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Cyclistes seuls ?


Daniel HARDY

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Bonjour,

Ce matin je suis monté à Chamrousse, et sur les 20 km de descente, j'ai été étonné du nombre de cyclistes qui roulent seuls.

Dans la région grenobloise où je roule habituellement, je trouve qu'en dehors des clubs, beaucoup de monde roule seul.

Moi, j'aime pas rouler en gros groupe mais à 2 ou 3 je trouve ça plus sympa et surtout ça permet de se faire un peu plus mal et donc de progresser plus vite.

Même si je suis adepte uniquement de cyclotourisme, et donc sans réél objectif autre que parcourir les cols alentours, je suis surpris que les cyclistes n'aient pas plus envie de partager leurs sorties ?

Qu'en pensez-vous ? Est-ce pareil ailleurs ?

 

 

 

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Nous roulons souvent en petit groupe de 3 à 6, parfois plus. Dans les bosses et cols c'est chacun pour soi, et les premiers arrivés en haut font demi-tour pour aller chercher les moins rapides.

A ce sujet je me demande qui est le boulet entre celui qui monte moins vite que ses camarades et celui qui joue les cadors en s'impatientant en haut des bosses. N'est ce pas Julien ? Tu seras toujours le boulet de quelqu'un !

Sur Grenoble il y a quand même pas mal de clubs qui roulent groupés, en tous cas je trouve qu'il y a moins de cyclistes isolés que dans le Vaucluse, d'où je suis originaire.

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Question de caractère je suppose. Je suis un indécrottable solitaire dans la vie de tous les jours (ben oui, ça existe des gens comme ça, la preuve j'en fais partie :-)) et donc je roule… seul.

Ce qui ne m'empêche pas d'apprécier de la compagnie de temps en temps pendant une sortie, ou de faire des randonnées et/ou cyclosportives au milieu de centaines ou de milliers d'autres cyclistes, mais c'est l'exception dans ma pratique, pas la règle.

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je n ai pas voulu faire la meme erreur qu il y a longtemps , j avais arrêter le velo car je roulais tres  ..    trop souvent seul et comme de nature je suis assez gregaire , quand j ai repris il y a 2ans je me suis inscrit en club , au debut j ai eu un peu peur du niveau que j y rencontrais mais    maintenant que du bonheur     encore aujourd hui 86 bornes en groupe , des niveau se forment au fil des km ;mais un gros noyau restent ensemble pour des petites bourrent et en haut en s attends et il y en qui redescendent a moitié pour remonter   aujourd hui 720mde deni j allais pas redescendre , je buvais un coup en haut    nickel de chez nickel

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qu est ce qu il te fait croire que je joue les marles et que je ronge mon frein en haut des cotes avec mon club ou en groupe  .je dis simplement que parfois tu vas aller rouler avec un gars et que tu vas bien te faire chier alors ce jour la a la finale t aurai mieux fait d aller rouler seul.de toute facon en haut des cols sache que je ne m impatiente plus car j ai trouve la soluce pour m occuper en attendant les copains je fais du canevas

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Bonsoir

Pour bien des raisons je trouve que de rouler seul apporte bien plus de satisfaction que de rouler en groupe.

Ou alors je ne suis pas tombé sur les bons groupes mais à chaque fois je me dis la même chose

"Si c'est pour rouler comme ça, autant rouler seul"

 

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Bin c'est comme tout. La collectivité impose des contraintes

- de calendrier/planning

- de vitesse, de niveau, de longueur de la sortie

- de rigidité, qui t'empèche de profiter de la bonne météo, de ta forme du moment.

- de différence de niveau (dans un sens ou l'autre) qui te démotive

- de rapports humains.

etc

Et la collectivité apporte des choses positives :

- Nouveau parcours, façon de voir, enseignement

- Allez plus vite et plus loin parce qu'en groupe/relais

- progresser différement

- rapports humains.

etc

 

Tu peux aussi partir seul et faire un bout de chemin avec qq'un. Ca se voit rapidement ceux qui sont ouverts : tu as les gars qui te dépassent rapidement et qui suffoquent après (craneurs). tu as ceux qui ralentissent pour te doubler et te salues. Pour peu que le niveau soit sensiblement égal, tu fais un bout de chemin, voir chacun adapte son parcours pour rouler ensemble.

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Pas le choix je roule le Lundi car le dimanche, sauf exceptions, je ne peux pas. Du coup bien moins de choix de rouler en groupe.

Ceci étant dit j'aime rouler le matin à 6H avec le levée du soleil et c'est rarement compatible avec les horaires de mes amis :)

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Merci pour les avis de chacun.

Le niveau c'est un faux-problème car vu le nombre de cycliste y a toujours moins de trouver des gens sensiblement du même niveau.

Comme le dit Stéphane y a des avantages et des inconvénients.

 

Moi je roule souvent seul (notamment car mes ancins collègues roulent moins maintenant) et parfois ça me pèse un peu.

Parfois c'est dur de se motiver surtout quand on connait les parcours du coin dans toutes les configurations et rous les sens possibles.

En revanche, le côté club ne m'attire pas du tout.

Les compagnons de routes rencontrées au hasard sont assez rares je trouve, soit les gens sont peu ouverts, soit étant d'un niveau proche on en rattrape (ou se fait rattraper) peu fréquemment.

On tombe souvent sur des gars par contre qui font les marioles en roulant à bloc sur le plat dès qu'ils doublent un cyclo mais qui évite soigneusement toutes les bosses !

 

 

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La première bosse à ton rythme, tu redescends chercher les collègues et en profite pour faire du spécifique (force, vélocité, technique...) ne nécessitant pas un rythme élevé. Il y a toujours moyen de s'adapter à ceux qui grimpent un peu moins vite. Ça renforce les liens dans le groupe et permet de travailler toute la saison sur les basiques.

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Je rejoins Guillaume sur ta dernière affirmation. Il m'arrive régulièrement de me faire "brancher" par d'autres cyclistes lorsque je fais une séance de fractionné en bosse (souvent du côté de Chamrousse d'ailleurs). Si je les double alors que je suis à 110% PMA tu peux être certain que je ne suis pas capable de lâcher ne serait-ce qu'un petit bonjour. Évidemment, lors de la récup qui suit il arrive que ceux-ci me rattrapent et me le font remarquer. Ce n'est pas que je me la pète mais à ce moment là je n'en étais pas capable. Même chose quand je me tape des séries en bosse à 110 tr/min en danseuse, j'en chie tellement à rester concentré sur l'exercice que les gars, et filles, que je peux rencontrer me sont totalement indifférents. C'est dû à l'exercice, pas au bonhomme.

Le plus gros avantage que je vois dans la pratique en groupe, c'est l'émulation qui motive et fait progresser tout le groupe. Bien sur pour cela il est nécessaire que l'entente soit bonne. Ceci dit des sorties solo sont tout aussi intéressantes et permettent de varier les plaisirs.

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J'ai la conversation d'un cadavre sociophobe, forcément ça cause parfois un froid. Quand je croise quelqu'un et que je fais un effort pour discuter c'est la tendance inverse, je suis capable de saouler très vite. C'est un don. Du coup quand je vois un cyclo au loin ou quand je me fais doubler je fais un effort pour rejoindre histoire de sortir de ma zone de confort mais l'ennui c'est quand je le rejoins, je me dis "merde il faut causer" alors je me planque sournoisement le plus discrètement possible. Profiteur ou gros timide c'est selon. Si il roule trop lentement je double calmement avec un sobre signe de la main et un air excessivement rétamé d'un type qui sort de plusieurs nuits blanches, ça fait pas prétentieux et ça n'encourage pas à la causette. Bref je suis le roi des faux-culs mais je ne me la pète pas. Insérez des smiley un peu partout svp, ici il y a un bug:-P
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L'inconvenient pour trouver un compagnon en cours de route c'est que si il roule à la même vitesse que toi, tu ne le rattrapes jamais et il ne te double jamais. Il faut glandouiller et attendre sur la route. Le WE tu trouves vite, sinon tu risques d'atendre longtemps.

 

"On tombe souvent sur des gars par contre qui font les marioles en roulant à bloc sur le plat dès qu'ils doublent un cyclo mais qui évite soigneusement toutes les bosses "

=> Moi je les appelle les spécialistes du "fractionné dans les faux plats descendants"

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L'avantage du vélo, c'est qu'on peut le pratiquer à la carte. Seul ou accompagné, un jour l'un, un jour l'autre. Il y en a pour tous les goûts et toutes les humeurs. 

Il ne faut quand même pas perdre de vue que le vélo est un sport individuel et qu'il ne faut pas s'étonner s'il est pratiqué en solitaire. Il y a des tas de gens qui ne se retrouvent pas dans la "pratique club", qui n'ont jamais pu s'adapter aux sports co. Pourquoi aller recréer ça sur la route ? Il y a aussi plein de gens qui montent sur le vélo pour destresser, et qui n'ont pas envie de retrouver les mêmes crétins que ceux à qui ils ont affaire au boulot ou au supermarché.

Et puis le vélo "club", avec capitaine de route (disons plutôt petit chef, contremaitre de la route !) discipline, solidarité obligatoire, je ne vois pas ce que ça peut avoir de bandant. J'en vois parfois qui sont dix pour aider un mec qui a crevé. Comment ça me gonflerait !

Donc je roule plutôt seul, mais avec régulièrement des incursions dans un groupe surtout composé de coursiers de tous âges et tous niveaux. Et là, on ne se prend pas la tête, il n'y a pas de chef, ça roule propre, et même si ça se relève parfois, on n'attend pas exprès les lâchés et personne n'en est malade, il y a des sous-groupes qui se constituent, enfin du vélo simple quoi... sans obligations...

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ils ne vous arrivent jamais de participer a des brevets ou rando/ ou il y a 200  300 400 ou plus de participants , moi je trouve cela génial , pour 2.5 euro tu te ballade en groupe , au debut avec l' un ensuite avec d autres selon ce que tu as comme moyenne habituel,dans les bosses tu en rejoins d autres encore ou alors tu essaies de rattraper le groupe devant , ce qui te fait faire un exo et ensuite tu te cale dans le groupe pour recommencer plus loin

tu fais connaissances sur les parcours et tu decouvre parfois des personnes qui ont la même passion que toi ,et que tu croise dans la vie de tous les jours sans que tu eussent pu  t' en douter

et a la fin un bon cassecroute et une bonne biere pour la levure .....

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Personnelement j'aime bien la solitude!

Mais j'aime aussi rouler avec d'autres!

Je vois de moins en moins de cyclistes de mon age ce qui engendre la solitude--je ne m'en plains pas du tout.

De plus je ne voudrais pas ralentir les autres.

C'est tout de meme un grand plaisir que de pouvoir rouler meme apres un certain age (deja 65 ans! la vie va trop vite!)

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