Aller au contenu

Votre plus beau défit


Patrick DEGAND

Messages recommandés

super parcours! un petit conseil pour t'eviter la partie vers alberville la moins intéréssante , apres beaufort il y a un village qui s'appel queige,de la tu a un petit col tres tranquille (col de la forclaz egalement) il fait 5km environ tu retombes direct sur ugine ca fait un raccourci qui rajoute un peu de dénivelé mais niveau tranquilité y a pas photo.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Patrick

Comme je bosse à 30 bornes de chez moi et qu'il y a une ou deux petites côtes j'ai fait l'aller retour tous les jours durant 10 mois. Pour la bouffe j'avais des poudres overstim's, des barres hyper glucidiques et protéinées. Pour le reste j'ai bouffé tout ce que j'avais envie le long de ma route. J'avais customisé mon vélo pour qu'il puisse accueillir la bouffe, les fringues et le matos. J'avais au préalable envoyé mes sachets quotidiens de bouffes dans les différents hôtels réservés avant de partir.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mon défi 2012 c'est d'être parti de Modane via le col du Mont Cenis mon 1er à + 2000m puis redescendu à Lanslebourg, col de la Madeleine, puis l'Iseran (2770m) et retour sur Modane pour un dénivelé +2800 m

Pour info j'ai 60 balais subi une greffe rénale  en 2000, après 3 années de dialyse et une opération du coeur, plus précisément des veines pulmonaires en 2008 ! 

Y a des greffés ici qui roulent après leurs opérations ???

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'était à une autre époque, je ne pouvais m'entraîner que le samedi ou le dimanche, plus qq km par-ci par-là pour amener ma fille à vélo à la garderie ou au toubib.

J'avais environ 35 ans et je ne faisais pas de courses parce que les déplacements étaient trop longs (USA).

J'avais quand même profité d'une pro-am à proximité pour faire du rythme, un vire-vire de 70 km et j'avais perdu 1 tour. Les organisateurs m'enjoignaient de descendre, moi qui ne courais jamais. Je ne gênais personne et le peloton n'était pas si important. Je suis donc resté dans le peloton sans les écouter (quand même pas essayé de m'échapper  ni de faire le sprint final )

Bon j'ai eu le droit à 2 mois de suspension. Mais c'est hors sujet.

Quelque temps avant, un collègue au boulot m'ayant demandé quelle distance je pourrais couvrir en 24 h, je lui avais répondu que comme je n'avais jamais essayé je n'en savais rien. Mais l'idée d'un tel  défi avait commencé à me trotter dans la tête et je me suis mis à chercher dans le calendrier des courses. De toute façon je ne pouvais pas faire 500 bornes toutes les semaines pour aller courir à New-York, en Pennsylvanie ou en Caroline du nord.

J'ai trouvé 1 clm de 24 h dans l'état de New-York, à Onondaga, fin juillet. 

Je m'entraînais donc 1 fois par semaine sur 100-150 km, plus qq km avec ma fille derrière et enfin une belle sortie de 270 km 1 semaine avant la course. Plus une sortie de nuit de 2 heures avec le pote que j'avais convaincu de venir faire la course, ça c'était la mise en condition psychologique, ça me permettait de m'imaginer ce que ça représenterait de rouler toute la nuit.

Nous avons aussi trouvé un volontaire, salut Tiger, pour nous passer le ravito.

J'avais dû accumuler ds les 2700 km au total. 

C'est là qu'y a eu la cata : l'administration de mon appart. a décidé d'y installer la clim centralisée ! Obligé de bouger et rebouger les meubles en rentrant le soir en plus de tout le reste, donc pas assez de sommeil.

Mais bon, le vendredi j'ai quand même préparé la bouffe pour 2 : pilons de poulet, sandwichs, etc.

Le départ était à 600 km de chez moi.

On est donc parti à 2 le vendredi pour arriver à la nuit. On a retrouvé "Tiger" sur place. Le 1er départ était à 12h, mn par mn. Je suis parti à 12h30.

Je ne vous raconte pas ma course, ça prendrait trop longtemps : la nuit je me suis endormi 2 fois, réveillé par les secousses sur les bas côtés, j'ai eu qq hallucinations aussi pendant la nuit. Au petit matin on m'annonce que j'étais 3ème mais loin des 2 premiers. Donc j'assure.

Puis vers 11h on m'annonce que vérification faite je suis 3ème, mais presque à égalité avec le 2ème et pas si loin du 1er.

Alors là je me défonce, c'est ss doute ds la 24 ème heure que j'ai couvert le plus de km. 

Finalement je finis 2ème, nettement devant le 3ème qui s'est écroulé sur la fin. A seulement 4 ou 5 km du 1er. Si on sait que j'avais perdu 2-3 km sur une erreur de parcours ...

Contrôle anti-dopage, le seul de ma vie, il m'a fallu un temps fou pour arriver à pisser. Le vainqueur et moi nous battions le record des 24 h des Etats-unis : 682 km officiels pour moi. 687 pour lui je crois.

J'étais battu, mais comme je n'avais aucun repère, aucune idée de ce que je pouvais réaliser et même pas 3 000 km ds les jambes, je pense que j'ai fait cette fois la plus belle perf (relative) de ma vie de cycliste.

J'avais relevé mon défi. Mon petit trophée de 2ème a vraiment bcp de valeur pour moi.

Je n'ai jamais eu l'occasion de réessayer 24 h sur le plat dans de meilleures conditions.

Après le plus dur restait à faire : conduire les 600 km de retour. Comme j'avais un vieux débris comme véhicule, je ne voulais pas le confier à mon acolyte qui lui avait abandonné après 5h et n'était donc pas très fatigué. Je suis arrivé à l'aube le lundi matin.

Il m'a fallu une semaine pour pouvoir m'asseoir correctement : il me manquait plus de 20 centimètres carrés de peau à la fesse droite (quand le parcours est plat, on ne change pas de position) mais je n'avais rien senti pendant la course! 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le vélo est le meilleur ami que j'ai ! Surtout pour ma santé, le corps et la tête !

Lorsque tu fréquentes les hôpitaux tu prends une grande leçon de vie et tout le reste n'est que futilités !

Surtout jamais baisser les bras et croire à des jours meilleurs car la vie pour certain c'est un combat de tous les jours !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai un petit rêve; ce serait de me faire le continent américain du Nord au sud...à ma retraite, peut-être.....

 

A part ça je n'ai pas de défi à venir, seulement des défis passés:

 

Aller voir ma grand mère depuis ma Sologne natale jusque dans les Hautes Vosges; la première étape de 225 km avec une tente de camping de 6 kilos et mes affaires pour un mois dans les sacoches, avant et arrières. J'avais quatorze ans.

 

Le même trajet en sens inverse, 21 ans plus tard avec mes deux enfants de 9 et 10 ans; 400km en une semaine inoubliable, et pour moi le retour dans la journée.

 

Et pour fêter mes quarante ans 300km par jour durant 31 jours à travers les massifs montagneux français. ça c'était un vrai truc de dingue!

 

Mais, Bertrand, si ce printemps je décide de me refaire la montée de Mosch je te fais signe, ok?

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Difficile pour moi d'en choisir un , car j'en ai plusieurs qui me tiennent à coeur. Mais je dirai , lorsque j'avais parié tout bêtement avec un collègue  du boulot que je dépasserai 700 kms  pour un 24 h en solo .C'était vraiment osé et prétencieux , car je partais vraiment dans l'inconnu . Et stupéfaction lors de ce 24h dans la région Lyonnaise, à la Valbonne ., je réalisais 751 kms , avec la gagne au bout , et j'étais seulement à 15 kms des équipes de deux se relayant à leur gré . Pari gagné !! Et performance inespéré , qui me fit , découvrir pleins d'autres épreuves de grand fond par la suite. Il faut dire que ça date car c'était en 1976.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...