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Votre plus belle gamelle !


Eric COSTES

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Celle ou j'ai eu le plus peur : en janvier, fauché par une voiture venant de derrière et faisant la course avec une moto, magnifique vol plané, la voiture sur le toit dans le champ en contrebes.... SAMU, les flics, assurance gentille car plus que bien remboursé (vélo à neuf.... je roule tj avec d'ailleurs 🆒), mais bon merci le casque et merci ma bonne étoile.....

Celle qui a bien fait rire ma voisine : à l'arrêt... oubli des cale pieds en la saluant....

Et les autres : en course le mec de devant qui déboite à l'arrache.... et paf (l'an dernier), une à un rond point pris avec un peu trop d'optimisme, et une glissade s'est produite sur des rails de chemin de fer bien mouillés..... mais pas de mal pour ces dernières...... datant aussi de l'année passée....

Finalement avec toutes les courses, cyclo et sorties effectuées, ça fait peu...

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Pour ma part, une grosse gamelle en fin de course, début d'année 2008: plus trop lucide, je prends un virage rapide (les tours précédents on passait à 50 km/h) à la même vitesse sauf que je passe sur des bandes blanches humides: ce qui devait arriver arrive, je glisse, je récupère le vélo... Pour mieux finir dans une haie après être passé par dessus un muret! Aucun souvenir du moment où je chute, le dernier c'est quand je saute sur le trottoir en me demandant si ça passera entre le lampadaire et le muret. Ensuite c'est quand on me sort de la haie et qu'on m'amène, hagard, chez les secouristes...

Bilan, quelques brûlures et égratignures, un vélo explosé (le deuxième en 8 mois, les assurances ont du être contentes!) et surtout depuis, de grosses difficultés pour passer les virages à vitesse élevée... Au passage, pour Joachim, j'ai plus reçu d'argent des assurances avec ces deux casses (deux fois 800€ de frais ça aide aussi...).

 

Sinon autre chute impressionnante, j'étais pas dedans mais mon frère oui, il y a deux semaines en course à Dompièrre sur Yon, en UFOLEP. Le peloton des 1 et 2 rattrape un laché dans une relance, ils s'écartent brutalement. mon frère n'a pas eu le temps d'éviter le petit ancien, l'a percuté et s'est retrouvé à terre. Ensuite, tout le monde par dessus lui (environ une quinzaine par terre). Bilan, trois personnes emmenées en ambulance, un autre les a rejoint à l'hopital, une fracture de la clavicule pour l'un, de gros dégâts matériels (une dizaine de vélos n'étaient plus en état de rouler), de grosses brulures et égratignures pour certains... Et course arrêtée, plus de place pour passer, comme la route était étroite et des coureurs étaient encore à terre...

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  • 1 year later...

Tous les accidents sont idiots, certains sont plus idiots que d'autre. En 1985, je portais accroché au guidon un sac plastique. A 30 m de ma destination, le sac s'est pris dans les rayons; Je me suis écrasé la tête sur le bitume gravillonné. J'ai entendu le bruit d'une noix qui se casse. Le toubib qui a été appelé me connaissait, et j'étais tellement abîmé qu'il ne m'a pas reconnu.

C'était un 15 août, et il m'a dirigé sur une clinique à St Brieuc où j'ai eu la chance de tomber sur un toubib qui faisait de la chirurgie réparatrice. Il a eu du boulot : plancher du nez arraché, coupure au menton jusqu'aux gencives. Son assistante poussait des exclamations  de stupeur, et à la fin de son intervention elle a déclaré "Vous lui avez redonné figure humaine". Il m'avait dit que je serai sûrement obligé de repasser sur le billard , mais il a tellement bien travaillé que j'en ai été dispensé. Un grand merci à lui !

En prime, j'ai eu trois dents cassées (un an de soin).

J'ai mis un an avant de remonter sur un vélo (à Berlin, sur un vélo datant de la guerre!). Et j'ai racheté un vélo en 1987, que j'ai gardé 25 ans avant de craquer pour mon vélo actuel;

Allez savoir pourquoi, je n'ai plus tellement envie de remettre un sac sur mon guidon !

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Sur la douzaine de belles gamelles , difficile de choisir !!! Certaines ont été impressionnantes , sans trop de conséquences , et presque toujours dû par un tiers : comme celle de 1988 , où je me paye une voiture dont le chauffard avait 3 grs , je fais le saut périlleux par dessus pour atterrir 5 m plus loin , et je m'en tire bien sauf que je suis obligé de mettre un terme à la course à pied ultra où j'excellais .3 ans plus tard , je passe sous un chasse neige avec le vélo , pareil je m'en tire miraculeusement . Et puis en 2005 , lors du Tour de l'Ardèche où là les conséquences étaient plus importantes , avec la contrainte de recevoir une prothèse . Et celle de la Time en 2010 , où j'en ressors avec 7 fractures et perfo du poumon .

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J'avais rejoint un groupe de coureurs à l'endroit où nous nous étions donné rendez vous. On fait tous demi tour, on commence à rouler et un gars fait tomber quelque chose au sol, au lieu de ralentir, il freine fort, ma roue avant touche sa roue arrière et se met de travers, je fais un beau soleil avec ma main avant qui se loge dans la roue arrière d'un autre coureur. Le fait de tomber à faible allure et de porter ce jour là des gants longs m'ont évité des blessures au niveau des doigts, juste des bleus. 

Enfin celle là, n'était pas une chute mais plutôt une énorme frayeur. Je pense que la vidéo suffit :

C'était cette année aux USA, dans le dernier virage du critérium de la dernière étape du Rock Lititz Bike Race. Le 1er coureur glisse et tape les barrières qui tombent sur la route en plein dans la trajectoire des coureurs derrière lui. Je suis le seul (je roule avec le vélo rouge et porte un cuissard noir + maillot blanc/bleu) qui a pris le virage plus à l'intérieur et j'en suis content car je passe pas loin de la barrière qui tombe au sol! J'étais sous le choc toute l'après midi malgré ma victoire (tronquée...) de l'étape et le classement final.

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Non, le coureur n'est pas reparti. 🙁 Il souffrait d'une commotion cérébrale et d'une coupure à la gorge, il ne reconnaissait plus personne, ne savait pas où il était pendant bien 1 heure. Il me disait que je lui rappelais quelqu'un et je lui lui disais "Mais si tu m'avais battu la veille au sprint" et il répondait que oui il se souvenait de moi mais me reposait les même questions quelques instants après... Pour les courses suivantes, les organisateurs ont mis les barrières sur le trottoir et rajouté des bottes de pailles. On le voit pas dans la vidéos mais son vélo était coupé en 2....

Il passait quelques jours à l'hôpital quand je lui ai demandé de ses nouvelles, il m'a invité chez lui à New York pour aller rouler ensemble quand il irait mieux, mais j'ai pas eu le temps. Rouler aux USA c'est totalement différent par rapport à en France ou bien à Majorque, tout était plus grand! J'ai adoré! :)

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dans le dernier virage du critérium de la dernière étape

Putain, y'en a quand même bcp qui sont vraiment nuls . 6 secondes après que le 1er gars chute on en voit encore qui vont s'encastrer ds la paquet de gars à terre.

C'est la raison pour laquelle je n'aimais pas les courses aux Etats-Unis (ds les années 70) et que j'y courais peu avec tous ces mecs qui ont des attitudes de kamikazes et qui pensent qu'ils pratiquent un sport glorieux parce qu'on y court des risques.

J'aurais pensé que les choses se seraient améliorées depuis, mais peut-être pas.

En ce qui me concerne, les seules belles gamelles sont celles que j'ai évitées, parmi lesquelles une me revient souvent en mémoire.

En foot ils parlent d'arrêts réflexe, c'est un réflexe du même genre qui m'a permis une fois d'éviter une grosse Mercedès qui arrivait en face dans une courbe sans visibilté, je n'ai jamais compris comment j'ai pu l'éviter.

Ma roue avant a dû passer à moins de 2 cm du pneu avant gauche de la voiture. Nous étions 5 échappés, faux plat descendant, goulot d'étranglement sans visibilité avec un nid de poules du côté droit, donc je passe plutôt à gauche. Un gars superintelligent avait enlevé le panneau interdisant ce sens de circulation pendant la course.

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Beaucoup vont s'encastrer oui mais dans ce virage on voit pas grand chose à la sortie donc si t'es sur la mauvaise trajectoire t'es dedans... La fatigue, en plus du manque de lucidité jouent aussi. J'ai la vidéo des derniers tours en camera embarquée : 

Après c'est vrai qu'il y avait beaucoup de gamelles, spécialement dans les catégories ouvertes aux coureurs d'une catégorie inférieure, je crois que ça n'a pas changé. lol Presque tous les gars de mon club sont tombés au moins une fois cette saison. Mais bon ça reste tout de même très intéressant de faire une saison là bas car c'est particulier les USA (organisation des courses, les entraînements, le matériel, les paysages, les mentalités etc..).

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