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Neutralisation de Milan San Remo


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Salut à tous ,

Fallait il neutraliser une partie de Milan San Remo ?

Pour souvenir , Liège Bastogne Liège en 1980 a été couru avec des conditions climatique pires que dimanche dernier , lors de cette course Bernard Hinault gagne avec plus de 9 mn sur le deuxième Hennie Kuiper , sur les 174 coureurs au départ seulement 21 passerons la ligne d'arrivée .

J'attends vos commentaire .

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Guillaume,

tu verras que c'était bien pire que dans LBL 1980

Je ne serais pas aussi catégorique. Cela se discute évidemment et il est difficile de trancher.

J'ai évidemment vu les images de Milan San Remo dans la neige et cela m'a rappelé LBL 1980. Car ce LBL-là, j'y étais comme spectateur ! J'ai même une petite page web à ce sujet avec des photos personnelles que j'avais prises dans le Stockeu. On peut y lire mon compte-rendu et voir les photos d'époque en cliquant sur le lien ci-dessous:.

http://www.cyclo-ardennaise.net/LBL80.htm

En 1980, les routes étaient enneigées du côté de Bastogne et la neige continuait à tomber. C'était alors dans l'avant-midi et il faisait très froid. A Bastogne, c'est un plateau balayé par le vent et il n'y a pas à proprement parler de fortes côtes et descentes. Les difficultés viennent après avec des côtes et des descentes très raides.

Donc, en première partie d'épreuve, malgré les routes enneigées et le froid, la course a continué vaille que vaille. Bien sûr la situation était très différente de Milan San Remo où la descente du Turchino était devenue problématique. A Bastogne, il n'y avait pas de col, mais le froid n'était, à mon avis, pas moindre que sur ce Milan San Remo 2013, car c'est vers Bastogne que l'on a enregistré la plus grande partie des  abandons. Ils n'étaient plus que que quelques dizaines quand je les ai vus à Stavelot (côte deStockeu) et il n'y avait plus vraiment de peloton.

Le matin, en attendant le passage des coureurs, les routes de la finale étaient tout aussi enneigées qu'à Bastogne, notamment du côté de Wanne, Stockeu et Haute Levée. On craignait vraiment l'annulation de l'épreuve si ces difficultés étaient restées enneigées au moment où les rescapés du matin les auraient abordées. Par exemple la descente de Wanne vers Stavelot est une route en lacets à 15 %.  Faire cette descente sur sol enneigé aurait été impossible et idem pour ce qui suivait (Stockeu, Haute Levée, Rosiers, ....).

Heureusement la température a augmenté de quelques degrés vers midi (on était fin avril) et la neige a commencé à fondre ce qui a rendu les routes de la finale plus praticables mais glissantes (Kuiper a glissé dans la montée de Stockeu sur le sol détrempé où il restait par endroits de la neige fondante: une de mes photos le montre).

A cette époque, on n'a pas neutralisé la course en première partie d'épreuve. Aujourd'hui, qui sait si on ne le ferait pas si des conditions météo identiques à celles de 1980 se représentaient ?

 

 

 

 

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Oui, taper dans Google: "photos Liège-Bastogne-Liège 1980" et on aboutit à ceci (copier le  lien complet):

https://www.google.be/search?q=photos+Li%C3%A8ge-Bastogne+1980&hl=fr&client=firefox-a&hs=UG6&rls=org.mozilla:fr:official&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=LeRIUZGeE9CV0QXRxoDABA&ved=0CDMQsAQ&biw=1280&bih=654

Et je m'aperçois que cette bande de copieurs m'ont chipé une photo (celle avec Kuiper) sans me demander mon avis . 😉

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Guillaume,

Pour mettre tout le monde d'accord, je pense que les conditions étaient identiques. C'est leparcoursqui a fait la différence. Comme je l'explique, sur LBL, quand les routes se sont retrouvées recouvertes de plusieurs centimètres de neige, il n'y avait pas de dénivelé comme dans Milan San Remo quand la course a été à juste titre neutralisée. 

Deux heures plus tard, la hausse de la température avait rendu les côtes de la finale accessibles car la neige avait commencé à fondre. Sans çà la course pouvait s'arrêter au contrôle de ravitaillement de Vielsalm, 10 km avant la côte de Wanne. D'ailleurs, dans la matinée, peu de gens qui habitaient la région de Stavelot, croyaient  que la course irait au bout. Heureusement que la météo s'est améliorée et que la course avait beaucoup de retard...

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"Fallait il neutraliser une partie de Milan San Remo ?"

Oui.

La bonne décision a été prise par les organisateurs, les staffs ayant été consultés.

Une course a bien eu lieu sur près de 250 km, les mecs n'ont pas chômé, ça roulait vite comme ont pu le voir ceux ki avaient le bon lien fourni par un forumeur avisé - Louis LOUIS je crois.

La fin de course a été très animée et le podium est, in fine, de kalité.     😄

C'est mon opignon et je la partage !

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je suis complètement d'accord !

Les mecs sont des coureurs pro mais aussi des maris, des pères de famille etc... Et si ils sont payés pour faire du vélo , ils ne le sont pas pour prendre tous les risques et mettre leur vie en jeu uniquement pour des sportifs du canapé....

Le vélo est déjà assez dangereux dans des conditions normales alors sous la neige....

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Je suis également d'accord sur ce point. Je n'ai pas dit le contraire. Il fallait neutraliser la course dans le Turchino. Je faisais simplement remarquer que les conditions climatiques sur LBL 1980 étaient pour le moins identiques et non moindres, comme le sous-entendait Guillaume.

J'insiste pou dire que, sur LBL 1980, le profil de la course au moment où les coureurs empruntaient des routes recouvertes de neige étaient pratiquement plates. C'est une fameuse différence avec le Turchino où l'on doit non seulement monter mais aussi descendre. Je suis quasi certain que LBL aurait été arrêté en 1980 si la neige avait persisté au moment d'aborder les tronçons nettement plus pentus de la finale. C'est l'amélioration des conditions météo qui a sauvé la course, comme dans Milan San Remo où la neige n'était plus présente dans le Poggio et avant.

Si on compare LBL 1980 et Milan San Remo 2013, le contexte (profil du parcours) était différent quand la neige a recouvert les routes, mais on ne peut certainement pas affirmer que les conditions météo étaient meilleurs en 1980 sur LBL qu'elles ne l'étaient sur Milan San Remo 2013. C'est sur ce point uniquement que j'ai insisté. Loin de moi de vouloir faire courir des risques à des coureurs. Je rappelle que j'étais contre la décision des organisateurs du Giro de mettre la descente du Monte Crosti au programme d'une étape de montagne il y a deux ans.

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ce qui est sur c'est que ceux qui ont connu le front sur ces 2 périodes de l'histoire étaient véritablement des vrais "guerriers"....

Aujourd'hui ce mot est un peu facilement utilisé pour qualifier le moindre cyclo qui fait 3h de vélo sous la pluie par 5 degrés ....

Pas sur qu'on devienne un guerrier en ne faisant que du vélo ;-)

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Je ne sais pas si tu regardes A Travers la Flandre

Mince alors ! J'ai oublié  que c'était aujourd'hui ! 😢 Avec la pluie qui n'arrête pas de tomber depuis ce matin, les routes devaient être glissantes en effet. On peut aussi penser à la chute de Jimmy Casper lors d'un Gand-Wevelgem dans la descente du Kemmel.

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