Isaak-gabriel PEREIRA

Complètement interloqué par le reste d'amateurisme que le cyclisme pro garde. Honteux d'assister à une telle mascarade, cette épreuve ô combien prestigieuse ne peut pas être tronquée à ce point à cause d'un hurluberlu. Depuis Armentières, aucune mesure concrète et efficace n'a porté ses fruits.

Appareil long objectif pour ce spectateur ou photographe qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. On ne peut plus faire confiance aux gens, c'est dingue

Alors on peut d'ores et déjà annoncer qu'en ce qui concerne le classement général, Pozzovivo sera le leader unique de la formation AG2R la mondiale au soir de la 5ème étape 😄. Par contre, Carlos Betancur peut très bien reproduire ce qu'a fait Julian Arredondo l'année dernière en gagnant une étape et en ayant pour objectif subsidiaire le classement de la montagne.

Betancur a l'opportunité de participer à un Giro aux difficultés progressives, ce qui fait qu'il aura peut-être le temps de se refaire la cerise avant les Dolomites, à moins qu'il ne se fasse distancer dans un vulgaire 3ème catégorie 😛, auquel cas il serait obligé de se mettre à la planche pour Pozzo. En revanche, Le chrono de 60 km ne lui convient guère, il risque d'y lâcher un sacré débours.

Pour une première derrière un micro, Geoffroy Lequatre assure plutôt bien

A noter que la couverture TV de beIN durant le Giro inclura une chronique à propos de Clément Chevrier, jeune coureur de l'équipe IAM cycling. On pourra le suivre pendant et après la course.

La génération sacrifiée de 1995 censée gagner la coupe du monde et ainsi réconcilier les sud-africains. Au-delà du dopage, cette compétition fut une mascarade quand on énumère les faits bizarres comme l'empoisonnement des All Blacks avant la finale, l'arbitrage pour le coup arbitraire lors de la demi-finale France - Afsud...

Mine de rien, d'un point de vue sanitaire, les scandales de dopage qui ont secoué le Calcio dans les années 90 ont fait bien plus de dégâts que toutes les affaires concernant les coureurs cyclistes de la même époque. Je n'ai pas le souvenir d'une augmentation brutale du nombre de coureurs ayant contracté une myopathie.

Qui plus est dans le même club !

Je veux dire par-là que de plus en plus de coureurs ont accès à des entraînements qualitatifs

253 km pour LBL ce n'est pas en adéquation avec le cyclisme d'aujourd'hui. Il n'y a pas assez de km pour réellement user le peloton. Il faudrait au minimum 20 bornes supplémentaires pour favoriser les plus endurants et une sélection naturelle. Tous les coureurs pros dignes de ce nom font du derrière moto, ce qui équilibre le rapport de force.

Presque l'impression que Valverde aurait été dans son élément au cours des années 70-80, période où le cyclisme permettait aux coursiers les plus talentueux de briller à peu près sur tous les terrains. Le mauvais tournant pris à l'entame de la décennie 90 produit encore son effet aujourd'hui, avec des coureurs au registre vraiment limité.

Alejandro Valverde a tellement été gâté par dame nature qu'avec une préparation spécifique, il aurait pu s'offrir un Tour des Flandres voire un Milan - Sanremo. La hausse du niveau des coureurs pros et la culture Banesto/Caisse d'Epargne/Movistar l'ont empêché de faire main basse sur ces monuments. Il peut encore espérer rafler un Tour de Lombardie, un championnat du monde et aider Nairo Quintana dans sa quête du graal suprême : le Tour de France. Malheureusement, l'affaire puerto restera une énigme mais franchement, il n'a même pas besoin de saler la soupe pour gagner puisqu'il est naturellement doué pour ce sport.

Salut à tous et désolé Frédéric pour ton accident, en espérant que tout s'arrange pour toi. Etant parisien, je peux constater assez régulièrement que les cyclistes sont presque autant irresponsables que les automobilistes en brûlant allègrement les feux rouges et en daignant porter un casque. Rendez-vous compte que les utilisateurs des vélib' n'ont même pas de casques à leur disposition, quel paradoxe quand on sait que la mairie de Paris a créé ce dispositif afin garantir la sécurité des cyclistes. On marche sur la tête pour ainsi dire.

http://www.amstel.nl/evenementen/amstelgoldrace/wedstrijd/route

C'était une blague concernant une mésaventure de Stybar. Le pauvre gars, il s'était cassé les incisives à l'arrivée d'une étape de l'Eneco Tour et portait depuis cet accident une prothèse dentaire amovible. Pendant le Ronde, il fut gêné à cause de ça et heureusement, un dentiste a pu lui faire une prothèse définitive en attendant Paris-Roubaix. S'il avait toujours eu un problème, je ne me serais évidemment pas permis de faire une vanne 😉

S'il n'y avait que le vent... ce sont les coureurs qui pédalent et leur allure est complètement indépendante du réseau ferroviaire. Rien ne les empêche de s'arrêter

Malgré sa grandeur, le cyclisme reste avant tout un sport - cette pratique est futile finalement quand on fait état de tous les maux de la planète - qui emprunte la voie publique et il se peut que la réalité le rattrape, que ce soit par le biais des intempéries, des manifestations syndicales qui bloquent la course ou bien des trains qui doivent continuer d'avancer parce que le trafic ferroviaire doit perdurer. Cet événement remet tout le monde à sa place et fait relativiser beaucoup de choses. Quand on épingle son dossard au départ de Paris-Roubaix, il faut se préparer à toutes les éventualités, y compris la fermeture de passages à niveau.

T'as une dent contre lui ? Comprendra qui pourra 😄

Encore heureux que les barrières ne se soient pas abaissées en début de paquet, parce qu'avec l'agglutination des coureurs et la panique contagieuse, le gendarme à moto n'aurait pas pu contenir tous ceux qui souhaitaient passer en force.

Bien sûr 😃. Sérieusement, un Paris-Roubaix sous le soleil me dérange beaucoup moins qu'une distance ramenée à 253 km. Dans un cyclisme professionnel où il y a encore 40 coureurs capables d'influencer les 30 derniers km d'un tel monument, le minimum que l'on pourrait faire, ce serait d'ajouter des bornes à toutes les grandes classiques. Ou bien de limiter à 7 le nombre de coureurs/équipe.

Cette édition de Paris-Roubaix, au-delà d'avoir entretenu le suspens jusqu'au vélodrome, fut un criant révélateur de l'uniformisation du niveau des coureurs pros. On remarque par exemple que l'influence de la Trouée d'Arenberg s'amenuise chaque année. Faudrait peut-être rallonger cette classique d'une bonne vingtaine de km afin d'offrir aux plus endurants la possibilité de réellement forcer la décision. Quoi qu'on dise, les pavés secs sont moins sélectifs que ceux qui sont détrempés.

D'accord avec Joachim concernant la mise en avant des chutes à travers certaines vidéos promotionnelles de grandes courses alors dans l'absolu, se gameller n'est jamais anodin. Le sensationnalisme est aujourd'hui une condition sine qua non pour vendre du supposé rêve au public. On aime bien se faire peur...

Un peu moins puncheur que Gilbert mais plus endurant et résistant.

Un coureur hybride, au grand gabarit (1,90 m, 72 kg), capable de se défendre sur tous les terrain. Je pense qu'il peut avoir un niveau correct en montagne sans pour autant concurrencer Quintana et Pinot. Il a surtout le potentiel pour briller sur les flandriennes et les ardennaises, chose devenue rare compte tenu de l'homogénéisation du niveau des cyclistes pros.