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"La fois où..."


Clementine SETA

Messages recommandés


2) La fois dont vous êtes le/la plus fièr(e)

De finir second d'une cyclo et d'avoir piégé le SCOD Dijon, puis sur le podium avec Bernard Hinault

3) La fois où vous étiez invincible

La première fois que j'ai gagné une course à Andilly dans le 95 en 1988, toute la course en échappé seul et engagé seul de mon club, contre les plus gros clubs du coin

4) La fois où vous avez eu envie de laisser le vélo dans un fossé et de rentrer à la maison en stop

Jamais !

5) La fois où: "non, mais, c'est vraiment trop beau!"

Les rencontres avec des animaux sauvages, il y a une certaine magie...

6) La fois qui vous a ému(e) aux larmes

A l'arrivée de la Marco Pantani en 2005, en haut du Galibier, quelques jours après le décès de mon beau père en 2008, dans une descente de col avec une légère pluie, 4° degré avec le chant des oiseaux, un incroyable bien être en 2016.

7) La fois où le vélo, ça a aussi été une belle rencontre

Michel Sorine en 2001 l'organisateur de la 1000 bosses

9) La fois où vous êtes vraiment allé(e) au bout (de vos forces, de vos projets, du monde...)

C'est du passé, je regarde en avant...

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2) La fois dont vous êtes le/la plus fièr(e)

Je rajoute la 4 et la 9 !

Le Brm des Pyrénées au départ de Pau.

14 h et 1200 km pour y aller et malgré des douleurs dorsales (hernie discale) que les heures passées dans le mini bus n'ont pas amélioré, j'ai pris le départ.

Initialement inscrit pour 1 jours, j'ai préféré accompagner quelques membres du club  qui était inscrit pour le 2 jours.

Départ en vélo  de Laruns (hébergement) pour aller à Pau, puis direction le Soulour et l'Aubisque.

Au fils des kilomètres, les douleurs sont devenus de plus en plus intense, j'ai, marché, pleuré(mais pas d'émotions), bataillé pour monter le Soulor, (4),  mais faire demi-tour, aurait été encore pire.

J'était vraiment vidé(9) quand je suis arrivé au sommet et curieusement la douleur devenait alors, moins vive, ou plus supportable.

Après une bonne nuit de sommeil et un cachet "miracle", que m'avait donné une personne du club, j'ai pu continuer le lendemain. 

Marie Blanque, Labays, très joli, mais sous un soleil de plomb et puis retour sur Pau.  

 

 

7) La fois où le vélo, ça a aussi été une belle rencontre

Une discutions avec une jolie cyclistes rencontré dans la montée de la Colombiere.

J'avais l'impression de la connaître depuis longtemps, alors qu'en la quittant, je ne savais même pas son prénom ! 

 

5) La fois où: "non, mais, c'est vraiment trop beau!"

Bon ce n'était pas en vélo, mais en bus, je me dirigeait d'Inverness vers Durnnes (Hyghlands) en longeant un des nombreux Loch.

Une petite route, d'un côté le lac, de l'autre les montagnes avec leurs flancs "éventrées" par l'eau  et au fur et à mesure de la progression,  les couleurs changeait sous un soleil radieux, spectacle inoubliable, j'en ai encore la chaire de poule.

En vélo, c'est la découverte de très jolies endroits, panoramas, tout  près de chez moi, que je ne connaissais pas, ou que souvent je ne voyais pas !  



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"La fois où le vélo, ça a aussi été une belle rencontre

Une discutions avec une jolie cyclistes rencontré dans la montée de la Colombiere.

J'avais l'impression de la connaître depuis longtemps, alors qu'en la quittant, je ne savais même pas son prénom ! "

Gros malin, Charles, c'était Clémentine !

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3/ lors d'une Marmotte, les 5 derniers kilomètres du Galibier, avec un compteurs oscillant entre 16 et 17km/h,...

4/ En 1993, pour mon premier Lyon-Mont Blanc, j'ai perdu 35 min en 35km dans le final de la première étape, entre Albertville et Combloux, en passant par Quiège, La Forclaz de Quiège et la route forestière de Cohennoz. 

Je pratiquais également le bridge. Et pendant tout ce parcours, je n'ai cessé de me répéter que le vélo n'était pas fait pour moi,... que j'allais rentrer en train à Lyon,... Que j'allais me mettre à fond au bridge.

L'organisateur a refusé de déposer le soir à la gare de Sallanches. Le lendemain, je gagne la deuxième étape, dans des conditions climatiques dantesques.

5/ en 2011, lors du brevet qualificatif pour Paris-Brest de 600km à Feurs, entre 5h00 et 6h00, entre le Maillet de Montagne et La Croix du Sud, nous étions 5. Nous avancions, un peu dans un état second, sur ce plateau, sans maison, sans âme qui vive. Au milieu de nulle part, donc, une voiture garée sur bas côté. Alors, que nous passons à sa hauteur, une très jeune femme, se redresse dans la voiture, son buste dénudé. Je regardais dans sa direction à l'instant où elle s'est relevée. Son visage traduisait à la fois la surprise et l'extase. C'était magnifique. Mes 4 compagnons de route n'ont rien vu.

7/ Le vélo n'a été que de belles rencontres. Mais une en particulier,...

Sur le site du CT Lyon, en 2011, je racontais tous les mois, mes sentiments et mes états d'âme liés à la préparation de Paris-Brest. J'avais demandé au club de ne pas mentionner mon nom, pour demeurer anonyme participant de l'épreuve. Pendant la première nuit de l'épreuve, après Tinténiac, un italien m'a abordé en anglais. Il m'avait expliqué qu'un cyclo italien, professeur de français, les traduisait en italien à leurs parutions, qu'il faisait un envoi groupé par courriel à beaucoup de cyclos italiens. Il avait également traduit mon long compte-rendu sur ma participation de 2007. Il voulait me témoigner sa gratitude, car il avait décidé de participer grâce à cela. La conversation a duré 15 minutes. Je ne l'ai jamais revu.

9/ Je viens de rentrer sur les 2 premiers d'une cyclosportive. Il reste 5 km; la fringale me guette. L'arrivée est au sommet d'une petite bosse de 300m. Le sprint est lancé; mon regard se trouble; je me rassois sur la selle; je zigzague en passant la ligne. Je me dirige en titubant vers la camionnette des pompiers. Je leurs dis que je ne me sens pas bien. Je m'allonge sur un brancard, en me disant: "c'est fini, tout va bien!". Je vois, dans un état second, un jeune pompier me prendre trois fois de suite la tension. Il ouvre la porte du véhicule, pour dire à un autre pompier que l'appareil ne marche pas car il affiche 4,5. Je suis serein, tout va bien. J'entends: "Non, il marche. Il a 4,5 de tension". Et là, l'autre rentre, avec force, dans le véhicule pour me dire: "Surtout, vous ne fermez pas les yeux! Vous m'écoutez…". La tranquillité est finie,... perfusion, masque à oxygène,... Et l'autre qui continue à m'empêcher de dormir.

Merci rétrospectivement à ce pompier, pour son professionnalisme et sa réactivité.

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  • 2 weeks later...

Pour moi 2 "fois où" indignes qui ne rentrent pas ds les cases de Clémentine.

Avec le temps qui s'est écoulé je n'ai même plus honte et j'en souris.

C'était ma 2e année de vélo et il ne restait plus qu'une course dans le 35 (I et V) ce dimanche de fin octobre ; elle était réservée aux licenciés FFC 1ère année, donc chômage technique 😃.

Mais j'avais un pote cycliste un peu truqueur sur les bords qui en était à sa 3e ou 4e saison et qui partant de la constatation qu'on venait l'un et l'autre du 29, nous pouvions y aller franco, que personne ne nous connaissait suffisamment et qu'ils n'y verraient que du feu. 

Or donc, nous finissons la course en tête par une longue fugue à 3 où le 3e larron en était réellement à sa 1ère saison. J'ai donc dit à mon pote qu'on devait le laisser gagner, que c'était la moindre des choses. Mais rien à faire, il voulait une victoire, l'occasion était trop belle. J'ai fini 3e. Personne n'a jamais soulevé le pot aux roses. La victime du jour était le plus jeune des frères Herbette.

L'année suivante, après plus d'un mois où les circonstances m'avaient forcé à ne rouler que très peu et où une déception ne m'incitait pas à rentrer chez mes parents, je me suis inscrit dans une 3 et 4 à Brive alors que j'étais en 2e catégorie. Après tout un 2e caté après plus d'1 mois presque sans rouler ne vaut pas mieux qu'un FFC 3. 

J'ai donc mis mon vélo dans le train et je suis parti en stop à Brive y dormir à l'auberge de jeunesse avant la course. Aux dossards j'avais grossièrement transformé le 2 de ma licence en 3 et c'est passé comme une lettre à la poste (ou un vélo ds le train à l'époque).

Il y avait un longue boucle avec un petit col (en fait le 1er col de ma vie car ceux des Monts d'Arrée n'étaient pas encore répertoriés), puis un circuit en ville avec une bonne bosse. Je n'ai pas réussi à prendre la roue des plus costauds dans le col et j'ai fait tous mes circuits en ville tout seul en 6e position. Dans la bosse j'avais repéré 2 jolies filles que j'essayais de draguer à chaque passage, mais après la course elles ne m'ont jamais cru quand je leur ai dit que j'avais fini 6e 😃.

Voilà, c'était ma 2e triche. Je prends mon bouclier anti-pierres et vous souhaite bonne nuit.

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"L'organisateur a refusé de ME (?) déposer le soir à la gare de Sallanches ? "

Non.

Bonne réponse :"l'organisateur, de mèche avec un type véreux du coin, devait récupérer de mes mains le soir à la gare de Sallanches un sac rempli de billets de 500,00 €."

J'ai pensé que ce connard d'organisateur s'était pris les pieds dans le tapis et n'était pas présent au RV.

J'ai appris plus tard qu'il avait les flics au derche et qu'il avait préféré laisser tomber.

Compris ?

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