Oui, a croire qu'ils roulent encore tous comme s'il y avait un Riis, Pantani ou Armstrong dans le peloton, capable de partir seul et creuser un écart tout du long. Le dernier à avoir fait un tel massacre était Contador dans Verbier. Maintenant même des gars comme Froome sont hyper prévisibles et ne font leur attaques que dans les conditions idéales, personne n'arrive à le suivre quand il met la bonne certes mais en grand col jamais de surprises, efficacité maximale sur un scénario calculé. Là il faut le faire à l'ancienne, type Schleck dans le Galibier pour rejoindre un équipier qui fait le pied jusqu'à l'Izoard. Donc juste le bon tempo pour éliminer les Sunweb dans le Mortirolo et lancer les manoeuvres dans le Stelvio avec un équipier devant.