Thibaut CHEVALLIER

Bonjour à tous, Pour ma part, j'utilise des chaînes DuraAce. Avec un entretien régulier, la précédente a duré 4000km environ. Je suis autour des 200/220W sur les sorties, en tournant les jambes assez vite, donc peu de couple. Je l'ai remplacée par la même référence, à la différence que je ne l'huile plus du tout, je lui applique un bain de parafine (ricecoocker converti avec 50% cire de bougie + 50% huile de parafine). Un coup de chiffon sur la chaine toutes les sorties, puis rebain tous les 300km. L'avantage du bain, c'est que les impuretés retombent avec la cire au fond du récipient. Cette chaîne a parcouru maintenant plus de 7000km et n'est toujours pas arrivée à 0.075mm ! J'ai l'impression que ce mélange ne laisse pas pénétrer les impuretés à l'intérieur et donc, les rouleaux ne sont pas grignotés par le cambouis. À l'utilisation, la chaîne est un peu plus bruyante avec la parafine (car elle a tendance à se barrer sur l'extérieur des maillons, mais on s'en fout, puisque c'est l'intérieur du maillon qui est la partie qui frotte qu'il est important de lubrifier). Et puis ça doit faire gagner quelques watts en prime ;-)

Je m'appuis simplement sur les constatations d'un expert en matériaux composites qui relève à chaque fois des problème de corrosion à l'*** des casses de cadre carbone. Et dans ce cas là, si nos cadres sont si fragiles que ça, il y a aussi un risque pour les cyclistes de plus de 90kg à utiliser leur machine sur route… Je ne cherche à convaincre personne, je vante simplement les mérites d'un tel outil qui permet de travailler efficacement sans se mettre en danger sur la route. Je n'ai vu nulle part sur les descriptions des produits (Vélo ou Home trainer) de contre-indications à utiliser l'un avec l'autre. Ça serait donc eux les menteurs ???

Le home trainer n'est pas "vissé" au sol, il y a un certain degré de liberté qui soulage le cadre. Mais quand bien même, je vois des cyclistes matraquer leur vélo en carbone sur home trainer depuis des années sans aucuns soucis. Il faut tout de même utiliser un serrage rapide de qualité, car c'est lui qui prend cher ! Je vous le répète, l'ennemi juré pour le vélo carbone c'est la sueur, c'est ça qui ronge tout au niveau des contact carbone/alu, notamment au niveau du boitier de pédalier ! Il faut nettoyer à chaque fois, en plus d'utiliser des filets qui captent les gouttent avant de retomber sur le cadre.

Bonjour à tous, Les cadres sont conçus pour pouvoir encaisser les contraintes appliquées par le HT. D'ailleurs, ce dernier n'est pas complètement statique, il oscille légèrement. Pour moi, le plus grand risque réside dans l'accumulation de transpiration sur le cadre. En atteignant les jonctions entre ALU et Carbone (potence, fourche, tige de selle, et..), il se produit un phénomène de corrosion galvanique entre les deux matériaux qui ronge l'alu et le carbone, d'où des casses mécaniques. Il faut protéger et nettoyer systématiquement le vélo après une séance. Concernant le HT en lui même, j'avais des rouleaux que je trouvais chiant à mourir, car pas de contrôle de résistance, toujours en 53x12… Par contre c'est bien pour travailler le coup de pédale et l'équilibre. Depuis j'ai investi récemment dans un HT haut de gamme pour m'entraîner en basse saison sur des plateformes connectées (Zwift par ex.). Après 1 mois d'utilisation très régulière, j'ai juste explosé mes statistiques de puissance récoltées sur l'année (enregistrées avec le même capteur).On peut rouler virtuellement avec des groupes très solides(3.5-4W/kg), sans se soucier du code de la route (essayez un test de FTP de 20mn sur route ouverte (dans mon cas 40km/h sur 13km plat), avec la lucidité qui baisse, la circulation, les feux…), y a une vraie émulation qui pousse à aller au delà de sa zone de confort. Bien sur que ça ne remplacera jamais une vraie sortie en plein air (pilotage, vitesse, freinages), mais pour ceux qui souhaitent s'entrainer méthodiquement avec des exercices spécifiques, y a pas mieux. Et je n'ai plus la frustration liée aux prévisions météo exécrables du WE.

Idem dans mon cas. Obligé de prendre une pince pour la faire tourner. Avec la molette du 105 que j'ai mise à la place, aucun problème. Shimano nous a pondu une chinoiserie de molette pour ce modèle !

Ce ne sont pas nécessairement des solutions, mais plutôt des axes de réflexion sur les vérifications à effectuer afin d'éliminer tous les problèmes et ainsi converger vers la solution à l'origine de son bruit.

Bonne nouvelle pour la molette ! J'ai remarqué également que le passage de vitesse est plus viril avec ce dérailleur qu'avec le 105, plus moelleux. Le clac que tu décris se fait lors du passage de vitesse entre le 3 et 4 ou bien sur les positions du 3e et 4e pignons ? Sur le 4e ou 5e, j'entends un léger "clic" cyclique mais c'est uniquement avec la cassette ultegra, et depuis la première utilisation. Je trouve que cette k7 a tendance à accrocher la chaîne. Il me semble que c'est normal, pour faciliter le passage de vitesse dans n'importe quelle circonstance. Vérifie la vis de tension située à l'arrière du dérailleur ("B Screw") qui doit être réglée de manière à ce qu'en configuration tout à gauche, le galet du haut soit à 5mm de la dent du pignon de la cassette. Vérifie également l'alignement de la patte de dérailleur, mais ça reste difficile sans l'outil approprié.

Bonjour, Je possède le même dérailleur, monté en remplacement d'un 105. J'avais laissé la gaine d'origine. Cette molette s'appelle l'ajusteur de tension de câble du dérailleur. Sur le mien, cette molette était presque inutilisable dès le début, trop dure à manipuler. La configuration géométrique de ce dérailleur génère une boucle de gaine au rayon de courbure très serré, contrairement aux anciens modèles dont la boucle était beaucoup plus grande. Bref, une boucle serrée génère plus d'effort sur l'ajusteur de tension ce qui le rend très difficile à manipuler, notamment avec la gaine habituelle SIS OT SP41. D'autant que la forme de la molette R8000 le fait tourner dans le vide (en fait c'est la bague plastique de la molette qui se déforme et qui n'entraîne pas la vis de l'ajusteur). Solution 1 : (celle que j'ai choisie et qui fonctionne) Remplacer la molette d'ajusteur de tension par celle d'un autre dérailleur, comme le 105. On a une bien meilleure prise et il devient plus facile de le tourner. Solution 2 : Si vous avez installé la gaine Shimano classique (SIS OT SP41), celle-ci est trop rigide et ne convient pas à ce dérailleur en raison du rayon de courbure trop serré. J'ai déjà vu pas mal de montages entre cette gaine et ce dérailleur. Cette subtilité échappe à certains monteurs. Pour un fonctionnement optimal il faut installer la nouvelle gaine SIS OT RS900 (indiqué dans la notice de montage Shimano). Elle est plus souple tout en possédant les même propriétés que la SIS OT SP41. Il sera donc plus facile de manipuler la molette de l'ajusteur de tension, et elle ne donnera plus l'impression de tourner dans le vide.

Je reviens sur l'origine de ton problème, à savoir, sur ton parcours test, pour un effort équivalent : - Zipp 808 = 34km/h - Fulcrum = 38km/h Ton constat n'est pas dans l'ordre des choses. Dans mon cas, je suis passé de roues basses (Aksium) à des hautes de 50mm, et avec les mêmes pneus, j'ai constaté sur une dizaine de sortie à puissance équivalente, un gain de 0.7 à 1km/h en moyenne (sorties entre 34 et 36km/h sur des parcours de 50 à 80km). Pour un athlète de 70kg, rouler à 34km/h revient à développer 225W environ, contre 300W à 38km/h ! Je ne pense pas qu'une paire de roue absorbe 75W comme ça ! Ou alors passe les à la caméra thermique et tu verras si ça chauffe à un endroit ! D'autant que les 808 étant très typées aéro, elles devraient au contraire te faire gagner en vitesse. Vérifie les boyaux et si la section est adaptée, on peut perdre 20W entre une paire de boyaux à mauvais rendement vs haut rendement. Il y a également les tensions des rayons à faire contrôler par un mécano, ainsi que l'équilibrage. Les roulements peuvent être fatigués aussi. Ce n'est pas en la faisant tourner à vide que tu vas savoir s'ils sont bon ou pas. Faut les extraire et inspecter visuellement, quitte à les remplacer. L'idéal serait également d'avoir un capteur de puissance pour comparer les puissances développées entre tes jeux de roues. Pour l'histoire du plateau, j'y crois pas du tout, sachant qu'un 55/19 ? 50/17… Et plus les rayons de courbure sont grands, meilleurs sont les rendements de chaîne, donc… Comme l'évoquent certains, la rigidité du couple vélo/roues peut jouer. Un couple plus "souple" permet d'emmagasiner de l'énergie comme un élastique, l'intitiation du coup de pédale sera plus facile. Pour faire l'analogie avec le golf, les joueurs adaptent la rigidité de leur shaft (manche) en fonction de leur puissance. Un joueur moyen enverra la balle plus loin avec un shaft souple/medium qu'avec un shaft rigide où il perdra 20% de distance. Pour un pro, le shaft souple sera inexploitable, il lui faudra un shaft rigide qui se déformera comme il faut et permettra de restituer toute la puissance. Bonne recherche ;-)

Bonjour à tous, Je rebondis juste sur le confort "relatif" des selles. Pour ma part, les selles dont la mousse/gel sont trop mous créent des frottements à l'entrejambe et une forme de gêne au bout d'un moment. J'utilise une selle assez rigide que je trouve très confortable dans la durée, mais uniquement si je roule fort ou en rythme. Les fois où je roule très cool, la selle devient inconfortable. Bizarre nan ? Et bien pas tant que ça… Sur le vélo, on repose sur 3 points d'appuis (mains/pieds/fesses). Lorsqu'on roule fort, la poussée sur les pédales soulage les autres points d'appui, notamment les fessiers, d'où le confort ressenti avec une selle dure ! Conclusion, indépendamment de la morphologie, une selle dure sera confortable pour certains et un véritable calvaire pour d'autres.

Vélo un peu moins snobé par les journalistes depuis que le haut de gamme est équipé en Zipp 303. Les retours sont simplement excellents. J'en possède un depuis plus d'un an que j'envisageais de remplacer par un Supersix, mais depuis que je lui ai greffé des roues dignes de ce nom (Aksium d'origine, passé sur du Farsports 50mm avec tension réglée sur mesure), le vélo est méconnaissable. Je ne changerai pour rien au monde. Je lui colle 1200W en sprint et il ne bronche absolument pas… Pour rester objectif, les trois reproches qu'on peut lui faire : - finition sur certaines parties perfectibles (au niveau des passages de câble internes) - aéro perfectible, surtout au niveau du tube diagonal. La concurrence fait mieux. À 25-30km/h ça n'a pas d'incidence, mais au delà de 40, y a quelques watts à gratter. - une seule couleur proposée… Un ptit rouge satiné aurait été génial ;-) Essayez avant de juger.

Bonjour, En pratique sportive sur route, le mono plateau n'est pas adapté. Le corps a un rendement maximal à une certaine vitesse de pédalage. Donc ce sont les vitesses qui doivent s'adapter à la cadence optimale du cycliste et pas l'inverse. À 100tr/mn, en étagement serré (1 dent d'écart entre deux pignons), le changement de vitesse représente 5tr/mn. Donc si c'est pour avoir 3 dents d'écart = 15tr/mn, ça devient casse patte. Sur mon VTT, 2x10v, en utilisation XC, très bien. Je l'utilise aussi en vélotaff avec pneu route. Bilan, je ne suis jamais sur le bon braquet, soit trop long, soit trop court. Sur mon vélo route, ma cadence de pédalage est toujours dans la cible. Pas photo. Mais encore une fois, c'est une histoire de goût… ou de mode !

Les articles et revues de presse commencent à fleurir sur les qualités de ce cadre. La différence de prix avec la version AL étant relativement faible, l'investissement supplémentaire pour le CF mérite réflexion avant de se jeter sur l'AL.

Bonjour, Attention chez Decathlon, les tailles de cadre sont différentes, même entre leur cadre AF (alu) et CF (carbone). Pour ma part, je fais 1m76 et 85EJ, j'ai pris un Ultra CF en S = 54.5cm. Il avait une potence de 100mm que j'ai remplacée par une 120mm = parfait pour moi (avec la 100mm je me sentais légèrement à l'étroit). J'avais essayé le M mais j'ai senti tout de suite que c'était trop grand pour moi (56cm). En revanche, le cadre AL en S fait 53cm, le M = 54.8 et le L = 56.4. Comme tu débutes, les douleurs sont normales et disparaîtront progressivement. Et comme te diront certains, il est plus facile d'agrandir un cadre (potence, bagues, etc..) que de le raccourcir. Pour la version AL, je te conseille de prendre la taille du dessous et de demander à rallonger la potence. Tu auras une meilleure réactivité du cadre. D'origine, la fourche dépasse pas mal et donc tu pourras rajouter 2 à 3 cm facile sous la potence si besoin. Deuxième option, tu casse un peu ta tirelire et tu tapes dans la version CF en taille M et tu seras pile poile dans tes dimensions. Le cadre du CF est vraiment excellent. Regarde sur TrocVélo, il y en a de temps en temps.

Le capteur de puissance est un outil formidable si on sait bien l'exploiter et que les données sont fiables. C'est une certitude. C'est une technologie qui nécessite une certaine expertise à fabriquer et à exploiter. J'entends par là que la puissance est calculée à partir de jauges de contraintes qui mesurent la déformation du matériau de manière extrêmement précise. Problème, elles sont très sensibles à la température et les fabricants mettent au point des algorithmes poussés pour compenser ces variations. Ensuite la puissance est calculée en multipliant cette force mesurée les jauges, par la vitesse de rotation de la manivelle. Et là aussi il faut mettre au point des composants (accéléromètre) et des algorithmes efficaces pour fiabiliser les données ! C'est pour ça que la valeur affichée sur le compteur a un retard d'une à deux secondes par rapport à l'action sur la pédale. Même Shimano avec son dernier système rencontre des problèmes importants sur la balance de puissance D/G, car ils sont encore novices dans le domaine de la puissance. Tout ça pour dire que le calcul de puissance passe par des composants et des process dont les coûts ne pourront pas être tirés davantage vers le bas sans faire de sacrifice… Depuis quelques mois ça semble bien stagner niveau tarif, et certains fabricants ont vraiment fait leurs preuves depuis des années en la matière avec des capteurs entre 400€ (étoile NGeco, + 200€ avec pédalier Rotor) et 700€ selon le type et la configuration d'origine de votre vélo. Plus besoin de mettre plus de 1000€… Je possède un P2M NGeco et je suis toujours bluffé par la consistance des données quand je compare des temps d'ascension avec les Watts enregistrés.

Bonjour, Selon moi, cela ne sert à rien d'investir dans un capteur de puissance si c'est pour avoir des données qui manqueraient de fiabilité. Ça fait cher les 200€ pour des chiffres qui s'agitent dans tous les sens sur votre compteur ! Je ne critique pas ce nouveau fabriquant, mais je vous conseille d'attendre les premiers retours d'expérience (fiabilité des données, étanchéité, consistance du signal, étalonnage, compensation de T°C, compatibilté avec les compteurs…) Il y a par exemple cet article à propos du IQ2 écrit par un des meilleurs testeur de capteurs de puissance pour vélo : https://www.dcrainmaker.com/2018/04/iq2-149eur-first-power-meter.html Je crois lui aussi qu'il conseille d'attendre un peu… De plus, il mentionne que la Q-facteur (distance entre pédales) prend une petite claque au passage ! Je pense que ce capteur finira tôt ou tard entre ses mains en version définitive. Mais entre le lancement de la production et les retours d'expérience, il va bien se passer quelques mois voire une année. Bonne recherche ;-)

Bonjour, Ça m'arrive tout le temps sur le 105 5800, surtout en hiver avec les gros gants où le doigt embarque les 2 leviers provoquant l'annulation de la commande de vitesse. Je confirme que c'est un défaut de la série Shimano, même identifié sur le R8000 (vidéo sur le Youtube où le type il s'attendait à ce que le R8000 corrige ce défaut par rapport au 6800, mais que nenni…). Bilan, faut faire avec !

Je valide, à l'avant c'est du Direct-Mount (même en Shimano 105 ça freine fort) mais à l'arrière c'est du mono pivot.

Bonjour à tous, Par forcément la "came" de tout le monde, mais pour ceux qui désirent essayer ce super cadre sans se ruiner, belle initiative de D4 qui le propose désormais en "kit cadre" pour 1000€. Pour en avoir un, c'est rigide et nerveux, pas forcément destiné aux cyclo, plus pour les coursiers. Seul regret au niveau du choix des couleurs… une seule couleur proposée ! Voir article du mag de juin de Top Vélo qui le teste dans la config 940 et également là https://www.matosvelo.fr/index.php?post/2486/essai-du-btwin-ultra-940-cf-machine-pour-coureurs-puissants Bonne lecture ;-)

Supprimer les capteurs de puissance serait comme supprimer les tableaux de bord sur les courses automobiles, pour que les pilotes conduisent "à l'instinct". Et on supprime aussi les ceintures cardio par la même… Je trouve ça ridicule. Vous voyez peut-être le capteur de puissance comme un outil qui permet au coureur de se "mesurer" ou de se "brider" pour pas taper dans ses réserves. Je vois ça aussi dans le cas inverse, où le coureur à la sensation d'être moins bien, et grâce au capteur de puissance, il sait qu'il peut augmenter son rythme de quelques dizaines de W. Les sensations sont parfois trompeuses… Le capteur lui, est factuel. En revanche je suis pour la suppression des consignes de course via les oreillettes. Ça éviterait de voir toujours le même scénario de course… Toutefois, les coureurs pourront les garder pour être alertés en cas de danger sur le parcours ou pour signaler un pépin mécanique. Le tout sous le contrôle de commissaires qui auront à la charge de surveiller les conversations, à l'instar de la F1 pour rester dans le thème de la comparaison initiale.

Tout à fait d'accord ! Au delà de 7W/kg pour une FTP (95% du résultat du test de 20m) on touche au domaine du surhumain… Il a été observé statistiquement que les coureurs flirtant ou dépassant cette limite (résultats calculés après mesure des temps d'ascension de cols lors d'étapes) avaient tous été contrôlés positifs. https://www.youtube.com/watch?time_continue=160&v=B5dQYVdJ-Y8 Donc effectivement, la divulgation de ces chiffres pourraient susciter de l'admiration, mais dans mon cas c'est davantage de la suspicion…

Bonjour à tous, Je vous invite à aller regarder cette vidéo d'un expert en carbone, et passionné de vélo qui explique les avantages/inconvénients des cintres carbones vs alu (vidéo en anglais) : Bilan, il déconseille très très fortement les cintres carbone "aéro" dont la forme supérieure est plate car cela représente un risque de casse très important. Et si ça casse pendant qu'on roule…hum Les seuls cintres carbone qu'il conseille sont ceux à forme conventionnelle, avec une section circulaire constante. Sous réserve également que les couples de serrage soit scrupuleusement respectés (au niveau de la potence mais aussi des cocottes) ! Il faut également défaire la guidoline une fois par an pour vérifier l'aspect structurelle du carbone et inspecter la moindre fissure. Le choix de l'alu est selon lui plus judicieux car le risque de casse est pratiquement nul, alors que le surpoids engendré n'est que de quelques dizaines de grammes… HS : Ce gars fait pleins d'autres vidéos. Il explique notamment que bien que les process de fabrication à base de carbone soient aujourd'hui bien (mieux) maîtrisés, il en relève que la qualité qu'on rencontre sur nos chers vélos est à des années lumières de celle qu'on retrouve sur les F1 ou dans l'aéronautique, où les process sont extrêmement rigoureux et où chaque pièce fabriquée est scannée à 100% pour déceler la moindre anomalie (ex : bulle d'air piégée entre la résine et la fibre).

Bonjour à tous, Pour ma part, étant donné la multitude de facteurs qui rentrent en ligne de compte, il ne peut y avoir de formule qui donne la hauteur exacte au mm près. La formule Entrejambe x 0.885 permet d'avoir un point de base. Cette valeur serait même la maxi à pas dépasser. Ensuite chacun son style. Certains ajusteront en fonction de leur confort et des douleurs ressenties. D'autres rechercheront une "optimisation" de la biomécanique. Dans ce sens, j'ai lu ça et là que l'angle formé par le fémur et le tibia au point mort bas doit être compris entre 140 et 155° (intervalle qui diffère selon les sources). L'idéal étant de pouvoir vérifier cette valeur en dynamique (sur le vélo en pédalant). Le plus simple est d'avoir un home-trainer et de placer l'appareil photo/vidéo sur le côté et le plus loin possible pour éviter les effets de perspective qui faussent les mesures. Ensuite analyser la vidéo avec un logiciel (Kinovea par ex.) permettant de faire des arrêts sur image et de mesurer des angles, des longueurs, etc.. J'ai pas trouvé plus précis. Bon courage ;-)

Je confirme que le réglage des dérailleurs avant Shimano est assez chiadé… Si on le fait à la louche, ça marche d'un côté puis ça se dérègle de l'autre etc… Je te conseille vivement de télécharger la notice très explicité de Shimano, accessible depuis le lien ci-dessous http://si.shimano.com/pdfs/dm/DM-RAFD001-05-FRE.pdf Il faut bien lire attentivement toutes les remarques et prendre son temps. Par ailleurs, l'alignement (doit être parallèle) de la fourchette de dérailleur avec les plateaux est primordiale ! Tout est expliqué, chaque étape est importante.

Salut, J'ai lu un peu partout que la dernière génération des capteurs Stages était plus fiable et moins sujette aux infiltrations. De plus, la puissance de transmission des données vers le compteur est améliorée Ce sont ces capteurs qu'utilise la Team Sky… va voir par là : https://www.youtube.com/watch?v=CWEffJrPJ1w et là : https://www.dcrainmaker.com/2018/02/stages-lr-dual-sided-power-meter-in-depth-review.html (les commentaires sont très intéressants aussi) Hors sujet : Les capteurs D/G (ou L/R pour les anglophones), c'est bien, mais à part connaître la différence de puissance entre la jambe droite et la jambe gauche… ça revient cher l'info ! L'avantage est réel sur certains capteurs (Vector3, 2InPower, Favero je croi) qui permettent de connaître, via l'appli du fabricant, la distribution de la puissance sur un tour de pédale. Pratique pour améliorer son coup de pédale ou peaufiner le réglage de ses plateaux ovalisés. Perso, je trouve que le meilleur rapport prix/fiabilité est un capteur sur l'étoile. Niveau tarif, ça se situe à mi-chemin entre le capteur unique manivelle gauche et capteur D/G. Et si tu possèdes déjà un pédalier "compatible" avec l'étoile de puissance, cette solution devient alors vraiment économique (<500€ = prix capteur manivelle gauche), car tu n'as que l'étoile à acheter, et tu as une mesure fiable, quelle que soit la répartition de puissance sur les deux jambes. Fin hors sujet Bon courage dans quête pour trouver le capteur de puissance idéal ! (perso, j'ai mis 3 mois à me décider et ai finalement craqué pour un NGeco version Rotor3D chez Power2max)