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Le Fameux Paris Brest Paris


Messages recommandés

Bonjour,

Un cyclo indien que j'ai accompagné sur les derniers km —il a donc fini— m'a dit que lui et ses compatriotes avaient beaucoup souffert du froid la nuit. Lui même a aussi été surpris par le dénivelé (le Massif armoricain et la plaine du Gange, ce ne sont pas les mêmes géographies, même si en Inde il y a aussi des montagnes beaucoup plus hautes que les nôtres...)

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En 2007, on a pris cher au bout d'à peine un km après le départ!

Le seul moment où j'ai un peu séchée (pas de fringues de rechange...), c'est sur Brest et à partir de Mortagne au retour...

J'ai en effet le souvenir du moment où avec mes copains de club nous avons quitté le contrôle secret durant la troisième nuit vers 1h ou 2h du matin: il pleuvait des cordes, les bénévoles qui signalaient le contrôle étaient emmitouflés dans des capes de pluies. C'est le seul moment où je me suis demandé ce que je faisais là...

Mais toi tu n'as pas du avoir trop de problèmes de sommeil, tu es allé beaucoup plus vite que moi donc moins de nuits à passer sur le vélo!!!

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Je remarquerais, pour ceux qui souhaite tenter l'aventure, que mes "copains" de route s'étaient tous plus ou moins bourré de café, ils avaient pour certain terriblement envie de dormir. La caféine vous fait faire le "yo-yo" relativement au sommeil, et, c'est un véritable danger. Il est également un danger encore plus grand, c'est de voir son attention capter par le feu arrière du cycliste qui vous précède, et, de subir une sorte d'hypnose. Ca conduit au sommeil.

Moi, je n'ai rien pris du tout. Je n'ai jamais eu envie de dormir pris par l'aventure. Il est vrai que 2 nuits, c'est très faisable.

En 1999 et 2003, je l'avais fait en voiture, j'avais été plus soumis à l'envie de dormir. Je le mets sur le compte de l'ennui de la conduite entre les pointages.

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Oui deux nuits c'est très faisable 😉 mais quatre non.
J'ai vu des gens dans un état pire que moi la nuit N°4 ... le plus amusant (parce que là il n'y avait plus le moindre danger) était de voir comme on se cognait les uns dans les autres sur le lieu d'arrivée ... à pied, avec nos plateaux, nos sacs, etc ... ça ne marchait plus très droit !!!

Il y aurait une étude médicale assez sympa à faire sur les PBPistes à la fin de leur périple. Le manque de sommeil induit certains troubles, mais peut parfois en supprimer d'autres !!!

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Pas de caféine non plus pour ma part...mais qu'est que j'ai pu roupiller la seconde nuit sur le vélo !!!! Cette année il n'y a eu que sur le 400 que je n'ai ressenti aucune fatigue durant la nuit !

Mon CR en ligne : http://ninimouline.com/?p=2633

J'ai maintes et maintes fois lu ton récit de 2007 (que je ne ne retrouve plus en ligne !) que je trouvais fascinant !

Nicolas

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Sympa ton CR Nicolas, très agréable à lire.

Au fond le ressenti n'est pas si different dans les groupes de tête et ailleurs. Tout le monde se bat un peu contre la montre ... y compris ceux qui te jurent que non ... ce qu'on veut, c'est rentrer dans le délai. Et si on fait autant de pauses, c'est souvent parce qu'elles deviennent nécessaires sur une aussi longue durée.

1200 bornes, c'est un gros morceau pour tout le monde 😆
Jamais lu le récit de David, mais si tu nous le remet en ligne, je veux bien le lire aussi 🆒

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Ah une version rapide ! Je vois que la lecture du livre offert par tes parents a été très motivateur, car se lancer dans l'aventure à 21 ans est révélateur, et continuer ensuite, lequel as tu manqué ? 2011 ou 2015 ?

Maintenant c'est un peu dommage que les "rapides" ne partent pas tous ensemble, car avant la hiérarchie était plus claire et chacun pouvait rouler à son niveau. Donc Michel MINGANT vous aurait rejoint, lui parti 30' plus tard, et il semble avoir mal fini, puisque Bocquet l'a rejoint et déposé. Puis les contrôles ne sont plus disciplinés, avant il y avait des "chefs" qui disaient 5', ou 8' et on repart ensemble, alors la pagaille provient des étrangers qui ne veulent à cette occasion, ne pas comprendre la langue Française. Toute une histoire, comme celle de PBP, et je comprend un peu les fidèles toujours tentés par une nouvelle virée.

En tous cas BRAVO !

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Jean Marc,

Je confirme, les chiffres parlent d'eux même; M.M fait Mortagne - Paris avec 2 h 26' de plus que Bocquet. Sache que je vous ai suivis sur ma chaise bien sûr et avec une souris dans la main droite, et je le cite dans ces colonnes, que tu as fait un très bon A/R, surtout pour une première expérience. Car cette épreuve intrigue et est unique pour toute les questions qu'elle soulève.

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Bonsoir,

Michel s'est arrêté 15 mn à Mortagne en souhaitant trouver un kiné mais sans succès. Il s'est arrêté ensuite 1 h à Dreux sous l'insitance de son assistance et à rallier enfin Rambouillet.

ça manquait pas mal d'organisation sur l'aller dans le SAS A. j'ai trouvé que ça roulait trop fort puis trop lentement. Les relais étaient aussi beaucoup trop long. Le groupe de Michel Mingant qui m'a repris était mieux organisé sur la gestion des arrêts et la façon de rouler. 

J'ai raté l'édition 2011 ou je suis passé de l'autre côté de la barrière en faisant l'assistance pour mon père. Mes beaux parents participaient au PBP en solo et tandem dans les années 90 et effectivement j'ai dévoré le livre de Bernard Déon. J'ai encore en tête l'image de De Munck "applati sur sa machine" et Piguet dans sa roue ! J'adore ces lectures !

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