Aller au contenu

Frank schelck positif


Benjamin MALO

Messages recommandés

Grave méconnaissance en matière de recherche pharmaceutique, Michel.

Si tu savais réellement comment sont faits la plupart des détections (très habituellement des analyses spécifiques à chaque produit cherché par chromatographie, parfois des familles de composés mais c'est rare), tu saurais à quel point les dopés auront toujours une longueur d'avance.

Tu prends un produit dopant X, tu changes un petit truc dans sa structure chimique, tu vérifies que l'activité voulue est toujours présente (c'est la partie hasardeuse, ça ne marche pas à tous les coups), et paf tu as un nouveau produit dopant Y, qui ne sera jamais détecté car les méthodes chromatographiques sont propres à chaque molécule. Et même si on finit par trouver la molécule Y et par développer une méthode pour la détecter, les dopés seront passés à la molécule Z le temps que ça arrive...

Je simplifie à outrance bien sûr, mais la lutte anti-dopage, même si elle est nécessaire, reste une course de la tortue contre le lièvre. On dissuade les kékés d'utiliser du dopage "évident" mais les pros seront toujours chargés car les enjeux financiers permettent de le faire sans trop de risque.

 

D'ailleurs, là où on atteint les limites entre dopage et simple manipulation, c'est avec les transfusions sanguines/ la dialyse. Je pense qu'on sera d'accord pour dire que c'est du dopage, et pourtant sur le papier, aucune substance interdite, et une possibilité de récupération physique sans équivalent.

 

La conclusion, c'est qu'on doit être conscient de ça et faire avec, sinon il faut arrêter de regarder toutes les compétitions sportives de suite, pas que le cyclisme.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je veux bien te croire car je ne suis pas spécialiste dans ce domaine. Tu nuances tout de même en disant que la chromatographie permet dans certains cas la détection de famille de composés. Ne peut-on pas imaginer que cette méthode ne soit encore améliorée ce qui résoudrait le problème des variantes de molécules. Voilà pour le côté scientifique.

Je me demande par ailleurs quelle firme modifie la structure d'une molécule qui a prouvé son efficacité dans le traitement d'une maladie et pour quelle raison (j'y reviens plus loin). Les produits dopants sont me semble-t-il d'abord issus de l'industrie pharmaceutique. L'aicar est au départ un médicament contre l'obésité. Il n'a pas été développé dans le but d'améliorer l'endurance des sportifs, mais il a été détourné de son usage premier comme ce fut le cas pour l'EPO.

Quel est donc l'intérêt d'une firme pharmaceutique ayant pignon sur rue à modifier la structure chimique d'une molécule qu'elle a développée et qui marche bien pour le traitement d'une maladie (si ce n'est d'améliorer encore l'efficacité et/ou de réduire les effets secondaires) ? On doute que ce soit dans un but purement financier car, par exemple pour l'aicar, le marché pour le traitement de l'obésité doit dépasser celui du dopage sportif. 

Une solution serait au niveau des brevets. Une firme pharmaceutique X pourrait travailler à développer une variante d'une molécule brevetée par la firme Y, la faire breveter et y trouver son compte sur le marché des médicaments.  Néanmoins, j'ai lu sur le site de l'AMA, qu'il y a des accords entre l'agence Mondiale Antidopage et les firmes pharmaceutiques pour le contrôle et la surveillance de nouvelles molécules potentiellement dopantes. C'est aussi un aspect méconnu de la lutte anti dopage.

On peut aussi penser qu'il s'agit de labos clandestins. Dans ce dernier cas, la lutte anti dopage utilise aussi d'autres moyens dans ce sens, notamment policiers et douaniers.

Je partage toutefois ta conclusion tout en étant plus optimiste sur l'efficacité de la lutte anti dopage qui ne se résume pas à la détection de molécules. Sans oublier qu'il y a aussi le fait qu'on peut réanalyser des échantillons plusieurs années après le déroulement d'une épreuve. 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La preuve était là, mais le protocole n'était pas encore validé. Détection anormale de phtalates résultant d'une transfusion sanguine. C'est cela qui a conduit à la décision du TAS en même temps que la détection de clenbutérol.

Pour rappel: les traces de clenbutérol se trouvaient encore être présentes suite à un traitement antérieur de Contador à ce produit. Après sa cure de clenbutérol, Contador a attendu un délai qu'il pensait suffisant pour rendre le clenbutérol indétectable et stocker son sang en vue de transfusions futures. Il ne se doutait pas que le labo était maintenant capable de détecter des traces infinitésimales de clenbutérol.

En réalité le labo cherchait des preuves de transfusion sanguine en testant un nouveau protocole basé sur la détection de phtalates. Comme ce protocole n'était pas encore validé, c'est le clenbutérol qui a été retenu officiellement. Le Tas n'a jamais été dupe.  Le clenbutérol était aussi une preuve indirecte de la transfusion. C'est clair, non ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Jojo vindicatif ca au moins c'est sur. Je vois pas le raprochement que tu peux faire entre une carriere et de la jalousie. De plus je ne voulais pas etre plus beau mais gagner ma croute....Tu ne sauras jamais le ressenti qu'on peut avoir de gagner sa vie avec le sport qu'on pratique et donc j'ai pas besoin qu'on me pardonne de quoi que ce soit, surtout toi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les organisateurs ont toujours voulu du spectacle et ca continue aujourd'hui. Quand a ceux qui ne prenaient rien, j'aurais bien aimé en faire parti tout en gagnant suffisamment, mais comme aujourd'hui, c'etait pas possible. Alors j'ai choisi mon camp pour faire de ma passion un metier. Des moments tu pedales a coté du vélo. C'est pas ton monde, comprends le une bonne fois pour toutes et arretes de deblaterer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...