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Gros Coup de G....


bernard GOURMELEN

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Vous êtes bien gentils à nous traiter de méchants, mais c'est pas mal aussi se poser des questions dans la vie et pas seulement opiner bêtement quand on vous raconte un truc.

Vous avez trop l'habitude de la compassion automatique qui se pratique sur les forum. Un type vient dire qu'il a eu connu une mésaventure et c'est parti pour la litanie des "bon rétablissement", "bon courage", "pauvre de toi" "quels salauds ces chasseurs" et le comble du vide absolu "+1". Le type qui n'a rien d'autre à dire que "+1", scusez moi, mais on se demande ce qu'il vient faire là.

L'autre option, c'est de discuter avec des opinions variées et tranchées. Mais là, forcément, on sort du politiquement correct et de la compassion obligatoire.

Donc peut être que notre ami accidenté venait chercher  une litanie de "bon rétablissement". Mais en même temps, il donne matière à discuter. Donc on discute. Parce qu'effectivement, tous les chasseurs ne sont pas des salauds, tous les cyclistes ne maitrisent pas leur vélo, et que globalement les circonstances de l'accident sont décrites suffisamment imprécisément pour donner matière à discuter.

Et ce n'est pas parce qu'on fait du vélo qu'on doit forcément consoler tous les types qui font du vélo, qu'on ne connait pas et qui nous racontent un truc un peu bancal. On n'a d'ailleurs pas la preuve que le chasseur s'est mal conduit. Et d'ailleurs, pourquoi le désigner comme chasseur, puisque ce n'est pas un accident de chasse ? C'est juste un automobiliste.

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C'est vrai. Le pire, c'est lors de l'accident récent du coureur espagnol, je crois. Il y en a un ici, sur un forum français, qui s'est fendu d'un "condoléances à la famille". Faut quand même vraiment être dans l'automatisme pour dire des trucs comme ça sans plus réfléchir.

De la compassion comme ça, j'en voudrais pas, même dans le pire des malheurs.

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Bonsoir Bernard , je te plains de tout coeur et il est normal que la solidaridé entre cycliste ait un sens et du bon sens

Pour ce qui est de  la solidarité , je t'indique ,et si cela peut t'aider afin de déterminer les tors , une question me vient à l'esprit :

  Avait-il mis ses feux de détresse ? Comme tu le percute , il se trouvait donc immobiliser sur la partie roulante de la chaussée sans raison apparente , et sans se signaler

 

toute les voitures ont des feux prévus pour cela et il y a obligation de s'en servir afin de ne pas créer de danger pour les autres

Je pense que tu pourrais bien défendre ton cas et surtout d'être relevé de toute responsabilité dans cet accident

Salut Bernard ,un ami qui te veut du bien

A + et tiens-moi au courant

GUY.

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Des bagnoles qui pilent à 15 m ou moins devant moi, sans aucun avertissement, ça m'arrive assez souvent : j'habite en pleine ville, et c'est un phénomène assez courant.

Jusqu'à présent, j'ai toujours réussi à éviter l'accident, mais parfois c'était limite, dans les cas où rien ne m'avait permis de prévoir l'arrêt brutal du véhicule. Mais en ville, on est toujours un minimum vigilant, c'est je pense ce qui m'a permis d'éviter des accidents.

Alors, n'en déplaise aux donneurs de leçons, je conçois très bien qu'en rase campagne, là où ce genre de choses ne risque pas d'arriver souvent, ça surprenne un cycliste qu'une bagnole s'arrête brutalement à 15 m devant soi. En pleine chaussée qui plus est. Sans même prendre la précaution de mettre le signal de détresse, je suppose. Quand l'effet de surprise joue à plein comme ça, quinze mètres, ce n'est vraiment pas grand'chose : si on roule à 30 km/h, cette distance est parcourue en moins de deux secondes.

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Mais quand les gendarmes lui demanderont pour quelles raisons '' sensées '' il a pilé de cette façon ,il aura tort car sa maneuvre a été justement dangereuse et cette façon de conduire l'est complètement et de plus , l'automobiliste doit savoir tenir compte de la différence et apprécier à sa juste valeur, comme il sagit d'un cycliste , de la situation ,car en aucun cas la situation de l'automobiliste était exposée a quelconque danger ou obstacle

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Dans ce cas, il doit prouver qu'un cerf traversait la route :)

Le vélo accuse le 4x4 d'avoir pilé, avec les raisons qui vont avec, si c'est accepté,  le conducteur du 4x4 devra prouver qu'il a été obligé de freiner brutalement.

Si il y arrive, le cycliste (désolé je ne me souviens pas de l'auteur du post), devra prouver à son tour je ne sais quel motif.

Et ainsi de suite;

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Bon , je n'ai jamais utilisé le mot chasseur à chacune de mes interventions , j'ai dit '' automobiliste '' et je suis venu sur le sujet afin d'aider un gars et j'essaie de raisonner ,mais je voudrais aussi dire à certains comment font-ils pour arriver à freiner + court qu'une voiture

J'ai eu l'occasion de bien m'en tirer en évitant mais surement pas en freinant , tous ceux qui semblent accuser notre ami ,qu'ils y pensent bien , ça c'est mon vécu

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Puisque tu reviens là-dessus, il y a une phrase qui m'intrigue depuis le début. Ce n'est pas le freinage, c'est la vigilance et la distance sur laquelle les choses se sont passées.

Le plaignant dit :

"Je l'ai bien vu me dépasser, j'ai bien regarder  si le danger était toujours présent pour moi après m'avoir doublé. Pourquoi il s'est arrêté 15 m plus loin alors que j'étais en pleine relance et sur la route. Pour attacher son chien dans le coffre ! "

Donc je voudrais comprendre comment il fait, en ayant bien regardé, pour percuter un obstacle qui n'était pas dangereux et qui le devient en 15 m. 15 m, c'est rien, même pas le temps de se dire qu'il n'y a plus de danger et qu'on peut relancer. Ou alors, il a mal regardé.

Et mine de rien, notre cycliste à le temps de voir que le gars attache son chien dans le coffre, mais pas que le véhicule a pilé.

Fô m'expliquer...

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Salut Bernard,

J'espère que tu te remettras vite de tes blessures. Je te trouve finalement bien complaisant dans ton appel au civisme, quand on lit ce qui t'es arrivé. Je dirais presque pas rancunier !

La question du tort ou raison en pareille circonstance est totalement déplacée, et de toutes façons, je ne vois pas en quoi, sur le plan du comportement et indépendamment du code de la route, on peut excuser un automobiliste de doubler un cycliste, puis de s'arrêter brutalement juste après !! Il y a une erreur d'appréciation manifeste de sa part.

Mais que veux-tu, comme tu peux le constater, il y a sur ce forum une brochette d'imbéciles qui se complaisent dans le genre de commentaires que tu as pu lire, sans doute des gars qui se sont pris des baffes toute leur vie et qui se reconstruisent sur le forum le personnage qu'ils auraient rêvé être. Tristes rêves pour petites têtes ! Enfin, ça fait aussi partie des vocations du forum, un exutoire réparateur, ou salvateur, certainement.

Bref, je te souhaite patience et bonne convalescence.

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Bonjour Bernard,

J'ai moi aussi été récemment victime d'une automobiliste (en juin dernier). Les circonstances étaient totalement différentes car elle m'a renversé en me coupant la route sur une piste cyclable, mais peu importe, j'ai pas mal fouillé les questions de droit dans ce cas et j'aimerais apporter quelques précisions. En tant que cycliste victime d'un accident de la circulation, vous avez des droits, et il y a des contre vérités dans les premières réponses qui ont été faites du style: "t'es en tort, t'as le droit à rien", j'en passe, etc.

Dans le cas d'un accident de la circulation impliquant un cycliste et un véhicule à moteur, le cycliste (tout comme le piéton), est sous la protection de la loi Badinter du 5 juillet 1985, sauf "faute inexcusable" de sa part qui est très rarement reconnue par les tribunaux, du genre le cycliste qui se jette sous les roues d'une voiture ou un piéton qui saute d'un pont sur une autoroute.

Ceci implique que le cycliste sera indemnisé pour ses dommages corporels, s'il en a, même s'il est en tort au sens du code de la route. Ses frais médicaux lui seront donc intégralement remboursés, et à ceux-ci peuvent s'ajouter des compensations financières pour la douleur subie (pretium doloris). Ceci reste vrai même en cas de faute grave du cycliste du point de vue du code de la route, par exemple brûler un feu rouge ou ne pas respecter un stop, donc a fortiori percuter une voiture à l'arrêt par l'arrière. Noter à ce propos que dans ce dernier cas la voiture doit être en circulation (chauffeur au volant ou à proximité avec le moteur allumé). Si la voiture est en stationnement réglementaire la loi Badinter ne s'appliquera pas.

Pour les dommages matériels subis par le vélo, il est exact que la prise en charge dépendra des torts de chaque partie.

Dans votre cas, il convient de porter plainte contre l'automobiliste. Vous serez ainsi protégé contre toute séquelle physique pendant une durée de 30 ans. Il existe des cabinets d'avocats spécialisés dans ce type d'affaires, votre cas semble défendable (manoeuvre dangereuse, non assistance à blessé, etc.), mais bien sûr comme toujours en ces circonstances il faut bien peser le pour et le contre : importance des blessures et valeur du vélo versus frais judiciaires et de représentation.

Voilà,

Bon rétablissement,

L. Thais

 

P.S. En cas de blessures corporelles, il ne faut jamais remplir de constat amiable. Un P.V. de police ou de gendarmerie doit être établi.

P.P.S. Si l'accident a lieu sur le trajet domicile-travail faire valoir la clause d'accident du travail auprès de votre employeur, ce qui évite d'avancer tous les frais médicaux.

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Les champions du monde du forum sont de retour... Vos réactions déplacées à l'encontre de Bernard sont pathétiques...

Tiens, et si ils faisaient un petit test les champions du monde ? 15m parcourus à 30 km/h ça dure combien de temps ? 1 seconde et 8 dixièmes. Le temps de réaction moyen d'un être humain étant d'environ 1 seconde cela laisse les 8 petits dixièmes pour stopper le vélo. Essayez donc ce week-end, je suis curieux de savoir combien d'entre vous parviendront à s’arrêter en moins d'une seconde.

 

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Bonjour Fabrice , en toute bonne foi ,en ce qui me concerne ,tu asparlé de ce qui pouvait être lors d'un accident , des réactions de la victime et des gens qui n'ont rien vu , mais qui se mettent à juger , soit l'un ou l'autre le cycliste ,l'automobiliste .

Pour ma part , j'ai eu 2 grosses frayeurs , et j'ai évité le pire .Une fois arrêtés ,nous en parlons ,calmement .Je suis toujours tombé sur des gens objectifs , ayant reconnu leur erreur , et à chaque fois ,ils donnent la même réponse : '' je ne vous ai pas vu ''

Il y a un réel problême qui se pose : celui dû au manque de concentration des automobilistes et ils ne savent pas qu' 1m50 est prévu au code de la route afin de doubler le vélo en rase campagne , c'est 1 mtre en ville , que nous avons aussi 0,50 m du bord  droit de la route , que nous pouvons rouler à 2 de front le jour , etc

Tout ce que je dis là , c'est ce qu'ils semblent ignorent quant ils nous invectivent ,je ne parlent pas des pistes cyclables dans les rondpoints .Un collègues s'est fait renverser , j'ai manqué de l'être ,résultat des courses : je ne prends plus la piste , je reste sur la chaussée et je maneuvre comme tout le monde en respect du code des rondpoints.

 

to

 

 

 

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