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Ardéchoise 2013, les années se suivent


Jean-Marc MAYER

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Après une édition 2012 ou a baché 2013 s’annonce sous les meilleurs auspices.


04h30 debout les morts !! Douche, petit déjeuné blindé de sucres lents, et se met sur le départ.


05h30 on est sur la route, va y avoir du monde parce qu’il une file quasi ininterrompue de voitures qui prend la même route. Va être difficile de trouver à se garer pas trop loin du départ, ben oui faut bien penser qu’il faudra y revenir à la voiture !


Finalement non on se fait aiguiller sur un parking plein champ à environ 1,5 km de St. Félicien.


On sort les vélos, montage de la roue avant, mise en place de la puce électronique. On se prépare, manchettes, chargement de bouffe à donf, mise à zéro des chronos et on file vers le sas de départ, et comme cette année on s’est inscrit en cyclosport on aura LE bon sas, avec les premiers. Le soleil est là bien qu’il y ait quelques nuages, il fait 12/13°C.


07h28 ca y est c’est, 12 mn après Robert Marchand, 102 ans et toujours là !! Bip on passe sur le tapis de chronométrage, et on commence par 2km de descente tranquille. Ben là c’est pas top parce que je me réchauffe pas !! J’ai bien fait mettre des manchettes.


On entame l’ascension du premier col, le Buisson, 9km pas trop raide juste de quoi s’échauffer. A environ 1/3 de la montée on rattrape « Robbie » accompagné de 5 personnes dont un médecin. Il a l’aire facile et il a gardé un beau coup de pédale, la classe quoi !!


Au bout d’un peu moins de 50 mn on est en haut. On s’arrête parce que finalement on a bien chaud, donc on enlève les manchettes.


Hop on entame la descente vers Lamastre. Y’a du monde ça déboule de tous les côtés, des gars qui sont seuls au monde et qui coupent toutes les trajectoires sans jeter un coup d’œil………….et ceux qui ont les foies et qui freinent comme des malades. Faut arriver à se faire sa place sans casse. Mais on arrive et je prends même un petit 70Km/h.


1 heure et presque 28km plus tard on est à Lamastre. Une super ambiance : flonflons, encouragements et petits fanions aux couleurs de l’Ardéchoise, la fête quoi !!


On remonte directo sur Les Nonières. 10km à 1,2% tranquillou sur le 53/17 à environ 33/34km/h ça roule bien et des groupes se forment, il y a moins de densité et ça c’est pas un mal.


Des Nonières on redescend sur Le Cheylard, belle partie de glisse négociée sagement autour de 42km/h.


Le Cheylard, on passe en coup de vent parce que s’annonce le premier beau « morceau » : le Col de Mezilhac, 12 km à 5,5%. Sauf que du Cheylard à Dornas, qui est indiqué comme le pied du col, on se mange environ 8km de faux plat montant !! Donc au final c’est 20 pitons de grimpe !


On décide de se faire ça au train, cool (l’abandon de l’année dernière se rappelle à nous !). Ca se passe bien, le panorama est magnifique, une belle route en lacet, une vue sur la vallée qui permet de mesurer le dénivelé déjà franchi. On se monte ça à 15,5km/h en moyenne. Ca roule.


On arrive au sommet, on en est à près de 03h00 de pédalage et 71km parcourus !! Mince ça va faire court pétrole pour l’AVM……….bon on y pense pas trop, on se ravitaille en eau, on mange un peu de salé, parce que le sucré, hein…………………ça va bien 5mn !!


Grosse descente sur Antraigues, de la pure glisse !! Comme il ya peu de monde on se fait plaisir, trajectoires, balancement du vélo de tous les côtés. Un gros gros pied.


A peine arrivés à Antraigues, pas de le temps de dire ouf, 90° à droite et paf ça remonte direct !! Vache je l’avais oublié celui là, le col d’Aizac, pas long 3km, mais de la pente un peu plus marquée, de 6,8 à 7,7%. Eh bien après une longue descente, ça fait bien mal à la gueule !! Les cuisseaux en prennent un petit coup !!


Bon ca passe bien, tranquille (sur le 39/21 pour ma part) aux alentours de 13km/h, 2km de descente et c’est reparti pour une autre ascension, col de Moucheyres. Là c’est plus tranquille, c’est comme Mezilhac. Au sommet on en est à environ 98km et 03h50 de selle. Jusqu’ici tout se passe bien, mal nulle part, pas de douleurs, pas dans le rouge, bref ça déroule.


De Moucheyres on s’envoie un belle partie de « bobsleigh » vers Burzet.


Burzet !! Une spéciale de légende du Rallye de Monte Carlo ! Mais c’est aussi le point de départ du col de la Barricaude. Un joli morceau de 12 km à 6,8 % de moyenne et des passages à 8,3%. Pas du grand défi mais usant ! Là il fait chaud le soleil tape et il n’y a pas un nuage. Et bien 12km tout le temps en prise purée c’est long !! On se négocie ça à environ 13km/h (toujours 39/21 pour moi). Pour ma part ce sera le passage le plus dur, un petit coup au moral, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs puis que tout se passe idéalement…………Faut dire aussi que mon copain marche un poil moins bien qu’au début et que je lève le pied pour rester avec lui, ça a pas arrangé le mental. Sauf que de rester ensemble en définitive ça a permis de se refaire la cerise, et ça pour tous les deux.


Arrivés au sommet on s’arrête pour un bon ravito, re-plein des bidons, re-on mange du salé, re-on se prend en photo. Ah j’avais oublié, on a décidé de se faire un mini reportage, pour le fun. On est cons des fois !!!!


On regarde le chrono, eh chiotte…………ça va être cuit pour l’AVM, on en est à 129km et 5h42……….22mn de retard pour faire le circuit de l’AVM. On repart à l’attaque du Mont Gerbier 3km à 6,8% et le dernier km à 8,2%. Arrivés en haut on va voir pour prendre le circuit de l’AVM. Mais non : hors délais, même en discutant plus possible de prendre le parcours.


Bon finalement on prend ça du bon côté, jusqu’ici on a bien marché et se dit qu’on va péter le chrono d’il y a deux ans.


On repart aussi sec et on descend sur St. Martin de Valamas. Une descente de rêve, presque pas de monde, oui ça c’est bien éclairci dans les descentes. Presque 1/2h de pur bonheur sur une route aussi bosselée que le site est splendide……….c’est dire l’état de la chaussée. Mais c’était super bon.


Et hop là même chose qu’à Antraigues, virage à droite et ça remonte aussitôt, col de Clavières. Même typologie que Mezilhac, sauf que là ça fait 154km et 6h30 de pédalage, autant dire qu’on est moins frais, c’est un euphémisme !! Quelques gouttes commencent à tomber mais très espacées, même pas de quoi mouiller la route. Bon on agit comme précédemment avec humilité et dignité. On se le monte quand même à 15km/h de moyenne (toujours 39/21………..je suis constant !!). Ce qui est surprenant c’est que dans les descentes c’est assez clairsemé alors que dans les montées ça se regroupe, question de vitesse sans doute.


En haut de Clavières, (je dois faire une pause technique, pas facile à trouver des toilettes publics) ce n’est pas fini, on reprend direct vers Freydaparet, mais c’est entre 2 et 3% donc roulant sauf sur la fin ou c’est un peu plus pentu.


Et allez on se refait une jolie petite descente bien sympa et on remonte aussitôt le col de Rochepaule, un petit coup de cul de 3 à 4% bien négocié vite fait bien fait.


De là encore une ascension, la dernière mais pas la plus facile col des Grands qui fini par le col de Lalouvesc……….7,2% de moyenne et des passages à plus 8,3%. Et là ça commence, pas seulement à monter mais à pleuvoir !!! P’thym non seulement ça démarre raide, pas loin des 8%, mais on se fait bien saucer…………beau temps qu’y disaient !!!


M’en fous je me mets sur 39/23 et c’est parti, je suis bien dans le rythme, presque idéal entre la fréquence de pédalage et le rythme respiratoire. Une sensation de bien être comme rarement j’en ai connu (peut-être parce que c’est sur la fin du circuit et que je peux me lâcher). Je me retourne et je vois que mon copain ne suit pas. Cette fois je ne reste pas, je suis trop bien dans le rythme donc je continue et je ramasse pas mal de bonhommes, ça me dope bien et j’en remets une couche en même temps que le flotte redouble, et pourtant je déteste ça la pluie !!


Arrivé à Lalouvesc, j’attends mon copain, et là je me prend une saucée de malade, des trombes d’eau pendant 1 minute pas plus, mais l’effet d’une douche, je me retrouve complètement trempé.


Au bout de 6mn mon copain me rejoint, et on file aussi « sec » si je puis dire vers St. Félicien. La pluie s’est arrêtée d’un coup et le soleil est revenu par la même occasion. C’est bien parce que je pensait qu’on allait se les cailler dans la descente.


On commence par un faux plat descendant  négocié entre 35 et 40 km/h, le mouillé ça me convient pas trop et nombreux sont les cyclistes qui, sinon sont prudents, ont peur. Il y a tout à coup une « épidémie » de crevaisons, il en y a des bonhommes au bord de la route !! Au passage et pour faire mentir la mauvaise réputation des Véloflex sur le mouillé, je m’inscrit en faux : nickel !! Et pas une coupure !! Et ça tient parfaitement le pavé sur sol mouillé !!! Dont acte.


Dans la descente du Buisson (qu’on a monté le matin même) on file comme des « avions » parce qu’on connait le tracé !! Purée ça balance des gerbes de flotte !! A 5/6 m derrière mon copain je prends tout dans la face !!!


On arrive en bas, reste les 2 bornes de petite montée qu’on fait pied au plancher, flamme rouge on remet la « godasse » et on passe la ligne ensemble. Arrêt du chrono : 9h30 arrêts compris, 8h53 réelles, 223 km et 5560m de D+. Satisfaits, béats même. Pas une douleur, pas une crampe (j’y suis souvent sujet), pas une contracture, bref « propre » !!


Direction sans attendre vers la consigne pour rendre les puces, purée y’en a du monde ça bouchonne sévère.


Retour vers la voiture on se refait le petit 1,5km de montée et on replie les gaules ! On sera rentré à 23h ! Longue journée, mais super journée !!


On va remettre ça dans les Vosges au mois d'Août

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  Bonjour,

j'étais aussi de la partie sur le 222km, mais je n'ai que 4000m de dénivelé à mon compteur...

Y'a maldonne quelque part!!!Sinon, superbe épreuve, routes sécurisées, ambiance du tonnerre dans les villages traversés...Félicitations aux organisateurs et à tous les bénévoles...

Cordialement              ERIC

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Bonjour Florence,

L'AVM, c'est l'Ardéchoise Vélo Marathon, le parcours le plus long 268km, un beau morceau!!

Pour la récupération, je n'ai pas de recette. En plus c'était pas terrible parceque 1h après être arrivé j'étais en voiture pour un retour direct vers la Lorraine et 5h de trajet. Donc je ne saurais pas te dire..................désolé.

Le dimanche matin je n'ai rien fait et l'après midi j'ai nettoyé mon vélo...............Je crois surtout que comme je n'avais mal nulle part la récupération s'est faite tout naturellement.

Merci pour le commentaire.😉

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Ben non mais moi je fais ça pour moi, pour le fun quoi.

Sinon dans le col de la Barricaude ça a été un poil plus compliqué pour moi........j'en ai un peu iéch et l'arrivée au sommet a été la bienvenue!!

De toute façon si je me dépuille c'est pas sur des cyclos ou je veux finir mais sur des parcours que je connais ou je sais que je peux me mettre minable parce qu'après retour maison et douche.................

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Xavier,

T'en as fait souvent des courses de 220 bornes ou t'as envie de gerber sous la violence de l'effort ? Si c'est le cas, c'est que t'es pro et que tu t'arraches pour répondre à Gilbert en haut de la Redoute. Ou alors sur PCM, ce que je crois plus probable 😆😆 Dans les 2 cas, arrête de rêver...🙄

Les Lorrains, pas des p'tits mollets épicétou !!

 

Un grand bravo à Jean-Marc et merci pour le CR bien sympathique.

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Beau récit que je vais pouvoir compléter avec la boucle des Sucs, car j'ai réussi à passer la barrière horaire au Gerbier de Jonc de 13h30 (à 12h55 environ).

Départ voiture à 3h45 pour me garer dans les petits parkings très proches du départ. Je me suis couché malheureusement un peu tard en raison de l'assemblée générale du foot qui a durée. Peu importe, je suis là pour le plaisir de pédaler et j'adapterai la distance en fonction de ma fatigue: gros avantage de l 'Ardéchoise. J'ai le temps d'aller chercher calmement mon dossard et me voilà à 7h00 dans le couloir des dossards de + de 15000.

Je passe la ligne à 7h35. Je suis parti un peu plus vite que JM, sans me mettre dans le rouge jusqu'au pied du col de Mézilhac. Les sensations sont bonnes et ça roule fort dans les faux-plats montants ou descendants. J'aborde un rythme plus calme pour attaquer les derniers km de Mézilhac, laissant filer pas mal de cyclos qui feront des parcours plus courts. il faut s'y résoudre. Gros ravito au sommet du col également (dont la crème de marron sur des tranches de pain).

Belle descente pas trop rapide pour récupérer. Je me contente de faire de belles trajectoires et suivre un petit groupe et ne chercherai même pas à boucher un trou  quand les premiers vont accélérer. Je sais ce qui m'attend. il faut passer sans encombre les 2 petits cols qui se succèdent sans descente dont le col d'Aizac toujours difficiles à négocier et la descente sur Burzet par une petite route très étroite qui ne permet pas de récupérer. 3h36 au contrôle, objectif rempli. Et là il faut être encore "frais" pour attaquer l'interminable Barricaude. Je la monterai aussi entre 13 et 15 km/h en souplesse (je mouline en 30x21ou19) pour ne pas arriver essoufflé au second gros ravito de Sagnes toujours bien achalandé, sympathique et avec beaucoup de moins de cyclos déjà.

C'est le moment de manger et prendre des forces avant de se lancer sur la partie la plus "désertique" du parcours la boucle des Sucs. Avant cela reste le Gerbier à grimper.  Il n'est pas long mais je ne l'aime pas celui là! Aujourd'hui pas de vent sur le plateau, c'est parfait. Donc sous le gros tas de caillou, sans hésiter, je bifurque à gauche. L'an dernier j'avais filé tout droit trop fatigué alors que j'étais également dans les délais.

Et voilà la boucle des Sucs qui commence. Légers faux-plats montants ou descendants et complètement seul. la pente se redresse avant de redescendre très rapidement sur les Estables. Les panoramas sont magnifiques. J'aperçois quelques cyclos dans la longue ligne droite pour monter à la Croix de Boutières point culminant des parcours à + 1500m. Un peu raide et longue cette ligne droite. Je me fais rattrapé par 2 autres marathoniens mais je garde sagement mon rythme un peu lent je trouve, la route étant encore longue.

La vue sur l'autre versant est pour moi la partie la plus belle du parcours. Belle descente et de nouveaux faux-plats et le petit col du Viallard. Petit ravito pour refaire le plein des bidons et pas grand chose à manger déjà. Je ne bois plus que de l'eau pétillante, l'eau plate ne passe plus. La pression monte dans les bidons avec les vibrations de la route. Nouvelle petite descente, légère remontée pour encore un petit col et arrivée à St Clément. C'est la plongée dans la vallée par une très jolie petite route étroite. Longue descente pas très rapide et avec beaucoup de vibrations donc assez fatigante. Je ne sais plus trop qu'elle position adopter pour ne pas finir ankylosé.

Au fond de la vallée, il faut remonter par une petite route sympa mais avec des pourcentages plus importants qui n'en finissent plus. Je le connais bien donc pas d'affolement. Je rattrape un cyclo qui m'avait distancé ans la descente. Le temps d'échanger quelques mots sur la longueur du parcours et la difficulté de gérer son effort, il décrochera dans les rampes les plus dures, les lacets en forêt. Je me retrouve de nouveau seul pour terminer ce col toujours aussi long après déjà pas mal de km. Je l'avais trouvé interminable la première fois que je l'avais gravi. Le temps se couvre et l'orage n'est pas loin. Il éclate à Borée où je m'arrête pour un ravito encore plus léger (je me rappelle des tartes aux myrtilles une certaine année que j'aurais bien englouties ce samedi). Je repars vite pour essayer de distancer l'orage: manqué. Je prends une grosse averse dans la descente à allure très réduite qui ne durera pas heureusement et c'est le retour à Saint Martial sur le parcours de l'Ardéchoise.

Par contre c'est toujours le désert sur les routes et les ravitos suivants sont un peu dégarnis. Il y a donc de moins en moins d'adeptes des grands parcours. Je terminerai toujours au même rythme, impossible de vraiment accélérer. Les 3 montées suivantes sont avalées et le final est génial: long faux-plat légèrement descendant sur une route en corniche où les jambes tournent toutes seules et où je peux enfin mettre du braquet (marre du triple). Descente tranquille du Buisson car la route est mouillée et le dernier km en roue libre en compagnie d'un ami  rattrapé juste à temps. Le temps de vider une bouteille d'eau (petite) donnée à l'arrivée et une pression bienfaitrice, direction le repas pour discuter de nos parcours. 

Les 278 km avec ses 5 370m de dénivelé bouclés (c'est ma 4ème AVM) en moins de 12h00 et pas épuisé comme certains que j'ai pu doubler. Très belle journée sur les belles et calmes routes ardéchoises et toujours dans une ambiance géniale, avec 2 phases totalement différentes. Le plaisir de rouler sous bonne allure en peloton avec beaucoup de cyclos dans la première partie et ensuite la gestion de l'effort seul ou presque sous une allure certes pas bien rapide mais dans des paysages magnifiques. J'aime bien ce contraste.  Retour à la maison à 11h30 et gros dodo.

Philippe

 

 

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Ouah bien négociée cette AVM!!!!

Avec le recul je me dit que c'est %@!? parce qu'on aurait sans doute pu la faire!!! On avait les jambes et la gniaque pour!!

Faut vraiment qu'on se bouge un peu plus au départ (cette année le souvenir du bâchage de l'an dernier nous a sans doute un peu freiné............)

En tout cas bravo, ton CR donne bien envie de sa la faire l'AVM. Doit être sympa la boucle des Sucs.

Pour le Gerbier je te rejoins, je ne l'aime pas non plus, mais cette année c'est la première fois que je ne prends pas de vent.............Il y a deux c'était proprement un enfer!!

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En général, quand on est bien préparé pour l'effort à effectuer la récupération se fait sans problème.

Personnellement, un peu avant la 50aine, le dimanche suivant Bordeaux-Paris j'avais fait une 3&4 FFC où j'avais fait une bonne place. Le dimanche après mon 2e Bordeaux-Paris je m'étais aussi bien classé à l'Epervier, cyclosportive de la soif, qui à l'époque faisait ds les 230 km.

L'année où j'ai fait l'AVM, à 60 ans +++, je me suis testé pour la récup 5 et 6 jours après sur 2 ascensions consécutives de la Croisette (10,6%) et sur un petit col local, j'ai constaté que j'avais parfaitement récupéré. Estimation confirmée sur la Vaujany 8 jours après l'AVM (que j'avais disputée à fond, la considérant mon objectif No 1 de la saison. pas du tout en mode balade, près de 28/h, un seul véritable arrêt ravito, le dernier, pour éviter la panne totale, tous les autres ravitos au vol). 

J'avais 5500 bornes au départ de l'AVM.

Bien sûr j'aurais été bien incapable de faire un CR comme celui de Jean-Marc, ne serait-ce que par manque de connaissance réelle du terrain.

 

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Quel pied de lire vos CR !

On s'y croirait.  ça fait du bien car je n'ai pas pu y aller cette année après 11 participations consécutives (ceci dit je ne fais que la Volcanique, mais je connais toutes les routes dont vous parlez par coeur. C'est un terrain de jeux extraordinaire).

Chapeau les Gars. C'est pas forcément simple de gérer la distance. Ne pas trop s'enflammer dans le premier tiers du parcours (alors que l'envie de suivre des groupes vous démange les mollets), puis gérer la distance du mieux possible (un peu à l'aveuglette par rapport à ses sensations), sachant qu'on ne sait jamais trop comment vont fonctionner les guiboles au pied de l'ascension suivante. Vive l'Ardèche !

 

 

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