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Michel CREPEL

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Tout ce qui a été posté par Michel CREPEL

  1. Michel CREPEL

    CLM

    Perraud champion espoir et élite de clm, la même année, quand ?
  2. Je suis pas loin de parier que certains d'entres vous, sont prêts à allumer un cierge à Sainte Rita, par favori (les quatre, Contador, Nibali, Froome et Quintana pour 4 cierges, pas cher !) qui se viande sur les pavés !😃😉
  3. Le Tour qu'il a failli perdre d'ailleurs, c'est celui de 93 où Rominger L'a dominé en montagne et dans le dernier clm de Monthléry ! A ce propos sans les galères du Suisse lors de la première semaine en chrono par équipe et chrono individuel, il reportait ce Tour ! Avec Clas,lors du chrono pas équipe de 81km et oui 81, il doit faire sans les deux coursiers qu'il a spécialement pris pour cet exercice à savoir Abraham Olano et Arsenio Gonzalez (On connaît les références de ces deux individus en clm). Or ces deux derniers ont abandonné lors des trois premières étapes. Rominger doit se farcir le chrono par équipes de 81 bornes amputés de deux de ses meilleurs hommes, les autres étant plus des grimpeurs. Les 81 km il les a fait pratiquement à l'avant ! Malgré cela, il se retrouve au fin fond du général (81 km ça créer des écarts). A Madine au clm de 60 bornes, Rominger part au fond de la grille sous la pluie battante alors que les premiers dont Indurain surfe sous le soleil et la route asséchée et pourtant il fait un chrono du feu de dieu et se classe 4ème derrière tous les mecs partis bien après lui comme Indurain, Bugno et Breukink mais devant Zuelle, Bruynel ou Roche, toujours partis bien après lui ! Ensuite il fait un festival en montagne en remportant coup sur coup les deux étapes suivantes. Il remporte ensuite le dernier clm de 48 km de Monthléry. Voilà pour la petite histoire !😉
  4. Il a commencé à gérer à la culbute du Finestre, serait plus judicieux !😉
  5. J'aime le découpage de la Vuelta, par exemple, un chrono de 36 bornes au sein d'une orgie de montagne, cela permet un resserrement des valeurs ! Et il faut bien ça lorsque tu regardes la 11ème étape de 138 bornes seulement, il y aura des "morts" à l'arrivée ! 😉
  6. Parceque depuis l'avant veille Astana n'avait pas fait le choix du leader ! Et puis ne me dit pas que tu n'a pas été inquiet lorsqu'aux prémices de sa défaillance, il n'arrive plus à relancer et que devant tout le monde s'envole et que Contador est même doublé par ceux revenus du diable Vauvert ! L'écart grandit alors et se maintient ensuite quand on entend dans l'oreillette de Landa "STOPPPPPPPP !" 😉 Et sans le chrono, Aru et Landa font 1 et 2 😉
  7. Les défaillances font parties intégrantes du cyclisme et Aru n'a pas été ingrats dans ce domaine, non plus ! Et sans la montagne ? Je te rappelle que le Tour dès sa naissance ne faisait pas la part belle à l'escalade ce qui n'empêchait pas des joutes extraordinaires. 😉
  8. Oui enfin là c'est l'avis d'un "Contadorien" ! 😉
  9. On a pas du regarder la fin du Giro du même oeil concernant le suspens car à la fin de l'épreuve si les Astana ne tergiversent pas sur le choix de leur leader ... ! En revanche, sur le Tour, aucun suspens ! 😉 Enfin, supprimer petit à petit le chronos des "GT" tendra à raccourcir la durée de ces épreuves ! D'ailleurs on parle beaucoup des "GT" à 15 jours ! Les épreuves seraient cantonnées dans les massifs montagneux et les sprinteurs et rouleurs n'y participeraient plus ! Plus de coureurs complets à l'image d'aujourd'hui, d'ailleurs ! La fin d'une époque ! Amen 😉
  10. Le "Blaireau" ? Ha, le "Blaireau" je pourrai en parler des heures ! Déjà, il "tuait" tous les "chamois" dans la vallée, ensuite, il ramassait les "morts" dans les lacets et les abandonnait à leur triste sort sur le bord de la route à l'agonie !😉 Il n'y a pas d'Hinault dans le peloton, aujourd'hui ! Un mec qui se réveille le matin en se disant "Ils me font tous chier, je vais les faire morfler aujourd'hui !" Dont acte ! 😃
  11. « … Nombre de journalistes et suiveurs présents lors de cette étape dantesque affubleront cavalièrement cette 17ème étape, Luchon - Mourenx, appréhendant puis empruntant les incontournables « Trois Mousquetaires » Peyresourde, Aspin et Aubisque avec en point d'orgue le « D'Artagnan » Tourmalet et ses 2115 mètres, d'apogée « Merckxienne ». Quelque peu « Franchouillard » voir désuet aux prémices de sa domination pas encore consommée, loin s'en faut, me direz-vous, sachant, qu'en outre, sa randonnée polaire sur les pentes enneigées des « Trois Cimes de Lavaredo », synonyme de triomphe, à l'occasion de son premier Giro 1968 voir plus récemment lors de son raid suicidaire de plus de soixante-dix bornes parmi les « bergs » et « pavetons » crasseux de l'abominable et tourmenté Tour des Flandres, au printemps 1969, devant une meute de flahutes déchaînés lancée à sa poursuite, peuvent légitimement arborer symboliquement ce terme des plus arbitraires. Non, Eddy Merckx, 23 ans au moment des faits, sera l'un des rares sportifs à « conjuguer » ce mot, trop souvent galvaudé, d'apogée au pluriel. L'Anversois, Martin Vandenbossche, l'un des lieutenants préférés du « tyran » dans ce genre d'exercice périlleux, ouvre la route et franchit Peyresourde et Aspin, seulement précédé par les chasseurs de points du classement des « Chamois virevoltants » tel l'intenable Andalous, Joaquim Galera. Tous les favoris, aux accessits, dirons-nous, plus qu'à la victoire finale, sont toujours concentrés et emboîtent toujours le pas quelque peu empressé du leader de l'épreuve dans la longue et usante spirale qui mène au sommet de l' « Ogre Pyrénéen », le Tourmalet. Seul, le « Bergamasque », épuisé, le teint blafard, souffrant d'un mystérieux mais insidieux ver solitaire contracté, la veille, sur les pentes du Portet-d'Aspet, sera décramponné et perdra toute chance, qu'il avait grande, de terminer sur le podium à La Cipale. Soudain, à quelques encablures du sommet, Eddy Merckx se dresse sur sa monture, martyrise son dérailleur et accélère vigoureusement. A ce moment précis, personne, du suiveur au journaliste en passant par le public au bord de la route, les téléspectateurs assidus et enfin par le peloton lui-même, personne ne savait ce que le maillot jaune manigançait. Songeait-il, lui le « boulimiste » récurrent, au classement de la montagne dont il était possesseur ou bien préférait il « faire la descente » et atténuer, ainsi, tous risques de chutes inhérentes à cette discipline enivrante, certes, mais par trop souvent ingrate. Finalement, c'est la deuxième réponse qu'il délivrera béatement et pas peu fier du tour qu'il venait de jouer, sans le vouloir vraiment, à ses adversaires, aux micros à Mourenx sitôt l'arrivée franchie. En descendeur hors norme, le maillot jaune, tel un funambule, s'était effectivement lancé dans la descente « à tombeau ouvert » sans se préoccuper le moins du monde de ses adversaires. Frisant l'inconscience, Eddy Merckx dégringolait la pente vertigineuse avec une rare audace, tutoyant la correctionnelle à chaque virage serré. Parvenu au terme de son exercice de style à savoir, dans la vallée qui menait à l'Aubisque, dernière difficulté de la journée, le « kamikaze » s'accorda un long moment de détente. En roue libre, le fessier relevé de sa selle et le regard rétroviseur, il scrutait consciencieusement et patiemment l'horizon attendant l'avant garde du peloton. Pensez, cent trente bornes restaient à parcourir. Ne voyant rien apparaître, l'intrépide mais ô combien flamboyant Belge décida d'asticoté un peu plus sérieusement la pédale et entama, alors, l'un de ses plus longs et plus extraordinaires contre-la-montre. Augmentant constamment et régulièrement, son avance dans le Soulor puis l'Aubisque qui surplombe ce dernier, Eddy Merckx était, à ce moment-là, en passe d'arriver à Mourenx-Ville Nouvelle avec un quart d'heure d'avance dans la musette, sur l'avant garde du peloton des battus. C'était sans compter sur les aléas de la physiologie humaine. En effet, à une quinzaine de bornes du but, la pédalée du maillot jaune se fait de plus en plus hésitante, les trajectoires sont moins linéaires, les épaules fléchissent, la sueur dégouline et ruisselle le long de ses joues, signes avant-coureur de la défaillance. A bout de force, il lancera à Guillaume Driessens, venu à sa hauteur, un cinglant et émouvant « Je suis mort ! ». On le serait à beaucoup moins. Ce dernier, fidèle à sa réputation d'aboyeur invétéré, assis sur le toit de son véhicule, exhorte alors son poulain, lui intimant d'achever son chef d'œuvre, coûte que coûte. Le « Tu n'y songes pas ! Derrière, ils sont encore plus morts que toi ! » vociféré à l'attention du récalcitrant par le directeur sportif aux vingt-trois casaques mettra un terme définitif à ce qui devait être initialement un conciliabule, entres gens de bonne compagnie et c'est dans un état « semi comateux », qu'Eddy Merckx, se ressaisissant quelque peu dans le final, reliera l'arrivée près de huit minutes, tout de même, avant Michèle Dancelli, dauphin du héros du jour. La chaleur omniprésente et suffocante, la distance ahurissante parcourue en solitaire et l'extrême difficulté du parcours n'auront, finalement, pas eu raison du courage assorti du panache de cet avide « Bouffeur de Macadam ». Roger Pingeon et Raymond Poulidor rejetés à près de huit minutes, au soir de cette 17ème étape, font la « bonne opération » du jour, si je puis dire, en s'installant confortablement et dans l'ordre aux deux premiers accessits, à des années-lumière, toutefois, de l'omnipotent prédateur Belge. Si, notre duo Franco-Français siègent, effectivement, sur la seconde et la troisième marche de la « Boîte » au terme du séisme de Mourenx, en revanche, les écarts enregistrés lors de cette curée s'avèrent être abyssaux. Jugez vous-même. Le résidant d'Hauteville-Lompnes, « Pinpon » accuse désormais un débours de plus de seize minutes sur le maillot jaune, quant au natif de Saint Léonard de Noblat, « Poupou », il a basculé au-delà des vingt minutes, après, c'est le néant. Au pied d'un podium qu'il n'aurait jamais dû quitter, Felice Gimondi traînera tant bien que mal sa misère jusqu'à l'arrivée finale à Vincennes qu'il franchira, au bout du rouleau, près d'une demi-heure après le « Cannibale ». … » Michel Crepel
  12. Déjà, les chronos ! Certes, il n'y en a pas cette année mais il ne faut pas croire que Prudhomme perdurera dans ce régime de faveur aux escaladeurs ! Il peut très bien te planter 100 bornes l'an prochain ! 😉
  13. Il a 22 ans ! 😉 Ce serait un Frenchie, tu me dirais "On tient notre Hinault" ! 😃😉
  14. Non, Merckx n'a jamais été un mouflon ailé ! D'ailleurs, il a toujours été dominé par les purs grimpeurs tels Fuente ou Ocana, par exemple, et même par Poulidor ! Merckx et Hinault grimpaient de la même façon ! En effet, il a fait des raids en montagne grâce à sa classe et son endurance, sa résistance, il montait au train sans à coups comme le "Blaireau" ! 😉
  15. Tu es impayable ! La haute montagne, la haute montagne .... Il n'y a pas que de la haute montagne dans le cyclisme,Guillaume ! Hormis Fausto, la plupart des fuoriclasses tels Hinault, Anquetil, Bobet, Merckx et même Indurain n'ont jamais été de grands escaladeurs !😉
  16. Et bien dis moi,comme Simon a dominé un garçon tel Bardet au Dauphiné, ça promet ! Adam aurait donc pu rivaliser avec Froomey ! Lorsqu'on sait que Simon n'est normalement pas une tanche au clm vu ses références sur la piste ....😉
  17. S'il y en a un, que tu cites, qui remportera le Tour dans un futur proche, c'est Simon Yates à n'en pas douter ! 😉
  18. Celui qui rédige des contes tel "Le Petit Bardet" le mioche qui jetait des bidons pour retrouver sa route ? 😉
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