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Luc BELLONI

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Tout ce qui a été posté par Luc BELLONI

  1. Moi qui suis maniaque sur la précision du compteur et n'accepte qu'en dessous du 1/2 % d'erreur, j'ai testé différentes procédures: -lire la notice et les préconisations du pneu: bidon -se baser sur les bornes kilométriques: bidon comme l'a dit Jacques -mesurer très précisément à l'arrêt le diamètre total de la roue+pneu (et * pi): pas précis car on occulte entre autres l'affaissement du pneu lorsqu'on est sur le vélo -faire quelques tours de roue (nombre entier) sur une dizaine de mètres en mesurant précisément la distance au sol parcourue: bien. Plus le nombre de tours est grand, meilleure est la précision. Encore faut-il mesurer cette distance précisément! Petit problème: il faut procéder en roulant debout sur le vélo et plutôt de manière dynamique, du coup c'est sportif de relever "au vol" les marques. Cette dernière procédure est en fait celle utilisée pour les mesurages officiels des parcours de course à pied sur route (marathons...) grâce à un vélo équipé d'un compteur (plus pointu que les nôtres car il compte des 1/4 de roue grâce à 4 aimants sur la roue). Je rappelle que la précision officielle imposée est 1 pour mille (0.1%), ça doit donc fonctionner! -étendre la méthode précédente sur une distance nettement plus importante mesurée précisément par ailleurs. Par exemple, faire des tours de piste d'athlétisme à 30cm de la lice. Se tromper de 10cm d'écart par rapport à cette lice n'est pas très grave, ça n'induit que 60cm sur un tour, on va dire que c'est négligeable, heureusement. J'ai fait l'étalonnage sur 2km. Attention au gardien du stade... -Enfin, tracer sur openrunner un circuit de quelques km. Là-aussi, c'est suffisamment précis pour mon exigence. Le parcourir à vélo et ajuster l'étalonnage du compteur en conséquence. Ainsi, en vélotaf, mon circuit favori fait 26.50km sur openrunner. Sur cette distance, mon compteur est reproductible (ça ne veut pas dire précis) à 0.02km près. Donc si, après changement de pneu ou de pression, je lis 26.35km régulièrement, je peux me permettre de rectifier la circonférence en conséquence. J'ai constaté que les 2 dernières méthodes sont cohérentes, encore une fois à quelques pour mille près.
  2. En schématisant à peine: Force de gravité = masse totale M (en kg) * g (9.81m/s^2) * pente p (0.1 pour 10%) = M*g*p Force aérodynamique = 1/2 * "surface frontale" S (en m^2) * "coefficient de pénétration de l'air Cx" * densité de l'air d (en kg/m^3) * vitesse apparente V-Vvent au carré (en m/s, =vitesse du vélo V - vitesse du vent longitudinale Vvent)= 1/2*S*Cx*d*(V-Vvent)^2 (j'ignore l'effet du vent latéral via le coefficient Cz, le même qui sert à la portance des ailes d'avion). Évidemment, si le vent est favorable et plus rapide que le cycliste, cette force est motrice et non de résistance! Force de frottement, sans doute indépendante de la vitesse. La force de frottement du pneu sur le sol est proportionnelle au poids = Cr * M*g via le coefficient de frottement Cr. Les forces de frottement autres sont constantes, négligeables en pratique (à moins de freiner!) On ajoute ces 3 types de force (en N) et on multiplie par la vitesse de déplacement V pour avoir la Puissance P (en W). Il reste à trouver des valeurs réalistes de S*Cx (dépend de la corpulence du cycliste, de l'aérodynamisme de l'ensemble...), de Cr (dépend du sol, du pneu, de la pression de gonflage...), de d (1.3kg/m^3 mais c'est différent à 39km d'altitude!), voir le message précédent. L'important est quand même de noter que la puissance de gravité est en M*p*V (si c'est l'effet dominant, 1% de gagné en masse ou en puissance = 1% de gagné en vitesse) alors que la puissance aérodynamique est en (V-Vvent)^2*V=V^3 si pas de vent (1% de gagné en puissance = seulement 1/3 % de gagné en vitesse)
  3. Bonsoir Stéphane, Ton raisonnement n'est pas tout à fait correct quand tu supposes que les puissances autres que de gravité (air et frottement) restent les mêmes entre les 2 vitesses V et V'. Du coup, tu trouves que la vitesse est inversement proportionnelle au poids (ou/et à la pente). Ceci n'est bien-sûr valable que quand 100% de la force à vaincre vient de la gravité! Dans ce cas effectivement, 1% de gagné en poids total = 1% de gagné en vitesse (à puissance exercée constante). C'est grossièrement le cas dans une pente très forte, 10%... Par contre, sur une pente plus faible ou/et à plus grande vitesse, la gravité n'est qu'une partie seulement du total et gagner en poids de 1% n'améliorera de 1% que cette partie, pas la totalité! Par l'absurde, si la pente est ridicule, tu ne gagneras rien en t'allégeant (j'oublie que les frottements du pneu sont proportionnels au poids). Sinon, en pratique pour toi avec un poids total de 77kg, en utilisant n'importe quel calculateur: 10km/h à 10%: 214W de gravité, 227W en tout. Là tu peux dire 1% en poids = 1% en vitesse. Avec 5 kg en moins, tu pourras monter à 10.7km/h (7% de gain comme pour le poids). 25km/h à 4%: 214W de gravité (évidemment), 310W en tout. 1% en poids n'agira que sur la 1ère partie. Avec 5kg en moins, tu pourras monter à 26.4km/h (5.6% de gain seulement). Etc. Je me suis déjà amusé à ce genre de calcul pour mon cas, on peut toujours rêver...: comment gagner 20' sur l'EDT1 2012 Albertville-La Toussuire (et passer ainsi dans les 100 premiers)? 20' sur 7H00 de course, ça fait 5% mais 20' sur les 5H de montée seulement, ça fait 7%. Si sur ces montées difficiles, on peut considérer que la gravité domine de loin (surement vrai dans la Madeleine et le Glandon!), il faudrait donc gagner 7% en poids (sans bien-sûr perdre en performance!). Trop pour moi. Je peux peut-être gratter 2-3% de ce coté-là, je dois gagner le reste avec l'amélioration des performances (PMA, seuil...) et un entraînement plus étoffé ou pointu. On peut toujours rêver...
  4. NON, NON, NON!!! On ne crée pas de la puissance gratuitement rien qu'en rallongeant les manivelles. Ce serait trop beau! Certes, on augmente le couple en augmentant le bras de levier (la longueur des manivelles) mais seulement à force (normale) appliquée sur les pédales CONSTANTE.Et ça se paye. De même qu'on ne dit pas qu'on crée de la puissance gratuitement rien qu'en tournant les jambes plus vite, à couple appliqué constant. Dit autrement, la puissance est le produit de la force (normale) par la vitesse de déplacement du pied (=fréquence de pédalage * 2pi * longueur des manivelles * 2 car 2 pieds). Ce qu'on peut dire, c'est qu'il existe une longueur de manivelle optimale et une cadence optimale, propres à chacun(e), qui produisent la même puissance mécanique au meilleur coût physiologique.
  5. Le brevet randonneur de l'oisans (BRO) y est passé il y a 15 jours, je ne me souviens pas de problème de chaussée.
  6. Vous êtes allé voir les petits bouts de vidéo personnalisés? Très bonne idée en tout cas, qui a pu être réalisée grâce aux tapis de chronométrage! C'est amusant de se voir passer aux différents sommets. Au Glandon, je tire une belle tronche, et à La Toussuire, ce que pensais être un sprint franc et aérien en danseuse sur la plaque apparaît comme une arrivée en roue libre... Juste derrière, je t'aperçois, Olivier. Amusez-vous aussi à regarder le passage des cyclistes à différents horaires, on apprécie bien l'évolution de la vitesse et de la densité des concurrents. Bravo Jean-Christophe! Rentrer dans les 100, c'est une sacrée perf! Plus ou moins le graal pour moi.
  7. Comme promis, mon CR détaillé: Albertville, 6H15, ça y est, je rentre dans le sas no2, dossards 501-1400. A peine une vingtaine de cyclistes sont déjà présents, je me retrouve ainsi positionné dans le tout début, super! Je pose mon vélo et je m'assieds sur le trottoir. Pour l'instant, le planning prévu est respecté à la lettre. Lever à 4H, départ de Grenoble à 4H45, j'ai laissé la voiture à 10km d'Albertville pour pouvoir finir en vélo pour un petit échauffement (était-ce vraiment nécessaire?...). Par contre, une invitée non prévue, la pluie, la pluie, la pluie, tout le long du trajet. Au bout de 50m en vélo à rouler dans les flaques, je reviens en arrière à la voiture pour prendre ma petite burette d'huile, on ne sait jamais, je garde des souvenirs vivaces d'Issoire-St Flour de l'année dernière avec la chaîne qui grinçait tout le long des 100 derniers km. Je repars tranquille, il fait doux, je suis doublé dans la semi-obscurité par quelques voitures chargées de vélos. Et j'arrive donc à Albertville. Le sas se remplit peu à peu. La pluie s'est arrêtée, le ciel s'éclaircit, avec même de tous petits morceaux bleus. Mais ça reste bien noir vers l'est! Je regarde autour de moi, je suis l'un des rares à être bras nus. Assis immobile, un peu mouillé, je commence à avoir un peu froid et à grelotter malgré les 17°C. 6H30, 6H45. Juste à côté de moi, je reconnais un maillot de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, il s'agit du club de triathlon. Lui reconnait le mien du club de VTT. Le monde est petit! Fabrice Guy, dossard 1, est interviewé au micro. La flamme de la vasque olympique à côté du départ met de la lumière. 6H55, je retire mon coupe-vent. Je vais sans doute me mouiller sur les premiers km mais au moins je serai prêt pour la montée de la Madeleine. Je mets le compteur à zéro, je règle l'altimètre à 331m. Enfin, 7H03, compte à rebours et c'est le départ du 1er sas. Aussitôt, la masse très dense des cyclistes autour de moi s'avance tout doucement pour atteindre la ligne de départ, à 50m de là. Un peu d'attente et notre sas est libéré. 30" pour passer la ligne de chronométrage, je regarde ma montre, 7H07, et c'est parti! Leitmotiv: surtout, ne pas se flinguer sur les 20 premiers km de plat en Tarentaise! On traverse la ville, les rues sont remplies de cyclistes, sans vraiment de notion de pelotons. Je me sens très bien, j'arrive à suivre et même à remonter sans forcer. Dès la sortie d'Albertville, on double des dossards à 2 chiffres… 35-45km/h, je suspecte un léger vent dans le dos. Après quelques km, les groupes se forment, je devine au loin, à 400m, un gros peloton, pas grave, la route est longue… Une traversée de passage à niveau signalée comme dangereuse, juste derrière les 2 côtés de la route sont jonchés de bidons éjectés… La route m'est familière, j'ai reconnu la Madeleine il y a 3 semaines. J'anticipe la traversée de l'autoroute avec ces 3 ronds-points en me plaçant en tête de peloton. Peu à peu, le rythme baisse à l'approche du début des réjouissances. Et devant, c'est pareil puisqu'on revient sur le gros peloton juste au moment de la 1ère pente! Je regarde mon compteur, 20km, 34km/h. On passe le tapis, bip, bip, bip. Devant nous, le col de la Madeleine, 26km, 1600m de dénivelé! Maintenant, malgré la densité de cyclistes sur la route, c'est chacun pour soi. 9% dès le début. Certains s'arrêtent à la 1ère épingle pour enlever leur coupe-vent… Je gère, je gère, je gère. Tout en souplesse. Le cardio vers 140, pas plus. Je double (beaucoup), je suis doublé (un peu). Je commence à chronométrer chaque centaine de mètres d'altitude de gagnée, je tourne autour de 6', c'est OK, 1000m/h, ne pas chercher à faire mieux. Je pense à boire régulièrement, il faut avoir fini les 2 bidons en haut. La route toujours mouillée, la température baisse un peu, mais je suis chaud avec l'effort. En regardant autour de moi, je constate que je suis un des très rares à avoir un triple plateau. Un petit répit avec une portion plate puis ça repart dans le 9-11%, tout à gauche, 30*25, 11km/h, sans forcer. C'est impressionnant de voir la procession de vélos sur les pentes tout là-haut. 1600m, 1er névé sur le bord de la route, ça se rafraîchit, 12°C. Une portion de faux-plat montant, je mets le 39 dents. Un dossard 3600 me dépasse très vite! Et on attaque le cirque final avec ces grandes épingles, de nouveau 8-9%. La densité de cyclistes diminue, je double de moins en moins. Un coup d'œil vers le bas pour apprécier la nuée de concurrents. Par contre, pas de Mont-Blanc aujourd'hui, c'est trop bouché. Dernière épingle, un sourire aux photographes. Un ravito eau est prévu au col, je sors mes sachets de poudre des poches arrière pour gagner du temps. Dans l'opération, je fais tomber ma burette d'huile, ½ tour! Enfin, le col. Pas très malin, le ravito est placé avant le tapis de chronométrage! A ma montre, la montée en 1H40 tout rond. Avec l'aide des bénévoles, je remplis mes 2 bidons et ajoutant la poudre. Hydrixir d'un côté, 640 de l'autre. Je suis à la lettre les préceptes de Gérard R.! J'enfile le coupe-vent, un coup d'œil à ma montre et j'attaque la descente. Tout de suite, je sens une différence de climat. C'est plus clair et chaud. Pourtant, la route reste à moitié mouillée et je suis un peu sur la défensive. Une ou deux fusées me dépassent à vitesse grand V, c'est impressionnant! Je profite de la route fermée en utilisant toute la largeur de la chaussée. Pas plus de 65km/h, même à fond dans les quelques longs bout-droits. Je commence à avoir une envie pressante, 1ère fois que ça m'arrive en cyclo. C'est bien beau de s'hydrater! L'arrivée dans La Chambre est stressante, avec ces passages surélevés pris à 60km/h. Enfin, fin de la descente, virage à 90°, le ravito solide sur le côté. Beaucoup de spectateurs qui encouragent. Se présente maintenant une portion de plat, 5km de Maurienne dans un sens, traversée de l'autoroute, et 5km en sens inverse. Des petits groupes se constituent. Heureusement, pas de vent, c'est un peu tôt. On avance correctement, à 35km/h. je ne cherche pas à en faire plus. A l'approche de St-Etienne de Cuines, j'enlève mon coupe-vent tout en roulant. Dans le village, un nouveau tapis bip-bip, beaucoup de monde dans les rues, et c'est parti pour le Glandon, 25km, 1600m de D+ là-encore! C'est de nouveau un effort individuel. Des cyclistes isolés ou par 2-3 tout le long de la pente. Après le village, je me gare sur le côté pour me soulager. Une minute de perdue mais je repars plus léger! Je suis bien, mais manifestement pas aussi frais que 2H plus tôt. Je continue à gagner des places au compte-goutte. Une douleur diffuse se réveille à l'arrière du genou, ça faisait longtemps! J'alterne assis, en danseuse avec 2 dents en moins. Mon cardio commence à faire des siennes, il ne me donnera plus que des données fantaisistes jusqu’à la fin, dommage. Je reconnais le cimetière à l'entrée du village. Il y a 3 semaines, sous 35°C, je m'étais foutu la tête sous le robinet! Une portion de plat légèrement descendant, je suis à 45km/h, ça fait du bien. Et ça repart dans les pourcentages. 8-9-10%. Ça devient dur, je ne suis plus dans les 1000m/h. Je pense à m'alimenter, purée de marron (merci Gérard), gel énergétique. Dans les 5 derniers km, fort vent de face! 11-12%! Pour la 1ère fois, je descends en dessous de 10km/h. Un gars devant moi tire des bords en utilisant toute la largeur de la chaussée ! Ces 2 derniers km du Glandon sont terribles! 8.5km/h! Finalement pas plus vite qu'il y a 3 semaines, malgré les 12°C de moins. La différence, c'est que j'étais seul, alors que là, je suis entouré de cyclistes qui souffrent comme moi, voire plus. Tout est dans la tête. Enfin, le col et ses bip-bips. Je n'ai toujours aucune notion de mon classement provisoire, 300ème, 700ème? Dommage qu'il n'y ait pas de dispositif prévu! 100m de descente et il reste les 3km de pente douce pour rejoindre le col de la Croix de fer, là-bas au loin sous le soleil. Je mets le 39 dents et j'enroule sans problème. Sympa de retrouver des pentes plus raisonnables. Je finis mes 2 bidons avant le col et son ravito. Je prépare mes sachets de poudre. Enfin, 2064m, sommet de l'étape. Je remplis mes gourdes, toujours sur le vélo. On me propose de la boisson énergétique, il s'agit en fait d'Hydrixir! Le coupe-vent et c'est parti pour la descente! Cette fois-ci, la route est sèche, je me lâche plus facilement. Les aiguilles d'Arves sont magnifiques au soleil. Je reconnais la route, je devine l'approche de la bifurcation pour le Mollard, j'enlève le coupe-vent. L'intersection, la route à droite, et ça remonte tout de suite pour du 9%. Quelques-uns démarrent la fleur au fusil…pour régresser 100m plus loin! 6km, 400m de D+, mais déjà profondément entamé, et la température qui monte, 25-27°C. Je m'alimente, je bois. Quelques places de gagnées, par-ci, par-là. On rentre dans le village d'Albiez le Vieux. Une personne joue de la cornemuse pour nous encourager! 100m avant le col, un garçon me dit "160", je pense avoir mal compris. Au sommet, un spectateur me dit quelque chose qui ressemble plutôt à "260", il semblerait que ce soit mon classement. Bonne nouvelle ! Une petite descente sur Albiez le Jeune. A partir de maintenant, tout est nouveau pour moi, je ne connais pas le circuit. Se présente une longue descente très sinueuse qui nous ramène vers la Maurienne. Beaucoup de portions qui viennent d'être refaites pour la venue du Tour de France. Très peu de monde, je ne verrais qu'une ½ douzaine de cyclistes dans cette descente. Vers le bas, je dépasse une féminine. Dans une ligne droite, je devine le dernier ravito sur le côté, les stands sont impeccables, les bénévoles prêts,… mais ils n'ont aucun client! Le coup de feu est pour plus tard. Ils sont déçus que je m'arrête juste à la volée pour prendre 2 gels coup de fouet! Fin de la descente, entrée dans St Jean, un virage en épingle à cheveux sur la gauche, beaucoup de monde qui applaudit et c'est le début de la dernière réjouissance, 13H pile, montée de la Toussuire, 600m-1700m! Un spectateur sur le côté me dit très distinctement "252": OK, c'est confirmé. Si tout se passe bien, je vais améliorer mon "score" de l'année dernière (264ème) avec une participation certainement accrue aujourd'hui, super! Pour le cap des 200, par contre, c'est trop loin… Au moins, je vais pouvoir suivre l'évolution de mon classement dans la montée, ça va me motiver. Allez, un cycliste de doublé, 251ème, un autre, 250ème… La route est très large, pratiquement droite, c'est du 9% dans cette portion, je devine quelques concurrents tout le long de la pente. Et il commence à faire chaud, très chaud, 34°C, 35°C!!! Je pense à boire, même si je n'en ai pas très envie, j’en ai marre de ces boissons. Un petit gel coup de fouet pour faire bonne mesure. 240ème, 230ème… Eh, eh, pourquoi pas???!!! Ca me motive un max. Ce n'est pas de trop, avec la (très) grande fatigue dans les jambes et lassitude dans tout le corps. Je suis incapable d'accélérer, tout se monte au courage. Plus haut, sur de longues portions, je suis à 12km/h et je lis sur mon compteur 6%!!! La vitesse devient ridicule… Dire que j'étais à 25km/h dans la côte des 17 Tournants mardi dernier pour ma dernière sortie! Mais ce n'était qu'un km! Là, maintenant, toutes les séances de fractionné, de force, de seuil, sont loin, très loin, il faut juste essayer d'exploiter les dernières gouttes de jus restantes. 4 cyclistes sont arrêtés au point d'eau, allez, ça fait 4 places de gagnées d'un coup! Un peu plus haut, 2 autres sont arrêtés, assis à l'ombre sur le côté, good! 220ème, 210ème… Une ou deux fois, je suis dépassé par un cycliste, je perds une place à chaque fois. Je m'approche peu à peu du point de rendez-vous avec ma sœur et mon beau-frère, altitude 1250m. Ca y est, on se reconnait!!! Chouette d'être encouragé par la famille! Du coup, les 100m suivants, tous les spectateurs/spectatrices embrayent "allez Luc, allez Luc"!... Une portion de plat où je mets la plaque puis les épingles sous Le Corbier. 205ème, 203ème. Certaines places sont gagnées très, très lentement, le différentiel de vitesse peut être très petit, il me faut 500m pour passer devant. 201ème, 200m! OUAIS! De manière sadique, je me dis que le cycliste que je de dépasse est peut-être en train de compter lui-aussi… 199ème. Et là, sur le côté, un dame me dit "vous êtes 204ème"! ARRGGGHHH! Qui a raison? Allez, il ne faut pas lâcher! 203ème, 202ème, 201ème, 200ème de nouveau, OUF! 199ème. Mieux, ça va être plus dur, les 2-3 cyclistes qui sont à 200m devant ont l'air d'accélérer. La sono dans Le Corbier, plus que 2km, puis la flamme rouge, ça sent bon. Virage à gauche, énormément de monde, la dernière ligne droite très large en faux-plat montant, tout le monde applaudit, je mets la plaque et je finis au sprint en danseuse pour le fun. Pas d'incidence pour le scratch, personne loin devant ni derrière, mais pour le classement réel, ça peut servir. Et enfin, l'arrivée, un coup d’œil à mon compteur, 151km, 7H02 de roulage à 21.4km/h, 4800m de D+ (sans doute dans les 5000m en réel, mon compteur triche un peu en altitude). Il est 14H14, ça fera donc 7H07 en tout. Je récupère quelques secondes, on me donne la médaille et m'indique le lieu du ravitaillement. Je téléphone à ma femme. Au micro, j'entends l'arrivée de la 2ème féminine, quelques minutes derrière moi. Au loin, je vois la queue près de grands camions, j’imagine que ce sont ceux qui récupèrent leur vélo après abandon. Pour la bouffe, une immense tente avec des km de stand, mais pour l'instant pratiquement personne dedans. Déception, pas de repas mais seulement un petit plastique banane-madeleine!!! Par contre, bonne idée, on me remplit ma gourde de boisson de récupération. Je redescends doucement retrouver sœur et beau-frère un peu plus bas, ils ont été arrêtés par les gendarmes, touts les parkings en haut étaient saturés. Une petite pause, quelques photos, puis on descend doucement en voiture. Tout le long, on voit des barnums, des cars avec dizaines de valises et sacs de vélo sur le côté, quelle organisation pour certains groupes! En bas, on passe juste à côté du virage en épingle qui marque le début de la montée de la Toussuire. La densité de cyclistes sur la route est nettement plus grande qu’il y a 2H30, je souffre pour eux. Certain(e)s renoncent là. Puis retour en descendant la vallée de la Maurienne, fort vent de face. Je plains ceux qui vont devoir récupérer leur véhicule en vélo, ça aurait pu être d’ailleurs mon cas, merci à I. et S. ! Le soir, les résultats officiels sont enfin disponibles : 7H07’02’’, 195ème, 20ème des quinquagénaires (il s’agit du classement réel ; pour le scratch, je ne sais pas). SUPER ! Les 6 mois d’entraînement bien réfléchis, les 6000km, la multiplication des côtes en vallée de Chevreuse, les 3 longs week-ends dans les Alpes en mai-juin, les 40000m de D+ depuis mi-mai, les séances de force dans la côte de la Vacheresse, les tours de l’X en PMA ou au seuil, les quelques kg perdus,…, tout ça a bien payé. Bonne alimentation et hydratation pendant l’étape, je crois, ce qui n’était pas gagné au départ, ce n’est pas mon fort d’habitude. Et bonne gestion de l’effort tout le long des 7H. Bien sûr, je suis allé en déclinant, mais comment ça ne peut pas être le cas ? Par contre, j’ai moins décliné que ceux qui ont fini dans les mêmes eaux que moi, c’est ça que je visais. En étudiant les temps de montée de chaque col (très bonne idée, ces temps intermédiaires !), je constate que j’ai perdu par rapport à ceux-là 4-5’ dans la Madeleine, 2-3’ dans le Glandon et que j’en ai gagné 7’ dans La Toussuire. Reprendre 50-60 places dans la dernière montée, ça valait le coup ! Lundi matin, les 600km de voiture sont passés vite, avec des souvenirs et des images plein la tête tout le long…
  8. Ca y est, c'est fait! 7H08 pour moi. D'apres quelques spectateurs dans la montee finale, je devrais etre juste en dessous de 200eme au scratch. Il faut attendre les resultats officiels sur le site, sans doute ce soir. Mon CR detaille demain a tete reposee.
  9. Quelque chose de prévu demain matin 1er juillet?
  10. Personnellement, si je ne trouve pas de chauffeur, je me verrais bien laisser la voiture vers Airon le matin et faire une quinzaine de km d'échauffement jusqu'à Albertville. Ca fera d'autant en moins à faire à midi... Non, je plaisante, en fin d'après-midi😆
  11. Mon WE=RO+BRO Samedi, Randonnée de l'Obiou au départ de La Mure. Le circuit est le même que l'année dernière mais en sens inverse. Je démarre à 8H10. Au bout de 20km, qui je trouve arrêté au bord de la route? Eric! Devinez-quoi: il était en train de prendre une photo panoramique de la tête de l'Obiou! J'ai continué toute la suite avec lui et Philippe qui l'accompagnait. Il suffit de se reporter à son blog pour apprécier les magnifiques paysages sous le soleil. Je monte le col du Noyer en m'employant, c'est nettement plus dur côté est. 44' pour arriver en haut, au ravito. Beaucoup de grignotages, de photos, de papotages. Ensuite, je redescends avec Philippe, Eric restera en arrière (pour prendre des photos bien-sûr, quelle question!). Au retour sur Pellafol, un hélico survole le village avec les pompiers en bas. J'apprendrai dans l'après-midi qu'il y a eu un accident mortel de base-jump sur l'Obiou ce matin-là. On repart vers le nord. Après le barrage du Sautet, je ne verrai plus Philippe dans ma roue, je finirai seul. Après Corps, la montée via St-Luce est superbe, avec vue directe sur l'Obiou tout le long. Au col de l'Holme, je tourne à droite pour la variante du col de Parquetout. 2km de montée seulement mais quelle montée! Je retrouve enfin d'autres cyclistes. Bizarrement, ça monte encore après le col. 300m entre 14 et 18%! Toute la descente sur les freins sur une route étroite et bosselée. En enfin 16km de départementale en plein soleil sans voir un seul cycliste, pas marrant. A l'arrivée, je retrouve Philippe puis Eric qui ont shunté la variante. 140km, 3000m de D+, 24.9km/h. Des organisatrices sont un peu déçues du petit nombre de participants (autour de 180, je crois), le BRO du lendemain leur a fait du mal. Quand elles apprennent que j'ai fait 600km de voiture pour les 2 manifestations, elles me remercient de ma fidélité avec un tee-shirt du club. Merci plutôt à elles et eux pour cette organisation! Dimanche, donc, Brevet de Randonneur de l'Oisans au départ d'Allemond. Plusieurs parcours sont proposés, je choisis le plus long qui passe par le col de Sarenne. Et comme je veux me tester, je préfère monter à l'Alpe d'Huez par les 21 virages (le circuit monte par Villard-Reculas). Départ à 8H15. Après 10 bornes, au pied de la pente, au droit du panneau, je déclenche le chrono et j'attaque les 1ers lacets, les plus durs. La 1ère centaine de mètres de dénivelé en 4'38", ouh là, c'est un peu rapide. La suite, ce sera plutôt dans les 5'15"-5'30". La température est idéale. De nombreux cyclistes sont devant, ça motive. A Huez, beaucoup arrivent de la gauche, ça y est, j'ai rejoint la rando! Un maillot de la FDJ me dépasse (vite) puis plafonne 20m devant. Je reste quelques temps derrière un autre avant enfin de réaliser que c'est Philippe!!! On se salue avant vite de se séparer, je continue en face sur la montée officielle alors que la rando tourne à droite. Plus je monte, plus j'essaie d'accélérer, à moitié assis, à moitié en danseuse. La photographe au virage no2 me prend au vol. Je rentre dans l'Alpe. En face de l'office du tourisme, un coup d'oeil à ma montre, 54'58", 12.1km. La fin est beaucoup plus facile et je garde la plaque dans la dernière ligne droite, 58'28", 13.8km. Je suis en nage, j'enfile le coupe-vent et les manchettes. Il n'y a personne. Je redescends un peu avant de prendre le chemin du col de Sarenne et retrouver quelques cyclistes dans la pente. Je vais très doucement pour récupérer. La vue est magnifique, je reconnais quelques pistes de ski empruntées cet hiver. Au col, un ravito bienvenu où je retrouve Philippe. Ensuite longue descente de l'autre côté, sur une route étroite tortueuse, vers Clavans et Mizoën. Puis la grande route jusqu'au Clapier. Un panneau annonce: La Bérarde, 26km (et 900m de D+)! Et Philippe qui continue à mener un train d'enfer dans les longs faux-plats, je suis obligé de m'employer pour suivre. Beaucoup de cyclistes, hommes et femmes, tout le long de la montée, tous les circuits se retrouvent ici. Après le 1er mur au Bourg d'Arud, je suis content de trouver l'avant-dernier ravito, au Plan du Lac. Longue pause. On repart, avec la route à venir tout là-haut accrochée au rocher, c'est impressionnant. De nouveau du 11% à 10km/h. Je ne comprends pas, il reste encore 10km pour seulement 200m de D+. Ca y est, compris, une longue portion toute plate le long de la rivière. Une belle partie de manivelle au dessus de 45km/h (!) grâce au vent arrière. Je n'imaginais pas la montée de la Bérarde comme ça! J'arrive à garder la plaque dans les 3 derniers km en faux-plat. Et enfin l'arrivée où nous attend le plateau repas. Énormément de monde, les uns au soleil, les autres à l'ombre sous des tentes. Puis la redescente, face au vent. Un peloton se forme et se déforme suivant la pente. Une belle partie d'empoignade. Avant Le Clapier et la route de Bourg d'Oisans, je me relève, ça devient trop rapide pour moi, je préfère finir en roue libre pour éliminer les toxines avant les 600km de route. Philippe continue devant en enroulant son 53 dents. On finit à 4, en passant par un petit chemin vicinal qui démarre pile au pied des 21 virages. Total, 128km, 2700m de D+, 24.4km/h. OUF! Maintenant, 2 semaines très, très cool, pour faire du jus...
  12. Bonjour Eric, Oui, je descends encore ce WE à Grenoble pour l'Obiou samedi et l'Oisans dimanche! Avant 2 semaines TRES cools. Je pense démarrer la rando à La Mure vers 8H, c'était à peu près mon horaire de départ l'année dernière. Rappelle-toi, j'irai sur place en voiture, moi! Peut-être aura-t-on l'occasion de s'y rencontrer, ou alors un peu plus tard sur le parcours. Soleil en perspective. A samedi, Luc
  13. Ma 1ère séance seuil hier soir! 3 fois 7.5km sur du plat en boucle en 12', sans dépasser 90% du pouls max. Avec 4' de récupération à chaque fois. Ça m'a rappelé les séances de 3*3000m en CAP d'il y a 15 ans.
  14. Ca y est, les numéros de dossard sont disponibles! http://orion.cia-sophia.com/EdmPublic/ParticipantList.aspx?epreuve=57 No1 pour un double champion olympique.
  15. Je suis complètement novice dans ces longues cyclosportives en haute-montagne. Ce sera ma 1ère EDT de ce type le 8 juillet. D'accord pour ne pas reproduire à l'entraînement la longueur et le dénivelé de la course mais il faut quand même s'astreindre à "quelques" sorties d'au moins 5-6H et de 3000m de D+, au moins une en tout cas. Au delà de l'entraînement et de l'acclimatation à ce genre d'effort, ça sert aussi à savoir à quelle vitesse, ou plutôt à quelle lenteur aborder le début des difficultés le jour J. Les quelques sorties passées récemment dans les Alpes m'ont appris que la vérité du km 1 n'est pas celle du km 100... Je me baladais au début mais après plusieurs heures, je faiblissais de plus en plus. Donc pour l'EDT1, il faut que je me mette dans le crâne de démarrer DOUCEMENT la Madeleine, en gérant jusqu'en haut, sans m'emballer avec l'excitation de la course. Et de continuer DOUCEMENT le Glandon, jusqu'au sommet. Il sera temps au début de la Toussuire d'aviser, s'il me reste quelques forces. Je n'ai pas envie de me laisser griser au début et de me mettre à galérer à mi-pente du Glandon!
  16. Toutes ce infos me sont précieuses, merci à tous. Je prépare la prochaine EDT1. Pour l'entraînement physique, j'ai profité de quelques jours dans les Alpes (CRs par ailleurs) et je me suis aperçu que j'avais du mal à boire et manger suffisamment pendant toutes ces heures de selle. Je retiens le principe de compter environ un bidon/un gel-barre par heure. C'est bon?Gérard, merci encore pour ton blog, je vais essayer la crème de marron, ça je pense que je vais l'ingurgiter sans effort. Par ailleurs, je dirais plutôt que le jus de citron est acide, pas alcalin!
  17. Il y a ce post par ailleurs où tu peux trouver d'autres infos sur le sujet: http://www.velo101.com/forum/voirsujet/conseils-nutrition-cyclo-inexperimente--3927
  18. j'ai fait la montée dimanche matin (voir mon CR par ailleurs). Après 2km, il y a une portion en travaux, avec feux et passage alterné. A part ça, la chaussée est OK.
  19. Très belles photos, Eric, qui restituent bien le déroulement de cette rando! J'ai pu ainsi montrer à ma femme une partie des coins que j'avais parcourus ce week-end avec plaisir. Hier dimanche matin, j'ai fini en beauté avec le col de la Madeleine. J'ai laissé la voiture à Aiton (embranchement Tarentaise-Maurienne) à 7H20. 35km de plat via Albertville. Puis le début de la montée, 25km et 1600m D+ devant moi. Ca démarre tout de suite par du 9%. Les jambes ne sont pas super, c'est sans doute la fatigue des 2 jours précédents. Et en plus, déception, aucun cycliste sur la route, je n'en doublerai qu'un de toute la montée. Il est sans doute trop tôt. Je passe le temps en chronométrant le temps qu'il me faut pour monter de 100m. Je navigue entre 6' et 6'20". Après les 2-3km de plat, ça remonte sec. Je subis. Le paysage change, on devine les remontées de Valmorel. Le col est visible. Au loin devant , je devine 2 cyclistes, je reviens doucement sur eux. je me retourne: deux autres au loin derrière semblent aussi se rapprocher. A l'approche du col, un mur de neige sur le bord de la route. Un photographe dans la dernière épingle me mitraille alors que je suis en danseuse, sur le 39 dents. Et c'est le col, après 1H45 de montée, OUF! Le paysage est magnifique des 2 côtés, le Mont-Blanc est majestueux. Je ne regrette pas d'avoir emmener mon coupe-vent dans la poche arrière, je l'enfile aussitôt, je suis en nage et les 24°C ne sont pas de trop. Un petit coca à la terrasse, un petit coup de fil pour la fête des pères, et je reprends le vélo pour la Maurienne. Après 100m, je m'arrête pour enfiler mes manchettes, bonne pioche. Les 19km de descente en 24', je croise plein de cyclistes qui peinent à la montée. Arrivé en bas, je devine en face la montée du Glandon où j'ai souffert vendredi et qu'il va falloir enquiller lors de l'EDT, aie aie aie. Et enfin retour à la voiture après 30km de vallée, face au vent. 111km en tout. Ca clôt un long week end à 470km et 9500m de D+! Si j'ai le courage, je reviens le WE prochain pour la rando de l'Obiou à La Mure le samedi et le brevet de randonnée de l'Oisans le dimanche (j'ai envie de me tester sur l'Alpe d'Huez). Ensuite, 2 semaines cool à faire du jus.
  20. Aujourd'hui samedi, la rando Dubois Jacob organisée par le club de Seyssinet. Une virée dans le Vercors. A l'inscription à 7H20, je repère un groupe du club d'Eybens sur le départ, chouette! Je vais les accompagner tout le long de l'Isère sur les 50 premiers km, le tout autour de 30km/h. Quelques km après le 1er ravito, on tourne à gauche à Cognin les Gorges et on attaque le gros de la rando, la montée de Malleval. 1000m de D+ en 13km. Heureusement, on est encore à l'ombre, la température est clémente. Je fais les premiers hm avec les 3 meilleurs d'Eybens puis je les lâche peu à peu au train. Beaucoup de monde de la rando sur la route, les 2 circuits sont mélangés. Les paysages sont MAGNIFIQUES! Une heure juste pour arriver au sommet. Le circuit 110km part à gauche, je pars vers le sud pour le circuit 140km. 2nd ravito au Faz. Les quartiers d'orange sont bienvenus. Quelqu'un dit "il fait presque plus chaud qu'en Thaïlande", je me retourne, j'ai l'impression de reconnaître une tête connue, mais oui, c'est NOTRE Eric (Mazare) avec qui j'ai déjà échangé plusieurs discussions sur le forum Vélo 101!!! Ca fait plaisir de se retrouver ici! On repart ensemble à 3 avec un autre adepte du forum (Bruno...), ils vont s'arrêter rapidement pour des photos. La descente en lacets avec les montagnes au sud est super. En bas à gauche, j'enquille les gorges de la Bourne. Plus personne sur la route, j'ai l'impression que la plupart des adeptes du grand circuit sont maintenant derrière moi. Au ravito à La Balme, beaucoup de monde, on a retrouvé le circuit 110. Un petit sandwich, orange, saucisson, fromage. Le 140 recommence par une petite montée avant de rebasculer sur les gorges et retrouver le monde. Pas longtemps, aux Jarrands, je tourne à gauche alors que le 110 continue tout droit vers Villard. Toute cette boucle (Meaudre, Autrans), je ne verrai personne. Heureusement, vent du sud, donc dans le dos. Vallée magnifique au soleil. A Autrans, il faut revenir vers le col de la Croix Perrin, donc face au vent. Je monte en m'engageant, les derniers 400m sur la plaque, je sais que c'est la dernière difficulté. En haut, 30°C, 26 de plus qu'à l'Ascension! A Lans, le dernier ravito où je retrouve enfin un peu de cyclistes. Le faux plat vers St Nizier et la descente sur Seyssinet, avec une vue magnifique sur tous les environs de Grenoble. 142km, 2650m de D+. Cool... Demain matin, a priori, la Madeleine en partant de la Tarentaise. Et retour en région parisienne, sous la pluie tout ce WE...
  21. De retour à Grenoble pour un WE chargé en montagne. Hier vendredi, le Glandon (côté Oisans), la Croix de Fer, tout va bien, beaucoup de monde sur les pentes (plein d'hollandais), c'est motivant. Descente puis le Mollard (je repère en fait la future Etape du Tour). Je commence à piocher avec cette canicule. Pour la descente, la route officielle est en travaux, je me rabats vers une autre (Villargondran) avec plusieurs dizaines d'épingles à cheveux, je travaille la technique. A St Jean de Maurienne, c'est le milieu d'après-midi, toutes les boulangeries sont fermées, je n'arrive à trouver qu'un coca dans un bar. Un peu de vallée face au vent et à St Etienne de Cuines, je tourne à gauche pour le 2nd Glandon. 1400m de D+ devant moi, il fait 34°C, soleil et vent de face. Le début se passe correctement mais il n'y a personne sur la route, c'est un peu déprimant. A l'entrée de St Colamban, je repère le cimetière, je m'arrête et me fout la tête sous le robinet, ça me rafraîchit un peu. Ensuite, la pente reprend, mes forces déclinent de plus en plus, je me bats pour ne pas faire de pause sur le bord de la route, je compte les hectomètres, les décamètres et enfin, j'arrive au col, lessivé. Une pause au restau, une tarte aux myrtilles maison pas terrible. Coupe-vent et manchettes mis, j'attaque la descente, toujours avec pratiquement personne pour me motiver. Il faut se retaper les épingles montantes avant le Rivier d'Allemont. Ca y est, il ne reste vraiment plus que de la descente. Super, du monde devant moi. Je me lâche, ça file vite. Arrivé au lac du Verney, je fais la trace face au vent (vent de face à l'aller, vent de face au retour!) à un groupe. Arrivé à Rochetaillée, je tourne à droite, ils tournent à gauche en prononçant tous quelque chose que je pense être un merci-au revoir. Enfin retour à la voiture à Livet. 148km, 3650m de dénivelé, 6H47 de selle. Et dire qu'il faudra rajouter 1200m de D+ pour la même distance lors de l'Etape du Tour!!! Bilan personnel: il faut absolument que je gère mieux mon alimentation pendant la sortie. Entre le départ et le retour au col du Glandon, je me suis en fait contenté de 3 bidons énergétiques, d'un coca, de 2 gels et une barre. Pas étonnant d'être vidé au milieu d'après-midi!
  22. Sympa de te retrouver ici Laurent! Et bravo pour ton WE complet, avec autant de dénivelé dans les Ardennes! Moi, le dimanche, ça a été repos pour récupérer. Lundi, sortie VTT cool avec le club. Et mardi, la sortie route typée côtes en vallée de Chevreuse. Il suffit d'admirer l'allure tentaculaire du plan du circuit pour comprendre comment relier 32 côtes pour dépasser péniblement les 2000m de D+: http://www.openrunner.com/index.php?id=1694456
  23. Faute de relief montagnard, je me contente de côtes en vallée de Chevreuse. Aujourd'hui, 32 côtes (!!!) en 135 km, tout ça pour arriver péniblement à 2100m de dénivelé... Le tout sous le soleil, à 25.9km/h. Le travail paye, j'ai été à l'aise tout le long, avec même assez de jus pour sprinter en haut de la dernière côte.
  24. Vendredi 25, travail en force dans la côte de la Vacheresse (en vallée de Chevreuse). 51*19-17 à enrouler à faible fréquence. Et hier samedi 26, la Savinienne, une rando de 200km au départ de Savigny sur Orge (91). Départ juste avant 7H. Seul à rouler pendant 65km (avec quelques uns de temps en temps derrière, à sucer la roue). Puis un cycliste m'a dépassé après le 1er ravito, j'ai embrayé derrière et on a continué comme ça à 2 pendant 140km. Les relais s'enchaînaient bien, vent dans le dos jusqu'au 2ème ravito. Plateau repas à 10H20! 33km/h de moyenne tout rond. Après, il a fallu tourner vers le nord-est et affronter le vent de face. Mes forces ont décliné peu à peu et mes relais se sont espacés. Heureusement, j'ai pu m'abriter derrière mon compagnon d'échappée qui avait la gentillesse de m'attendre en haut des côtes. En discutant, on s'est aperçu qu'on avait fait la Vélostar 91 2012 (un peu sur les mêmes routes) et l'Etape du Tour II 2011 dans les mêmes eaux. Et on se retrouvera au départ d'Albertville pour l'EDT I 2012 (pour lui, après avoir fait la Marmotte la veille!!!). Dernier ravito à Janvry. Je bois, je bois, je bois, je me verse mon bidon d'eau sur la tête avec les 30°C et le soleil. La côte de l'Escargot à Marcoussis qui ne se passe pas trop mal finalement, et arrivée à Savigny. 206km à 31.1km/h. Ouf...
  25. Réponse de chez moi en région parisienne: les absents comme toi ont eu tort! Effectivement, ce matin à 7H en me dirigeant vers Seyssins, le ciel était noir, noir, noir vers le sud. Pas grand monde à l'inscription. Je pars un peu avant 7H30, en espérant rattraper des pelotons des clubs environnants, partis plus tôt. Le ciel noir semble nous éviter et passe plutôt en léchant le Vercors. Au bout de 5km, je reçois quand même une saucée mais rien de grave. Le ciel noir, noir se trouve maintenant au nord, ouf! Ce sera la seule pluie de toute la matinée! Ensuite, certes route mouillée pendant 1H avec de belles flaques, mais sinon nuages légers, ciel bleu et soleil, avec température finale au dessus de 25°C. Jusqu'au 1er ravito, je ne rattrape que quelques cyclistes isolés. Heureusement, presque pas de vent. Au R1, en haut de la 1ère difficulté, j'apprends que je suis le 5ème à passer! Déception, ce n'est pas aujourd'hui que je verrai du monde... Je dépasse les 4 premiers avant la fin de la 2nde longue montée. Ravito no2 où tout le monde est content de voir arriver enfin du monde. Puis 30km tout tout seul. Dans le dernier mur, avant de rebasculer sur Seyssins, je double des participants du petit circuit. J'arrive à garder le 39*19 au plus fort de la pente, je sais que c'est mon dernier effort de la semaine! Enfin, l'arrivée, 108km, 1980m D+, 25.4km/h. Je sens que j'ai plus de jus qu'en début de semaine. Les organisateurs me disent qu'il n'y a eu que 120 participants. Au total de ces 6 jours grenoblois, 560km (autant que pour venir de région parisienne!) et 10400m de dénivelé. J'ai pris beaucoup de plaisir, je reviendrai!
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