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Les chronos, ces étapes qui tuent le Tour ?


Yorrick MARCHENOIR

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Vous êtes nombreux à  avoir trouvé le Tour ennuyeux, et à penser que les éditions à grand suspense et forte dose de panache font définitivement partie d’un passé lointain. La faute aux tracés pas assez accidentés, aux stratégies d’équipe qui brident trop les coureurs, et aux contre la montre, étapes finalement dénuées de véritable spectacle, puisque la compétition ces jours là n’y est qu’indirecte et la performance difficilement mesurable. Cette année, il « suffisait » d’être très bon rouleur pour gagner le Tour. Ce sont les chronos qui ont fait les écarts, au détriment du suspense. La lecture de cette infographie :

http://www.vistadium.com/2012/07/24/les-chronos-ces-etapes-qui-tuent-le-tour/

qui trace au fil des étapes  les positions au classement général des 3 coureurs ayant terminé sur le podium, montre bien que les étapes clés qui ont engendré des creusements d’écart ont été celles disputées contre la montre. Les étapes accidentées, Tourmalet, Madeleine ou pas, ont en revanche été navrantes de… platitude, niveau suspense. Regardez, au cœur du Tour ces belles lignes parallèles en 7/8e, 10/11e, et 16/17e étape.  Le tiercé Wiggins-Froome-Nibali s’est bien tenu, c’est peu dire, et l’italien, allez, a peine faibli au sortir des Pyrénées. Il ne s’est pas passé grand chose dans nos montagnes, parce que les écarts étaient sans doute trop grands déjà à l’issue du 1er contre la montre. Pas de chassé croisé, ni de sensible réduction d’écart. Non, rien. Comme du prologue jusqu’à la 6e étape : un status quo absolu. A la limite, au départ de ces étapes, faites monter les coureurs dans les voitures, fenêtres au vent pour qu’ils voient le paysage, et lâchez les fauves à 1 km de l’arrivée, que les sprinteurs se chargeront de régler. En attendant, on aura regardé un reportage de Jean Paul Olivier, et on sera moins ennuyé… Plus sérieusement, supprimez le Chrono de Besançon, et vous aurez, avant d’aborder les Alpes, des touts petits écarts qui rendront possible les attaques éclairs en montagne, celles qui passionnent tout ce petit monde. Un Nibali, plus indépendant qu’un Froome, aurait peut être pu y croire davantage dans un schéma comme celui-ci. Mettez une arrivée supplémentaire en altitude, et vous tiendrez peut être votre suspense, de telle sorte que le chrono du dernier samedi puisse servir de régulateur entre ultimes prétendants à la victoire finale -les rouleurs devant rattraper le retard pris en montagne, les fous de la grimpette devant limiter la casse contre la montre-, et nous offrir ainsi un beau clou du spectacle.

 

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pas du tout d accord avec cette analyse tres simpliste du cyclisme

il en faut pour tout le monde...

sans chronos, on a la victoire d un grimpeur... c est ca pour toi un course par etape de 3 semaines? qu un grimpeur en sorte gagnant? non, un coureur polyvalent oui

le cyclisme c est aussi savoir etre costaud a tout niveau, grimpeur, rouleur...

le tour n a pas ete ennuyeu a cause des 100 km de chrono mais plutot a cause d une concurrence absente

tu ajoutes pour ce meme tour, un indurain, un armstrong, un ulrich...je doute fort qu s ennuie, bien au contraire

avec de petits ecarts au pied des alpes, le comportement des niballi et autres grimpeurs aurait ete le meme, la sky tellement forte aurait controle la course de la meme facon... le resultat final aurait ete le meme

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"je ne voit pas en quoi on ne s'ennuyer pas avec un armstrong cacher derriere ses équipiers jusqu'au dernier kilométre des cols"

On n'a pas du voir les mêmes TDF parce qu'il a souvent fait un festival dans la montée finale : demande à Ullrich si ça fait 1 km entre l'endroit où Armstrong lui pose une mine et d'arrivée à l'Alpe d'Huez ... et ce n'était pas la seule fois !

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Jean,

tu dis :

avec de petits ecarts au pied des alpes, le comportement des niballi et autres grimpeurs aurait ete le meme, la sky tellement forte aurait controle la course de la meme facon... le resultat final aurait ete le meme

et j'aurais tendance à dire : pas certain car si plus de coureurs se retrouvent avec de petits écarts au pied de l'étape de montagne, la source de motivation d'attaquer est différente de celle d'un coureur qui aurait déjà 5min dans les dents après le premier contre la montre.

ce que je veux dire par là, c'est que c'est plus compliqué de contrôler une course si le nombre de coureurs potentiellement intéressés à la victoire (aux écarts) est élevé. Une seule équipe ne peut pas contrôler les attaques de toutes les autres équipes...à mon sens.

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et oui un chrono en cote pour favoriser les purs grimpeurs et un chrono plat la veille de l'arrivée ça mettrait tout le monde d'accord ! mais quelque chose me dit que les CLM pourraient être a nouveau 😉réduits sur les prochains tours...histoire d'augmenter les chances de podium de rolland et de pinot qui ont encore beaucoup de lacunes dans ce domaine  

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Le TDf doit consacrer les coureurs complets ....il faut un bon mixte entre CLM et étapes de montagnes ......

Cette année  je suis d'accord avec toi on a ce CLM de Besançon qui a baché le TDF  mais ce n'est pas comme cela tous les ans ....il a manqué Contador qui aurait le seul a etre assez fort contre les Sky ..... je pense que les organisateurs l'ont compris 2013 devrait etre tout autre et le départ en Corse ça va etre sympa vu le relief de l'ile ....

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la Sky etait tellement forte en montagne, qu avec le train qu elle imprimait, personne ne pouvait s extraire du paquet sans etre repris plus tard

a mon avis, je pense que ca n aurai rien change, car on n a jamais vu aucun coureur de la sky sauter dans les roues de ses adversaires, et ne l aurai certainemenet pas fait non plus si il y avait plusieurs coureurs a attaquer. la sky roulant au train soutenu, reviendrait sur les ceux de devant tot ou tard

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Je pense qu'il est totalement infondé de dire que le parcours de ce tour était déséquilibré. Les meilleurs ont gagné, aucun parcours autre n'aurait changé la donne au vu des forces en présence.

2 fois 50 km de chrono plus un prologue ce ne doit pas être rédhibitoire pour des purs grimpeurs ; avant les chronos faisaient beaucoup plus et ce n'est pas pour cela qu'il n'y avait pas de spectacle.

Le tour doit consacrer un coureur COMPLET et c'est donc aussi celui qui est le plus fort SEUL.

Avec des étapes comme celles de la Toussuire, de Bagnères de Luchon et de Peyragudes je pense qu'il y avait largement de quoi s'exprimer pour les grimpeurs. Or à chaque fois sur ces étapes les plus forts étaient ... Wiggins et Froome.

CQFD

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