Michel ROTH Posté le 26 novembre 2012 Share Posté le 26 novembre 2012 Je ,n'ai pas peur des talibans de velo101. 😆 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 26 novembre 2012 Share Posté le 26 novembre 2012 Ps : un article du site La Flamme Rouge qui montre l'hypocrisie de l'équipe Astana qui prétend vouloir un cyclisme propre, tout en étant dirigée par d'anciens dopésNous sommes d'accord sur ce point. Les règles devraient changer également quant au management des équipes. L'UCI doit aussi être réformée, les contrôles doivent être faits par des organismes indépendants de l'UCI, etc..... Mais c'est une autre histoire. Je parlais de la lutte anti-dopage menée dans un cadre où la corruption serait réduite à son expression la plus simple et où les grands tricheurs et corrupteurs d'autrefois n'auraient plus leur place. C'est une réforme à faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Georges MAILLET Posté le 26 novembre 2012 Share Posté le 26 novembre 2012 "Je n'ai pas peur des talibans de velo101."Je n'en doute point, Michel ... mais gaffe, ils avancent masqués car ... non barbus ! Et en jeans/tee shirt/santiag ... 😲 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian PERU Posté le 27 novembre 2012 Share Posté le 27 novembre 2012 oui des résultats, mais pourquoi?????? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 27 novembre 2012 Share Posté le 27 novembre 2012 Jacques,Désolé de te contredire et de mettre à mal tes arguments.Je ne défends nullement l'UCI. Par contre, l'AMA est une organisation internationale indépendante créée en 1999. Elle est financée par les gouvernements et par le CIO. Donc L'UCI n'a rien à voir avec l'AMA. Il ne sert à rien de jeter la confusion en mettant l'AMA dans le même sac que l'UCI comme tu t'évertues à le faire. Il est bon de rappeler qu'une des activités principales de l'AMA est la recherche scientifique. Je reprends quelques-uns de tes arguments favoris pour les démonter:1) En 2009, lors d'une descente policière lors d'une étape de repos du Tour, ceux-ci saisissent dans la chambre d'une équipe un stock considérable de pilules "XYZ". or, celles-ci ne sont pas sur les listes et au premier abord, personne n'explique l'avantage que celles-ci pourraient apporter aux coureurs. Il ne faut pas longtemps pour comprendre que ces pilules procurent les mêmes avantages que l'Aicar, mais sont d'un cout dix fois moindre. "XYZ" n'est pas un dérivé de l'Aicar, simplement une autre molécule, dont certians effets recherchés par les cyclistes sont identiques à ceux procurés par l'Aicar. L'AMA est dès lors parfaitement au courant. Et bien trois ans plus tard "XYZ" n'est toujours pas sur les listes et les coureurs peuvent en prendre sans le moindre risque de poursuite.D'abord, Il serait bon que tu cites tes sources à ce sujet, sinon personne n'est obligé de te croire. J'essaie quant à moi de toujours citer des sources fiables (je donne plus loin un lien qui reprend la liste 2013 des produits et méhodes interdites). Si cette histoire est vraie, elle n'implique pas l'AMA car ce n'est pas l'AMA qui décide des sanctions. Tu reconnais toi-même que l'AMA était au courant. Effectivement elle reprend les dérivés de l'AICAR sur sa liste. S'il n'y a pas eu de sanctions en 2009, c'est une faute de l'UCI ou de l'agence locale de contrôle. Mais là encore nous sommes sur un autre terrain, celui d'une corruption probable. Il se peut aussi qu'en 2009, la liste était moins restrictive. Cet exemple te sert juste à noyer le poisson. 2) Je te rappelle, contrairement à ce que tu avances, si demain "XYZ est mis sur les listes, on ne pourra pas poursuivre les coureurs qui l'ont utilisé jusqu'aujourd'hui.Ceci est incorrecte. Il suffit de se rendre sur le site de l'AMA pour s'en convaincre. Voici quelques extraits du texte reprenant la liste des produits et méthodes interdits en matière de dopage:Source:http://www.wada-ama.org/Documents/World_Anti-Doping_Program/WADP-Prohibited-list/2013/WADA-Prohibited-List-2013-FR.pdfLa liste prévient au préalable:Toute substance pharmacologique non incluse dans une section de la Liste ci-dessous et qui n’est pas actuellement approuvée pour une utilisation thérapeutique chez l’Homme par une autorité gouvernementale réglementaire de la Santé (par ex. médicaments en développement préclinique ou clinique ou qui ne sont plus disponibles, médicaments à façon, substances approuvées seulement pour usage vétérinaire) est interdite en permanence.En clair, si XYZ ne sont pas sur la liste et ne sont pas utilisés en thérapeutique humaine, c'est qu'ils circulent sous le manteau. L'AMA peut très bien ne pas être au courant de cette pratique aujourd'hui (note que ce serait étonnant pour un centre de recherches à la pointe du progrès !). Néanmoins, et c'est bien là le point le plus important, le texte précise bien que c'est interdit, même si ce n'est pas repris sur la liste. Donc les autorités en charge de sanctionner pourront le faire a posteriori (je rappelle que la promulgation de la sanction n'est pas de la compétence de l'AMA). D'autre part, si XYZ sont des médicaments, alors l'AMA le reprend sur sa liste.Ensuite la liste de chaque catégorie de produits interdits à partir 2013 commence toujours parincluant sans s'y limiterou se termine par:et autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s).Dans la rubrique des méthodes interdites, il en va de même. Par exemple:Toute manipulation intravasculaire de sang ou composant(s) sanguin(s) par des méthodes physiques ou chimiques.Ainsi, le fait de ne pas préciser les méthodes employées ferme la porte à toute manipulation non connue actuellement. Rubrique dopage génétique:Ce qui suit, ayant la capacité potentielle d’améliorer la performance sportive, est interdit :1. Le transfert de polymères d’acides nucléiques ou d’analogues d’acides nucléiques;2. L’utilisation de cellules normales ou génétiquement modifiées;Tout ce qui précède, repris textuellement dans la liste des produits interdits, et consultable par tout un chacun qui se prend la peine de chercher objectivement, contredit de façon flagrante ce qu'affirme ton dernier paragraphe:3) C'est un principe de droit fondamental qui permet, impunément et sans risque, l'utilisation massive de ces substances dans le peloton. Et les campagnes de publicité ou de relations publiques de l'AMA ou de L'UCI pour faire croire qu'une lutte efficace contre le dopage a été mise en place est à l'usage de la naiveté du grand public qui ne demande qu'une seule chose: que le spectacle continue et croire que leurs petits chéris performent à l'eau claire.D'une part, ce principe fondamental est un fantasme de ta part car il est mis à mal par la teneur même de la réglementation anti-dopage actuelle. Ensuite, L'AMA, qui n'est pas l'UCI, ne fait aucune publicité. Si elle en faisait, tu serais peut-être mieux informé que tu ne l'es.Pour terminer, j'ai un sérieux doute sur la possibilité des laboratoires pharmaceutiques à développer quasiment chaque année XYZ nouveaux produits dopants innovants, comme tu l'insinues. Ce sont en général une même classe de médicaments dont on a modifié quelques caractéristiques. De toute façon que ce soit possible ou non,le code dans sa liste de produits interdits est clair à ce sujet, en citant textuellement des propositions comme: substance possédant une structure chimique similaire ou un (ou des) effet(s) biologiques similaires ou incluant sans s'y limiter). De ce fait, l'AMA prend donc toutes les garanties juridiques pour l'avenir permettant aux instances compétentes (TAS par exemple) de sanctionner a posteriori un athlète qui prendrait aujourd'hui une substance non listée sur la liste des produits interdits ou employant une méthode physique ou chimique non encore connue, y compris le dopage génétique.Enfin: cerise sur le gâteau pour tous ceux qui prétendent qu'un athlète non positif ne doit pas être sanctionné lorsqu'il existe d'autres preuves, voici ce que le code précise:En outre, le Code a également formalisé la possibilité de sanctionner des violations des règles antidopage sans contrôle positif. Autrement dit, d’autres preuves qu’un contrôle positif peuvent désormais aboutir à une sanction pour violation des règles antidopageAutrement dit, inutile de vouloir défendre aveuglément Armstrong ou Valverde...Source: http://www.wada-ama.org/fr/Programme-mondial-antidopage/Sport-et-Organisations-antidopage/Le-Code/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 28 novembre 2012 Share Posté le 28 novembre 2012 Désolé , je ne suis pas intéressé à poursuivre un dialogue stérile dont la mauvaise foi pour défendre AMA et UCI est un peu trop évidente.Mais je ne défends pas l'UCI,au contraire ! Je te parle du code anti-dopage de l'AMA. C'est toi qui fait une fois de plus l’amalgame. Non je ne suis pas un porte-parole déguisé de l'AMA, ni un "adepte" irréductible" (de quoi d'ailleurs ?)Si tu refuses le dialogue, j'en conclus que tu es échec et mat et que tu te débines. Je cite mes sources qui sont celles du code et de la réglementation anti-dopage. Je donne les liens pour y accéder. Tout le monde peut donc vérifier si je suis de mauvaise foi.Tu as travaillé 40 années ans les médias, alors pourquoi ne cites-tu jamais tes sources ? J'ai travaillé pour ma part plus de 40 ans dans la recherche scientifique (je précise que ce n'était pas dans le secteur médical) et j'ai l'habitude professionnelle d'aller au fond des choses et de chercher des sources fiables. C'est une habitude que j'ai gardée: toujours se demander si les arguments de mon interlocuteur sont corrects, lui demander ses sources. Donc si l'on parle de réglementation anti-dopage, la première chose à faire est d'aller consulter les informations pertinentes. Ce que j'ai fait. Ton refus de dialoguer plus loin signifie que tu n'as rien à y opposer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 29 novembre 2012 Share Posté le 29 novembre 2012 Vu la précision des informations et des arguments parfois fallacieux que tu développes pour défendre l'AMA, tu es au moins aussi bien au courant que moi de ces produits et des méthodes utilisées. Tu possèdes donc cette information.Tu est en plein délire mon cher Jacques. Tu devrais te faire romancier, tu vas finir par concurrencer Dan Brown. Ceux qui me connaissent bien doivent se tordre de rire. Car, je ne suis qu'un simple forumeur lambda. Je n'ai aucune occupation dans le milieu du cyclisme (ni actuellement ni dans le passé). Je n'ai jamais fait de compétition, même en amateur (à l'exception de courses de gamins à l'occasion de kermesses de village où il m'est arrivé de gagner un saucisson d'Ardennes, mais il y a bien longtemps). Je me contente de faire des cyclos organisées sans esprit de compétition, comme Tilff-Bastogne-Tilff. Je ne connais personnellement aucun coureur cycliste. De surcroît, je ne possède aucune information sur les produits XYZ dont tu mentionnes l'existence. Pour en revenir à notre débat, je trouve ta réponse vraiment étrange, sinon contradictoire. Tu m'accuses de défendre l'AMA (ce qui est faux, je cherche simplement à m'informer) pour preuve selon toi que je possède des informations précises sur les activités de cette dernière. Tu en déduis alors - outre le fait que je serais un "public relation" de je ne sais qui ou quoi - que je connais ces fameux produits XYZ top secret, insinuant par là que l'AMA les connaît aussi. Mais d'autre part tu affirmes que l'AMA ignore l'existence même de ces produits XYZ et que c'est la raison pour laquelle ces produits ne sont pas repris sur la liste des produits interdits et que les coureurs actuels peuvent se charger en toute impunité (je te cite: sur les produits et méthodes de dopage, non listées et donc inattaquables, copieusement utilisées aujourd'hui dans le peloton). Vraiment bizarre comme argumentation. A moins de déduire de tes insinuations que l'AMA est corrompue et retire volontairement ces produits de sa liste (ce qui faux puisque la liste n'est pas restrictive - ou alors je ne sais pas lire ou j'interprète mal) ?Bon -première hypothèse- admettons que j'interprète mal la teneur de la liste publiée par l'AMA (oui je sais lire). Dans ce cas éclaire ma lanterne sur ce point. L'erreur est humaine, n'est-ce pas ? Ou -deuxième hypothèse- serait-on alors confronté à une autre histoire qui n'a rien à voir avec l'aspect "détection et code anti-dopage" auquel je me suis intéressé par simple curiosité. Dans ce cas, pour éviter tout malentendu, tu ne dois pas tourner autour du pot et tu dois affirmer clairement: oui je possède des preuves que l'AMA est une organisation corrompue, une véritable mafia. Si au moins, tu apportais quelques éléments de preuve de cette affirmation, je serais tout-à-fait disposé à te croire et probablement beaucoup d'autres forumeurs seraient heureux de ce scoop. Pour l'UCI, c'est inutile d'y revenir: on sait maintenant depuis l'affaire Armstrong que cette instance est corrompue et je suis tout-à-fait d'accord. Les informations que tu trouves précises sont à la portée de tous. Il suffit d'être curieux et de visiter le site de l'AMA. Pourquoi l'AMA ? Mais bon Dieu, où trouve-t-on la publication du code anti-dopage et la liste des produits et méthodes interdits ? Si c'est dans Paris-Match ou dans Play Boy, pourrais-tu me dire dans quel numéro ? 🙄Non, je n'ai rien inventé, tout se trouve sur internet: code anti-dopage et liste des produits et méthodes interdits. Ce n'est pas de ma faute si cette information se trouve sur le site internet de l'AMA qui est accessible à tous. Il suffit de bien savoir utiliser les moteurs de recherche. En ta qualité de journaliste, tu devrais être capable d'en faire de même. Au passage, je te remercie de trouver mes informations précises. Dois-je comprendre par là qu"elles sont exactes et que j'ai bien fait mon travail d'investigation ? 😄Jacques, quand je te demande de citer tes sources,crois-bien que je ne te demande pas de citer les produits XYZ. Néanmoins, quand tu affirmes qu'une descente de police a donné lieu à la découverte de produits suspects du type XYZ (suivant tes propres termes) et que l'affaire a été étouffée, il doit bien rester des traces de cette information quelque part (dans un journal, un livre, sur internet,...) ? Ce serait intéressant de pouvoir se faire une opinion précise de qui est corrompu dans cette affaire. Je ne reviendrai pas sur le forum avant plusieurs jours. Tu as donc tout le temps de me dire quels arguments fallacieux j'utilise.Au plaisir de te lire. 🆒 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
David PATRICK Posté le 29 novembre 2012 Share Posté le 29 novembre 2012 Jacques , complétement en phase avec ton analyse , par contre ne pas oublier les enjeux économiques qui dépassent ( je pense ) l'imaginable !!!A ce titre , les contorsions de Nike par exemple sont énormes , pour ce qui est des labos , je ne veux même pas y penser :(Ceux qui ont éssayé de " clarifier" ont dû avoir des pressions +++ voir l'ancien directeur du Tour qui pourtant avait des actionnaires ( ASO) pas complétement fermés à des options de transparences vis à vis du dopage Quand on voit par exemple que le Tour de Californie a comme sponsor principal un labo ,,,,,,,,,,,j'ai des doutes .Patrick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 2 décembre 2012 Share Posté le 2 décembre 2012 L'AMA connaissait l'existence de l'Aicar et son utilisation dans le peloton deux ans avant de l'interdire,L'Aicar figure pourtant déjà dans la liste 2009 (et encore je n'ai pas eu le temps de remonter plus loin):http://www.wada-ama.org/Documents/World_Anti-Doping_Program/WADP-Prohibited-list/WADA_Summary_of_Modifications_2009_FR.pdfdont extrait:Les agonistes du récepteur activé par les proliférateurs despéroxysomes ? (PPAR?) (par ex. GW 1516) et les agonistes del’axe PPAR?-protéine kinase activée par l’AMP (AMPK) (par ex.AICAR) sont interdits.et les produits actuellement en usage ne sont pas sur les listes et lorsqu'ils y arriveront, d'autres produits seront utilisés. C'est aussi simple et triste que cela.Vraiment, à te croire, l'industrie pharmeuceutique nous invente des nouveaux produits innovants d'une classe nouvelle. On s’étonne que l'on ne guérit pas encore les cancéreux, les malades d''Alzheimer,... Il faut 10 ans au moins pour développer une nouvelle classe de médicaments. La liste de l'AMA n'est pas restrictive à ce sujet, loin de là et le code prévoit des analyses a posteriori sur une période de 8 ans. Personne ne dit qu'on éradiquera le dopage totalement. Les naîfs ne sont pas ceux qu'on croit mais ceux qui, sur sur ce forum, pense que le monde peut être idéal. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 3 décembre 2012 Share Posté le 3 décembre 2012 Le plus souvent, ce ne sont pas les dernières trouvailles de l'industrie pharmaceutique qui sont utilisées comme dopants, mais celles utilisées dans la médecine de tous les jours et parfois depuis longtemps...Comme je l'ai déjà dit, si ces produits ne sont pas sur la liste aujourd'hui, mais le sont demain, il est impossible de poursuivre un coureur qui l'a consommée aujourd'hui.Je ne suis pas d'accord. Il suffit de lire le code antidopage, et surtout, la liste des produits et méthodes interdits. Cette liste n'est pas restrictive: elle mentionne les classe de médicaments ce qui est très large. J'en ai fait la démonstration suffisamment clairement dans une de mes réponses précédentes. Je rappelle pour la toute dernière fois pour ceux qui sont aveugles et sourds:La liste de chaque catégorie de produits interdits commence toujours parincluant sans s'y limiterou se termine par:et autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s).Dans la rubrique des méthodes interdites, il en va de même. Par exemple:Toute manipulation intravasculaire de sang ou composant(s) sanguin(s) par des méthodes physiques ou chimiques.L'exemple le plus frappant est le dopage génétique qui figure sur la liste alors que ce terme englobe toute forme de dopage génétique: celui existant, celui en développement et celui à venir. Tu sembles oublier que la lutte antidopage n'est pas quelque chose de statique. Elle évolue comme toutes les entreprises humaines pour s'adapter à la réalité.D'abord il ne suffit plus d'être positif pour être punissable ce que certains continuent à proférer sur ce forum. C'est aussi oublier que l'AMA a un programme de surveillance des nouveautés pharmaceutiques. C'est aussi oublier que les méthodes de détection sont devenues plus sophistiquées. Ce ne sont pas les préparateurs de Landis et de Contador qui ont commis une erreur (comme certains nous le font croire à longueur de journée), mais ce sont les laboratoires qui les ont devancés en pouvant, dans le cas de Landis distinguer entre l'origine de la testostérone (endogène ou exogène), et dans le cas de Contador détecter une faible dose de clenbutérol pour lequel le code prévoit qu'il n' y a pas de seuil (voir plus bas), faible dose d'une substance interdite utilisée en préparation des mois avant et qui s'est retrouvée brusquement dans son sang après une transfusion démontrée par la présence de phtalates très spécifiques aux poches contenant du sang humain. C'est donc ignorer le progrès effectués depuis ces dernières années alors que l'on partait pratiquement de zéro au début des années 2000.Autre nouveauté: il existe des accords de collaboration entre les l'industries pharmaceutiques et l'AMA. Sans compter qu'Interpol collabore également pour traquer les réseaux d'approvisionnement.Enfin, quand tu affirmes que l'EPO ne se trouvait sur la liste des produits interdits que plusieurs années après son introduction dans le peloton, c'est totalement absurde. Car l'AMA n'existe que depuis 1999, un an après l'affaire Festina (1998). Cette affaire a été à l'origine de la création d'une organisation indépendante de lutte contre le dopage et il est évident que l'EPO se trouvait sur la liste des produits interdits dès la création de l'AMA. Les analyses à postériori de l'AMA, c'est un peu de la poudre aux yeux, elle ne concerne que les produits listés à la date du prélèvement. Aujourd'hui, les coureurs ont bien comnpris ce principe et à part quelques rares imbéciles, ils n'utilisent plus que les produits non listés sur lesquels il est impossible de les poursuivre.Je pense avoir clairement montré que cette affirmation reste incorrecte. Ce qui suit est une preuve supplémentaire:En ce qui concerne l'AICAR et ses dérivés, l'inventeur de ce produit, Ronald M. Evans du Howard Hughes Medical Institute a commencé ses recherches sur des souris génétiquement modifiés à partir de 2004. C'est seulement quelques années plus tard que fut mis au point ce produit et qu'on aurait pu théoriquement le retrouver sur le marché. En effet, la publication scientifique date de 2008 (source citée ci-après). Dès qu'Evans s'aperçut de la potentialité de ce produit pour améliorer la performance des marathoniens il en avertit l'AMA et proposa même des pistes pour un test de dépistage pour les JO de 2008. Donc puisque l'AICAR et toute la classe des médicaments associés se trouvaient déjà sur la liste des produits interdits en 2009 (j'ignore si c'était le cas pour 2008, mais c'est tout-à-fait probable vu la collaboration entre Evans et l'AMA dès 2008) cela réfute ton argument. Source:http://esciencenews.com/articles/2008/07/31/researchers.identify.drugs.enhance.exercise.endurancePour information, le code antidopage (version 2009) se trouve ici:http://www.wada-ama.org/rtecontent/document/code_v2009_fr.pdfIl fait 135 pages. Je ne peux m'empêcher de citer quelques points que devraient inciter les défenseurs d'Armstrong et de Contador à plus de retenue.Affaire Contador;2.1.3 (page 19):À l’exception des substances pour lesquelles unseuil quantitatif est précisé dans la Liste desinterdictions, la présence de toute quantité d’unesubstance interdite ou de ses métabolites oumarqueurs dans l’échantillon fourni par un sportif,constitue une violation des règles antidopage2.2.1 (page 20):Il incombe à chaque sportif de faire en sortequ’aucune substance interdite ne pénètre dans sonorganisme. Par conséquent, il n’est pas nécessaire dedémontrer l’intention, la faute, la négligence oul’usage conscient de la part du sportif pour établir laviolation des règles antidopage pour cause d’usaged’une substance interdite ou d’une méthode interdite.Affaire Armstrong:7.6 page 46:Si un sportif ou une autre personne prend sa retraite aucours du processus de gestion des résultats,l’organisation antidopage menant ce processus conservela compétence de le mener à son terme. Si un sportif ouune autre personne prend sa retraite avant que leprocessus de gestion des résultats ait été amorcé,l’organisation antidopage qui aurait eu compétence sur lesportif ou l’autre personne en matière de gestion desrésultats au moment où le sportif ou l’autre personne acommis une violation des règles antidopage, restehabilitée à gérer les résultats.Commentaire sur l'article 2.2, page 20:l'usageou la tentative d'usage peut être établi pard'autres moyens fiables tels que des aveuxdu sportif, les déclarations de témoins,.... Ceci est très long finalement. Mais l'objet de l'intervention initiale de Didier était de montrer qu'il y avait un changement de mentalité dans la jeune génération de coureurs. Changement de mentalité engendrée avant tout par la peur du gendarme, par une conscientisation grandissante du problème, par un durcissement des sanctions et par une lutte qui s'est donnée progressivement les moyens de démasquer tôt ou tard les tricheurs. Du moins c'est mon opinion. Je fais partie des optimistes. Les pessimistes et les grincheux de service n'entreprennent jamais rien (contrairement aux premiers). Ils ne font que se lamenter et ne proposent aucune solution. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 4 décembre 2012 Share Posté le 4 décembre 2012 Tu as l'art de botter en touche.1) L'aspirine n'est pas un produit dopant. C'est le docteur Mondenard, grand spécialiste du dopage qui l'affirme. L'aspirine est (ou a été) utilisée en conjonction avec l'EPO pour fluidifier le sang. Les dopés à l'EPO faisaient, paraît-il des pompes la nuit pour éviter des accidents de coagulation. Faire des pompes n'est pas non plus considérée comme une méthode interdite. C'est du grand n’importe quoi, une fois de plus. 2) Tu nies systématiquement le fait que la liste n'est pas restrictive mais inclut des classes de médicaments bien connus.3) Tu nies que l'arsenal de lutte comprend d'autres moyens que le dépistage de produits interdits4) Tu nies que si des sportifs (pas uniquement des cyclistes) passent à travers les mailles du filet, c'est parce qu'ils prennent des produits faisant partie d'une classe de substances interdites ( exemple Aicar et des dérivés) actuellement indétectables. C'est tout-à-fait différent. Que diras-tu demain si des coureurs sont dépistés positifs à l'Aicar lors d'une compétition qu'ils avaient disputée en 2009. C'est tout-à-fait envisageable. 5) Si cela te rend heureux de croire que ces corps squelettiques peuvent développer de telles puissances dans les cols à l'eau claire et que cela te rend béat d'admiration, je te laisse à ta naïveté bienheureuse.Il n'y a rien de tout cela dans mes propos. Je te mets au défi de trouver une telle affirmation dans mes écrits. Sauf d'affirmer comme Didier et d'autres qu'il y a certainement des coureurs propres dans la nouvelle génération et que ce fait est le résultat de la "peur du gendarme". A ce que je saches, les coureurs que j'ai cités: Pinot, Bardet et De Gendt ne sont ni squelettiques, ni n'ont développé des puissances d'extraterrestres en montagne. Je parle de la lutte anti-dopage en général et de ses progrès. Rien de plus.Il n'y a aucune désinformation dans ce que j’écris. Je ne peux pas en dire autant pour toi. Il suffit de relire tes affirmations sur l'Aicar et l'EPO que tu prétendais ne figurer sur la liste de l'AMA que seulement des années après leur introduction dans le milieu sportif ou après la naissance de l'AMA (dans le cas de l'EPO): c'était tout simplement FAUX. Tout le monde a pu vérifier mes sources.Je n'ai aucune intention de défendre quoi que ce soit comme tu l'insinues, sinon à tordre le cou aux bobards qui circulent trop facilement sur ce forum et dont tu te fais l'écho.Je ne suis pas naïf: je ne crois pas, comme toi, à un monde parfait. Il est évident que le dopage dans le sport ne sera jamais complètement éradiqué (comme il est évident que des criminels ou de simples chauffards passeront toujours à travers les mailles de le justice). Néanmoins il est possible de lutter efficacement contre le dopage pour le maintenir dans des limites raisonnables. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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