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Malaise vagal au court d'une halte


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Bonjour,

Une question qui s'adresse plutôt aux médecins ou à ceux qui auraient connu une mésaventure analogue.

Hier, je pars pour une longue sortie de 160kms sur le coup de 13h. Le temps est annoncé au beau, mais ça peine à vraiment se découvrir, il y a un gros vent (30-45kmh) et j'ai peur d'un refroidissement en fin d'am avec la fatique. Malgré la t° annoncée à 22°C, je décide de partir en cuissard long, celui que je met l'hiver, et au dessus, maillot "technique" d'hiver à manche longue ... au bout de 10km, j'ai déjà un ciel clair et un soleil bien chaud !

Après 80km contre le vent, où je ne sens pas trop la chaleur, (avec la force du vent, je suis plus que ventilé), pause collation de 20mn et je me mets sur le chemin du retour. Etant sous le vent, je m'attends à un retour tranquille. 25km plus loin, je sens une lourdeur d'estomac, et surtout, ma FC me paraît bien élevée par rapport à mon effort, environ 20puls de trop. J'ai aussi vachement chaud , des jambes en particulier, car ayant le vent dans le dos, je ne suis absolument pas ventilé. Et de plus, je ne me sens pas spécialement vaillant. Je suppose sans trop de conviction une hypoglycémie car j'en était bien à 4h30 de selle. Donc, arrêt, et contrôle de la glycémie avec un petit lecteur que j'emporte avec moi. A 0.70g/l, c'est pas très haut, mais c'est pas une hypo. Tout en faisant ça, je suis encore debout avec le vélo entre les cuisses, et je me sens partir. L'impression que ma tête se vide, le champ de vision qui se voile et se rétrécit, les jambes qui commencent à flageoler, tout s'enchaîne très vite, ça dure même pas 5 sec.. Il me reste à peine de lucidité pour deviner un malaise vagal, donc je me courbe pour pencher ma tête en avant. J'arrive à récupérer et rester sur mes jambes et je m'allonge dans l'herbe 1/4h avec les jambes en l'air contre un arbre. Je m'alimente un peu, quelques gorgées d'eau sucrée et c'est reparti sans pb. Au bout d'1h, nouvel arrêt pour m'alimenter et même scénario, mais en moins fulgurant. Pas de panique, je me penche en avant qqs sec. et je repars de nouveau. La fatigue commence à être lourde mais surtout, la température extérieure descend et j'ai moins chaud. Nouvel arrêt pour remplir mon bidon, cette fois ci, pas de malaise. Je termine ma sortie avec difficulté mais ça c'est la fatigue, pour le reste tout va bien. Je précise que je me suis bien alimenté tout au long du parcours et bu également en bonne quantité (environ 3l).

Après qqs recherches sur le net, j'en ai conclu, mais sans certitude, que c'est le cuissard long qui est en cause ! Trop chaud au niveau des jambes, ça ma dilaté les veines et après un arrêt brutal (à l'arrêt position statique verticale, plus de mvt des jambes et donc plus de pompe pour faire remonter le sang), le sang part dans les jambes et ne monte plus suffisamment à la tête ...

Comme autre info, j'ajoute que la veille, j'ai fait un déménagement un peu musclé avec transport de meubles, et donc je suis pas parti dans un super état de fraîcheur, des courbatures au dos et aux jambes, ce qui n'est certes pas très malin de ma part. Mais bon, mon parcours était long mais pas exigeant non plus. Autre point, ce matin, je me suis pesé : 3.7 kg de moins que mardi matin, balance fiable, donc qd même grosse perte en eau je suppose. Je précise que j'ai déjà fait ce type de distance, sans aucun pb de ce genre, et que j'ai un profil tensionnel normal lors de mes tests d'effort.

Voilà, si des personnes avisées peuvent confirmer mes explications, qui me renvoient vers des causes anodines, ou en avancer d'autres, je suis à l'écoute bien sûr ! Merci.

 

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Parmi les causes anodines possibles : ta fatigue, les premières chaleurs et une distance pas négligeable compte tenu de ces paramètres. La conjugaison des trois peut suffire... 

Moi, entre mercredi et dimanche, je suis passé de 5° à 25°. J'ai pas super bien supporté, donc il peut y en avoir d'autres...

C'est sur que le cuissard long, j'aurai pas fait ça, de là à y voir la seule cause, ça me semble excessif.

Mais si l'on en croit un sujet récent, il parait que même en Espagne en période de sécheresse, le 1er août, c'est recommandé de s'entraîner en long, avec une doudoune. Alors...

 

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Récit intéressant et édifiant bien toutes bêtises que l'on peut lire sur ce forum.

NE JAMAIS BOIRE D'EAU dans la pratique du VELO ! EN vélo il y a 2 moyens de se déshydrater 1 - En roulant torse nu 2 - En buvant de l'eau. Là, on le voit très bien boire 3 l, n'est pas normal, 1 estomac humain ne peut pas accepter plus de 0,5 l/H.

C'est vrai que le coup de chaud de ce dernier WE, a surpris et l'adaptation n'a pas suivi. Ce qui vous est arrivé vous servira de leçon, et ce n'est pas très grave. Même si le sujet d'actualité est malheureusement dramatique, vous avez fait une Koh Lanta !

Boissons isotoniques + plaquettes de glucose doivent faire partie de l'équipement de tout cyclosportif aguerri, qui doit en plus se contenter de 2 porte bidons et de ses 3 poches de maillot, et boucler une CS de 6 heures sans sourciller. Voir le sujet très intéressant : " La Cantalienne 1988". Et bien garder en mémoire que la sueur n'est pas de l'EAU. En plus, je serais assez curieux de connaître le contenu de la pause de 20', un peu longue à mon avis.

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Pour info :

- hydratation : exactement : 1,5l dans une poche d'eau dans mon sac à dos, et 2 bidons de 0.6l, bus par petites gorgées au cours des 6h30 du parcours 

- à la pause : un sandwich jambon format pain1/2 mais avec du pain complet + 1 banane

- au retour : qqs biscuits à faible IG pris en 2 prises pour le maintien de la glycémie

C'est sur que tout ça est artisanal, mais ça me paraît pas délirant qd même !

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1 estomac humain ne peut pas accepter plus de 0,5 l/H.

Je suis persuadé que cela n'est pas vrai en toutes circonstances.

Prenons le cas d'une Marmotte disputée par temps chaud.

Tu arrives au sommet du Galibier après 5 h de vélo ou un peu moins et déshydraté de 3 litres.

Supposons qu'on te propose 4 bidons au cours des 65-70 minutes entre Galibier et B d'O. Je pense que tu n'auras guère de difficulté à boire et absorber tes 4 bidons sans te sentir ballonné en bas de l'Alpe.

 

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Ben il t'en arrive des aventures sur tes sorties… Comme le dit Mauro, la combinaison de plusieurs facteurs (fatigue, chaleur…), le parcours était long… Concernant l'alimentation tu as peut-être sous-estimé la dépense énergétique. Ton approvisionnement me semble un peu juste. Donc certainement aussi un début de "fringale". Ton déficit de poids est essentiellement due à une perte en eau… Tu peux bien évidemment absorber plus d'1/2 litre/heure lorsque les circonstances le réclament. Avant de passer en hyponatrémie il y a de la marge… "Ne jamais boire d'eau"… comme l'assène brutalement Bernard (Piguet) me semble étrange comme recommandation. Cela nécessite quelques précisions…


Sauf si cela te pose un problème pour ta glycémie, pour une meilleure hydratation il est préférable d'avoir une eau sucrée (sans oublier la petite pincée de sel)… En plus de t'hydrater par la même occasion tu récupères de l'énergie…


Le sandwich au jambon ok, mais plutôt que du pain complet je te conseillerai le pain de mie (de bonne qualité), plus facilement assimilable et plus énergétique. Et puis au lieu de le manger en une seule fois, fractionner les prises…


Mais là un sandwich plus une banane d'un seul coup ça peut éventuellement jouer des tours…


Des biscuits (ou autres choses) consommés par petites quantités à intervalles réguliers c'est indispensable… 


La semaine dernière je me suis retrouvé sur un parcours de 130 kms que je n'avais pas programmé… Du vent dans le nez au retour pendant plus de 50 kms, pas grand chose à manger et juste 2 bidons de boissons sucrées… Il était temps de revoir la maison… Moins 1,7kg à l'arrivée… Il me manquait au moins 2 bidons…


A+/GR

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Soyons sérieux F, nous avons fait à peu de chose près les mêmes Marmottes. J'ai toujours fait avec 4 bidons et 30 gr de sucres rapides, et pour la distraction et le confort moral 4 barres. C'est vrai que la réalimentation des bidons était préoccupante, j'ai fait des 3e bidons à Valloire, une année j'étais arrivé au Galibier, les chasseurs Alpins étaient de service et m'avaient rempli qu'à 1/2 mon bidon, La Meije doit encore raisonner de mes jurons, quand je m'en suis aperçu à la 1ere gorgée, et cela m'a obligé à arrêter à la Grave pour compléter. Et le 4e se prenait dans la voiture au pied de l'Alpe  ( c'était la belle époque, je pense que maintenant on ne peut plus se garer le long de la route). Alors je vais dire à Christophe qu'il pouvait laisser à la maison sa poche de 1,5 l, son sandwich et sa banane, tout à fait inutiles. Tu vas tressaillir, car tu as avoué sur ce site avaler une banane entre le Chambon et Bourg d'O, et ne pas mal t'en porter.

Enfin chacun ses bonnes ou mauvaises habitudes. Quant à Isabelle, elle a tout à fait raison, c'est une hypo...Et depuis la triste actualité, que j'aurais tendance à nommer une Koh Lanta.

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Oui, je ne suis sans doute pas encore au point pour l'alimentation sur ce genre de distances. Mes 2 bidons étaient tout de même remplis avec de l'eau + 40g de sucre + jus de citron + pincée de sel. Par contre, je pense aussi que la collation d'un seul coup, c'est pas le top et il faut fractionner. J'ai tendance à mettre l'augmentation de ma FC sur la digestion de cette collation, tout en roulant et en ayant trop chaud.

Par contre, pour les malaises, les symptômes ne sont pas ceux d'une hypoglycémie, mais bien d'un étourdissement par manque d'irrigation du cerveau, ça j'en suis certain. Peut-être que ma glycémie un peu limite a été un facteur aggravant, associé au reste, fatigue, chaleur, etc. mais certainement pas le seul. J'ai déjà fait plusieurs fois des sorties de cette durée, et par 2 fois, j'ai fait une vraie hypo à 20kms de l'arrivée. Mais là, plus de jambes du tout, fringale, etc. Rien à voir avec hier. Ce qui m'oriente vers l'explication que j'ai trouvée, c'est que sur mon vélo, je ne sens aucun étourdissement, c'est lorsque je pose le pied par terre que ça arrive ...

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J'ai toujours fait avec 4 bidons et 30 gr de sucres rapides, et pour la distraction et le confort moral 4 barres

Etonnant. Je ne sais pas ce que j'ai fait de mes notes de l'époque et je ne peux donc à l'instant en dire plus. 

je pense que maintenant on ne peut plus se garer le long de la route

OUI, on peut, mais faut y être assez tôt (en 2012) 

 

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OUI, l'article du gars en question est un constat de ce qu'il a vu sur des grands tours, mais il ne dit pas que c'est ce qu'il faut faire. Les PROS ne sont d'ailleurs pas des exemples, leurs A/R aux voitures sont d'ailleurs intolérables, l'eau c'est bien pour s'arroser, mais après il ne faut pas la boire pure, à leur décharge, je les soupçonne de prendre quand même quelques tubes énergétiques. Entre 6,7 et 11,8 cela fait du simple au double, et c'est vrai qu'ils vont dans cette exagération, et n'en dorment pas la nuit et attrappent des "dringues", et font partie des éliminés les 2 étapes suivantes.

Thibaut PINOT, que l'on prend en référence pour l'avenir, aurait terminé l'an dernier son tour de Suisse, s'il avait bu correctement, lors d'un étape chaude vers Arosa. Mais voilà, ils sont très mal conseillés. Une année, je ne sais plus quelle équipe F, avait pris le partenariat de OVERSTIM'S, ils n'ont pas poursuivis. Pourquoi ? Pas foutus de se tenir aux bonnes règles et aux bonnes boissons.

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