-
Compteur de contenus
2 919 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Galeries photos
Calendrier
Articles
Tout ce qui a été posté par Michel CREPEL
-
La faute aux oreilettes
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Rémy FAURE1639476388 dans Discussions Route
Excepté que sans oreillette certains ne savent même pas où ils crèchent, alors ? D'ailleurs je vais ouvrir, pour soutenir Thomas, une page Facebook avec en effigie Voeckler "A bas l'oreillette" !!! En outre, la supprssion qui avait été promise devrait être entérinée, non ? Enfin, ceux quii n'arrêtent pas de se servir de l'argument sécuritaire pour appuyer la conservation de l'objet "infantilisant" en sont pour leurs frais...... Il y a rarement eu autant de chutes ces dernières années ! -
Tour de France: Prono n°4
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Guillaume LEROYER dans Les pronostics
1 C Evans 2 S Sanchez 3 M Albasini 4 B Mollema 5 J Van den Broeck -
Comment tu vas "Fanfan" ? Tu nous manques sais tu ! Amitiés
-
En effet, "Lucky", tu nous l'avais déjà servi à Noel ! 😃😉 http://www.velo101.com/forum/voirsujet/bernard-luc-la-gazelle-du-luberon--12537
-
Le «Maçon du Frioul?» Ottavio Bottecchia: Tour 1925. La légende engendre parfois le sulfureux voir l'"abracadabrantesque" en revanche, elle s'imprègne, le plus souvent, de parcours humain hors du commun. Le bref, mais ô combien riche, tracé existentiel du "Maçon du Frioul" en est un des fleurons les plus représentatifs. Ottavio Bottecchia, comme nombre de ses congénères Européens, va subir les affres des errements gouvernementaux qui aboutiront, comme chacun sait, à cette sordide "Grande Guerre". Le morbide de la situation, le jeune maçon de San Martino di Colle Humberto, va l'affronter nanti d'une lucidité et d'un culot inouï. Affecté, dès le début du conflit, au sein d'une section cycliste "Bersaglieri", Ottavio rejoint le front du nord, à la frontière Autrichienne. Pris dans les méandres de combats douteux, il est fait prisonnier à trois reprises. Epris de liberté, l'inconscience à fleur de peau, il prendra congé de ses hôtes encombrants et méprisants en ces trois occasions. A bicyclette !!! Le rocambolesque de ses évasions ne serait nullement apparu incongru aux scénarios les plus accomplis de nos chers metteurs en scène du septième art de cette époque en plein balbutiement. De retour au pays, notre héros reprend le collier, la truelle en l'occurrence, sans se soucier, ni songer d'ailleurs, un seul instant, que ses exploits puissent, un jour, avoir franchit les lignes confidentielles des aires de combats. Hors, un ami, compatriote et cycliste, en outre, tente de lui mettre le pied à l'étrier. En vain, dans un premier temps. Ottavio Bottecchia n'a jamais considéré le vélo comme autre chose qu'un moyen de locomotion voir d'évasion. Pourtant, deux années plus tard, toujours sous la houlette de son ami de la première heure, Piccin, le "Maçon du Frioul" passe professionnel. Ces deux ans de réflexion n'ont, toutefois, pas altéré sa désaffection pour la "Petite Reine" et c'est sans flamme ni ambition démesurée que le "Frioulais" débute dans la carrière. Huitième au "Lombardie" 1922, il termine à la cinquième place du Giro, une saison plus tard. Libellé, arbitrairement, "Gregario", il est enrôlé par les frères Pélissier lors de la Grande Boucle 1923. Hiérarchie oblige, surtout lorsque l'on porte le nom hautement vénéré des Pélissier, le Transalpin se hissera, tout de même, sur la deuxième marche du podium, à Paris. Le destin est en marche. Son Tour de France 1924 restera dans les annales comme le plus accomplis. Sous les yeux d'un Albert Londres, au sommet de sa prose dithyrambique, Ottavio Bottecchia portera la tunique jaune de bout en bout, ouvrant le bal par un succès et clôturant celui-ci de la même manière, et parviendra à Paris plus d'une demi-heure avant le "Teinturier", alias, le Luxembourgeois Nicolas Frantz, coursier ô combien éclectique, élégant, racé et redoutable finisseur (lauréat en 27 et 28). Il récidivera en 1925 s'imposant le premier et le dernier jour, de fort belle manière, tout en atomisant partenaires et adversaires. A l'instar de l'année précédente, le Transalpin domine l'épreuve et se trouve à bonne distance d'un éventuel retour du "Teinturier". La veille de cette treizième étape Nice Briançon, Bottecchia s'est encore illustré, en mystifiant le coureur du "Grand Duché" lors de l'étape menant les coureurs de Toulon à Nice. Sur un parcours dénué de difficultés majeures, l'Italien intenable mais pas insatiable fera fructifier l'escarcelle à minutes et, beau seigneur, abandonnera sprint et étape à Lucien Buysse, adversaire valeureux s'il en est. Allos, Vars, Izoard, le "Maçon du Frioul" n'apparaît pas effrayé, outre mesure, à l'idée de les dompter. En effet, le coussin de vingt sept minutes alloué par son adversaire Luxembourgeois, le rendrait presque guilleret. Enjoué, certes, mais pas hilare, tout de même. Par expérience, Bottecchia subodore que ces adversaires, dont le "teinturier", sont sur des charbons ardents et vont tout tenter pour le déstabiliser. Il sait qu'il lui faudra museler l'adversité coûte que coûte. Sa maturité, sa science de la course, ses ressources intactes feront le reste, semble t'il penser. Il apprécie, lui le besogneux, le combat, les joutes chevaleresques mais fraternelles. De ses évasions irrationnelles, il a conservé la pulsion phénoménale du jusqu'au boutiste qu'il fut en ces occasions. Au matin de ce 9 juillet, le classement général apparaît d'une limpidité déconcertante. Notre "maçon" trône, en jaune, avec un peu plus de vingt minutes sur l'esthète Luxembourgeois et un peu moins d'une demi-heure le Belge de service, Albert Dejonghe. Le matche italo-luxembourgeois va connaître, en ces lieux, son épilogue. La météorologie est exécrable et la pluie qui tombe, sans discontinuée, transperce les corps meurtris et las d'un peloton déjà passablement amoindri. Le col d'Allos vient à point nommé pour exciter les velléités offensives des sempiternels frustrés. C'est le cas du bouillonnant Angelo Gremio qui, après un solo de grand cru, franchit, en tête, le sommet de cette première difficulté. Victime d'une crevaison inopportune dans la descente, le Transalpin de Meteore Wolber est rejoint puis déposé, tel un laisser pour compte, par le Belge August Verdyck. Auteur d'une descente prodigieuse, le représentant d'Outre Quiévrain creuse un écart substantiel de deux minutes sur son compatriote Omer Huysse et de trois minutes sur un duo Italien composé de Bartolomeo Aimo, de le formation Alcyon, et de l'incontournable leader de l'épreuve, Bottecchia. Nicolas Frantz, dont la masse pondérale n'a d'égale que la vélocité dont il use lors des emballages finaux, traîne ses quatre vingt kilos comme une âme en peine. Maculé de boue, le puissant Luxembourgeois prend place dans la première charrette d'agonisants notoires. A l'avant, le Belge de l'équipe Christophe, toujours aussi démonstratif sur sa monture, brise, soudain, sa roue avant, et se voit dans l'obligation de stopper sa folle chevauchée. A regret, il campe, au côté de son vélo disloqué, dans l'attente d'un secours hypothétique qui n'apparaîtra qu'une demi heure plus tard. La physionomie de la course est, dès lors, toute autre. Dans les premières pentes du col de Vars, Aimo, au train, décramponne Bottecchia. Ce dernier, le port altier, ne semble nullement préoccupé par cet affront. En fait, la surveillance "aérienne" et les faits et gestes du massif "Teinturier", qui déambule quelques lacets en amont, suffit a attisé une motivation jamais démentie. L'ascension de l'épouvantable mais incontournable Izoard, qui se profile tel un spectre ancestral à l'horizon, sera un véritable calvaire pour les rescapés de cette journée apocalyptique. Le froid, la pluie et la boue mêlés transforment la silhouette des coursiers en véritables et hallucinants zombies. On distingue que difficilement les coureurs de tête. Dans l'opacité du chaos, on subodore, plus qu'on ne voit, Huysse et Verdick planté sur leurs bécanes. Frantz, lui, semble avoir retrouvé un soupçon de fierté et se déhanche nonchalamment en tentant un ultime mais dérisoire retour. Nanti de cinq minutes sur son dauphin, à ce moment là de la course, le "Maçon du Frioul" éreinté, comme ses petits camarades de souffrance, met pieds à terre et décide, tout de go, de poursuivre mais de muer, la montée de l'"Abominable", en randonnée pédestre. Revigoré et requinqué par cet intermède insolite, Ottavio chevauchera à nouveau son fier «?destrier?» puis basculera, prudemment néanmoins, dans la descente salvatrice. Bartolomeo Aimo, le bougre, franchit, sans encombre mais au prix de sacrifices surhumains, le sommet de l'ultime col du jour et plonge vers Briançon. A l'arrivée, le coéquipier de Nicolas Frantz conservera dix minutes d'avance sur le maillot jaune et un peu plus de quinze minutes sur son leader. L'écart, entre l'Italien et le Luxembourgeois, ne cessera de croître jusqu'à Paris où le "Maçon du Frioul" remportera, haut la main et sans trembler, sa deuxième Grande Boucle d'affilée. Ce sera, également, son dernier triomphe. Après son abandon, lors de l'étape Bayonne Luchon sur le Tour de 1926, Ottavio Bottecchia tirera sa révérence à 33 ans. La symbolique voulut qu'il décède à cet age. Les causes énigmatiques de son décès s'apparentent assez au fil de sa carrière brillante mais éphémère. Du complot politique au fait divers le plus sordide en passant par l'accident le plus invraisemblable, la rumeur s'évanouira telle qu'elle était apparue à savoir, d'elle même bien à l'image de ce coursier discret et talentueux suscitant respect et admiration de tous les tifosis. Ces dernières années, depuis l'émergence de Greg Lemond plus précisément, il est de notoriété publique de se convaincre béatement qu'un succès dans le Tour de France nécessite, impérativement, une éviction sans concession de toutes épreuves importantes précédant l'échéance de juillet. Il est stipulé, en outre, que jamais ô grand jamais ces méthodes drastiques et stakhanovistes n'étaient usités par nos aïeux. Hors force est de constater que la carrière d'Ottavio Bottecchia est l'exemple type du coursier qui a, délibérément, tout délaissé pour remporter la Grande Boucle. Le "Maçon du Frioul" apparaît donc comme le précurseur de cette "méthode", il y a de cela, quatre vingt ans ! La spécialisation n'est aucunement l'apanage de nos contemporains, bien que ceux-ci tentent, maladroitement et à longueur de temps, de nous le laisser croire, qu'on se le dise ! Michel Crepel
-
Tour de France: prono n°3
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Guillaume LEROYER dans Les pronostics
1 M Cavendish 2 A Greipel 3 M Goss 4 T Veelers 5 A Petacchi -
Tour de France: prono n°2
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Guillaume LEROYER dans Les pronostics
1 P Sagan 2 P Gilbert 3 A Valverde 4 E Boasson Hagen 5 S Chavanel -
Les perles des commentateurs du TDF 2012
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de François BARTHOU dans Discussions Route
Pas faux, en effet ! -
C'était un texte, plaidoyer que j'avais rédigé il y a cinq ans déjà sur les coureurs décédés et oubliés et je me refusais à les dissocier.😉
-
Hommage à Pascal Jules et pensées à son «pote» Laurent Fignon. Il y a maintenant un quart de siècle, un personnage et coursier affable, gouailleur et éminemment sympathique nous quittait et avec lui un sourire malicieux teinté d'espièglerie s'effaçait à jamais de nos écrans télévisuels. Puisse t'il demeurer dans nos mémoires. Plus que le mois d'octobre, mois au cours duquel survint l'improbable, c'est en ce mois de juillet, période ô combien emblématique et chère à son cœur que j'ai préféré me rappeler à son souvenir. Pensez, Pascal a vu son meilleur pote, Laurent, le rejoindre, il y a tout juste deux piges. Sûr que tous deux vont nous concocter un "Baracchi" du "Feu de Dieu" !!!! Vingt cinq ans déjà, Pascal Jules ! Il adorait le football autant que le cyclisme et son altruisme légendaire l'amenait parfois, souvent même, à répondre présent lorsque l'émotion le gagnait. Ainsi, n'hésita t'il pas un seul instant lorsque l'on fit appelle à sa générosité à l'occasion d'une rencontre informelle de ballon rond en faveur et au bénéfice d'une association pour handicapés. Dans la nuit du 25 octobre, alors qu'il réintégrait ses foyers, soudain son véhicule quitta la chaussée. Tué sur le coup, le "Titi Parisien", Pascal Jules nous abandonnait à l'âge de 26 printemps. Fidèle lieutenant d'un autre Parisien, Laurent Fignon, il en était surtout le meilleur ami. Routier sprinter émérite, dès le début de sa carrière en 82, Pascal éclaboussait de sa classe naissante des classiques telles Paris Bruxelles, le Tour de Lombardie ou le Tour du Piémont, qu'il terminera, en ces trois occasions, à la seconde place, derrière des cadors de cette génération comme le Néerlandais Jaak Hanegraaf, le Transalpin Giuseppe "Beppe" Saronni ou l'Espagnol Faustino Ruperez, et cela à tout juste 23 ans. Après une saison 1983 marquée par une troisième place dans la "Doyenne" derrière le Néerlandais Steven Rooks et une nouvelle fois le "Beppe", mais devant des finisseurs tels Phil Anderson, Henk Lubberding, Fons De Wolf ou Adri Van Der Poel, le résidant de La Garenne-Colombes s'illustrera dans la Grande Boucle, l'année suivante. Sous la houlette d'un Laurent Fignon impérial et intouchable cette année là, Pascal s'offrira son premier et unique bouquet sur le Tour. En effet, en 84, lors de la 8ème étape entre Le Mans et Nantes, le coureur de Cyril Guimard se permit le luxe de sortir en costaud et faire la nique à un peloton lancé à ses trousses. Un peloton où figuraient, tout de même, Ludo Peeters, Eric Vanderaerden, Sean Kelly ou Jan Raas, excusez du peu. Pourtant, il ne se contentera nullement d'asseoir sa notoriété sur ce coup juteux, que nenni, Pascal épaulera, par la suite de manière éblouissante son leader lors de la montée vers Crans Montana, terme de la 20ème étape. Cette étape qu'il terminera en bonne compagnie à la quatrième place permettra à Laurent Fignon de remporter définitivement son deuxième Tour d'affilé. Moins en vue, les années qui suivirent, sans doute du à des problèmes conflictuels entre Guimard et son coureur, Pascal Jules envisageait, pourtant, une résurrection éclatante en 88. Pour ce faire, le "Titi Parisien" semblait avoir ravalé sa rancœur et s'en était retourné dans le giron du "boss Vendéen". Hélas, Pascal avait rendez vous avec son destin une nuit automnale de l'an 87, sur la RN 13. Un jour, lui le surhomme, lui, l'effronté, le revêche, le belliqueux qui s'était permis, de par sa classe, d'écrabouillé les "Moulins à Vent" de Cervantès, s'adressa à son ami Lucien Bailly "Cette fois, Lucien, je crois que ça va être très dur !" et de poursuivre "Je suis disposé à me battre jusqu'au bout pour les miens et pour moi-même, mais je n'ai plus d'armes" De la bouche de "Maître Jacques", 54 ans à l'époque des faits, et oui mon âge, ces paroles en forme de testament résonnent toujours à mes oreilles, cruelles et lancinantes, insidieuses et perverses. Comme sur sa monture, Jacques Anquetil aura combattu le mal avec une abnégation et un courage extraordinaire. Faisant fi de toute pudeur égoïste il s'offrit, tel un cobaye, à la France entière dans le seul but d'encourager ceux qui souffraient des mêmes maux. Lucide et d'une détermination sans faille, il poursuivait ses activités à la radio et à la télévision alors que tous le savaient en proie à un cancer de l'estomac. Patron des tricolores aux Mondiaux de Villach en Autriche, il s'enorgueillit de deux titres planétaires avec les sacres de Richard Vivien, chez les amateurs et de Jeannie Longo chez les dames. La mort du plus grand cycliste français de tous les temps, avec le "Blaireau", fut accueillie comme une catastrophe par tout un peuple soudain orphelin de son enfant le plus cher. Versatile mais nullement amnésique celui-ci lui démontrera et lui accordera la détresse et la tristesse que, généralement, on accorde aux chefs d'état adulés. Le palmarès et les hauts faits d'armes, de l'"indomptable Normand" sont légions et illustrés en nombre dans la rubrique l'"Histoire du Vélo" sur "Vélo 101". Remember, nous sommes en 65 et Jacques accompagné de "Gem" tente le pari insensé de remporter le Dauphiné et le "Derby", dans la foulée .... Ça c'était Jacques ! Un sans grade, mais ô combien "Géant de la Route" également, suivit les traces de Jacques, victime du même mal implacable, au mois de décembre de cette triste année 87. Philippe Tesnière, un ancien du Tour, comme on disait à l'époque fut un porteur d'eau, un fidèle parmi les fidèles, un combattant de l'ombre, un équipier et un homme avec un grand H. Michel Crepel
-
Les perles des commentateurs du TDF 2012
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de François BARTHOU dans Discussions Route
Et oui, les amis, je n'ai plus la chance d'entendre ni d'écouter "MacAdam" le cow boy du tricycle sur France Télévision. J'ai complètement abandonné la télé publique où on ne recrute, à priori, que des "potes" en pré-retraite et ainsi leur éviter les affres du pôle emploi ! Affligeant ! FInalement, il n'y a que Jacky Durand que je supporte ! Et je ne parle pas de la "Dream Team" de RMC sinon je deviendrai incorrecte ! Les patrons et responsables de chaînes de télé ou de stations radio possèdent une telle culture du sport, qu'ils nommeraient "Dream Team", des politiques adeptes du jogging matinal. 😉 PS ; Christian Jean Pierre sur TF1, hier soir, c'est une "pépite" ce mec ! Si je devait lui mettre une beigne à chaque connerie, il n'irait pas jusqu'à la mi-temps ! -
Tour de France: prono n°1
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Guillaume LEROYER dans Les pronostics
1 P Gilbert 2 A Valverde 3 P Sagan 4 E Boasson Hagen 5 C Evans -
«On a regardé les statistiques avec un ami. Ces dernières années, chaque jeudi précédant le départ du Tour sort une affaire», souriait jaune Jean-René Bernaudeau ce jeudi à Liège. Et oui, "JR" mais lorsque ces jeudis là, les médias te tendaient le micro, tu ne manquais pas de fustiger les protagonistes cités. Tu les envoyais, volontiers accompagné en cela par ton alter ego, Madiot, à tous les diables ! Tu les exhortais à qutter in extenso le Tour en les affublant de noms d'oiseaux par trop déplaisant ! Alors, "JR", aujourd'hui, comment se sent on, dans la peau de l'opprimé ? Et oui, cela n'arrive pas qu'aux autres !
-
Europcar dans la tourmente...
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Samuel SAADI dans Discussions Route
Oui "Nanard" en vérité, ils ne comprennent pas le football ! Les Espagnols font courir le ballon par des passes et remises incessantes et par voie de conséquences ce sont leurs adversaires qui courent après le ballon. Or, les Ibères s'appuient sur une technique sans faille, une discipline de tous les instants inées et travaillées depuis des lustres en club, au "Barça", notemment mais pas seulement En fait ils n'accélèrent qu'aux abords de la surface lorsqu'ils ont créée les décalages susceptible de leur ouvrir le champ du but. Jean "Mimi" sait cela plus que quiconque !😉 -
Europcar dans la tourmente...
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Samuel SAADI dans Discussions Route
Un Belge qui porte le nom d'un résistant Français, ne peut pas raconter que des "conneries" ! Et finalement, après lecture, prenez en de la graine, ce "gus" est pertinent ! (o) + 1 l 'ami pour ton analyse !😉 -
Pronostic 2012: TDF (classement général final)
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Guillaume LEROYER dans Les pronostics
1 B Wiggins 2 C Evans 3 J Van den Broeck -
Salut ami ! Et qui a bâché ? 😉
-
Un Lorrain champion de France
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Bruno MAUCOURT dans Discussions Route
Facile, "Claudio", en participant à toutes les "Coupe de France" ! Maintenant, effectivement, Nacer a fait le "job" et je l'en félicite, il plombe les meilleurs Français, chapeau ! Perso ? J'ai même pas visionné ! -
Je salue ô combien Boonen qui, enfin, privilégie son palmarès à un hypothétique succès lors d'une étape d'un Tour voir d'un tout aussi hypothétique maillot de meilleur finisseur. Sans préjuger de ce que sera sa fin de saison, il est déjà, pour moi, LE coursier de la saison 2012 ! 😉
-
Pronostic 2012: Tour de Suisse prono n°3
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Guillaume LEROYER dans Les pronostics
1 F Schleck 2 R Gesink 3 L Leipheimer 4 R Kreuziger 5 M Nieve -
Le «Vicomte» Jean de Gribaldy ou la passion à fleur de peau. De tous temps, l’existence nous a habitué à l’irrationnel ! L’irrationnel dans son expression la plus extraordinaire, de celle qui marque les esprits à jamais car totalement fortuite frisant même l’inconcevable. L’avenir nous apprendra, pourtant, que le fortuit, dans le cas de ce «?Gentilhomme?» des plus «?bonhommes«?, touche presqu’essentiellement à l’hétéroclite de ses aptitudes philanthropiques. Ainsi, un jour Pierre Diéterlé, neveu, de cet «?aristocrate?», de son état, m’a quémandé un «?papier?» relatant le parcours de cet oncle prodigue. Malgré son insistance et la courtoisie qu’il usait pour arriver à ses fins, j’hésitais à me lancer dans un projet que je ne maîtrisais pas le moins du monde. En vérité, Jean de Gribaldy, car c’est de lui dont il s’agit, est tout excepté un personnage à l’égard duquel on époussette la vie de manière succincte. Que nenni, celle-ci demande, à défaut d’une narration à la précision chirurgicale, une honnêteté de propos sacerdotale. Si la carrière de «?saute ruisseau?» du «?Vicomte?» confine peu ou prou au confidentielle, la profession de foi, de cet altruiste invétéré, engagée à l’attention de ses pairs, au crépuscule de cette dernière, fut en revanche, un modèle de sacrifice, d’abnégation, d’ingéniosité, d’improvisation et d’instinct, loué de tous, public, journalistes, suiveurs, coureurs et tutti. Issu de la noblesse Piémontaise de par son père, Jean de Gribaldy en héritera le titre de «?Vicomte?». Marque de dignité, pour le moins galvaudée par nombre de ses proches, mais tout à fait légitime, par ailleurs. C’est chez lui à Morteau, au cours de la Grande Boucle 1931, lors de la vingtième étape qui conduisait le peloton de Evian à Belfort et remportée par l’Italien Rafaele Di Paco, que le jeune Jean, tout juste âgé de 9 ans, fut subjugué par le port altier et l’allure fringante de «?Tonin le Sage?» ceint de son beau maillot jaune immaculé. Dès lors, il n’eut de cesse de rejoindre un jour ces «?Géants de la Route?». Il les côtoiera, Jean, les «?Forçats?» et s’en imprégnera à satiété durant sa carrière brève quoique timide au sein du peloton professionnel. Trapu (165cm pour 64 kg), Jean De Gribaldy éprouva un mal récurrent à se situer au sein de sa communauté pédalant. Manquant cruellement de puissance pour arborer des braquets de «?mammouth?», il aspira alors à devenir un équipier fidèle, dévoué et loyal. Il y parvint, avec l’aisance qui le caractérisait, tout en s’infligeant une rigueur spartiate dans sa préparation physique doublé d’un régime diététique draconien. Son professionnalisme exacerbé lui attirera les faveurs et le respect, à défaut d’admiration sans borne, de nombres de ses compagnons de route tels ses coéquipiers Charly Gaul, Ferdi Kubler, Emile Idée, Camille Danguillaume, Maurice de Muer ou «?Tête de Cuir?» . Ce qui n’était pas, à mon humble avis, la moindre des gageures ! Il n’était évidemment nullement nécessaire d’être habité par les nobles esprits pour réaliser que la fortune ne l’attendrait jamais au passage, même en tête, d’une banderole d’arrivée. Aussi, après une dizaine de saisons de bons et loyaux services, le «?Vicomte?» bâcha définitivement et se retira tel qu’il était arrivé, sans tambour, ni trompette. A 32 ans, nous sommes en 1954, Jean de Gribaldy se consacrera alors au commerce de la bicyclette dans sa bonne vieille cité de Besançon. Néanmoins, il ne coupe pas les ponts avec le milieu cycliste qui a fait de lui ce qu’il est devenu aujourd’hui à savoir, un homme affable, novateur, altruiste et intuitif. Toujours viscéralement hanté par la course, le «?Vicomte?», après une dizaine d’années de réflexion, accepte de créer une formation de coureurs locaux. Ce serait son ami de longue date, Jean Leulliot, l’inénarrable journaliste de «?L’Auto?» et non moins incontournable patron de la «?Course au Soleil?» de l’après guerre, qui lui aurait soufflé mot. Toujours est il, que Jean de Gribaldy mit le pied à l’étrier pour ne plus jamais le quitter. Sa formation initiale, outre le fait de porter son nom, sera associée à une marque de téléviseur très prisée à l’époque au même titre que Ducretet ou Thomson, Grammont. Cette équipe, Grammont - De Gribaldy, au sein de laquelle se côtoient professionnels, amateurs voir indépendants, sillonnera les routes de France, avec une propension pour l’Est, et de Navarre pendant quatre années avec des fortunes diverses. C’est en 1968, que le «?Vicomte?» lança un pavé (sic) dans la mare en élaborant puis en façonnant un groupe de coursiers essentiellement pour ne pas dire uniquement professionnel. L’équipe Frimatic - Viva - De Gribaldy était née. Après une année de tâtonnement légitime, c’est en 1969, avec les recrues de deux membres de la fratrie légendaire des Planckaert, Willy et Walter associés à l’enrôlement du déjà «?jeune-ancien?» espoir Champion du Monde amateur, Jean Jourden, que la formation dirigée par le «?Vicomte?», assisté pour l’occasion du ô combien récalcitrant, Louis Caput, décollera vraiment. Son surnom de «?découvreur de talents?» lui vient d’un séjour au Brésil au cours duquel il supervisa le Tour de la province de Sao Paulo. C’est là, sur cette épreuve d’un autre âge, connue seulement de lui et des indigènes du coin que le «?Vicomte?» dénichera, sa première «?petite merveille?» à savoir, le «?Bouledogue Lusitanien?», Joaquim Agostinho. Sous l’égide du Bisontin, le Portugais de Silveira, devint le leader patenté de la «?bande au Vicomte?» et s’adjugera, entres autres, cinq étapes de la Grande Boucle et trois de la Vuelta. Plus que tous les discours du monde et au-delà de ma propre «?littérature?» rien ni personne ne pourra jamais expliquer l’osmose qui s’était opérée entres ces deux êtres humbles et pétris d’humanité et qui perdurera, c’est un athée qui vous en fait le serment, bien au-delà de leur mort respective. Ce chapitre est divinement bien narré par Jean de Gribaldy, en personne : « À la fin de ma vie, s’il ne me fallait conserver que le souvenir d’un seul endroit au monde, je n’hésiterais pas longtemps : je choisirais ce petit hôtel brésilien, insignifiant, discret, de Sao Paulo où j’avais donné rendez vous à Joaquim. C’était en 1968. Je l’avais remarqué deux mois plus tôt à Imola, au championnat du monde, mais c’est là que je lui ai parlé pour la première fois. Je lui ai demandé simplement : « Voudrais-tu venir courir en France ? » . Il ne connaissait aucun mot de français, mais dans son sourire j’ai compris tout de suite ce qu’il voulait me répondre. Que de chemin parcouru ensemble depuis... Que de souvenirs nous rattachent l’un à l’autre. J’appréhende ce jour, très proche, où il dira adieu à cette bicyclette avec laquelle il a connu les joies les plus immenses et les peines les plus profondes. Car ce jour là, et il le sait bien, l’existence n’aura plus du tout pour moi la même signification. Alors pour atténuer ma peine, je fermerai les yeux et je recommencerai à zéro, avec Joaquim. «?Le «?Vicomte?» ignorait pourtant qu’il lui survivrait. Lorsqu’on songe, un instant, qu’il se déplaça en Irlande chez Sean Kelly afin de faire signer un contrat que le natif de Carrick-on-Suit trépignait à vouloir parapher, on croit rêver ! Kelly c’est tout de même 21 étapes de grands Tours, 11 classiques, 7 Paris Nice …. Excusez du peu ! Découvreur de talent, il le demeurera jusqu’à la fin. D’Agostinho à Steven Rooks en passant par Sean Kelly, Eric Caritoux, René Bittinger ou Mariano Martinez, le «?Vicomte?» mit le pied à l’étrier à nombre de futurs champions voir relança la carrière de certains laissés pour compte. Je conserverai de lui, cette humilité qui honore les âmes biens nés et son respect de la profession. Je partage avec lui cette passion exacerbée pour la «?Petite Reine?». Homme de consensus, Jean de Gribaldy a laissé un grand vide au sein de ce monde confidentiel et «?taiseux?» que représente le cyclisme. Le mot de la fin à mon maître, Robert Chapatte : "Le grand vent, même ne le décoiffait pas. L’allure superbe, le visage angélique, il allait son chemin, insouciant de ceux qui occupaient la tête. Lui, courait sa course personnelle sans inquiétude de son classement. Un marginal ne pouvant cependant se passer de la vie sans cette société du peloton. Il recherchait l’anonymat mais il assurait sa présence. Un témoin plus qu’un acteur. Mais que l’on ne s’y trompe pas, «?de Gri?» tenait en lui toutes les qualités d’un champion. Vers la montagne allait sa préférence... et souvent il y accompagnait les plus grands. Dans cette facilité parfois insolente qui désespérait ses amis, car il n’attaquait pas. Pour quelles raisons ne fut-il pas l’un des tout meilleurs grimpeurs de son époque ? Je crois que son ambition ne se situait pas là... Bavarder avec Paul Giguet, Maurice De Muer ou Camille Danguillaume, ses copains de Peugeot ou avec Raphaël Géminiani l’intéressait davantage. Et quand il remontait de l’arrière, la pédale haute et qu’enfin son talent pouvait s’exprimer il s’arrêtait à la hauteur de Rémy ou de Néri pour leur raconter la dernière misère de l’ineffable Giguet. Devenu patron d’équipe, toujours fidèle à ses amitiés et à ses principes, le coup d’œil du dénicheur, l’affection prête à se manifester auprès de ses coureurs, Jean était un personnage hors série, indispensable au cyclisme français. Tout le monde n’a pas su le comprendre.?» Michel Crepel
-
Pronostic 2012: Tour de Suisse prono n°2
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Guillaume LEROYER dans Les pronostics
1 T Lovkvist 2 F Cancellara 3 R Kreuziger 4 L Leipheimer 5 M Elminger -
Pronostic 2012: Tour de Suisse prono n°1
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Guillaume LEROYER dans Les pronostics
1 P Sagan 2 A Valverde 3 O Freire 4 D Cunego 5 G Van Avermaet -
😉Ok "Danilo" mais ce n'est pas nécessaire de regarder le Dauphiné, viens en montagne Bourbonnaise et tu verras les "minots" se "déchirer le fion" entres eux tels des chiffoniers ! Ya du sports crois moi ! Et pour "peau de balle" mon ami !
-
Mouai, on retrouve les étapes dites de Tour de France, superbes dans leur conception (quoique l'arrivée au bas de Joux est une hérésie) et "à chier" dans son déroulement ! Des Français qui foutent le camp au km 0 et qui font jouir macadam en direct pendant 3 plombes et les favoris qui reprennent tout ce petit monde de bisounours au train et terminent avec une dizaine de "potes" qui ont déjà établi, entres eux, la hiérarchie de l'épreuve ! Il est sur que plus le vélo avance dans le temps, moins je trouve de sujet de rédaction ! J'en arriverai presque à rédiger des papiers ironiques et caustiques sur les commentaires plus pertinents et passionnants que sur l'évolution et les épisodes excitants la course elle-même !