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Michel CREPEL

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Tout ce qui a été posté par Michel CREPEL

  1. Carlos Betancur, certes, mais avec Daniel "Dani" Moreno, cela commence à faire une véritable légion pour les hautes cimes à venir sans pour autant nuire à l'efficacité de la formation d'Eusebio Unzue sur les terrains moins accidentés puisque les Malori, Castroviejo ou encore Dowsett, Lobato, Rojas sont toujours fidèles au poste ! En tous les cas, Nairo Quintana, n'aura plus l'excuse "El Imbatido" s'il ne remporte pas la Kermesse de Juillet 2016 puisque Alejandro Valverde a annoncé qu'il ne serait pas le leader sur cette épreuve et qu'il ignorait s'il y participerait. Il faut également savoir, qu'en douze ans de professionnalisme, le Murcien n'a jamais mis un boyaux sur le Tour d'Italie et le fait que son palmarès soit vierge de toute ligne mentionnant une étape du "Giro" le rend peut être morose ! Enfin, apparemment, plus que les "Mondiaux", le numéro un mondial viserait le paletot floqué des six anneaus olympiques. 😉
  2. Il y aura bientôt vingt-huit ans ! Il adorait le football autant que le cyclisme et son altruisme légendaire l'amenait parfois, souvent même, à répondre présent lorsque l'émotion le gagnait. Ainsi, n'hésita-t-il pas un seul instant lorsque l'on fit appelle à sa générosité à l'occasion d'une rencontre informelle de ballon rond en faveur et au bénéfice d'une association pour handicapés. Dans la nuit du 25 octobre, alors qu'il réintégrait ses foyers, soudain son véhicule quitta la chaussée. Tué sur le coup, le « Titi Parisien », Pascal Jules nous abandonnait à l'âge de 26 printemps. Fidèle lieutenant d'un autre Parisien, Laurent Fignon, il en était surtout le meilleur ami. Routier sprinter émérite, dès le début de sa carrière en 1982, Pascal éclaboussait de sa classe naissante des classiques telles Paris Bruxelles, le Tour de Lombardie ou le Tour du Piémont, qu'il terminera, en ces trois occasions, à la seconde place, derrière des cadors de cette génération comme le Néerlandais Jaak Hanegraaf, le Transalpin Giuseppe « Beppe » Saronni ou l'Espagnol Faustino Ruperez, et cela à tout juste 23 ans. Après une saison 1983 marquée par une troisième place dans la « Doyenne » Liège-Bastogne-Liège derrière le Néerlandais Steven Rooks et une nouvelle fois le « Beppe », mais devant des finisseurs tels Phil Anderson, Henk Lubberding, Fons De Wolf ou Adri Van Der Poel, le résidant de La Garenne-Colombes, à deux pas des Batignolles un des hauts lieux des « écureuils » de Paname de la belle époque, s'illustrera dans la Grande Boucle, l'année suivante. Sous la houlette d'un Laurent Fignon impérial et intouchable cette année-là, Pascal s'offrira son premier et unique bouquet sur la « Kermesse de Juillet ». En effet, en 1984, lors de la 8ème étape entre Le Mans et Nantes, le coureur de Cyril Guimard se permit le luxe de sortir en costaud et faire la nique à un peloton lancé à ses trousses. Un peloton où figuraient, tout de même, Ludo Peeters, Éric Vanderaerden, Sean Kelly ou Jan Raas, excusez du peu. Pourtant, il ne se contentera nullement d'asseoir sa notoriété sur ce coup juteux, que nenni, Pascal épaulera, par la suite de manière éblouissante son leader lors de la montée vers Crans Montana, terme de la 20ème étape. Cette étape qu'il terminera en bonne compagnie à la quatrième place permettra à Laurent Fignon de remporter définitivement sa deuxième « Grande Boucle » d'affilé. Moins en vue, les années qui suivirent, sans doute dû à des problèmes conflictuels entre Guimard et son coureur, Pascal Jules envisageait, pourtant, une résurrection éclatante en 1988. Pour ce faire, le « Gamin de la Garenne » semblait avoir ravalé sa rancœur et s'en était retourné dans le giron du « boss Bourguenaisien ». Hélas, Pascal avait rendez-vous avec son destin une nuit automnale de l'an 1987, sur la RN 13. Je profite de ses instants particuliers pour y adjoindre deux autres grandes pertes, et non des moindres, lors de cette, décidemment, lugubre et funeste année 1987. Un jour, lui le surhomme, lui, l'effronté, le revêche, le belliqueux qui s'était permis, de par sa classe, d'écrabouillé les "Moulins à Vent" de Cervantès, s'adressa à son ami Lucien Bailly "Cette fois, Lucien, je crois que ça va être très dur !" et de poursuivre "Je suis disposé à me battre jusqu'au bout pour les miens et pour moi-même, mais je n'ai plus d'armes" De la bouche de "Maître Jacques", 54 ans à l'époque des faits, et oui mon âge, ces paroles en forme de testament résonnent toujours à mes oreilles, cruelles et lancinantes, insidieuses et perverses. Comme sur sa monture, Jacques Anquetil aura combattu le mal avec une abnégation et un courage extraordinaire. Faisant fi de toute pudeur égoïste il s'offrit, tel un cobaye, à la France entière dans le seul but d'encourager ceux qui souffraient des mêmes maux. Lucide et d'une détermination sans faille, il poursuivait ses activités à la radio et à la télévision alors que tous le savaient en proie à un cancer de l'estomac. Patron des tricolores aux Mondiaux de Villach en Autriche, il s'enorgueillit de deux titres planétaires avec les sacres de Richard Vivien, chez les amateurs et de Jeannie Longo chez les dames. La mort du plus grand cycliste français de tous les temps, avec le "Blaireau", fut accueillie comme une catastrophe par tout un peuple soudain orphelin de son enfant le plus cher. Versatile mais nullement amnésique celui-ci lui démontrera et lui accordera la détresse et la tristesse que, généralement, on accorde aux chefs d'état adulés. Le palmarès et les hauts faits d'armes, de l'"indomptable Normand" sont légions et illustrés en nombre dans la rubrique l'"Histoire du Vélo" sur "Vélo 101". Remember, nous sommes en 65 et Jacques accompagné de "Gem" tente le pari insensé de remporter le Dauphiné et le "Derby", dans la foulée .... Ça c'était Jacques ! Un sans grade, mais ô combien "Géant de la Route" également, suivit les traces de Jacques, victime du même mal implacable, au mois de décembre de cette triste année 87. Philippe Tesnière, un ancien du Tour, comme on disait à l'époque fut un porteur d'eau, un fidèle parmi les fidèles, un combattant de l'ombre, un équipier et un homme avec un grand H. Michel Crepel, affublé, de-ci de-là, que dis-je, de-ci, principalement, du haillon des plus poussiéreux d’ardent et indécrottable aristarque de la caste des « saute ruisseau » hexagonaux !
  3. Je plaisantais ! Dans le Vaucluse, c'est en effet pas le coin le plus "dégueulasse" de France pour flâner et rouler, c'est certain ! 😉
  4. C'est en effet un lieu MAGNIFIQUE, quoiqu'avec le temps les remontées mécaniques ont énormément "enferraillé" les montagnes environnantes ! Je me souviens que le Chinaillon, par exemple, en 1957, sur le serpentin qui mène au col de la Colombière était constitué de trois à quatre fermes et d'une boutique de souvenir flambant neuve érigée et gérée pas un ami de mon père Ernest Hudry avec qui il avait escaladé la Pointe Percée, alors alpiniste et ensuite gros mécène de la station. Depuis cette époque, Hudry et la station n'ont cessé de grandir. Mais le village à conserver néanmoins tout son attrait et j'aime y revenir bien que cela fait un bon bout de temps que je n'y ai pas mis les pieds. 😉
  5. Je suis un "vieux %@!?" mais je me dis que lorsque nous trouvons le temps et le loisir d'admirer les sites et paysages et autres animaux en train de batifoler dans les près alentours lors d'une retransmission d'une étape du Tour de France ou autres, c'est vraiment et réellement que le déroulement des débats doit être d'un chiant divin ! 😉😃
  6. Vois tu Michael, ayant passé mon enfance au Grand Bornand, je te propose de me trouver d'autres lieux de villégiatures ! 😉
  7. Je n'avais pas vu votre post, désolé mais j' y répondrai prochainement ! Me prêter des libertés de ton digne d'une radio que je ne connaît, ni d'Eve ni d'Adam, puisque je n'écoute jamais ces ondes, je n'apprécie que modérément ! Enfin, je m'autoriserai, à mon tour, à contrebalancer vos contrebalancements ! A+😉
  8. Salut Julien ; Oui, bon après plus de 50 Tours, les paysages on commence à les connaître même si les retransmissions de naguère, "Black and White" étaient moins longues, l'hexagone, je crois, tout de même, commencer à connaître ! Et puis, lorsque je visionne le Tour, la plupart du temps, j'écris en même temps alors, les paysages ... Pour donner un avis sur la topographie j'attendrai le profil des étapes. 😉
  9. Tiens je l'ai mis sur la radio en attendant de le peaufiner ! 😉
  10. Et moi, tu crois que je suis fier ? J'ai, depuis le début, hurlé sur tous les toits que jamais on ne m'y prendrait (Bein) Et bien, au mois de mai, j'ai pris un mois d'abonnement pour le "Giro" (Pour le boulot), et j'étais mal ! 😉
  11. Pas faux pour la mise en place de ce "bordel" ! Pré retraire, pré retraite, ils ont encore de beaux jours devant eux en général lorsqu'ils débarquent ! Les James O'Connor, Willie du Plessis, Lachie Turner, Mitch Inman, Tom Taylor, Duane Vermeulen, Samu Manoa, Paul O'Connell et tutti qui seront à Toulon ne sont pas des "papy" et Ma'a Nonu a de beaux restes, à l'image d'un Dan Carter en route pour Racing 92, non ?😉
  12. Trois semaines c'est un breack assez conséquent, tout de même, à mon avis ! Dis moi Guillaume où dégottes-tu ce planning des jours de course, s'il te plaît ? Lorsque tu participes à deux Tours et que tu vas au bout, ça grimpent vite fait, les jours de courses. Deux épreuves d'une semaine et quelques classiques et le tour est joué ! Autrefois, ils dépassaient allègrement les 100 jours sans parler d'un Merckx qui lui, flirtait avec les 150 jours (151 sur route à ce total tu ajoutes 5 "Six Jours" et une dizaine d'Omniums et d'Américaines et tu auras un total assez phénoménal ... d'un phénomène et tout ceci en 1975) juchés sur sa bécane ! 😉
  13. Si, si !!!!😃 "Aux chiottes ...."😃😉
  14. Oui, c'est peu ou prou ce que je pense et tu remarquera que ceux qui critiquent, en premier le "Quinze" et "PSA" sont ceux qui sont soit au comité de sélection ou soit ceux qui en ont fait partie alors que la "marche arrière" était déjà enclenchée ! Parce qu'il ne faut pas se leurrer, Jacques et tu seras d'accord que le soucis, avec les "Bleus", cela ne date pas d'hier ! Le mirage de 2011 a, en effet, colmaté provisoirement une brèche qui, imperceptiblement s'ouvre depuis le crépuscule des années 90 et la période Skrela. Le "Top 14" est l'arbre qui cache la forêt mais l'arbre est gangréné. Le Stade Toulousain de Guy Noves a cessé de dominé dès l'émergence des Toulonnais et leur "course effrénée à l'armement" ! Désormais, ils font illusions en s'arc boutant, tels des morts de faims, pour accrocher le wagon des demie-finales du "Top 14" avec un effectif un peu moins conséquent, en "mercenaires" que le RC Toulon et l'ASM, 39 joueurs dont 13 sont étrangers ( 3 All Blacks, 2 Springboks, 1 Géorgien, 2 Fidjiens, 1 Anglais, 1 Samoan, 1 Puma, 1 Australien et 1 Tongien. Effectivement, Guy Noves ne peut pas se montrer moins affable que le "Goret" avec ses "ouailles", c'est impossible mais offre à "Pep" Guardiola, les Iles Féroé, il n'en fera jamais un lauréat de la Champion's League ! Lorsque tu entends Laporte aboyer sur la "Fédé" et sur le comité de sélection ça me fait marrer ! Lorsque Boudjellal vocifère qu'il ne reconnaît pas ses joueurs dans le "Quinze", ça me fait bidoner ! Laporte + "PSA" + Boudjellal = RC Toulon, aspirateur à "Mercenaires". Mais tu as raison lorsque tu affirmes que songer à stopper l'hémorragie s'avère être une utopie excepté si le "Board" ou désormais, le "World Rugby" s'en mêle en instaurant des quotas, un peu comme chez les "Manchôts". Quoique dans le football c'est tellement le bordel, qu'une mère poule n'y retrouverait pas ses petits. Personnellement, je ne cherche jamais de responsable, c'est un ensemble qui devrait être solidaire ! Si cela se passait ainsi, il n'y aurait aucun soucis à se faire pour l'avenir ! Mais là c'est moi qui ai bouffé la "chimère" !😉
  15. Et bien, il te fallait regarder les "Pumas", alors ! Quant au contraste entres les deux formations en ce samedi soir il vient surtout de l'écart géant entre les deux nations à tous les niveaux à l'image du cyclisme lorsque tu suis un grimpeur, qui a percé en amont, remonter les "morts" afin de rejoindre la tête de la course ! Tu te dis pas j'ai 'impression qu'il est dopé, le "gus", non, tu te dis, ils ne roulent pas dans la même catégorie et tu auras raison ! Tiens un avis qui tient la route car il s'agit de l'entraîneur des "Blacks" de 2011, Graham Henry ! Le Top 14 est "ridicule". Graham Henry, l'ancien coach des All Blacks, champion du monde en 2011, a trouvé le coupable de l'humiliante défaite française contre la Nouvelle-Zélande samedi soir en quart de finale (62-13): pas la Fédération, ni Saint-André ou les joueurs, mais bien le Top 14, le soi-disant "meilleur championnat du monde". Explications. "La compétition française est pauvre", explique-t-il au New Zealand Herald. "C'est la compétition professionnelle la mieux payée du monde, mais elle ne peut pas produire de joueurs parce qu'ils sont mal coachés et surpayés". Clair, net et sans détour, voilà qui est dit! Mais Henry ne s'arrête pas là, il remet en question les droits télé toujours plus importants (Canal va débourser 74 millions d'euros par an pour diffuser les quatre prochaines saisons) et l'argent qui coule à flots dans le Top 14. "Tout n'est qu'une histoire de sponsors et de télé. Ils sont en train de ruiner le rugby français". "On l'a vu samedi soir, les Français ont essayé mais ils n'étaient juste pas dans la même catégorie que nos gars", a-t-il ajouté. L'ancien entraineur néo-zélandais explique également la venue de ses anciens joueurs dans notre championnat par l'argent. "Nos joueurs, et je les aime beaucoup, comme Ma'a Nonu, Conrad Smith ou encore Dan Carter y vont pour prendre leur retraite. Ils jouent dans une compétition ridicule".
  16. Et bien tu vois, si tu avais lu plus avant, tu te serais aperçu que les joueurs et le staff de ce "Quinze" version 2015 n'étaient aucunement l'objet de mes critiques et que dans mes propos je n'ai pas non plus la virulence de ton d'un Eric Champ, par exemple ! Quant à vomir sur les cyclistes des années 2000 lorsque j'étais webmaster de feu "Cyclopedie", les forumeurs qui me suivent toujours depuis cette époque peuvent plaider que tes propos sont légèrement teintés de mépris à mon encontre et ce depuis ses années là ! J'ai appris depuis tout ce temps à ignorer ceux qui se camouflent derrière un "pseudo" et qui vilipende à longueur de journée en jouant les redresseurs de tort. Les "snipers", tel des Bernard Moreau qui errent sur ce forum j'en ai vu passer ici-même depuis 15 piges et cela ne m'afflige aucunement ! Je suis parait il un fervent critique des "sautre ruisseau" Français ? On devrait pouvoir demander à Jean Robic, Henri ou Francis voire "Charlot" Pélissier, à "Tonin" Magne, à Eugène Christophe, au "Roi René" Vietto, à Louison Bobet, Jacques Anquetil, Raymond Poulidor, Bernard Thevenet, Cyril Guimard voire le "Blaireau". Tiens demandes au "Blaireau" et à Jean François Guiborel ou Guy Caput, ou que sais je encore Alain Dupontreue .... MAIS SURTOUT PAS à Alain Boubou ! Bon ce n'est pas que je m'ennuie mais je suis en plein déménagement ! 😉
  17. Je te signale, Gino, que dans les nations du Nord que je citais pour avoir effectué un parcours remarquables figuraient, l'Irlande, le Pays de Galles mais aussi l'Ecosse ! Seul le résultat de l'Ecosse me manquait, alors. En revanche je dois bien avouer, que les apôtres du kilt m'ont bluffé et je ne dois pas être le seul. Désormais, la donne pour une qualification des "Pumas" à une première finale, est moins extravagante qu'il y a tout juste une quinzaine. J'ajouterai, pour terminer, que l'afflux de joueurs étrangers au sein des clubs Ecossais, à l'image des Gallois et des Irlandais, demeure raisonnable, les Glasgow Warriors dispose d'un effectif de 50 joueurs, pour 8 "mercenaires" dont 3 Fidjiens, 2 Springboks, 1 Canadien, 1 Anglais et un Argentin (50/8), on est loin du ratio du "Top 14", surtout des "ténors" ! Ceci explique cela et conforte encore plus, si besoin était, mon analyse sur l'apport néfaste des "mercenaires" sur les formations nationales !😉
  18. Ha les bonnes surprises sont inhérentes au sport en général et au rugby en particulier et si il y une nation à laquelle j'aurai souhaité que cela arrive, c'est bien à cette formation Ecossaise qui sans faire de bruit ... ! Mais au final, ce sont quatre nations de l'hémisphère sud qui se déchireront dans une semaine pour hériter de la fève et c'est ce que l'on retiendra lorsqu'on fera le bilan, lundi en huit ! Le pragmatisme en sport est implacable !😉
  19. Holà ! J'ai juste épousseter succinctement la partie visible de l'iceberg ... ! Concernant nos femmes (et pas ceux qui les montent), aucun risque ! 😉
  20. J’adore ces journalistes, ces pseudos supporteurs et autres sangsues qui gravitent autour de ce monde de l’« Ovalie » qui descendent, vomissent et croquent nanti d’un appétit glouton la main qui les nourrie à longueur de saison. En effet, à quoi ai-je assisté en ce samedi 17 octobre 2015, si ce n’est à une rencontre à sens unique entre la nation reine du rugby depuis que ce jeu a vu le jour, qui joue sa partition à merveille sans, ou peu ou prou, aucune fausse note et en face, une formation tricolore, égale à elle-même à savoir, avec ses qualités et ses défauts et travers récurrents. D’ordinaire, les rencontres entre ces deux nations sont spectaculaires mais rarement elles ne tournent en faveur de la nation de Marcel Pagnol. En outre, ces joutes acharnées s’achèvent plus souvent par une sévères « déculottées » à l’avantage des hommes en noir que par un suspense Hitchcockien. Alors, évidemment, il y a eu ce 14 juillet 1979 jour béni au cours duquel, à Auckland, le « Quinze » de France emmené par « Casque d’Or » Jean Pierre Rives et le « 16ème hommes » Roger Couderc, terrassa, pour la première fois (19-24), l’ogre des Antipodes sur ses terres. Ce « Bastille Day », appellation pompeuse donnée par les All Blacks, toujours respectueux de leur adversaire quel qu’il soit, à leurs bourreaux du jour ne fut hélas qu’un feu de paille. En effet, lors de la première « Coupe du Monde » jouée « at home » en 1987, les hommes de David Kirk remirent les pendules helvètes à l’heure Néo-Zélandaise, en infligeant un cuisant 29 à 9 aux « Bleus » de Daniel Dubroca. Le constat, néanmoins, est édifiant. Sur 57 rencontres, jouées entres les deux nations depuis 1906, la France n’en a remporté que 12 contre 45 à leurs adversaires de l’hémisphère sud, un gouffre, que dis-je, un océan. A propos de ce quart de final 2015 disputé entre ces deux belligérants, j’ai souvenir d’une rencontre à Wellington, en 2007, qui s’était terminée par un cinglant 61 à 10 (suite à une première saignée 42-11 infligée six jours plus tôt à Auckland) pour les joueurs à la fougère, ce qui n’avait nullement empêché les compatriotes de Raphael Ibanez de se qualifier pour les demi-finales de la « Coupe du Monde 2007 » au dépend de ceux de l’entraîneur Graham Henry, 20 à 18. Un commentaire amusant de Bernard Laporte, alors coach des « Bleus », à l’issue de cette rencontre me remémore ses propos revendicatifs d’hier au soir : « Alors nous avons peut-être la meilleure équipe du monde, mais nous savons que la demi-finale ne sera pas facile. « Deux matches après ce discours teinté d’outrecuidance, leur bilan s’élèvera finalement à trois défaites, une quatrième place ainsi qu’à une mémorable correction reçue de la part des « Pumas » en deux rencontres assorties de plus de 50 points encaissés. Pas vraiment de quoi pavoiser. Les « All Blacks », cette année-là avaient « joué » les Français avec la suffisance qui sied, généralement, à leur adversaire. Finalement, au sein du « dernier carré », nous sommes sur le point de nous retrouver et d’assister à un remake du « Four Nations » à savoir, le « Tournoi des Six Nations » à la sauce sudiste. Malgré cela, trois nations de l’hémisphère Nord, le Pays de Galle, l’Ecosse et l’Irlande pour ne pas les nommés ont effectué un parcours remarquable. En effet, je donne peu de chance aux joueurs du sublimissime « Flower of Scotland » de mettre à la raison les Wallabies de Stephen Moore. Quant aux Gallois de Sam Warburton, hier, ils ont opposé une farouche résistance face à la puissance dévastatrice de leurs homologues Springboks sous la houlette de leur entraîneur Heyneke Meyer. Enfin, ce midi, les hommes de Paul O’Connell ont trop subi et ne se sont pas sortis des griffes des « Pumas » en complète régénérescence, ne réussissant pas à éviter le guêpier tendu par les « teigneux » d’Augustin Creevy Cette Coupe du Monde 2015 est en train de mettre à mal l’exubérance de joueurs étrangers au sein des championnats de la « Vieille Europe » et principalement en France. La « Champions Cup » et le « Top 14 » au lieu de niveler les valeurs entre le Nord et le Sud auraient plutôt tendance à les accentuer, au contraire. Et pourquoi des pays tels l’Irlande ou le Pays Galles, dans une moindre mesure, parviendraient ils à garder la tête hors de l’eau ? Elémentaire mon cher « Laporte » ! En Irlande, le Munster compte dans son effectif 40 joueurs dont 2 springboks et 1 Néo-Zélandais (40/3), de même que l’Ulster avec 37 joueurs dispose de 4 springboks et également de 4 All Blacks (37/8). Les Gallois, eux, 49 joueurs composent l’effectif de Llianelli dont 3 Africains du Sud, 1 Fidjien, 1 Tongien, 1 Wallaby, 1 Anglais et 1 Argentin (49/8) quant aux Ospreys sur 44 joueurs, 1 est Moldave, 1, Néo-Zélandais, 1 Australien, 1 Américain deux sont Samoans (44/6). En revanche en France, le constat est tout autre : Le RC Toulon, sur un effectif de 51 joueurs on compte 26 joueurs étrangers dont 8 Wallabies, 3 Georgiens, 2 Anglais, 1 Irlandais, 2 Fidjiens, 1 Gallois, 5 Springboks, 1 Argentin, 1 Américain et 2 All Blacks ! Concernant l’ASM c’est un peu moins criant, quoique, 14 joueurs venus d’horizons divers, dont 2 Samoans, 2 Australiens, 2 Georgiens, 1 Canadien, 1 Lusitanien, 2 Néo-Zélandais, 1 Fidjien, 1 Gallois ainsi que 2 Anglais, pour un effectif de 35 joueurs (35/14). A la lumière de ces chiffres barbares, il ne fait aucun doute, pour moi, que le mal se situe principalement dans le contexte de cette « Course à l’Armement », essentiellement « Franco-Française » qui perdure depuis maintenant trois-quatre ans et l’émergence Toulonnaise des … Philippe Saint André et Bernard Laporte sous la houlette de l’inénarrable et incontournable Mourad Boudjellal. Il faudrait être d’une mauvaise foi sans nom pour ignorer ou refuser d’admettre, l’impact négatif et la nuisance à long terme que peux ou pourrait avoir cet afflux indéfectible de joueurs étrangers, ne serait-ce, qu’aux postes clés d’un effectif pour l’épanouissement des jeunes des centres de formation de ces clubs. Les Européens en général, mais les Français et les Toulonnais en particulier se gargarisent à l’unisson d’appartenir au meilleur Championnat du Monde après leur triptyque obtenu lors des trois dernières saisons en « Champion Cup » et par voie de conséquence d’être les Champions du Monde des clubs. Tant d’impudence pour un titre honorifique remporté, certes, mais sans avoir affronté les clubs du « Super 15 », c’est aller un peu vite en besogne. Guy Noves, possède le plus gros palmarès des clubs du rugby Français. Six finales de « H Cup » dont quatre de remportées, cela classe son homme plus que des mots. Quant au Championnat de France, le « Gitan » en a confisqué une dizaine pour son compte personnel, excusez du peu. Toutes ses « gâteries », le « Sorcier » se les soit adjugé avec des formations composées de joueurs très majoritairement Français et non de mercenaires. Maintenant, cet altruiste invétéré, homme de conviction par excellence sera toujours tributaire des clubs, véritable, inébranlable et inexorable vivier du quinze de France et sans une politique nouvelle de la Fédération et des clubs qui la composent quant à la recrudescence de « mercenaires » sur notre territoire quinziste, je ne vois pas les prouesses que même un Guy Noves pourrait réaliser. Sachant que les clubs sont professionnels et que ces derniers font vivre cette dernière, je suis pessimiste sur l’avenir des équipes Nationales de la « Vieille Europe ». En effet, nous somme à l’orée d’un nouveau contingent de joueurs de l’hémisphère Sud, Néo-Zélandais, Springboks, Wallabies et Pumas, entre autre, qui s’apprêtent à débarquer ou déferler, au choix, sur le continent Européen dès que cette Coupe du Monde aura tiré sa révérence. Principalement des retraités, certes mais peut-on réellement appeler retraité des Dan Carter, des Ma’a Nonu et autre Lachlan Turner voire Hosea Gear ou David Strettle ? Que nenni ! D’autres tels Willie Du Plessis, James O’Connor, Mitch Inman ou Quade Cooper viendront principalement s’essayer à langue d’Oc tout en apprenant à prendre, à asséner ou à esquiver les châtaignes bien de chez nous !😉
  21. Je suis en train de visionner le streaming de la rencontre, je rendrai compte de mon avis ensuite mais tous ceux qui me lisent depuis 2001 connaissent mon opinion sur le "Quinze" de France et sa politique. Cette "Coupe du Monde" vient à point nommé abonder dans mon sens et clouer au pilori mes détracteurs. A tout de suite ou plus tard ! 😉
  22. Même la patience de Vincent Lavenu .... Ce n'est nullement de la patience dont il avait besoin mais plutôt d'un grand coup de pied au cul, chose qu'il ne manquera pas de recevoir de la part d'Eusebio Unzue si d'aventure il perdurait dans la voie qu'il s'était tracée au sein d'Ag2r ! En outre, le fait de se retrouver aux contacts de compatriotes, comme annoté plus haut, ne peut pas nuire à une nouvelle et salvatrice et pourquoi pas bienfaitrice prise de conscience. C'est tout le mal que l'on peut lui souhaiter. 😉
  23. Lorsque l'on cite des noms tel Alejandro Valverde comme coureur surfant toute la saison avec un égal bonheur, on a tendance à oublier que le Murcien, coupe dès l'arrivée de Ans franchie pour reprendre le collier à l'occasion du Dauphiné ou de la Route du Sud, puis de faire un breack, sitôt la banderole de la "Clasica" avalée pour ne ré enfourcher sa monture qu'à l'occasion des "Mondiaux" et du "Lombardie". En outre, sa science de la course et son intelligence ajoutées à une expérience à nulle autre pareille sans omettre une classe au-dessus de la moyenne lui permet de ne pas s'employer à mauvais escient lors des épreuves auxquelles "El Imbatido" participent. Ceci explique sans doute un soupçon cela mais pas le fait, néanmoins, qu'il soit un des rares à enchaîner les "top 5" avec une régularité de métronome à l'image, peut être d'un Peter Sagan ou d'un Greg Van Avermaet qui, peu ou prou jouent dans la même catégorie que l'Ibère. Pour le reste, il y a "haché" et être obnubilé par un objectif qui, en cas d'échec, ruine une saison sans cession de rattrapage. Les longs et éreintants stages hibernaux ajoutés aux longs stages, tout aussi épuisants, printaniers qui souvent se répètent, à l'infini plus qu'à l'unisson, sont désormais l'apanage de tous ceux qui désirent briller sur la seule "Grande Boucle". Cette dévotion, légitime ou non, je ne suis pas juge en la matière, tend à nuire aux autres épreuves du calendrier. La rumeur récurrente et insidieuse qui plane à la manière de la "Sorcière aux dents vertes" sur les "saute ruisseau", et qui verrait, à court moyen ou plus long terme, les "Grands Tours" abandonner une semaine au vestiaire, seraient le remède, de certains "technocrates" de la "Petite Reine", pour garantir une pérennité du calendrier actuel et, sous-jacent, garantir la présence de tous les meilleurs "Funambule du Macadam", aux épreuves phares du cyclisme. C'est un avis qui en vaut bien d'autres mais qui ne garantit en rien les espoirs de ceux qui auront pondu cette ineptie. Remarques, Yannick, on peut à loisir poursuivre nos échanges à l'infini, il n'y a rien d'inintéressant, ni d'inutile et encore moins de chiant à se faire du bien en "refaisant le cyclisme à papa" ! Bonne soirée !😉
  24. En effet, la F1 est devenue soporifique, un Senna doit faire des bonds de cabri dans son cercueil. Meilleure écurie synonyme de meilleure voiture, pôle et victoire au bout, aucunement nécessaire de détenir le meilleur pilote. La NBA fonctionne un peu comme cela mais en circuit fermé. Concernant, les "Légendes" du printemps, évidemment que je n'attends que cela pour m'enthousiasmer et ce même si les oreillettes sont une des causes et non des moindres de tous les maux actuels du cyclisme sur route, et non les épreuves de janvier, mois qui permettait, jadis, aux coursiers de préparer sereinement les échéances à venir, afin d'enchaîner une saison entière et non des bribes de celle-ci. En outre, cela permettait aux plus studieux d'entres eux de parfaire leur comportement sur la bécane en s'essayant parfois avec succès, aux "Six Jours" et au cyclocross, deux écoles pour funambules du macadam (Et accessoirement utile pour éviter les chutes en peloton). Mais comme dirait l'autre, il faut vivre avec son époque. Ben voyons, comme si nous ne le savions pas, nous baignons dedans ! Il y a vivre avec son temps et ne pas nécessairement en accepter tous les rouages, surtout lorsque ceux-ci nous conduisent tout droit dans le mur à l'image d'un bon nombre d'aspects de l'existence autre que le sport, bien atteint, cependant ! Souvent je me remémore cette citation, devenu maxime, de Charles Perrault dans "La Barbe Bleue", "Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?" (Après qui se souvient de Charles Perrault ? C'est une autre histoire).😉
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