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Tous dopés


Paul MARPAUD

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Pas possible, c'est l'IGN suisse 😆, et puis je connais le coin. 

La distance ne joue pratiquement pas.

Et puis le vent, on connait quand même son influence, parfois très surprenante, même en bosse  

C'est d'accord, du fait de sa variabilité le vent est le gros problème des calculs.

 

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C'est sûr avec le vent dans le dos ou dans la gueule c'est plus le même sport le vélo. Mais ça tu le sais déjà.

Le calculateur prend ce paramètre en compte. Bien sûr vitesse du vent au sol, régulier ;-) Mais ça donne une bonne idée.

Exemple:

Sans vent 4% 64 kg 300 watts 25 km/h

Vent 10 km/h dans le gueule 21.8 km/h

Vent aux fesses 28.3 km/h

http://vo2cycling.fr/calculateurs-php/PHP/calculateur-de-puissance.html

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"Ce magazine m'intéresse, par simple curiosité, mais je ne le trouve pas en Suisse. Si quelqu'un serait prêt à m'en envoyer un exemplaire par courrier et que je lui renvoie les frais (magazine+frais postaux), il peut me faire signe par MP... Merci !!!"                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 M'est d'avis que ça va être dur de le trouver, j'ai acquis le dernier exemplaire de la presse locale hier, et d'après le boss, pas de réassort de prévu!

 

 

 

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"J'espère juste une chose c'est que les évaluations de puissance se font bien avec le même poids que pour en déduire la puissance massique "                                                                                                                                                         Pour ta gouverne, tous les calculs sont expliqués avec 6 pages consacrées,  et une vulgarisation de l'approche scientifique des auteurs. Ils y expliquent quels paramètres sont pris en compte et nivellent les résultats selon l'époque, l'évolution du matos, les conditions climatiques, l'état de la route, le style du coureur par une jauge appelée "valeur étalon"(coureur fictif)

 

Ils étayent leurs calculs en comparant aux données  SRM de certains coureurs qui ont bien voulu le leur transmettre ou qui les ont publiées.Un droit de réponse a aussi été accordé aux 21 coureurs exemples du mag. Seul, Greg Lemond, qui apparaît comme le seul vainqueur du tour clean des 30 dernières années y a répondu. A propos des coureurs cleans ou presque, on peut y  inclure Voeckler, pour qui seules 2 perfs paraissent "suspectes"(Collet d'Allevard dauphiné 2011) ou "miraculeuses"(Peyresourde ouest TDF 2012) selon les termes employés par les auteurs, Fignon et Hinault  à un moindre niveau que les coureurs aux performances dites "miraculeuses" ou(et) "mutantes" de la grande époque EPO.                                                                                                                                                                                                                                            Il faut aussi savoir que 4 exemples de coureurs cleans sont donnés: Thibault Pinot, David Moncoutié, Jérémy Roy, Jean christophe Péraud.

 

La conclusion que je tire à la lecture de ce mag que j'ai dévoré durant 2 jours, c'est que le cyclisme pro va un peu mieux, que le pire est peut-être deriière, mais qu'il faut rester vigilant et que la soumission de la performance à des valeurs étalons(radars) est surement l'avenir de la lutte anti-dopage(comme les contrôles de vitesse sur la route), tant les tricheurs ont et auront toujours une, voire deux longueurs d'avance sur la recherche.  

 

En l'occurrence, 6 radars sont postés sur le parcours du prochain TDF 100 afin de mieux appréhender la valeur des performances des différents concurrents: Ax 3 domaines, Hourquette d'Ancizan, Le Mont Ventoux, l'Alpe d'Huez, La croix Fry, Semnoz

En tous cas, je recommande chaudement cette lecture qui nous rend moins crédule, mais surtout qui explique pourquoi!                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

 

 

 

 

 

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Jean-Louis,

Merci pour l'initiative, mais une gentil forumeur est déjà passé par là... Qu'il en soit ici remercié.

Je lis ce magazine avec beaucoup d'intérêt. Pour l'instant, pas d'opinion précise sur la qualité des conclusions, mais la démarche reste particulièrement intéressante. J'ai plutôt envie d'adhérer à cette étude et pense en effet que les seuls contrôles antidopage ne sont pas suffisants; pour preuve, bon nombre de "dopés" passent entre les mailles du filet...

J'ai lu avec attention les explications de Greg Lemond et ressent de la sincérité, de l'honnêteté et du courage dans ces propos.

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  • 4 weeks later...

Extraits de ce que j'écrivais le 12/06

envoyé le 12/06/2013 11:25

Réponse au message de Jean GUY

Bonjour Jean Guy,

…. je voulais te demander un truc.

Page 32 : fignon, 1984, La ruchère.

On y voit que ses 26'51 correspondent à 429 watts pour ses 66 kilos.

Mais il s'était fait pulvériser dans la montée par Lucho qui était monté en 26'07.

Y-a-t-il un os quelque part dans les altitudes ou bien Lucho a-t-il réellement fait 6,85 watts/kg dans cette méchante bosse?

(avec ses 55 kilos et un vélo du même poids que celui de Fignon)

Cela constituerait le plus grand exploit cycliste de tous les temps.(donc ça vaut la peine

de se poser la question)

-------------

Je pense que j'ai peut-être trouvé la réponse à ma question : 

En effet les perf. des années avant 1990, mais je ne sais pas à partir de quelle date exactement, sont augmentées de 5% au prétexte d'un meilleur rendement des vélos modernes.

Toutefois cette éNORME correction n'est justifiée nulle part.

Je me suis souvenu avoir lu que Vayer attribuait aux pédales automatiques un gain de puissance transmise de 2%, ce qui me paraît qq peu délirant, n'ayant ds ma pratique vu aucune différence. 2% ce n'est pas rien : 1 minute sur 50 minutes d'ascension!

Donc j'aimerais savoir d'où sont sortis ces 5%.

Les gains réels qui ont été enregistrés au fil des décennies :

- poids des spades, passé de 11 kg vers 1960 à 8 kg en 1984 (année où j'ai emprunté un peugeot carbone de ce poids pour relever un défi personnel en montagne) et aujourd'hui limité à 6,8 kg.

- textiles : les maillots, cuissards respirants ne retiennent plus la transpiration qui les alourdissait (voir laine et coton)

- en général l'état des routes, mais cela n'est pas uniforme , si le Ventoux était très granuleux en 1958 avec ss doute un Crr de 0,06, il n'en allait probablement pas de même au Puy-de Dôme : la maison Michelin ne l'aurait pas permis :). Je me souviens de la première route secondaire en asphalte lisse que j'ai vue ds le Finistère, c'était à Plabennec en 1958.

Mais pour ce qui est de la transmission entre la pédale et le contact avec la route, je ne vois nulle part les 5% en question. Je ne suis pas non plus au courant d'une quelconque publication sur ce sujet.

Si je suppose que ces 5% ont été appliqués à Herrera/La Ruchère, ses 6,85 Watts/kg redescendent à 6,5 watts/kg, tout à fait respectables et conformes à son ascension clm du Ventoux en 1987 : 58'40, qui le situent JE PENSE - CECI N'EST PAS UN CALCUL, JUSTE UNE ESTIMATION à LA LOUCHE - autour de 6,3 watts/kg sur une heure.

Bonne réflexion 

 

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Je ne sais pas précisément d'où Portoleau (et non A.Vayer) tire ce chiffre de 5%.

Néanmoins, ce chiffre me semble même sous-évalué.

D'une part il y a le poids du matériel : environ 8,5 kg pour un vélo de haut de gamme au milieu des années 80 contre 6,8 (limite) aujourd'hui. Ensuite il y a les pédales auto, les chaussures (rigidité), mais aussi la rigidité du vélo, + l'aéro.

J'avais fait un test comparatif dans CP début 2008 avec un vélo en acier de 1985 et pédales à cale pieds (et manettes au cadre) et un vélo moderne de 6,9 kg (cadre carbone, roues R-Sys, transmission Campa Record). A intensité équivalente, je trouvais 15'' de différence en rendement pur à I3 sur une bosse de 1,2 km et 90 m de D+.

Bon, ça vaut ce que ça vaut, et il aurait fallu corroborer cela avec un capteur de puissance que je n'avais pas à l'époque. Mais crois-moi que la différence en termes de rigidité était énorme. Par contre le vélo acier allait très très bien en descente, et même sur le plat, grâce à son inertie.

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D'une part il y a le poids du matériel : environ 8,5 kg pour un vélo de haut de gamme au milieu des années 80 contre 6,8 (limite) aujourd'hui.

Je serais très étonné que Portoleau fasse un tel double comptage : la différence de poids des machines est déjà incluse dans l'utilisation d'un étalon à 80 kg au lieu de 78 kg : + 2kg et ce n'est pas vraiment une question de rendement.

 Ensuite il y a les pédales auto, les chaussures (rigidité),

Dans un effort constant, un col par exemple, je ne vois pas ce qu'apportent les pédales auto. Leur contribution apparaît ds un démarrage ou un effort total quand on tire et pousse au lieu de seulement pousser, donc sur une durée très courte, pas un effort soutenu.

La rigidité des semelles pourrait effectivement apporter un petit plus.

mais aussi la rigidité du vélo,

Ayant couru pendant 5 ans (1986-1991) avec le pire cadre jamais conçu de ce point de vue : le dural de Vitus, tellement mou que je ne me mettais plus jamais en danseuse, je n'ai pas vu de différence de temps sur mes ascensions de cols favorites quand j'ai eu un carbone nettement plus rigide.

A mon avis, c'est dans les efforts brutaux, pas les efforts réguliers que l'on trouve une différence de rendement.

+ l'aéro.

Là non plus on ne doit pas faire un double comptage, un cadre + aéro te donne un SCx plus faible, mais ce n'est pas une question de rendement proprement dit au sens mécanique : énergie fournie à la roue arrière / énergie fournie par les jambes.

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