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Coureurs colombiens


Michel LEMERCIER

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Oui Steven,mais a condition qu'ils ne se courrent pas les uns après les autres...Le Tour se fait par équipe de marques...Et ils sont professionnels.Il risque d'y avoir des "tensions" entre Uran,Quitana et Betancur en début de course...Ensuite je crois que ce sera du "chacun pour soi et Dieu pour tous"...

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Moi j'ai peur que Quintana soit un peu "juste" au début du Tour...Il ne doit pas courir avant le départ(comme Evans) l'entrainement c'est bien mais on perd assez rapidement le rytme de la compèt'...Bon ils savent ce qu'ils font ce sont des coureurs pros.Mais c'est juste un avs perso...

Ah oui les fusils a Grenoble?Et aussi le vinaigre de Géminiani?..Mais j'ai peur de passer pour une grande g....🙄  

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Le "grand fusil" il était abordable,que le matin...Le soir il n'était plus tout a a fait opérationnel ...Il passais pas mal de temps aux bars des hôtels en raccontant sa carrière(qui au passage n'était pas toujours la même histoire qu'il avait racconté la veille!!!..)Mais il avait des anecdotes assez croustillantes sur le Giro...Il faut dire que le Giro dans les années 50 c'était un peu folklorique...Tu sais que les coureurs et les membre de l'équipe Cafe de Colombia l'appellaient "El bocon" ce qui veut dire "grande gueule" en español (boca pour bouche ,bocon pour grande gueule)...Comme il ne comprenait pas grand chose a l'espagnol il avait compris "le grand %@!?"...Il est venu me voir pour traduire ce "grand %@!?" qu'il avait entendu...Je ne savais pas trop quoi lui répondre et j'ai dit que "el bocon" voulait dire le guerrier en argot colombien,traduction du "grand fusil" ..Il était content avec çà...🙄 

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Si tu savais...Il se vantait a tous le monde d'avoir dirigé Jacques Anquetil et.... Eddy Merckx.!!!..Comme si ils avaient besoin d'être dirigés...Il a été une année seulement D.S de Cafe de Colombia sur le Tour en 1987 je crois..L'année suivante il était "consultant"...Le reste de la saison c'était Jorje Tenjo ou Raul Mesa...

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Moi je crois sincerement qu'il a loupé une carriere au cinéma..Je ne plaisante pas ,il a la gouaille le sens de la répartie et c'est un inégalable conteur...Il aurait pu prendre des rôles de comiques...En plus il est invité de partout sur le village du Tour 😲...C'est un cas ce type...🙄

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Ou alors c'était en 1986...Le Tour partait pratiquement en bas de ma porte a Boulogne-Billancourt!!...Les coureurs étaient logés a l'hotel Sofitel le long du périf...Mais il fallait attendre la voiture de l'équipe qui contenait que trois ou quatre coureurs pour reganer l'hotel.J'ai eu la "merveilleuse" idée de faire monter des coureurs de l'équipe Cafe de Colombia chez moi pour qu'il prennent une douche et regarder leurs copains a la télé...(tu aurais vu la gueule de la concierge !les coureurs avaient le code d'entré de l'immeuble et laissaient leur vélo dans le hall)..Tous les coureurs de l'équipe sauf Parra et Herrera (qui partaient eux dans les derniers,étaient au courant ..Mais pas Gem!!! Ils se demandaient où étaient ses coureurs.Il l'a su par un masseur et quand nous sommes retournés a la salle de presse près de la mairie je me suis fait passer un "savon"...Il a cru que ses coureurs avaient étés enlevés par des colombiens des Farc !!!...Mais au fond il avait raison les coureurs ne doivent pas sortir de l'organisation du TDF.Tout le réglement,que j'avais eu au départ ainsi que le "routing" et les hotels était dans une pochette en plastique et je n'ai pas eu l'idée de le lire ...Chaque participant doit après l'étape,rejoindre les membres acrédités de son équipe et retourner dans l'hotel qui lui est attribué...C'est pour des questions d'assurances aussi; imagine qu'un coureur s'électrocute ou fasse une chute chez moi avec leur chaussures avec des cales hyper glissante dans dans un escalier?Le Tour avait mal commencé entre Gem et moi..

Au CLM par équipe il y a eu une chute de deux coureurs.Ils étaient assez loin de l'arrivée et en cas d'élimination ,ils aurait pus plaider"non coupables" parce que éliminés suite a une chute.C'était jouable..Mais il a préféré les faire attendre par deux autres coureurs qui eux,n'étaient pas tombés...Bien sûr au final tous éliminés...Mais Gem au lieu d'aller voir les commissaires de course avant qu'il prennent leur décision a préféré attendre le bulletin officiel par fax....Quand la décision est prise par le jury des commissaires il n'y a plus rien a faire...Pourtant lui avec sa grande geuele,et sa réputation,il aurait pu les influencer..Mais non...Imagine le soir la soupe a la grimace...C'est vrai qu'il n'a jamais été un bon D.S. Dans l'équipe St Raphael et ensuite Ford et Bic c'était le regrété Raymond Louviot qui s'occupait de tout !!!.Gem lui c'était le cerise sur le gâteau...    

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Tour 55 : Briançon - Monaco, « Gem » est « Géant » !!!!!

Ha ! Charly Gaul ! Il était novice à cette époque et pas vraiment « fufute » étant donné qu'il était alors encore immaculé, vierge de tout exploit digne de ce nom, et pourtant ...... Et pourtant, ce qu'il réalisa lors de cette 8ème étape sur les pentes crasseuses et savonneuses des Aravis, du Télégraphe et du « Tsar Galibier » , résonnera à l'unisson au nirvana de la « Légende » jusqu’à la fin des temps ! L'atmosphère était aussi apocalyptique, pour les jeunes d'aujourd'hui, que lors de la chevauchée fantastique du « Pirate » vers les Deux Alpes en l’an 98. Maintenant, la route n'a plus vraiment la même consistance ni le même revêtement qu'à l’époque des faits sus-cités, en effet, plus quarante ans nous contemple ! Quatorze minutes à Briançon, Louison était stupéfait mais nullement abattu ! « Incroyable ! J'étais pourtant pas mal ! Qu'est ce qui va nous mettre dans les Pyrénées !» Voilà, c'est en ces termes que le Breton de St Méen s'exprimait à sa descente de vélo.
Concernant « Le Grand Fusil », il y a un moment que l'ombre de Charly embuait voir hantait l'esprit et les pensées de l'Auvergnat. D'ailleurs, il avait juré ses « grands diables » de lui « faire sa fête » le lendemain, au « Nain Virevoltant » . L'affable Clermontois l'avait, comme à son habitude vociféré à qui voulait l'entendre mais surtout à l'oreille d'Antonin Rolland, la veille ! Pourtant, le jour dit, « Gem » en compagnie de « Biquet » « ardoisaient » déjà à onze minutes au pied du Vasson sur le Luxembourgeois, auteur à l'avant de l'« Envol du Condor » un jour d'effroi. Le temps est épouvantable, la pluie glace les os et le vent accentue encore cette impression de descente aux enfers. Le natif de Pfaffenthal, quant à lui, abhorre la chaleur mais vénère le déluge. Tous pensent alors à une rediffusion du film de la veille, mais ....

Une attaque malencontreuse et inappropriée car désuète de « Tête de Cuir », dans les lacets du Vasson, rendit l'ami « Gem » furibard ! Se hissant sur les « étriers » avec rage, il éperonna, alors son destrier et, Robic dans ses sacoches, avala les pentes tel un glouton en rupture d'enzymes. Cette poussée d'adrénaline lui permit de reprendre quatre minutes au futur « Aigle des Cimes » au sommet. Dans la vallée et la traversée des gorges du Cians, les torrents dévalant la montagne inondaient les routes et les sentiers boueux. Une vraie patinoire, une gabegie monstre s'instaurait alors que seul, Geminiani appréhendait avec maestria et domptait avec aisance et une facilité déconcertante alors que les autres, tous les autres, partenaires, adversaires, motards et tutti se vautraient lamentablement sur l’abjecte macadam .
Dans un état comateux qui frisait l'inconscience, « Gem » poursuivait son raid dévastateur à la poursuite homérique d'un fantôme aux contours vaporeux car inaccessible. Au Plat de Var, le présomptueux grognard des sommets rejoint Rolland et Bobet en compagnie de Marcel Bidot. Ce dernier n'a pas de mot pour décrire l'admiration qu'il éprouve pour cette inénarrable « grande gueule » capable de tous les excès, certes mais doté d'un panache inouï, incommensurable.
Au passage, il lance vertement mais nanti d'une arrogance candide à son directeur sportif : « Alors Marcel, tu en connais des mecs comme moi ? Il est où votre Charly ?»
« Seul devant avec Bauvin et « Walko » !»
Se dressant de nouveau sur sa monture, il s'en fut tel un diablotin insatisfait et insatiable, abandonnant, par la même occasion, à leur triste sort ses petits camarades de galère. Bientôt, il se retrouvera dans l'aspiration des trois renégats déserteurs, bientôt, il les toisera avec perfidie et délectation et bientôt les lâchera au détour d'un lacet plus prononcé du Col d'Eze. La pluie n'ayant jamais cessé et victime d'une « perce » dans la descente qu'il aborda tel un malade mental, le « Grand Machin » coupera la banderole à Monaco plus de trois minutes devant le Luxembourgeois.
Le « Gem » s'était bel et bien payé le « Charly » !!!!! C'était aussi ça la « Grande Pétoire » !

Michel Crepel

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Ah! je ne sais pas mais en tous cas,j'ai souvent entendu dire sur moi que j'étais "plus colombien que l'aguardiente" Mas colombiano que el aguardiente"..(alcool très populaire en Colombie et dans tous les pays d'amérique du sud)..Un peu comme "plus francais que le ricard ou le cognac"😆...!!!

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