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Tanguy TURGIS


Didier SALEMBIER

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C'est très bien, il faut encourager les jeunes qui réalisent des performances précoces. Par contre il convient aussi de ne pas mettre de pression inutile aux futurs champions. D'autre part, le potentiel d'un coureur se mesure aussi et surtout à son moteur. Je veux dire par là que des fils de, des frères de... on en a plein le peloton, ils bénéficient d'un environnement familial favorable leur permettant une éclosion précoce. D'autres coureurs sont matures beaucoup plus tard, à force de travail, et ne déméritent pas non plus. Et quand on fait les comptes en fin de carrière, on se rend compte trop souvent que le prodige de 18 ans a moins progressé entre 18 et 30 que la moyenne des autres coureurs. Néanmoins, statistiquement, un futur grand se détecte plus souvent de bonne heure et il vaut mieux partir avec un coup d'avance qu'un coup de retard. Les entraineurs savent normalement à peu près avec les tests de puissance ce que va donner un coureur 5 ans après. S'il se fait débaucher par Quickstep, on aura la réponse quant à son potentiel :)

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"...ne nous emballons pas!!!"

Excellente résolution, Masselot !

"..ce qu' il a fait est génial ."
 
 Donc, évitons ce terme parfaiteman diproportionné, ki renvoie à Victor Hugo, Fra Angelico ou Franz Liszt ... en matière cycliste, on pourrait appliquer cet adjectif au Grand Merckx, à Maître Jacques ou à Fausto Coppi - la barre est haute ...
Le jeune Tanguy Turgis a de belles années devant lui, nous pourrons juger et voir s'il accomplit des perf "géniales" ... c'est à la fin du marché que l'on compte les bouses.
On lui fout la paix et on le laisse grandir sans l'assommer d'une pression grotesque.
 
 
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