillement à Pellafol, on s'engage vers le sud, vers la région de Devoluy. Défilé, montée au train facile, vent arrière. Paysages magnifiques. A un moment donné, virage à 180° et je me prends le vent de face qui ne va plus me quitter jusqu'à la fin. Superbe montée au col du Noyer, en restant sur le 39 à l'avant. Les cyclistes que je passe régulièrement ne me procurent pas d'abri. En haut, ravito, puis descente spectaculaire vers l'est avec des épingles à cheveux amusantes. Retour vers le nord, bien seul sur le parcours, Ambel, montée après le pont du Mas dans le cagnard où j'ai du mal à garder le 39. 2nd passage au ravito de Pellafol puis direction La Mure. La montée finale de Ponsonnas m'achève! Au final 146km, 3050mD+, 24.4km/h. Dimanche, rando du Prieuré à St Jeoire, près de Chambéry, annoncée à 105km. Je démarre cool, les quadriceps bien fatigués de la veille. La température est nettement plus douce. A peine après 6km, on attaque le col des Prés, 900m de D+, 11% dans les portions les plus dures! Les jambes tournent bien finalement. Longue descente de l'autre côté dans le massif des Beauges, Aillon le Jeune... Paysages toujours superbes. Après à peine 500m d'incursion en Haute-Savoie, on fait demi-tour et on repart vers le sud rejoindre le 1er ravito à Arith. Puis montée difficile vers le col de Plainpalais, toujours aucune aide de tous ceux/celles que je rattrape. Je crains la suite avec le col du Revard. En fait, la pente entre les 2 est beaucoup plus douce que prévu. Juste avant le Revard, je découvre sur ma gauche (ouest) une vue magnifique sur le lac du Bourget, 1200m en dessous. Je pense m'arrêter en haut du col, manque de chance, il n'y a pas de vue là-haut, tant pis. 1100m de D- de descente, la moyenne augmente à vue d'oeil, je plains ceux que je croise qui se tapent ce col manifestement plus dur de ce côté-là. Ravito n°2 à Drumettaz puis retour à St Jeoire. Au total, 103km et 2100m de D+, 24.4km/h encore. Enfin, cerise sur le gâteau, la montée de l'Alpe d'Huez lundi matin. Je laisse la voiture à Rochetaillée (sous Vaujany). Je fais 20km d'échauffement dans la vallée, des voitures NL partout!!! Je passe à l'office du tourisme de Bourg d'Oisans pour louer une puce Timtoo. Je mets mon compteur à zéro après le rond-point, je regarde ma montre. Et j'attaque! On est tout de suite dans le vif du sujet avec la 1ère ligne droite à 11%, le virage 21 en point de mire. Je reste au dessus de 11km/h. Je commence à faire des calculs, pourcentage fois vitesse, sachant qu'il faut monter 1100m de D+, ça fait quel temps au final? Ca passe le temps... Finalement, les virages s'enchaînent assez vite. Sur la route, il y a un(e) cycliste tous les 100m environ, ça fait des points de mire motivants. Je garde le 30*21 dans les portions les plus dures. Je passe Huez, je commence à deviner l'Alpe tout là-haut. J'essaie de faire un beau sourire au photographe, j'attrape son papier au vol. Quelques passages en danseuse pour me décontracter après avoir tombé 2-3 pignons. Enfin le village, le tunnel, à un carrefour, j'hésite, je vais tout droit alors qu'il fallait tourner à droite, et je me retrouve au bout du bout de la station, sans avoir rencontré l'arrivée officielle. Je regarde ma montre: 1H03'. Je redescends doucement, cette fois-ci je retrouve la bonne rue et j'arrive à la zone d'enregistrement pour la puce. Je ne m'attarde pas, je dois rendre la puce et récupérer mes papiers à Bourg d'Oisans avant la fermeture de midi! Descente en 19', je me suis bien fait plaisir. Vitesse maximale de 71km/h dans le dernier bout droit, après le virage 21. A l'office du tourisme, j'apprends que j'ai fait 58' pour arriver au centre ville de l'Alpe et 1H05 pour l'arrivée "mythique", ça correspond à mes calculs. La prochaine fois, ce sera en dessous de l'heure! Analyse de ces 3 jours: pas de problème, j'ai beau multiplié les côtes en vallée de Chevreuse, ça ne vaut pas l'entraînement en montagne avec une succession de cols. Et en 3 jours, j'ai eu l'occasion de sentir les progrès. Voilà, moins que 3 semaines avant l'EDT2.

Bonjour Eric, Merci de l'info. Effectivement, j'avais noté la rando de l'Obiou à La Mure samedi 25. Le site des Mathésiens est très laconique. J'ai cru comprendre que ça démarrait à partir de 7H30. Ca peut être une bonne option pour commencer le week-end. Ensuite dimanche, pourquoi pas la rando du Prieuré à St-Jeoire (73), de l'autre côté de Grenoble? Et lundi, pour finir, et si je n'en ai pas marre, la montée de l'Alpe-d-Huez?... Par contre, si je m'attaque à la Vaujany, ça voudrait dire que je ne fais rien d'autre, ni avant, ni après.

Vous avez de la chance de pouvoir faire de la grimpette dans votre région! Moi, modestement, je me suis contenté dimanche de la rando cyclo "Les bosses en Essonne" organisée par le club des Ulis. Même si cette organisation est typée "côtes" (ce qui est rare parmi les cyclos de la région parisienne), même si je me suis amusé à monter systématiquement 2 fois (!) chacune des 13 bosses proposées, ça ne fait au final que 1600m de D+ pour 120km, à 27.8km/h. J'envisage de passer le prochain week-end en Isère pour exploiter le relief. J'ai repéré quelques randos cyclo locales. Ou alors carrément la Vaujany! Des avis? Objectif: l'EDT II. Plus que 4 semaines.

Gérard, j'ai refait hier soir après le boulot ton circuit vallée de Chevreuse typé côtes, celui que tu proposes sur ton blog: 100km, 19 côtes, 1500D+. Je n'ai pas trouvé mieux dans la région pour me préparer à des futures randonnées ou courses en montagne, l'EDT2 pour moi. Chaque côte ne dure que 60m de D+ ou 3', mais en retrouver une tous les 5km, ça use! J'ai l'impression qu'avec les répétitions, je commence modestement à acquérir un coup de pédale spécifique, plus en souplesse. 27km/h au final. PS: mon compteur barométrique m'a indiqué un maximum de 15% en montant la côte de Milon (et 20% en descendant!?) mais il doit sous-estimer la valeur réelle à cause du lissage. Est-ce que quelqu'un connait une valeur plus précise? Les côtes les plus pentues suivantes sont la Madeleine et la Ferté avec 12% compteur.

60ème au final! C'est mieux que ce que j'avais imaginé! Et 5ème de ma catégorie (quelques centièmes de seconde devant le 6ème!). C'est intéressant pour un novice d'analyser le classement à tête reposée, en essayant de reconstituer l'évolution de la course: d'abord je découvre qu'une grosse partie du 1er peloton, lâchée par les premiers, finit à seulement 3 minutes devant. Quand j'ai vu disparaître au loin la tête de course vers le km 80, je pensais qu'on ne la reverrait plus. En s'employant un peu plus sur le retour, on aurait pu revenir dessus, pour lutter pour la 35ème place. Ensuite, je vois que derrière nous, un groupe finit à 2', un autre à 5', etc. Je serais curieux de savoir comment ces groupes se sont formés: très tôt, et ils ont suivi le mien, avec un écart stable? ou rassemblent-ils ceux qui ont été lâchés progressivement par l'arrière à chaque côte? Dans tous les cas, je comprends mieux pourquoi il faut se battre tout le long de la course, même quand on croit (à tort) que tout est joué.

Mon compte-rendu de la Vélostar 91 ce dimanche 1er mai à Bondoufle. C’est ma 2nde cyclosportive, après la Jacques Gouin début mars des mêmes organisateurs. Beau temps ensoleillé (ce n’était pas gagné !) au départ et tout le long de la matinée, avec un peu de vent d’est qui va faire mal au retour. Je récupère dossard, puce (à mettre sous la semelle) et un grand sac plein de pub papier et d’un petit sac de sucreries qui sera apprécié à l’arrivée chez moi… Après quelques minutes d’échauffement, je me pointe vers les sas de départ où c’est déjà la pagaille. Avec mon petit dossard 96, je suis appelé dans les 1ers sur la ligne. Départ vers 8H40 pour le circuit de 160km dans le sud de l’Essonne. Premiers kms neutralisés, ça n’arrête pas de faire l’accordéon, et enfin la meute est lâchée. 40, 45, 50, 55km/h, la vitesse dans le peloton est impressionnante, en tout cas je n’en ai pas du tout l’habitude ! J’ai les jambes dures depuis le début de semaine, ça promet pour la suite… Arrive la 1ère côte à Champcueil, je suis un peu déçu, ce n’est pas le mur de début mars. Elle se monte facilement, je suis plus à l’aise que sur le plat par rapport au peloton. En haut, il faut relancer bien-sûr et retrouver du 45 km/h… Regard rapide sur mon compteur : 38km dans la 1ère heure !!! Toujours dans le peloton de tête, je devine au loin quelques échappées. Tout d’un coup, je vois débouler sur la droite le pro de la FDJ (sans dossard, Offredo ?), qui a enfin décidé d’embrayer pour revenir sur la tête. Beaucoup se mettent dans son sillage, pas moi !!! Les côtes se succèdent, j’arrive à remonter, mais je reperds dans les longues lignes droites, j’ai parfois du mal à boucher un trou de 10m, je sens que je suis au point de rupture. En haut de la 4ème ou 5ème, sans prévenir, impossible de repasser le grand plateau ! C’est la 1ère fois que ça me fait le coup. Je m’escrime, je pers du temps, finalement je le passe à la main. Par sécurité, je resterai sur la plaque jusqu’au bout. Pendant ce temps-là, le peloton s’est éloigné inexorablement, c’est trop bête ! J’essaie seul de revenir, mais j’ai beau être à plus de 40km/h, je ne reprends rien. Tant pis, un coup d’œil derrière, et j’attends sagement le 2ème groupe qui s’approche. Au bout de 2H, 39.2km/h de moyenne, on a fait 40km dans la 2ème heure, j’hallucine ! A la faveur d’un ralentissement, on revient sur la tête mais c’est pour mieux sauter, cette fois-ci définitivement, un peu plus loin. Je me retrouve ainsi dans le 2ème peloton, avec le 1er qui s’éloigne peu à peu au loin. Je me sens maintenant un peu plus à ma place… Ravitaillement au bout du circuit, personne ne s’arrête, j’arrive à attraper au vol un petit bidon de flotte que me tend une bénévole. On tourne à droite, retour vers le nord-est. Les éventails se forment, ce sont toujours les mêmes qui mènent, j’arrive à prendre des relais. Une féminine (Bérangère) se fait encourager régulièrement sur le bord de la route. J’avais noté sur un petit bout de papier la position des différentes côtes. Km 114, l’antépénultième : je me retrouve en tête dès le bas, personne ne veut me relayer pendant toute la montée. Assis, je tire mon 51*23 un peu en force. En haut, je me retourne, je suis un peu déçu, tout le monde est là en file indienne, aucune sélection. Km 128, l’avant-dernière, je suis dans les 4 premiers du groupe. Km 133, rebelote, je monte en tête. Je sais que c’est la dernière, j’en rajoute un peu pour le fun, les jambes répondent. Je sens que ça décroche très légèrement juste derrière mais en haut, tout le monde est là. On voit les panneaux 20km (tiens, ça ne fera que 157km !), 10km, 5km. On commence à voir vers l’avant des gars qui n’ont pas pris un seul relais en 80km. Risible, voire un peu pathétique. 3km, 1km, ça accélère franchement, les jambes répondent. On devine le dernier rond-point et la ligne d’arrivée. J’arrive à me mettre en danseuse et faire le sprint pour le plaisir. Je saute 2 gars juste avant la ligne, je dois finir 7ème ou 8ème de mon groupe, OUF !!! Le tour du stade Robert Bobin sur la piste, je rends la puce, coca, tranches d’ananas, je renonce à aller chercher mon panier repas et retour à la maison. Au final, 157km en 4H17, 36.4km/h de moyenne. OUAH !!! J’attends mon classement avec impatience. Belle cyclo, très bien organisée, des bénévoles qui bloquent la circulation à tous les carrefours, des motards qui précèdent les différents groupes. Mon bilan physique : ayant plus l’habitude du VTT, c’est sûr que j’ai un peu de mal à tirer des gros développements pendant des dizaines de km, il va falloir travailler ça en participant à ce genre de course. A refaire avec plaisir, avec l’EDT du Cantal en point de mire, et un entraînement qui va intégrer de plus en plus de côtes…

Ce matin, 132km dont 101km sur la rando "Hauteurs et Vallées" organisée par le club de Maurepas (78) avec 10 côtes autour de la vallée de Chevreuse au programme. D'abord, 16km d'échauffement pour rejoindre le départ. Pas beaucoup de monde à l'inscription. Je repère un petit groupe et je démarre avec eux. Bon plan, je pense, car le rythme sur le plat est assez soutenu et me va bien. Malheureusement, dès la 1ère côte du Mousseau, je me retrouve devant, accompagné d'un seul. Marrant, au carrefour suivant, on se retrouve bloqués, on doit laisser passer une course, avec échappés, peloton, caravane de voitures suiveuses, lâchés qui tentent de revenir collés au pare-choc de leur véhicule (!)... On repart vers Dampierre. Côte des 17 tournants montée à 22km/h, rebelote, je me retrouve tout seul devant sans le vouloir, tant pis, je continue seul. Pendant 90km, je ne vais pouvoir m'abriter derrière aucune roue, malgré tous les groupes avalés. Côte de Romainville toujours difficile avec son revêtement très rustique... Partie de manivelles pour rejoindre la côte de Châteaufort puis le 1er ravito. La côte de la Vacheresse à 24km/h ensuite, suivie d'une longue portion sur le plateau, avec un léger vent de face j'ai l'impression. Côte de la Celles les Bordes à 17km/h, celle-là est plus pentue, mon nouveau compteur me dit 8%. J'essaie de sourir au photographe placé au sommet. Ravito n°2. Suite des réjouissances avec les Vaux de Cernay et la côte de Senlisse. Jambes toujours impeccables, je gère bien, je m'étonne, je suis au dessus de 31km/h de moyenne. Descente vers Choisel et avant-dernière côte, celle d'Herbouvilliers. Vers le haut, je commence à fatiguer. Retour vers St Rémy lès Chevreuse, et j'attaque la fameuse côte de la Madeleine à Chevreuse. je décide de la monter plutôt en force, en danseuse. 1er mur sur le 39*23 à 13km/h. Je regarde au vol mon compteur qui annonce 13%. Seulement? La partie centrale offre un répit relatif puis 2nd mur sur le 39*21, j'arrive à rester au dessus de 14km/h. Là aussi, 13% affiché!? Le sourire pour la photo prise en haut de la Madeleine doit plus ressembler à un rictus... 3ème ravito au sommet, au château. J'ai perdu 1/2 km/h de moyenne en 700m! Je me retrouve à 30.6km/h. Derniers quartiers d'orange et je repars pour les 12 derniers km de plat vers Maurepas. Je me motive, je donne tout ce que j'ai pour retrouver les 31km/h mais je finis "seulement" à 30.9km/h de moyenne. Ca fait quand même 2km/h de plus que l'année dernière, avec presque tout le circuit sans abri. Sandwich rillette, coca, et je reviens à la voiture avec 16km sans forcer, en tournant les jambes bien bien lourdes. Vers la fin, je me fais enrhumer par un couple, la femme de 1m50 et plus de 60 ans au poids. Dimanche prochain, la Vélostar 91, 160km, pour ma 2nde cyclosportive. Une autre paire de manches...

Mon expérience récente personnelle: J'ai reculé (ie sous-engagé) légèrement mes cales de façon donc à pédaler un peu moins avec la pointe du pied. Plusieurs conséquences: -la cheville travaille moins en souplesse, le talon descend moins au PMH, ce qui semble épargner mon tendon d'achille (c'était l'un des buts du jeu). -je peux clairement transmettre plus de force dans la pédale. Ca fait travailler clairement plus le milieu du quadriceps que sa partie basse (juste au dessus du genou). La différence est flagrante quand je passe en danseuse, je peux maintenant garder la position plus longtemps sans que ça brûle le bas de la cuisse. C'est comme la différence entre faire des squatts de face ou en fente, il vaut mieux utiliser le gros du muscle. A la fin d'une longue sortie, la fatigue musculaire dans la cuisse est très différente! J'ai effectué ce décalage progressivement, mm par mm, pour un total voisin de 3mm. Visuellement, c'est difficilement détectable, on a toujours l'impression d'avoir "la pointe de l'os du gros orteil à l'aplomb de l'axe de la pédale", comme recommandé. Il faut donc affiner à partir de cette position grossière. Je ne regrette pas du tout mon changement. A noter que ça ne m'empêche pas de "tourner rond" dans les exercices de force, la cheville faisant juste moins d'arabesques!

Dimanche, rando "Hauteurs et Vallées" organisée par le club de Maurepas (78). 101 km et 10 côtes autour de la vallée de Chevreuse, le tout à 29km/h. La côte de Milon la Chapelle vers le château de la Madeleine toujours aussi dure!