Gael PAWLAK Posté le 8 août 2018 Share Posté le 8 août 2018 Bonjour,J'ai participé à 3 courses en D3/D4 et je rencontre le même problème : j'ai du mal à suivre quand ça visse sur le plat/faux plat. La 1ere course (sept 2017) était un parcours plat de 4km en 10 tours avec un faux-plat juste avant l'arrivée et j'ai tenu 7 tours.La 2eme (début juin) était un criterium avec 2 bons faux-plats et des relances en veux-tu en voilà, petit circuit oblige... j'ai tenu 4 tours.Lors de la dernière course (début juillet), j'ai réussi à finir avec le paquet et même pas trop mal placé, mais c'était grâce aux 3 bosses du parcours, où j'étais relativement à l'aise pour suivre, voir pour remonter en partie, le peloton surtout dans la 2e qui est la plus raide des 3. Mais la 1ere partie du parcours était plus sinueuse dans les villages en file indienne et là j'ai du mal à suivre. Enfin cette fois-ci j'ai pas décroché (contrairement aux 2 autres fois) mais ça me demandait clairement un gros effort de rester collé au peloton. Et franchement à partir du 3e tour (sur 5) j'attendais avec impatience le pied de la 1ere bosse.Après je me suis entrainé avec un objectif de cyclo de montagne avec pas mal de travail d'endurance et de force/vélocité. Quand je raconte que j'ai du mal à suivre les relance, soit on ne sait pas trop quoi me dire, soit on me dit que c'est normal je ne travaille pas ça. Ma question est donc la suivante, quels sont les exercices qui vont me faire mieux relancer ? et quels sont ceux qui vont me faire mieux suivre quand ça roule vite sur le plat ? les mêmes ? Merci d'avance pour vos conseils :) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Maurice AUTOBUS Posté le 8 août 2018 Share Posté le 8 août 2018 Pour ajouter quelque chose à ce que vient d'écrire Joachim, je dirais que rouler à 45 ou 50 km/h, voire un peu plus, on n'a pas souvent l'occasion de le faire seul. Tu te rendras compte que souvent ça pète vent de dos dans les courses. Parce que certains, en D3/D4 ont les moyens de rouler longtemps au dessus de 50. Les autres, notamment ceux qui débutent, n'ont jamais fait ça...Tu peux surement imaginer des exercices pour travailler seul la relance. Ce sera plus difficile pour atteindre des hautes vitesses.Si tu peux trouver un scooter 125 ou une voiture, avec conducteur de confiance, tu peux envisager des séances pour rouler vite et longtemps dans l'abri... Ca suppose aussi des routes relativement peu fréquentées. Le scooter, c'est l'idéal, parce que tu peux recréer des situations de course. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gael PAWLAK Posté le 8 août 2018 Auteur Share Posté le 8 août 2018 Tout d’abord merci pour vos retours constructifs et compréhensifs :) @Jo : sur les relances, c’est vrai que ça peut se travailler tellement tout le temps quand j’y réfléchis que j’ai presque honte d’avoir posé la question. Pour le placement, oui rien ne remplacera la course. Car dans le peloton d’entrainement, y a pas d’enjeu et se placer ne me pose pas vraiment de problème. @Maurice : être habitué à rouler vite, c’est ça le truc. Est-ce que ça sert à qqch si je roule à 45 le temps que je peux, récup qq min et je repars ? @Brice : j’ai aussi été surpris par le niveau D3/D4, au global la moyenne est moins élevée qu’en D2 mais y a de sacrés coups de vis quand même ! Au final, faudrait surtout que je laisse les cyclo sportives et que je me concentre sur les courses la saison prochaine histoire d’en faire plus régulièrement. Car avec la vie de famille c’est difficile pour moi d’en envisager plus qu’une par mois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 Ton compliment est sans doute exagéré, Brice, mais il me va droit au cœur ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brice SERAPHIN Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 Ce forum est déroutant, la norme jusqu'à maintenant c'était de dénigrer les courses et le niveau pass', ce fameux vélo loisir et maintenant y'a du niveau des coups de visse a 50km/h!Désolé du HS gaël bon courage, et bon post, tu confirme que c'est pas une partie de plaisir de tenir même en D3/D4... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric HENNUY Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 "mais ça me demandait clairement un gros effort de rester collé au peloton"Si tu es toujours en queue de peloton et que tu subis les relances, normal que tu fasses l'élastique 2 ou 3 fois puis tu lâches à la quatrième fois. Une des grosses difficulté des courses c'est de frotter, si avant la relance tu arrives à te faufiler dans le peloton le plus devant possible, avant la relance, tu la subiras moins.Les accélérations et la vitesse çà se travaille aussi à l'entrainement, si tu t'entraines seul c'est un handicap, trouve-toi des groupes à l'entrainement qui roulent avec l'esprit course, attaquez-vous, faite des sprints, enroulez grave à 50/ 60 km/h... A faire aussi en début d'année en hiver, comme çà tu as déjà du niveau sur les premières courses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier COMMENT Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 ton message est empreint d'humilité, félicitations! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brice SERAPHIN Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 Brice tu prêche un convaincu.beau message de ta part.Mais ce n'est pas à moi qu'il faut dire que les course "loisirs" n'ont de loisir que le nom...😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric HENNUY Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 C'est sûr qu'il faut faire ce que l'on aime, ce que l'on désire. Et si c'est trop dur, ne pas laisser tomber les bras. le vélo ce sont des pré-dispositions naturelles bien sûr mais c'est surtout du travail. Jamais lâcher le morceau, çà fini par payer!😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Roland LAISEMENT Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 De penser que l'on est une m....quand on est lâché ,non! Que ce n'est pas son jour,oui ! Je ne suis pas un grand coursier et j'ai du mettre çà entre parenthèse cette année car le mental ne suit pas cette année, je remettrais çà l'année prochaine car pour moi le mental c'est le plus important.Je ne me mets pas la pression,je cours comme je veux et les collègues me disent "t'as pris encore beaucoup de vent"mais moi j'aime alors je calcule rien ,je me fais plaisir au point de pouvoir discuter ou calmer certains sur les derniers tours et les fois ou j'aurais pu être lâché sur une relance (ce qui m'ai arrivé au début )je ne panique pas ,je me raisonne en me disant "vas y respire ,reviens attends pas que l'on t'aide,derrière ils sont plus mal que toi.Jr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 Très beau texte tout empreint de poésie. Les courses deviennent des épopées, des moments de partage, la compétition est celle de la vie toute entière. Le travail, le mérite, la souffrance même, y sont à l'honneur, mais très peu l'envie de gagner, ou alors, un peu masquée, au point que je ne peux m'empêcher de me demander si un obscur obstacle ne t'interdit pas de dépasser et d'être le meilleur. J'y ai déjà fait allusion il y a quelques semaines (ou mois). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gael PAWLAK Posté le 9 août 2018 Auteur Share Posté le 9 août 2018 On me l'a dit à chaque course (avant et après) de rester devant, c'est assez difficile pour moi car je ne suis pas du genre à m'imposer et forcer ma place. Typiquement dans les côtes c'était un peu le bazar du coup il y avait des espaces pour remonter et après j'ai pu conserver ma relativement bonne place au milieu. Mais dans les 2 autres je me suis fait passer devant et quand je veux remonter je n'arrive pas bien à me réinsérer dans le peloton. Je ne crois pas avoir peur de tomber, plus de faire tomber le gars à côté de moi. Penser qu'on est une m*** quand on est lâché... c'est un peu fort mais c'était un peu ça quand même surtout que j'ai lâché sur la catégorie la plus basse. Et là je me suis dit, si eux j'arrive pas à les suivre, je vais courir avec qui ? surtout à la 2e course car à la 1ere je me suis dit que c'était normal. A l'inverse la joie intérieur que j'ai ressentie en franchissant la ligne avec le peloton était énorme tout simplement parce que je me suis senti à ma place dans ce peloton. Pour citer un ami "ça fait du bien de pas se sentir à la ramasse". Je mesure toute ta frustration mais continue à travailler, ça va forcément payer.Ton message est touchant Brice et je me rends compte en te lisant de la chance que j'ai eu lors de mes courses précédentes, où je n'ai eu que des mots gentils positifs et encourageants. Après je positive assez facilement, mon premier objectif c'est de ne pas tomber et de finir, ensuite d'accrocher le peloton le plus longtemps possible. A terme mon but n'est même pas forcément de jouer la gagne mais j'aime bien cette ambiance de course et quand je perds le peloton j'ai l'impression de passer du mode "je profite" au mode "je subis mais c'est pas grave c'est un bon entrainement pour la suivante". Je te rejoins complètement quand tu dis que les courses pass' cyclisme n'ont de loisir que le nom. Même si on roule moins vite que les catégories supérieures, ça reste une compétition où chaque participant veut finir à la meilleure place possible avec dans le tas des anciens champions qui ont plus que de beaux restes. Alors à 40 ans et en étant à ma 2eme saison de vélo et bien c'est pas facile et ça me demande beaucoup de travail de les suivre. Je serai jamais un pro, et sans doute même jamais en D2 (il faudrait que je gagne pour ça), si déjà j'arrive à aller à chaque course D3 confiant que je vais rester en mode "je profite de la vie en peloton de course jusqu'à la ligne d'arrivée" ce sera juste énorme. Et à terme, arriver à avoir le niveau pour aider à animer la course. Enfin Brice, je ne devrais pas juger (comme c'est un jugement positif je me permets) mais bravo pour les belles valeurs que tu transmets à tes enfants, travail patience persévérance, avec ça on arrive à presque tout dans la vie :)Encore merci pour tous vos conseils, si jamais vous avez un "truc" pour la réintégration du peloton quand on l'a remonté, je suis preneur. Mais j'ai bien enregistré le tout 1er conseil de Jo, je vais commencer par faire plus de courses.Question annexe : est-ce qu'on peut considérer que si on monte son niveau à travers des courses FFC (plutôt grands prix à bosses que criteriums pour moi), on sera meilleur également en cyclosportives ou c'est trop différent ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Roland LAISEMENT Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 Pour bien figurer dans le peloton toujours s'efforcer d'être à l'avant profiter à droite ou à gauche du moindre espace en se signalant si c'est trop juste pour remonter,se sentir à l'aise ,ne pas avoir peur du coureur qui s'appuie donc toujours tenir son cintre fermement, se laisser"couler"on sait quand c'est fluide et on ressent toujours une impression de sécurité dans ces moments là surtout si les coursiers autour sont fiables.Dernier conseil : ne jamais sé retourner au sein du peloton ou changer de ligne brusquement ou partir en travers (débutants ).Jr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Pierre FOURNIER Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 super BRICE ,que l 'on ne soit pas a la hauteur ,il y a toujours une raison ,quelle soit physique ou mental ,mais quelle joie partagée a l arrivée ,que l 'on soit premier ou dernier pour autant que l'on côtoie régulièrement les personnes qui partage cette passion ,un geste d amitié entre potes sincères est le remède a bien des maux qui font que l 'on perdure ,je suis un peu plus agée que toi ,j 'ai eu de bons moments ,maintenant c 'est la "petite" course de la petite côte le dimanche qui me fait plaisir ,je te souhaite bien du plaisir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 est-ce qu'on peut considérer que si on monte son niveau à travers des courses FFC (plutôt grands prix à bosses que criteriums pour moi), on sera meilleur également en cyclosportives ou c'est trop différent ?Les deux disciplines ne sont pas incompatibles. D'ailleurs, beaucoup de bons cyclosportifs sont aussi de bons coureurs ffc. Au niveau le plus élevé, une cyclosportive n'est qu'une course un peu plus longue que d'habitude.Le problème est toujours de rester attentif au surentraînement. Entre le travail de la puissance pour les courses et celui de la distance pour les cyclosportives, tu devras trouver le bon dosage et accepter certains renoncements… à moins d'avoir un très gros potentiel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brice SERAPHIN Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 Sauf quand tu dois te taper des relances quasi à l'arrêt ou en ayant perdu énormément de vitesse suite à un virage alors qu'au loin devant tu vois les 15/20 qui passent sans être obligé de ralentir ou bien moins...Sauf aussi quand tu dois boucher un trou laissé par une grappe devant qui a perdu les roues des 20/30 premiers...Bref c'est pas non plus de tout repos d'être dans le ventre mou voir à l'arrière, c'est pas forcément une bonne planque et ça peut coûter de l'energie qu'on paiera par la suite@ Thierry, certes une cyclosportive n'est qu'une course un peu plus longue avec quand même un profil bien plus dur en grande majorité, et ce n'est pas qu'un détail. Bon nombre de coursiers qui sont considérés comme "costaud" sur une course traditionnelle serait en grande difficulté avec un enchainement de bosses raides et/ou cols... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 Ta remarque met en évidence les gros écarts séparant les cyclistes "moyens" et les "doués". Les pros du Tour de France sont capables de tout faire : aller vite sur des parcours difficiles et longs. Le petit cyclo essayera de terminer son périple sans mettre pied à terre...Edit : toutes les cyclosportives ne se déroulent pas sur des parcours montagneux/accidentés, à chacun de choisir selon ses qualités. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Roland LAISEMENT Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 J'allais le dire ! Derrière pas bon !! Sauf dans le cas oú tu es vachement costaud.Certains que je connais aime bien rester derrière justement pour travailler les relances mais ils sont en formes donc pas d'inquietude d'être lâchés. ..à part de prendre des risques par rapport aux gars trop juste épuisés en fin de courses,donc écarts et chutes.Jr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brice SERAPHIN Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 Je ne comparerais pas les pros et les cyclistes amateurs...J'ai toujours eut une sainte horreur et méfiance des coureurs bons partout, "les machines" et ce quel que soit le niveau...Pour recentrer, ya surtout des coursiers qui essaient de terminer les cyclos quand les meilleurs cyclos (donc pas ceux que tu appelles "petit cyclo") sont déjà douchés et sur le chemin du retour.Regarde les résultats de l'edt, pas mal de coursiers finissent à plus d'une heure voir beaucoup plus loin...Des mecs qui courent en 2eme ou 3ème cat. Yen a peut être même plus haut dans les cat' qui ont prit un tir... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard JOSI Posté le 9 août 2018 Share Posté le 9 août 2018 Bonjour .ne t inquiète pas on est tous passé par la à nos début. Accroche toi ,la course est le meilleur entraînement. Et essaye de pas traîner à l arrière car tu prend toutes les relances. La course c est aussi savoir se placer. En d3 d4 tu à tous les anciens qui savent courir et bien se placer. Et quand ça visse tout le monde est à la planche.c est surtout dans les premiers tours qu il faut tenir car généralement après ça se calme (surtout si une échappée c est formée ).Le plus dur à encaisser en course c est les relances .entraîne toi en fractionné et travaille au seuil .seance intense mais courte .les course en d3d4 font 60 km.donc inutile et contre productif de faire de la distance au même rytme .il faut en faire de temps en temps pour le fond.Avec l expérience et l enchaînements des courses tu verras ça ira de mieux en mieux . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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