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BRA 2019


Michel SERRES

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les brevets permettent de découvrir la montagne avant tout et l'avantage c'est d'y rencontrer des cyclos expérimentés , les clubs FFCT en participant à ces brevets  montagnards permettent de rouler ensembles les plus forts se mettant un peu au service des débutants , alors que sur une cyclo ou l'EDT chrono et dossard obligent à devoir rouler trop vite pour débuter la montagne

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Mon dernier super BRA est déjà bien lointain en 2007. Maintenant ma femme ne voudrait sans doute pas que je participe à de grands périples. C'était l'année où l'on partait de Vizille et où il y a eu cet affreux accident de car  dans la côte de Laffrey.

Là ce sera le 50 è.

En faisant les parcours en plusieurs jours avec mes anciens collègues du RCTL Limoges ça me permettait et à quelques autres aussi d'aller chercher 1 ou 2 cols de plus pour rejoindre nos copains. Par contre le BRA je l'ai toujours fait à la journée.

Maintenant vu le peu de km que je fais et le peu de distance par sortie, je suis juste capable de faire un Cinglé du Ventoux en partant de très bonne heure et en faisant des arrêts car je roule toujours en autonomie donc jamais de voiture suiveuse ni en haut.

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Pour mes 55 ans je serai également tenté de faire ce BRA 2019 !

Tous les 5 ans je me lance un défi, question de voir où j'en suis... point de vue vélo hein

Lors de mes 50 ans je me suis lancé dans le "Galérien du Ventoux", parcours réalisé seul et par belle météo voire fraîche au sommet...

https://www.strava.com/activities/184716226

Il y a 4 ans je me lançais dans la "Marmotte" édition unique... vu que le tunnel de Chambon venait d'être fermé c'était retour par la Croix de Fer... et surtout la canicule présente dès 7h !

https://www.strava.com/activities/341658975

J'ai donc une bonne idée du début du parcours jusqu'au lacets de Montvernier (assez roulant), après ce sera une découverte pour le reste (Télégraphe, Galibier et Sarenne).

Le parcours me tente bien mais sur le site je vois qu'il y a des départs à 4 - 5 et 6h ou libre... c'est suivant le choix ou les performances ???

Quel est le taux de participation ? Autant qu'à l'EDT ou Marmotte ? Les ravitos sont ils bien fournis ? Pas de chrono et classement je pense ???

Merci d'avance pour vos réponses

 

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Même en FFCT il y a un panel de pratiquants très large. Cela va du cyclo très touriste contemplatif à l’extrême, à une pratique plus dynamique avec le défi personnel. Mais même dans ce dernier cas, cela n'empêche pas de profiter des paysages et faire des pauses pour se regrouper, boire un coup et échanger.

Et sur l'EDT quand tu est au-delà de 1000, dans un col dur c'est un peu "chacun pour soi".

Sur LBL qui est une randosportive avec départ libre, dans les cotes tu ne compte pas sur les autres, à part peu être le col du Rosier qui est plus "roulant". Et entre tu as des groupes qui parfois roulent fort.

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Le Télégraphe n'est pas une difficulté majeure. Il est relativement accessible. Le Galibier est régulier, même dans les virages. Tu n'as pas de moment de récupération avec en plus l'altitude. Et en 2017 il y avait eu beaucoup de vent ce qui ajoute à la difficulté. Je venais de faire 2 semaines sans rouler et je n'étais pas dans les meilleures conditions. Du coup j'avais mis en dernière minute un 34x32. Cela m''a permis de ne pas être en force et j'en ai plus dépassé que je me suis fait dépasser.

Sarenne est dur. Plus que je le pensais. En plus il n'est pas borné et tu ne sais pas où tu en es. Et ultime effet kiss-kool, il est à 1999m. Même pas un 2000 au tableau de chasse😠

Les ravitos sont fournis, pas de classement, allure libre. Sur un jour il faut partir tôt, en fonction aussi du parcours que tu fais car il y a des options.

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j'ai voulu être - très - large. En écrivant 1000, c'est déjà au moins 90% qui sont en mode "rando" avec un objectif par rapport à leur niveau.

Quand j'ai fait Pau - Tourmalet, je n'avais jamais fait de haute montagne. Je m'étais fixé 3 objectif

1- finir (atteint)

2- dans la 1ère moitié (9500 partants, atteint)

3- ne pas mettre pied à terre (échec, constipation dans le Tourmalet)

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Non pas en ce qui me concerne. Je digère bien le laitage. 

Mais un petit déjeuner different de ce que j'avais l'habitude, très tôt, et ensuite presque que des gels et barres. 

Mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Lors de mes "grosses" épreuves suivantes je n'ai plus connu ce desadésagré

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Merci Georges, c'est vrai que j'ai déjà fait le télégraphe en me rendant à Valloire pour une semaine de ski… je pense que c'est le début à la sortie de St-Miche de Maurienne que ça grimpe plus fort, le reste a l'air plus régulier… Le Galibier et la Sarenne ce sera découverte, donc je serai encore plus prudent ! 

Comme développement j'ai toujours un compact 50/34 et à l'arrière une 11v 11/28. J'ai pour habitude d'avoir une fréquence de pédalage vers les 90/95 sur du plat et quelques bosses, si c'est des cols je chute plus vite vers les 80... Avant je gardais le 28 comme pignon de "secours" en cas de défaillance mais je me rends compte que je le passe de plus en plus pour stimuler ma fréquence de pédalage… 

Merci pour les conseils 😉

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"Whouah !!! 3h du mat... on est rentré tôt dans ce cas, 15h ?"

Eh oui ce départ très matinal ou plutôt de nuit est hérité de la longue tradition cyclotouriste.

Avant les brevets était très longs et les cyclos ne roulaient pas vite et prenaient le temps pour arrêter diner, etc... Quand il y avait 250 pitons et 5000 m de D+ à 16-18 de moyenne + les pauses repas, calcule! Il vallait mieux être rentré avant la nuit😃.

Il fallait donc partir très tôt.

J'ai expérimenté cela lors de la RCP Luchon Pau (mon premier BCMF) avec un copain cyclo très sportif qui a encore connu l'allure Audax. Il voulait absolument partir à 4h00 du mat; avec des loupiottes qui n'éclairaient pas (c'était en 96). Le soleil a seulement pointé en haut de l'Aspin (2ème col) et nous sommes arrivés à Pau vers 14h00.L'avantage c'est qu'on a pas eu trop chaud sous le cagnard, seulement dans l'ascension du Soulor.

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1500 c'est nettement plus "aéré" que les 10 voire 15000 participants sur certaines épreuves !

Là en plus si le départ est libre c'est vraiment super, petits groupes, ravitos plus accessibles… 

Reste à voir la météo du jour et le meilleur moment pour démarrer… 3h du mat je n'y serais pas, pas avant 5-6h je pense !

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A l'époque où tu faisais le BRA, en 1999, le de départ des participants au super-BRA (Grand Cucheron, Glandon, Croix de Fer et Galibier, pour rappel) était carrément à 2 h du matin.

Pour le BRA classique, c'était 2 h pour les vétérans, et 4h du matin pour tous les autres. On pouvait également partir à 6 h du matin et se passer d'éclairage, mais alors on devait s'engager à faire le BRA en temps limité. Je ne sais plus si c'était en 10 h ou en 12 h (à partir de Grenoble).

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