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Bernard PIGUET

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Tout ce qui a été posté par Bernard PIGUET

  1. EH bien belle mentalité ! Un club pour vous tenir au chaud, vous faire visiter les lacs, les cols, voire les églises Romanes. Qu'apporterez vous en échange ? L'un comme l'autre, vous semblez jeunes, peut être même étudiants H.E aux Cézeaux ? Je me souviens avoir eu des stagiaires longue durée, et quand ils ont su boire et manger, rouler en éventail, on ne savait plus s'ils étaient passés au patin à roulettes ou autre.... Je ne suis pas certains que vous trouverez des pigeons, surtout que les Auvegnats sont pingres.
  2. Olivier, Juste pour te rendre service. C'est vrai que l'on ne vient pas sur ce site pour prendre des cours d'ortho.. Et en plus on y lit des grosses bêtises! Mais s'exprimer permet de soigner son ortho...et c'est aussi une marque de politesse. Donc écrire un Français correct est profitable, tu sera appellé un jour ou l'autre à rédiger une lettre (manuscrite en plus), le mieux pour retenir l'attention serait qu'elle soit lisible et compréhensible. PERSONNELLEMENT, je suis plus un gamin, et je ne me veux pas moraliste, mais c'est seulement pour t'encourager et t'aider. Au plaisir de te lire en langue F
  3. Pour en revenir au sujet d'origine, c'est vrai que Gerben KARSTENS est un lauréat, ce jour agé de 70 ans c'était un excellent finisseur, vainqueur de 21 étapes de grands tours ( et à l'époque on pouvait les appeller ainsi ). Y a t-il eu plusieurs éditions sans dérailleurs ? Mais en réalité ils n'étaient pas en pignon fixe, ils avaient les chaînes de 2,38, mais P.T était bien plus long 260 km voire +, et ils devaient se payer Chevreuse, alors si mes souvenirs sont bons une partie folklorique était offerte, avec changement de côté de roue , peut être pour avoir 18 dents ou autre, sinon c'était du 14. Maintenant en partant de la Beauce et avec seulement 230 km, ce serait assez judicieux de leur proposer à nouveau le "jeu". Jeu avec des prix bien entendu !
  4. Sans vouloir faire de jeu de mots : c'est vrai que c'est une classique un peu plate ! La seule qui manque au palmarès du grand E.M, c'est dire. On avait tenté de lui insuffler un intérêt, en supprimant les dérailleurs, sur 1 ou 2 éditions. Cette démarche avait eu pour mérite de rompre la monotonie, et de voir comment les pros pouvaient appréhender le handicap. Et surprise ! Les moyennes étaient identiques et permettaient aux dits "Champions" de faire étalage de vélocité avec le mono-développement.
  5. Vous vous posez beaucoup de questions sur le final de Gilbert. Et voilà que moi même suis interpellé, alors que c'était très simple, il est parti et a fini en costaud, offrant heureusement un beau champion du M, sur un circuit qui n'était pas à la hauteur. Maintenant, heureusement qu'il était grand plateau, certainement en 53x17 et l'enroulant à 81 tr/mn en moyenne pour l'escalade, car sinon comme ils sont mal équipés, il aurait du passer 14 dents de plateau au sommet, ce qui n'est pas pensable, ensuite il a du prendre le 15 pour les 700 m suivants, etc.... c'est vrai que pour un championnat non difficile, ils viennent avec un petit plateau de fille, avec un 44 il aurait pu attaquer en 44x16 et voire passer le 15 une fois lancé. C'est pareil pour les autres courses et notamment le TDF, où les leaders n'ont jamais fait moins de 24 km/h. Pour Milan - san Remo, Fondriest sortait en 52x16 sur le Poggio, les mains en bas et bien entendu en danseuse, et il faut tenir 5/6', c'est cela les grosses cylindrées !
  6. Pour revenir à la Forclaz, et de son versant ouest, si le point 0 est le petit pont de Vesonne, il faut 2' pour atteindre la borne 16, et comme la dernière avant le sommet est la 9, où il faut pour moi encore 3'10/3'20. Cela ferait bien + de 8 km et pourquoi pas 8,2 (7+0,75+0,5), cela dit bravo aux 2 Jean, car personnellement je n'ai jamais mis moins de 30'. Pour indication, Piepoli dans le Dauphiné 2007 a grimpé en 23'30'', et au TDF 1997 Jalabert échappé en 24'40'', ne cèdant rien au peloton des favoris, mais après il avait encore la Cx Fry en 31' et la Colombière en 28', arrivaient-ils à Cluses ou autre, je n'ai pas noté. Cela pour situer les dispositions des gens de métier.
  7. Ma première montée date de 1978, depuis j'ai du la refaire une fois, avec un revêtement correct. C'est vrai qu'à l'altitude 800 environ une barrière interdit l'accès aux voitures, il faut dire que du col une crête sud permet l'accès à une réserve ( chamois et autres). D'ailleurs pour revenir au triste évènement, ou pouvait bien vouloir aller les 2 cyclistes ?
  8. L'accès au col de Chérel est tout à fait pratiquable, c'est le versant ouest qui ne l'est pas. C'est même une très belle montée 1050 m d'élévation, et la nature intacte. A faire plus que tout autre.
  9. Et bien allons-y, Pour le CLM individuel : Tout dépend des vélos électriques de Besançon, Chartres et Londres, seront-ils rechargés ? Pour le CLM par équipe : Pure abbération, l'occasion était trop belle de faire un par nations en équipes de 4. Pour la course en ligne : Y Fenlair, ou Grimp, Touseul, ou encore Sucelérou Juskala flamrouge. Mais maintenant des surprises sont possibles, et fort heureusement pour que toute notre attention soit maintenue.
  10. Décidément tout existe à notre époque ! MERCI. En fait c'est une hyperbole, mais si l'on veut être rigoureux elle devrait passer par l'origine, car le 0% existe tout comme la VA 0. Par ailleurs, je vois que le sujet passionne, et merci à B. Moreau pour ses compliments, alors que je n'ai fait que penser où allons mettre nos roues ? Et cela demande une réflexion, mais le sujet est vaste, et il faut bien préciser que cela porte sur les montées sèches de 30' à 1h 20.
  11. ATTENTION ! Je vous vois tous parler de Vit.. Asc.., mais il faut savoir qu'elle n'est pas linéaire. Il convient que votre test soit référentiel. Savez vous, et c'est paradoxal que l'on monte plus vite les fortes pentes. Pour exemple, un moteur de 380 W fait 1440 m/h sur 12% ( Puy de Dôme), 1250/1300 m/h sur Granon où relais du Chat, et quand c'est le col de Leschaux et son petit 4% la VA tombe à 1030m/h. Par exemple le ventoux sud qui dévore les esprits sur ce site, toujours pour ce moteur de 380 W, c'est péniblement 1050 m/h sur les 6 1er km, et après le virage de St Estève c'est 1240 m/h. En fait, comme le vélo demande beaucoup de temps, je n'ai jamais eu la disponibilité pour établir l'équation de la parabole en question, mais cela va traumatiser encore plus notre ami ( je n'ai pas mémorisé le prénom) qui déplore que l'on puisse aligner tous ces chiffres. Et pourtant cela fait partie de notre passion, et il convient en toutes circonstances de réflechir à tous nos faits et gestes.
  12. Valentin, Là on ne peut vraiment pas t'aider, car les courses de côte que l'on connait ne se font pas en 15' avec un vélo bien sûr. Sinon on peut faire le ventoux sud en 11', mais il faut reconnaître que les moteurs des formules sont bien réglés, et il faut pas mal de porte bidons pour le carburant.
  13. Mais un tout petit champion. Petit champion, parlons en, VRAIMENT UN PETIT PETIT %@!?, qui ne s'est jamais tourné vers Emile IDEE son doyen de 70 ans, pour lui serrer chaleureusement la main, comme l'invitait le reporter avec insistance. Il est vrai qu'à 22 ans nous avons encore beaucoup à apprendre, mais avant de porter le titre de champion, il faut aussi porter celui d'homme accompli, au même titre que ses homologues footballeux qui reviennent d'un revers cuisant sans pour autant baisser la tête. TRISTE REALITE 2012 !
  14. Quel titre maladroit ! Jeannie était sur la ligne de départ et arrive 5e scratch et 1ere des +50 ans, que demander de plus, le soin des chèvres ? Mais je pense qu'elles ne se plaignent pas. Combien parmi les nombreux intervenants feraient dans les 10 ? Alors un peu de décence.
  15. Mauro ! C'est vrai que les navigateurs seraient les derniers à nous faire rêver, quand ils disparaissent à l'horizon, nous ne pouvons qu'êtres dubitatifs en sachant bien qu'ils vont vivre toutes les incertitudes propres à la météo. Mais ils sont une 20aine, aguerris par bien d'autres aventures, et les voiliers sont devenus des 4**** suréquipés. Après, quand il s'agît d'épreuve de masse, on regarde de plus près, en sachant bien qu'ils y a les aventuriers, les"poireaux" disait-on au Dakar. Et concernant les 1000 B, c'est bien ce qu'il fallait faire. D'ailleurs les Suisses en début de semaine ont fait de même concernant le fameux raid Zermatt/Verbier qui en principe n'est pas pratiqué par des "fillettes", mais ils avaient déjà appréhendés les vents violents et les risques d'avalanches. Paradoxalement ils ont laissé faire le départ d'Arola, pour ceux qui sont un peu les "90" de nos CS, et je n'ai pas eu l'occasion de connaître la suite, si nos amis Helvètes pouvaient nous en dire plus..... Voila, dommage pour les plus de 1200 qui avaient fait confiance à cette très bonne organisation, et qui s'étaient inscrits dans les délais, ce qui devient de plus en plus rare, et à mon avis ils sont inscrits pour 2013, si l'on veut adoucir le post épreuve du CT69, qui restent certainement les plus déçus.
  16. Didier, mais l'info nous l'avions, les médias s'y entendent pour noircir le tableau, pauvre cyclisme a être le seul à s'évertuer aux contrôles. Le dopage et son éradication est la grande hypocrisie de notre société.
  17. Eric, merci pour ces précisions, et c'est effectivement la montée de la Malène au causse Méjean, qui m'avait marqué, spectaculaire aussi bien du bas que du haut, où l'on ne perd pas de vue le lit du Tarn. En face, avec le cadeau à 15%, je n'ai jamais du la faire. Pour Guy, qui a lancé le sujet, il doit tenter de faire le mont Aigoual et avec en prime les gorges de la Jonte, cela vaut le détour.
  18. Si mes souvenirs sont bons, et ils le devraient tant le secteur est attrayant pour le cycliste. C'est surtout la montée côté gauche en descendant le Tarn qui est particulièrement coriace, donc des Vignes à l'accession du Causse Méjean. La version "le massegros" sans la sous estimer est plus facile, c'est du 42x22, bien tracée et régulière.
  19. Pourquoi remettre sur la table ce cas de dopage ? C'est peut être un de plus, mais ce ne sera pas le dernier. Soyons réalistes, tous ces coureurs de l'Est, s'exilent et cela pour "gagner leur vie" à l'aide d'un vélo, ils ont choisis et ne doivent pas revenir au pays la tête basse. Et puis le dopage, c'est tout à fait banal, nous les donneurs de leçons, allons bientôt légaliser le canabis, qui finalement n'est pas si nuisible, OUI peut être quelques troubles ...... Mais .... nous sommes en 2012 que diable !
  20. Pour revenir au sujet que Didier sous l'émotion nous a balancé. Roger D V, le gitan le dit lui même dans les colonnes du Nieuwsblad : Ce fut une course de petit niveau, Tom B a battu des coureurs de 3e niveau, ce fut une parodie de course dès qu'il a pris 20 m d'avance l'affaire était jouée. Un peu amer que Tom le rejoigne au palmarès c'est vrai, lui qui avait déclaré l'an dernier que c'est Fabian C qui serait le premier à le faire, mais il a parfaitement raison, déjà l'an dernier nous avions pressenti l'absence d'interlocuteurs, et faussant par là la course. Il faut en convenir nous connaissons une période creuse, et cela se ressent sur tous les grands évènements et particulièrement sur les tours. Paroles d'anciens : " Tu as gagné, c'est bien mais dis moi devant qui ? "
  21. Quelle idée d'aller à Vallorcine avec un vélo en avril, même chose pour Gilles, ce sont des skis qu'il faut emmener, et faire une vallée blanche. Souvenir impérissable, et avril sera encore un peu tôt, début mai c'est encore mieux.
  22. Décidément le sujet fait débat ! Pour être juste, je conçois que le DL, ait marqué une impatience, sur ce TDF 1950, car comme les Italiens mécontents avaient faits leurs valises au sortir des Pyrénnées, personne en fait n'allait contester la supériorité de F.K, qui a dominé largement le CLM vers Saint Etienne. C'est vrai que le public en demande beaucoup, et ne tolère pas les journées de repos, qu'elles soient effectives ou provoquées. Jacques Goddet lui même avait titré un jour " les nains de la route" et voici encore quelques passages de mon écrit de 2003 : Pour aller plus loin, le rôle de la presse est également important, la manière de travailler est différente, l’utilisation de la plume est de plus en plus remplacée par le bla-bla. Jacques Goddet alors directeur du TDF et du journal l’Equipe, ne manquait jamais son éditorial journalier, ses successeurs n’ont pas suivi. A la décharge des journalistes, on peut comprendre leur manque de lyrisme et d’enthousiasme, faute d’événements et de cette pesante uniformité strictement attachée à un résultat. Maintenant chacun est libre de penser et d'apprécier différemment les événements attachés à ce sport qui nous est cher. Personnellement je vous livre mon impression qui n'a pas variée même si elle a maintenant presque 10 ans. Que peut-on attendre de ce prochain centenaire ? Malheureusement rien, il manquera 1200 km, quelques étapes de caractère, et bien sûr des champions, des vrais, qui pourraient s’opposer à l’insipidité des dernières éditions. Il n’y aura pas un « Aigle de Tolède », qui pour couper la solitude de ses ascensions, attend le reste de la troupe, en achetant une glace au sommet d’un col, car il n’y a plus de place pour les poètes, et je pense qu’à l’oreillette on ne le mettrait pas en garde sur les pièges du change Pesetas/Francs, on lui signifierait tout simplement son licenciement immédiat pour grave faute professionnelle. Pire encore, ce fantasque « Picador », n’aurait pas aujourd’hui l’attention d’un contrat, en raison de l’incertitude de son profil de carrière, car quand il délassait ses chaussures c’est qu’il abandonnait et rien alentours ne pouvait modifier sa décision. Il n’y aura pas non plus de « Vigneron de Cabasse » pour continuer sa route cuir chevelu ouvert. Pas non plus de « Lion des Flandres » équipant son cintre d’un fort élastique qui, en le reliant à ses dents, lui permettait de soulager sa clavicule fracturée, et de terminer 2e du giro 1956. Et encore moins de « Brambille », pour vider ses bidons sur la route en s’invectivant « Tu ne veux pas avancer vieille carcasse, alors tu ne boira pas ». Douloureux constat, il n’y a plus place aux fantaisies, à la rigolade, maintenant on gère une carrière, en clair il faut pédaler utile, éviter les gestes inutiles, un coureur pro est aux ordres, il est devenu l’ouvrier modèle appliquant à la lettre la dictée issue de cette fameuse oreillette, progrès dont on vante tant les mérites. C’est ce que n’a pas compris JML directeur de la société du TDF, quand il reproche au « Roi lion » ou « super Mario » de ne pas terminer ses TDF. Mais pourquoi le ferait-il ? Pour être remarqué et applaudi ? Mais on n’applaudit pas et ne remarque personne, dans un grupetto qui finit sa journée de travail en pensant déjà à celle du lendemain. Propos exagérément nostalgiques ? Certes, je ne le conteste pas, il est difficile d’effacer les superbes images de sa jeunesse, mais surtout leur authenticité, leur pureté, ou tout simplement leur grande valeur. C’est une question d’appréciation personnelle, mais « ils avaient de la gueule », et bien entendu une autre formation que nos « minets», ils ne manquaient pas l’école, quand il venait à tomber 5 cm de neige. Ceci n'est pas complet et peut faire un débat sans fin, puisque le paysage a singulièrement évolué, et la mondialisation n'apporte rien, des épreuves sont appelées à disparaître comme ( c'est la fin de Ferdi K) Et pour parfaire son répertoire il remporte Bordeaux-Paris en 1953, épreuve disparue aujourd’hui, pour sa trop grande spécificité, n’offrant pas une rentabilité garantie en image et en revenu tout court. Voilà, nous sommes en 2012, et bien subissons le !
  23. Il faut être réaliste, c'était une toute autre époque, et le décor était tout à fait différent. Voici ce que j'ai écrit en février 2003, à la suite du lancement fin 2002 du TDF et de son 100e anniversaire, et de cette soirée réunissant tous les ex vainqueurs encore en vie. Entre-temps faisons honneur au doyen de cette mémorable soirée d’anniversaire, Ferdi Kübler, né en 1919, 84 ans le 24 juillet prochain, l’homme semble intact, poids et taille de pantalon des années 50. « L’aigle d’Adliswil » « Le Cheval fou » ou hennissant, ou encore « Monsieur 100000 volts » suivant l’humeur des proches, des journalistes, ou du scénario en cours. Car que l’on se souvienne, les acteurs de cette époque hauts en couleurs, imprévisibles, libres de leurs mouvements, étaient et avaient le comportement de véritables champions. Une grande élégance le caractérisait, jamais ou rarement en danseuse, très en ligne, j’ai encore en mémoire une photo de Ferdi prise dans un virage pavé du Lukmanier, c’est sur de tel cliché, que l’on apprécie toujours avec sévérité, le style et l’aisance d’un cycliste. Déjà vainqueur de 2 étapes en 1947, il semble faire l’impasse en 1948 ayant remporté son tour national en juin, c’est donc en 1949 qu’il prépara son succès de 1950. Il remporte la 5e étape de Saint Malo, celle là même ou Fausto échappé lui aussi s’accroche avec « La perruche », chute et brise roue et fourche, les incidents y compris les crevaisons, prenaient toujours un contour dramatique, discussion, tergiversation, perte de moral, évocation d’abandon, si bien que le débours le soir est de 19’ pour le futur vainqueur de ce tour. Quelques jours plus tard, il en efface une partie sur la très longue étape CLM, Les Sables d’Olonne-La Rochelle pas moins de 98 km, et justement Ferdi son dauphin, se fit pénaliser pour le port d’un maillot de soie. Cela était strictement interdit, pour motif que tout le monde ne pouvait s’offrir un tel article et qu’en plus il procurait un avantage, de poids certes, mais aussi d’aisance, on ne parlait pas encore d’aérodynamisme. On croit rêver quand dans notre 21e siècle, ou l’on prêche hypocritement, tous les jours, l’égalité des chances, les équipes riches lors des arrivées en altitude, rapatrie dans la ville étape leur leader en hélicoptère, alors que les autres moins riches redescendent à vélo dans le trafic. Arrivèrent les Alpes, elles s’effectuaient intégralement alors, en 3 jours du sud au nord pour ce tour qui tournait dans le sens + (trigo bien sûr). Cannes-Briançon était la première réjouissance, 285 km, 5200 mètres d’élévation, 3 cols seulement non asphaltés bien entendu, car on ne s’embarrassait pas de compter toutes les taupinières de France, ce qui fait que les 4 cols entre Grasse et Castellane étaient passés sous silence et n’étaient en fait, qu’un échauffement. Il faut croire que Ferdi était plus vite échauffé que les autres, car dès les premières pentes d’Allos il joua les éclaireurs, pour prouver ce qu’il clamait depuis quelques jours, que le tour se gagnerait dans les Alpes et que les Pyrénées n’avaient servi qu’à vérifier le matériel. Passé cet obstacle et la vallée de l’Ubaye, il attaqua Vars, toujours avec fougue, hélas contrariée plus haut par 2 crevaisons. Je ne saurais dire s’ils disposaient alors de 2 boyaux de rechange, et le rôle que jouaient les voitures techniques, qui étaient alors des jeeps, mais comme mentionné plus haut la crevaison était alors pénalisante et la réparation à la charge de l’intéressé. Les « due campionissimi » qui allaient terminer l’étape en 10h05’, passèrent avec ce qu’il pouvait rester de l’avant garde, sans un regard pour cet infortuné qui implorait le ciel, pompe à la main. L’Izoard ne nous dira jamais le volume de ses invectives contre le sort, car comme « La Brambille », vainqueur ou vaincu, il manifestait verbalement ses états d’âme. quoiqu’il en soit il rejoignit Briançon, pour rester dans le jeu dans l’attente de jours meilleurs, mais peut être aussi pour honorer son public le surlendemain à Lausanne, ou encore tout simplement, pour conserver le rythme car 6 jours après le tour, il prenait le départ du tour de Suisse exceptionnellement placé début août, pour le remporter bien sûr. Il y a donc maintenant 62 ans que ces scènes se déroulaient, cols non goudronnés, RL 5 vitesses, alors soyons respectueux pour ces " géants de la route", car ils le méritaient ce titre, et c'est donc encore une étape faite à 28 km/h et qui mérite une certaine considération. Nos soit disants champions 2010 le feraient-ils ? Et le lendemain il n'y avait pas repos ou transfert en avion, c'était l'Italie en faisant 5 cols et 250 bornes. Le TDF était vraiment bouclé et faisait 100 heures de plus.
  24. Pour faire plus court Yohan, Vous a t-il rédigé un certif d'aptitude à la pratique du cyclisme de compétition ? Car c'est la seule réponse, il signe ou pas.
  25. Le sujet a déjà fait l'objet d'un feuilleton de 46 messages, et c'est indécent. En premier de nommer le fautif, ensuite de l'accabler comme si il était un cas unique. Mais comprenez que c'est une victime de notre société, il a certainement commencé au lycée avec bien d'autres, ou aucun contrôle n'est opéré. Le dopage et sa lutte est une grande hypocrisie, il a eu un grand tort de faire du vélo et en compétition en plus, footballeur il n'aurait jamais défrayé la chronique, alors soyez objectifs et je vous supplie de ne plus abreuver ce forum de toutes actualités sur ce sujet, qui porte tort à votre sport, pour peu que vous ayez un peu le sentiment d'appartenance. En ce moment "Les billets d'humeur" sont devenus le sujet " politique", et tous sujets sont abordés, mais sachez aussi que certains de nos "tout petits dirigeants" seraient prêts à tout mettre en oeuvre pour légaliser le canabis ! C'est vrai que c'est banal, et quand les médias ont des sanglots dans la voie en annonçant le décès et les années anniversaire de la disparition de Mic Jac, vous vous posez des questions, pas un homme n'avait autant abusé de son corps, et on l'idolâtre ! On ne peut incriminer ce jeune de faire du sport, au moins il avait une dépense physique et il éliminait, la tricherie ou encore le ratage de carrière fait bien sourire. Le problème est bien ailleurs, il est sociétal.
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