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pascal

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Tout ce qui a été posté par pascal

  1. Après avoir été sur Zwift pendant un an, je me suis mis sur Rouvy et je ne le regrette pas. On roule sur de vrais parcours avec pas mal de réalisme. Avec un Elite et ANT+ j'ai la FC, la puissance, la cadence, la vitesse etc. Dans les descentes, comme dans la réalité, on avance tout seul, çà repose... Il y a moins de monde que sur Zwift, mais c'est pas plus mal. En hiver je suis maintenant quasi entièrement en virtuel. Un intérêt annexe est qu'on peut beaucoup mieux doser ses efforts et puis point de vue sécurité, il n'y a pas photo...
  2. Personnellement, je ne trouve pas compliqué du tout d'utiliser les GPS, capteurs de puissance, cardiofréquencemètres etc. J'apprécie également les "conseils" de Garmin, par exemple, quant au manque (ou à l'excès) d'entraînement dans telle ou telle zone (aérobie faible, tempo, anaérobie etc. Les déterminations de seuil lactique, de FTP, de VO2max, permettent également d'avoir une idée de l'évolution de notre forme. A cela on peut ajouter l'utilisation, encore expérimentale il est vrai, de la HRV (Heart Rate Variability) qui en théorie peut déterminer l'effort que vous allez pouvoir réaliser (votre état de forme et de stress physique). On peut aussi courir uniquement à la sensation, c'est chacun selon ses goûts, mais j'ai déjà constaté que mes sensations étaient parfois trompeuses et me faisaient faire des erreurs. Et puis comme j'ai toujours voulu quantifier les choses, avec tous ces capteurs, de plus en plus fiables, je suis heureux...
  3. Oui je citais 80% en endurance basse et 20% jusqu'au lactique (et quelques sprints très courts pour la puissance) J'ai un lactique à 136 (dixit Garmin) donc oui, aller, un petit col pas trop pentu à 130, je pourrais encore me le permettre.(62kg pour 1.76m). Mais alors vraiment pas vite, vers 150W dans mon cas.
  4. Un des problèmes d'une non acceptation de cette baisse est qu'elle risque de s'accentuer d'avantage. En voulant maintenir leurs perfs d'antan beaucoup font des conneries monumentales qui peuvent leur coûter très cher. Ils forcent et leur organisme finit par craquer. Donc, à un certain âge, on s'entraîne en aérobie faible principalement, au moins 80% du temps, et les 20% restants, on pousse, éventuellement, jusqu'au seuil lactique, sans le dépasser ou alors quelques secondes. En aérobie faible, on peut tenir de façon quasi permanente, sauf si on a trop mal dans le dos, on est presque en promenade, mais à 105 puls, c'est sûr on ne va pas vite. Un jeune qui doit faire aussi bp d'aérobie faible, bénéficie d'une réserve cardiaque bien plus importante et tourne à 130-140. Il va forcément plus vite.(je simplifie car il y a aussi la fréquence au repos qui joue) Un autre intérêt de rouler en aérobie faible c'est de bouffer du gras quasi exclusivement en préservant son glycogène (et ses fibres musculaires). Car perdre du poids est aussi une manière de rouler plus vite, ou plus facile, sans parler des bénéfices santé. On dispose actuellement de pleins d'outils, des cardiofréquencemètres, des capteurs de puissance, des compteurs-ordinateurs et des logiciels qui vous disent ce qui manque dans votre entraînement. Ils vous donnent même votre temps de récupération. Pour ma part, je trouve que çà marche très bien et que çà correspond bien à ma forme du moment ou à l'intensité du tour que j'ai réalisé. C'est même bluffant par moment. Moi çà me branche et comme çà je pense à autre chose que ma baisse de performances. Je sais que certains sont allergiques à tout çà et préfèrent fonctionner "aux sensations". Mais, souvent aussi, on fait fi des sensations parce qu'on a la distance hebdo à réaliser.... Enfin, ce ne sont que quelques réflexions, pas des conseils. Ah oui j'ajoute qu'à 105 puls, les cols, c'est fini, tant pis, ou alors en VAE...
  5. Pour rappel, la fréquence maximale du coeur perd une pulsation par an. En moyenne, statistiquement, une personne de 70 ans a perdu 50 pulsations par rapport à ses 20 ans. Pour rappel aussi, à partir de 30 ans on commence à perdre de la masse musculaire, wikipedia: "Dès 30 ans, on observe une dégénérescence musculaire de 3 à 8 % par décennie. Le tissu musculaire est remplacé par la masse grasse et cette perte s’accélère à partir de 50 ans23. En effet, la masse musculaire décline approximativement de 1 à 2 % par an passé l’âge de 50 ans tandis que la force décline en moyenne de 1,5 % par an entre 50 et 60 ans (-15 %), puis au rythme de 3 % par an, soit une perte de 30 % par décennie après 60 ans" En gros, à 60 ans, on a perdu 25% de force dans les muscles, et à 70 ans on a perdu pas loin de 50%. Et le pire c'est qu'on prend du gras, si on fait pas très gaffe.. Tout le monde ne connaît pas ces chiffres, pourtant c'est inéluctable. Après prendre une assistance électrique pour compenser cette perte, pourquoi pas? C'est un peu comme une canne pour aider à marcher, ou un fauteuil roulant. C'est chiant mais nécessaire. EDIT: perdre 50% de force à 70/20 ans, çà veut dire être 2 fois moins fort, carrément. Par exemple, si on tire un braquet, dans un col, de 42/23, à 20 ans, à 70 ans il faudrait passer à 34/36, à cadence égale, et on irait 2 fois moins vite. Bon, c'est une moyenne, et à force d'entraînement on peut limiter la casse, mais faut pas rêver.
  6. Le VO2 représente la consommation d'oxygène par l'organisme, et en particulier par les muscles squelettiques, lors d'un effort. Si cet oxygène en excès, dans son cas, n'arrive pas aux muscles, par quoi serait-il consommé? Et en quoi le coeur en serait responsable? De plus quelle est la précision de la mesure de la VO2? En cas de résultat aberrant, en science, en général, on refait une mesure. Cela a t'il été fait?
  7. Je ne vois pas en quoi un mauvais rendement mécanique des muscles locomoteurs peut résulter d'un problème de bouchage des coronaires. Au contraire, si le rendement est mauvais, le coeur pompe plus de sang à effort égal. Il semble d'ailleurs qu'il n'y ait pas grand chose dans la littérature scientifique à ce sujet: J'ai vu ceci simplement dont cet extrait est intéressant: "La relation VO2/Watt était identique dans les deux groupes, indiquant que le rendement énergétique est identique chez les patients insuffisants cardiaques et les sujets normaux. " Enfin je n'ai peut-être pas compris les propos tenus dans ce fil..
  8. Oui il faut boire, bien sûr. Pour une séance de haute intensité, il faut tabler sur 1 litre/heure. Il faut rappeler que pour un effort mécanique de 300W , 900 à 1000W (rendement musculaire de 24%) sont dissipés sous forme de chaleur à évacuer en grande partie par transpiration. A mon avis, oui aussi à l'isotonique qui permet, en théorie, une hydratation plus rapide et efficace et qui limite la perte en minéraux.
  9. Il y a quand même un minimum de technologie bien utile même s'il n'améliore pas les performances, un compteur GPS par exemple. Après, pour aller dans votre sens, quand j'ai commencé le vélo, c'est vrai que les compteurs n'existaient pas, ou alors c'était des gros machins à câble. Et je suis certain que je n'ai que très très peu amélioré mes performances grâce au powermètre et au cardio. Ceci dit j'ai quand même relié mes sensations et ma fatigue aux indications de la FC Par exemple je m'aperçois que lorsque j'accumule les km, la FCmax baisse et assez vite finalement. Donc pas la peine de forcer je n'irai pas plus fort. A propos de technologie je me suis équipé d'un radar Garmin qui fait également feu arrière. C'est bien mais le problème est que le signal sonore est trop faible pour les oreilles de vieux et je me suis fait quand même surprendre. Donc attention...
  10. Si on veut entrer dans le domaine d'une approche scientifique du sport, ce dont on n'est pas obligé bien sûr, il est important, lorsqu'on s'entraîne en suivant les zones de Karvonen (avec fréquence de réserve) ou avec des seuils de puissance, c'est d'effectuer des tests de contrôle. Ils peuvent être normalisés, comme le test de Cooper en course à pied, ou, plus accessible, comme l'indice de Ruffier Dickson, ou alors plus personnalisés. En vélo on peut relever sa fréquence cardiaque, son temps, sa puissance si on a un power-mètre et ce sur un segment donné. Perso, je fais le rapport puissance moyenne sur FC-FR, en prenant FR à 60 systématiquement. Je constate qu'il est assez constant et quand il se dégrade c'est que je suis fatigué. Bon, c'est un peu parce que c'est mon goût personnel pour tout mesurer, mais pour faire réellement des progrès c'est une autre affaire...
  11. Pour la fréquence cardiaque, on utilise aussi le pourcentage de la fréquence de réserve soit 100* (FC-FR)/(FCM - FR) où FC = fréquence mesurée, FCM, fréquence maximale, FR au repos exemple pour une FCM de 160 et une FR de 60, la fréquence de réserve est de 100. Pour rouler en endurance, soit vers 60% on est alors à 120 pulsations. C'est un peu plus réaliste et efficace que de rouler à 96 pulsations où on ne peut quasiment pas rouler, sauf à avoir une FR de 30. Nota: on peut mesurer ce pourcentage en continu sur un compteur, Garmin par exemple.
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