C'est intéressant parce que ce que vous dites marche assez bien pour les pelotons classiques en amateur. A savoir que soit c'est compact et ça ne roule pas, auquel cas il n'y a pas de danger vis-à-vis d'éventuels obstacles, soit ça roule vite, mais ceux qui sont la tête dans le guidon devant forment plus ou moins une ficelle, facilement mobile sur la largeur de la chaussée, et c'est à partir du moment où ça devient compact que les informations circulent. Le problème chez les pros, c'est qu'avec la tactique des trains pour placer le leader, on a 4, 5, 6 équipes ou plus menés par un mec la tête dans le guidon qui font bloc à l'avant. Du coup, qui signale les dangers? Les coureurs derrière ne peuvent pas voir, ils ont forcément le regard fixé sur le cul du mec devant, c'est bien le coureur qui guide la file qui doit piloter tout le monde. (enfin, je l'imagine comme ça) Enfin bref, ça souligne simplement les risques pris par les coureurs. Sur l'appréciation du fair-play, chacun place le curseur où il veut, c'est une règle non écrite donc sujette à discussions inépuisables 😉, l'an passé j'étais pas d'accord avec ceux qui trouvaient petite l'attitude de Nibali vis-à-vis de Kruijswijk, là je trouve petite l'attitude des Movistar, les circonstances sont pas les mêmes et chacun peut les apprécier à sa manière.