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Vélos route freins à disques = FIASCO des ventes


Invité

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Tu as bien dit que les risques étaient déjà largement suffisants avec les éléments qui sont déjà susceptibles de blesser.

Ce n'est pas exactement ce que j'ai dit :  "tout objet est potentiellement dangereux : un plateau, une pédale, l'extrémité d'un cintre... un coude "mal intentionné" peuvent occasionner des coups et des blessures. Chacun de ces objets mérite donc qu'on en analyse la dangerosité."

Quant au "disque chaud qui peut encore tourner au moment de la chute", je ne sais quoi dire, sinon que l'inertie d'une roue en rotation est faible et qu'il suffit de très peu pour l'arrêter.

Mon inquiétude face au danger de blessure par un disque est forcément inférieure à celle d'un coureur qui évolue fréquemment en peloton et est donc susceptible de chuter beaucoup plus souvent qu'un cyclo.

 

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Lors d'un test organisé par une marque de vélo, au terme d'une longue descente de 8 km avec de beaux virages où nous avions un peu attaqué, j'ai un pote qui s'est brûlé le mollet en descendant du vélo pour aller pisser.

Pour rigoler, j'avais pour ma part jeté un peu d'eau sur le disque avec mon bidon. Ca fait pshitt et ça fume. Désolé mais en cas de chute en groupe, ça ne me donne pas envie d'y goûter.

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mais un disque chaud qui continue de tourner, c'est quand même autre chose.

ne chute collective arrive très rarement quand un disque est chaud, c'est à dire immédiatement après un freinage très violent. De plus, un disque n'a rien de coupant. J'arrête les roues du VTT ou du Gravel, sur pied d'atelier, en mettant mon doigt sur la tranche. Essaye de couper un jambon avec une lame d'1,5 mm, ça ne va pas bien aller....

De plus, je trouve ta façon de parler des cyclos qui sont passé au disques - je cite: des pinpins- révélatrice de ton état d'esprit. Comme argument, nous nous contenterons de dire que c'est niveau cours de récréation. 

Pour terminer, je connais des cyclos assez rapides, qui ont fait Liège Bastogne dans les temps de Joachim, qui sont passés aux disques et qui sont heureux de leur choix. Je rentre d'un WE en Allemagne, j'ai vu des types qui "bombardaient" avec des vélos DI2 à disques. Le vélociste chez qui je me suis arrêté avaient plus de modèles à disque qu'à patin dans sa boutique. Alors non, ce n'est pas un truc de gens qui ne savent pas de quoi ils parlent où qui n'avancent pas. Maintenant, je suis d'accord avec toi : ça ne sert à rien sur une flandrienne, par temps sec, ou sur le tour du Quatar. Mais là n'est pas le débat initial de ce post, ni ne reflète la pratique et les besoins de pas mal de cyclistes, bons ou mauvais. (de toute façon, on est toujours le mauvais d'un autre 

Quant à ton pote qui s'est brûlé le molet, le bon sens veut qu'on ne mette pas ses doigt dessus après une telle descente. Idem à VTT ou à moto.Et bien entendu que ça va faire "psshhht" avec de l'eau, le principe même du freinage étant de transformer l'énergie  du vélo en chaleur. C'est d'ailleurs  pour ça que certains ont eu la mauvaise aventure de voir un boyau se décoller en descente.

 

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Si tu as lu mes arguments, ils sont toujours techniques et rationnels et ne relèvent jamais de l'affectif ou du passionnel. Je trouve que les freins à disques méritent qu'on s'y intéresse... pour leur qualité de freinage. Cette qualité est à intégrer parmi tous les autres paramètres de la pratique cycliste, chaque cycliste ayant "sa" pratique.

Il est normal qu'on ne parvienne pas à un consensus, ce qui ne constituerait pas un problème si, d'une part, certains n'en faisaient pas une quasi guerre de religion et, d'autre part, les fabricants prenaient en compte la demande des acheteurs.

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Bonjour Jérémie

Merci pour ta prise de Position, simple et pleine de bon sens.

Cependant n'oublie pas une chose quand quelqu'un ne veut pas, tu as beu lui parler, il ne voudra jamais. Sauf si, un jour, les pros passent en disque et alors tout sera différent et on aura oublier tous les arguments, stupides pour certains, que nous avons dans ce post.

Pour ma part, l'acceptation des disques est meilleure et Suisse et en Allemagne, ce qui est due en partie à une presse spécialisée bien plus positive et optimiste par Rapport à ce sujet. Il semblerait qu'il en soit de-même pour les pays Anglo-saxons si je me fie au retour sur les freins à disques.

En attendant bonne route

Sportivement

Philippe  

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Sans être un grand descendeur, j'ia par contre une grosse formation de pistard, j'ai beaucoup couru (entre autres au Pays Basque sous le déluge) avec des patins, et je ne vois pas en quoi un machin ultra-puissant au freinage est nécessaire quand tu sais piloter ton vélo.

Donc pour moi, a part changer les 2 vélos et toutes mes paires de roues, aucun interet. Je n'ai aucun avantage a passer aux disques pour ma pratique, et que des inconvenients (pas de roues de depannage de club en disque, taille des rotors, problematique du temps de changement de roue en course quand il faut debloquer l'axe traversant....)

pour les cyclos qui ne sont pas a l'aise avec leur freinage et preferent descendre prudemment, OK. Mais de grace qu'on laisse le choix aux pratiquants, c'est tout.

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De plus, je trouve ta façon de parler des cyclos qui sont passé au disques - je cite: des pinpins- révélatrice de ton état d'esprit. Comme argument, nous nous contenterons de dire que c'est niveau cours de récréation. 

Ne te fais pas d'idée sur mon état d'esprit. C'est facile de prendre un mot, de le sortir de son contexte, et de vouloir lui faire dire ce que tu as envie.

Le sujet de départ est : le "fiasco" des ventes".

Alors essayons de comprendre pourquoi si tu veux bien.

Je ne suis pas le seul à évoquer ici le prix supérieur, le poids supérieur, l'aéro moins favorable, les risques de blocages de roues, la maintenance plus compliquée (même si pour certains elle n'est pas un obstacle, elle reste moins simple qu'avec des freins à patins), le problème de standard, les changements de roues plus longs et moins précis, les risques de blessure (tu me dis qu'une chute collective arrive très rarement immédiatement après un freinage, ou encore qu'il "suffit" de ne pas toucher le disque).

Vous êtes quelques uns à y opposer un freinage supérieur, plus de sécurité, et surtout un manque d'ouverture d'esprit de ceux qui ne souhaite pas acheter de vélo à disque. C'est maigre.

La plupart de ceux qui font du vélo et investissent dans du beau matériel le font pour avoir des sensations, l'impression de ne pas être freiné, s'améliorer, se faire plaisir. Et ne parlons pas des compétiteurs ou ceux qui s'entraînent pour améliorer leurs chronos. Ceux-là savent ce que ça coûte d'énergie et de sacrifices pour gagner 10 watts, et l'idée de dépenser plus pour un vélo qui frotte ne les enchante guère.

Tous les arguments en faveur du disque vont toujours dans le même sens : manque d'ouverture d'esprit des opposants, c'(est l'avenir, vous y serez bien obligés, forçons tout le monde dont les pros à y passer etc. 

En fait c'est bien plus simple que ça : tant qu'il y a le choix dans les magasins, c'est parfait. Pour l'instant, nous avons une idée de ce que ça donne. Les clients ne sont pas dupes pour la plupart de la pression du lobby du disque pour que nous venions à changer nos vélos, nos roues, et rendre obsolète un matériel qui a fait ses preuves depuis de longues années. Les marques qui prennent le risque de ne proposer certains modèles qu'à disque font un choix, mais tant que le client aura la possibilité de se tourner vers un autre modèle d'une autre marque, ce sera toujours à lui que reviendra la décision finale.

Ne crois pas que je sois anti-disque sur le fond. Je comprends parfaitement que pour tes longues randonnées mixte route/gravel, le disque s'impose. Si j'avais un Gravel, il serait à disque sans hésitation. A VTT, ça ne se discute pas non plus, et peut-être même pas en cyclo-cross bien que je sois déjà plus réservé concernant cette discipline.

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Pour ma part, l'acceptation des disques est meilleure et Suisse et en Allemagne, ce qui est due en partie à une presse spécialisée bien plus positive et optimiste par Rapport à ce sujet. Il semblerait qu'il en soit de-même pour les pays Anglo-saxons si je me fie au retour sur les freins à disques.

Le travail d'un journaliste, même en presse spécialisée, n'est pas de prendre partie ou d'être positif ou optimiste sur un tel sujet. Son travail n'est pas d'aider des marques à faire du business. 

Son boulot c'est de tenter au maximum d'être impartial, de présenter les avantages et les inconvénients, de mettre en perspective.

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Sans être un grand descendeur, j'ia par contre une grosse formation de pistard et je ne vois pas en quoi un machin ultra-puissant au freinage est nécessaire quand tu sais piloter ton vélo.

Excuse-moi Cédric, je n'ai pas pu m'en empêcher 😃

Je sais, c'est très vilain de déformer les propos de son interlocuteur pour lui faire dire ce qu'on souhaite entendre ! Tu veux un autre exemple d'argument fallacieux ?

pour les cyclos qui ne sont pas a l'aise avec leur freinage et preferent descendre prudemment, OK.

Je récapitule à présent :

Tu es un pistard qui estime que les freins ultra-puissants ne sont utiles que pour les cyclos qui ne sont pas à l'aise dans les descentes.

Tu vois, on y arrive ! 😛

 

 

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C'est en effet exactement mon avis 😆
pour les autres, les patins sont a la fois necessaires et suffisants, et le surcout (watts/poids/aero/cout du materiel) du passage au disque n'est balancé par aucun avantage majeur.

 

Si le marché reste mixte et permet a chacun de s'équiper selon sa pratique et son choix, ca me va tres, tres bien.

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Bonjour Thierry

Je ne suis pas intransigeant et sincèrement fatigué fatigué par le arguments qui ne tiennent pas. Je vis souvent cette situation au boulot lors de changemants que je me dois de faire pour péréniser mon entreprise et c'est la même Chose, ça parle, ça discute, on perd beaucoup de temps et au final on le fait tout de même... Pour quel bilan; ah oui c'est pas si mal !

Pour le triple je peux comprendre qu'il manque à certains cycliste, pour ma part je joue avec la K7 quand le terrain n'est plus an adéquation avec ma configuration classique:

- 50/36 et 12-23 pour le vallonné soit 8 mois dans l'année

- 50/36 et 11-30 pour la montagne soit 2 mois dans l'année

- 50/34 et 12-28 pour les vacances (GRAVEL)

- VTT en hiver

Prends soin de toi

Sportivement

Philippe

 

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