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Fractionné


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Et pourquoi repasserait-il en 10 vitesses?  C'est en 11 vitesses qu' une 11-25 aura moins de trous qu'une 11-28 ou même une 12-28… Si Contador ne se sert vraiment pas de son plus grand pignon, (ce qui m'étonnerait beaucoup, je le maintiens — tu n'as fait que le voir passer et donc pas suivi tout le long d'une ascension j'imagine ;-)), qu'il prenne une cassette (11 pignons) plus resserrée de ce genre, ça sera plus rentable pour lui.

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Pour un cyclo qui utilise 30/26 dans les cols, utiliser le 39/25 à 50 tr/min peut être un exercice de force dans une pente à 10% ou plus... Mais ça tu n'arrives pas à concevoir que ton niveau n'est pas celui de tout le monde.

De manière générale (pas uniquement le cas de ta petite personne), conçois-tu que monter un col à 50 tr/min n'est pas ce qui se fait de mieux en terme de rendement de pédalage ? Ou alors va l'expliquer à tous les pros et surtout Contador...

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Toujours hors sujet ta réponse. Depuis le début, certains t'expliquent qu'un 34/25 (ou 39/25) est trop grand pour certains cyclos car ça oblige à avoir une fréquence de pédalage trop faible en montagne ou côtes très raides. Oublie l'exercice de force sur le 39/25, ce n'était effectivement pas la meilleure image pour illustrer mon propos.

Donc pour toi, pas de soucis, tout le monde peut monter les cols à 50 tr/min en enroulant le braquet (et tranquillement en plus). Le prochain qui demande un conseil sur les braquets en montagne, on lui répondra donc de s'entraîner et se faire violence plutôt que de se poser des questions sur les braquets. Ok message reçu !!

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Même les cadets sont plus forts qu'Arnaud ou moi. De très loin, probablement (je dis probablement parce que je ne connais pas les capacités d'Arnaud, mais je pense en avoir une idée d'après ce qu'il nous a dit). Et probablement plus forts que la majorité des participants de ce forum également. Parce que ces cadets font de la compétition, pas nous. C'est un autre monde.

Je cite Claude Claude Genzling, dans un des livres qu'il a publié avec Bernard Hinault ("Vélo: loisir, cyclotourisme, cyclosport, raid"):  

«Le cyclosportif qui sort du rang des cyclotouristes, même rapides, se doit de participer à des courses en ligne, pour acquérir une résistance sans laquelle il ne pourra jamais rivaliser avec un coureur, même au train (c'est moi qui mets en gras). C'est une question de métabolisme, de rythme, et de mental. La compétition seule, la vraie, oblige à se «sortir les tripes», et à «en remettre» quand on «n'en a plus». »

Mais comme la compétition ne nous intéresse pas, les cadets seront toujours plus forts que nous.

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Je partage ton analyse. J'ai la chance de pouvoir rouler avec des coursiers, ou anciens coursiers de bon niveau et le top c'est de tomber sur des gars sympas qui te prennent en main. En ce moment y en a un de plus de 50 ans qui me fait rouler, il me fait mal mais il me montre comment progresser. Tout seul on décroche bien plus vite de nos efforts. Je ne pensais pas en m'entraînant que mes jambes me lâcheraient totalement par exemple, ce qui est arrivé mardi en rentrant derrière lui. Il insiste beaucoup sur le fractionné justement, sans quoi on saute dès les premiers changements de rythme.
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C'est pas toi qui nous donnais les braquets des cadets en guise de comparaison, par hasard? Et on parle de «cadets» uniquement en compétition, que je sache? Hé oui, Les cadets font de la compétition et c'est ce qui leur donne une condition physique supérieure à la nôtre. La compétition c'est savoir se faire mal en permanence s'il le faut, même quand le corps crie stop. Le fartlek que je fais, c'est selon mon envie et mon humeur, et c'est là l'énorme différence. 

Soit tu n'as pas compris que je n'aime pas souffrir au-delà d'un certain niveau, soit tu ne l'admets pas. Mais c'est comme ça. Non, je ne suis pas prêt à souffrir pour m'adapter à un 39/25 ou même un 34/25. Je préfère adapter les braquets à mon niveau et à mes caractéristiques, pas adapter mon niveau à des braquets. Si je progresse, c'est à mon rythme et selon mon envie (et mon temps libre). Je suis un cyclotouriste sportif, pas un cyclosportif et encore moins un coureur. Si un jour ma façon de faire ne me donne plus le niveau de faire mes randonnées habituelles, hé bien j'arrêterai ces randonnées.

Et je crois avoir tout dit à ce sujet. Si tu ne veux pas admettre qu'il y a d'autres façons de concevoir le vélo que la tienne et qu'elles ne sont pas moins respectables malgré leur niveau moindre, libre à toi. Ça ne va rien y changer.

Au plaisir de se croiser sur les routes belges (ou grenobloises), qui sait.

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«… sans quoi on saute dès les premiers changements de rythme. »

Dans le mille! C'est là ma principale motivation pour faire du «fartlek», pouvoir garder les roues d'un groupe sur le plat lors d'une randonnée. Quand j'attrape un groupe, je me fais souvent lâcher au bout de la n-ième accélération du leader du groupe au sortir d'un virage ou lors d'un court changement de pente. Ce qui fait que je traîne ma misère entre deux longues bosses, malgré le fait que dans ces longues bosses elles-mêmes je fais généralement bonne figure. Sauf les dernières, parce que les kilomètres passés seul à lutter contre le vent tandis que les autres s'économisaient en groupe finissent par peser lourd!

En fait, les cyclosportives qui me conviennent probablement le mieux sont les montées chronométrées d'un col. Effort intense mais uniforme et sans changement de rythme, c'est plus pour moi, d'autant que mon gabarit de fil-de-fer me donne un avantage de départ non négligeable. En 2000, j'avais fait le chrono de la Bastille de Grenoble. J'ai terminé en plein milieu du classement (52e sur 100, dans ce genre-là) quand d'habitude je finis toujours en queue de celui-ci.

Malheureusement il n'y a pas l'équivalent en Belgique, il faut donc bien que je m'adapte un peu :-)

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"Soit tu n'as pas compris que je n'aime pas souffrir au-delà d'un certain niveau, soit tu ne l'admets pas. Mais c'est comme ça. Non, je ne suis pas prêt à souffrir pour m'adapter à un 39/25 ou même un 34/25. Je préfère adapter les braquets à mon niveau et à mes caractéristiques, pas adapter mon niveau à des braquets.  Si je progresse, c'est à mon rythme et selon mon envie (et mon temps libre). Je suis un cyclotouriste sportif, pas un cyclosportif et encore moins un coureur."

Tout pareil que toi Franck, c'est ce que j'ai essayé d'expliquer à Jacques sans succès.

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J'en pense que trois coureurs ne font pas le peloton, et que de toutes façons c'est une fréquence bien trop basse pour moi (ai-je mis ça suffisamment en évidence? 🆒). Pour rebondir sur ce que dit Arnaud, je dois rouler à peu près à la même vitesse que lui (9 km/h) sur ce genre de pentes à 10-11% dans un long col, mais sur le 26/30, donc à 80-90 tours/minutes.

J'adore relever les fréquences de pédalage des coureurs en côte, malheureusement je n'étais pas là pour le faire jusqu'à maintenant. Promis, je serai au rendez-vous pour le faire dans les Alpes et Pyrénées. Si c'est comme les années précédentes, les fréquences que je vais relever vont aller de 60 (relevée chez Rodriguez) à 100 tours/minutes et plus (relevée chez Froome), avec un gros paquet autour de 80 tours/minutes.

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Je parlais bien sûr de ceux qu'on montrait à l'écran, donc les coureurs de tête. Forcément ceux du grupetto, allant moins vite et ayant les mêmes braquets (alors qu'ils devraient en avoir de plus petits selon moi), doivent tourner les jambes moins vite.

Bonne remarque sur Froome, il dépasse franchement les 100 sur ses attaques seulement. Mais il n'est pas loin des 100 par ailleurs, entre 90 et 100 généralement avant son attaque dans la montée du Ventoux dans ce film-là (Ventoux, tour 2013).

http://www.youtube.com/watch?v=2YD0kET3qjA

Et pour ce qui est d'être dopé, on a connu aussi des dopés qui pédalaient en force. Virenque et Riis (la plaque dans Hautacam) pour ne citer qu'eux…

Précision : je parle des fréquences de pédalage lorsque les coureurs sont assis. Elles sont toujours nettement moindre (sauf au sprint) lorsqu'ils sont en danseuse.

PS : à 2h18min, tu entendras Vasseur citer le braquet minimal de Froome: 38/28. 😉

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Si ce sont des coureurs habitués à tourner les jambes à 80-100 tours/minutes sur le plat sur de longues distances, il faudrait qu'on m'explique pourquoi ça serait mauvais pour eux de faire de même dans un col. Je pense plutôt au fait que la montagne ne les intéressant pas, ils ne se soucient pas de monter des braquets optimaux pour cela. Un sprinteur sera bien plus maniaque sur ses grands braquets, j'imagine.

Robbie McEwen sortait du lot: je me souviens d'une interview (en néerlandais, il le parlait très bien!) de ce sprinter australien où il disait avoir drastiquement réduit ses braquets dans les cols et qu'il grimpait bien plus à l'aise depuis, à une fréquence nettement plus haute. Ça n'en a pas fait un grimpeur évidemment, mais ce n'était pas le but: il gérait simplement beaucoup mieux les étapes de montagne comme ça.

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Heu? Évidemment qu'il ne s'en sert pas 100% du temps, il ne s'en servira que dans les pentes les plus rudes, c'est fait pour! Si tu mets ton plus petit braquet 100% du temps c'est que tu l'as vraiment mal choisi, à moins que la pente (et l'effort) soi tout le temps constante, ce qui n'est quasiment jamais le cas dans une montée aussi longue!

Et je n'ai pas compris ce que tu veux dire dans ta dernière phrase…

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