Mon coeur est un wattmètre

[Navi KOITA]

Tout à fait Jean-Pierre !

[Christophe MASSIE]

Ben non, la lune tourne autour de la terre et donc selon sa position, son attraction est plus forte ou plus faible ... C'est pour ça qu'on en tient pas compte dans nos calculs. Mais sinon, on y avait pensé bien sûr.

[Bernard MOREAU]

😆

Et en plus Christophe, t'aurais pu répondre à Jean-Pierre que la distance Terre-Lune varie entre 363 000 et 405 000 km, soit un écart équivalent à la circonférence de la Terre, donc de 2pi fois son diamètre !

La distance moyenne Terre-Lune étant de 384 000 km, alors que le rayon moyen de la Terre est 6360 fois moindre, tandis que la masse de la Lune ne représente que 1,23% de celle de la Terre, on voit facilement que sur terre le "poids lunaire" de notre ami forumeur ne représente que ~1/300 000 de son "poids terrestre". Lourd comme il est est, 90 kg je crois ou 90000 grammes, la Lune bien placée l'allège de 0,3 gramme ou mal placée l'alourdit de 0,3 g.( si l'on ne tient compte que de sa position d'un côté ou de l'autre de la Terre, tandis que les allègement et alourdissement atteignent 0,33 ou 0,27g selon que la Lune soit à son aphélie ou son périhélie)

[Bernard MOREAU]

Stéphan,

Mon métabolisme de base correspond à environ 3,5 ml/mn.kg, tandis qu'à ma belle époque mon VO2 max était d'environ 20 fois supérieur.

Donc pour vivoter à mon métabolisme de base il me suffirait de 1/20 de mon max. Comme mon max était autour de - disons pour faire simple - 160 battements par minute, il me permettait de pomper 20 fois plus de sang que strictement nécessaire pour survivre.

Tu prends 1/20 de 160 bpm et tu arrives à 160/20 = 8 bpm.

Donc je n'aurais peut-être dû soustraire que 10 bpm au lieu de 20 pour faire mon calcul.

Toujours est-il que cela signifierait qu'au repos complet, quand je bats (tu bats, il bat, ça c'est pour Albert qui pense que je parle de moi) à 40, mon ventricule gauche ne se remplirait même pas à 50% de son max, mais plutôt à 20%.

Je mets au conditionnel parce qu'il y a des tas de subtilités ds lesquelles je ne veux pas rentrer ( ni ne suis qualifié pour rentrer)

[Bernard MOREAU]

vous n avez pas pris en compte les données de l attraction de la lune  dans les montées de  col

plus on est haut et plus elle est forte

Quand tu montes d'1km tu te rapproches de la Lune de 1/384000ème de sa distance. Son attraction augmente donc de 1/147456000000ème (à supposer qu'elle soit du "bon" côté de la terre).

Tandis que l'attraction terrestre diminue de 1/6367 au carré, soit 1/4050000ème

Comme la masse de la Lune est 80 fois moindre, l'augmentation de son attraction est 80 (147456000000/4050000) ~ 290000 fois moindre que la diminution de l'attraction terrestre.

Je suis vraiment admiratif de ton attention aux détails les plus insignifiants, mais, sans faire le calcul, je pense que l'attraction du gars qui te précède ou de celui qui suit doit être nettement plus importante ( SI C'EST UNE FEMME, SELON TES GOÛTS, L'EFFET PEUT-ÊTRE LARGEMENT MAGNIFIé) , sans même parler de l'attraction de la montagne qui te surplombe! 😆

[Bernard MOREAU]

Mais Stephan, ce n'est pas une prise de tête, c'est juste un exercice commencé un jour de pluie (d'ailleurs il pleut tjs) pour montrer que, sous certaines conditions (très encadrées), on a sur soi un instrument qui mesure la puissance : notre coeur.

Certes moins précis et plus subjectif que ton Powertap, mais quand même parfois utilisable.

En fait je m'attendais à être attaqué sur les faiblesses de ce système de mesure, pas sur l'attraction lunaire 😆

Et je ne vois pas non plus ce que les cardiologues viennent faire là dedans, tout ce que je dis c'est que le coeur se remplit peu à basse fréquence cardiaque, complètement quand on arrive vers env 100 bpm et de nouveau pas parfaitement quand on approche du maxi.

Il n'y a donc rien là qui concerne les maladies cardiaques, je parle d'un coeur normal de sportif. Je ne parle pas des bêtabloquants dont il ne faut pas abuser pour ne pas trop abaissr la fréquence de repos car cela pourrait entraîner le système de régulation cardiaque dans une spirale mortelle.