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Vélos route freins à disques = FIASCO des ventes


Invité

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Par contre se pose la question du tout disque, le refus des coureurs à ses limites mais la coexistence des deux a des grosses limites 

Donc il faudrait imposer un système moins performant à tous les coureurs sous prétexte que ça fait plaisir aux marques?

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Non dans le sens que si tout le monde est en disque ca supprime certains désavantages. De plus la perte de performance ne sera que réduite entre les concurrents si ils sont à "égalité". 

Tu le dis toi même il y a parfois plus d'écarts de trainée entre deux cadres de deux fabricants qu'entre les version patin et disque d'un même vélo. Pour le poids ils bénéficient de la limite UCI élevé vu la technologie actuelle et sont de toute façon à 7,2 ou 7,5 kg hors montagne. Sur le plat un Venge ou Aeroad disc sera mieux qu'un Emonda ou un supersix à patin en terme d'aéro sur le papier.

De nos jour on peut dire aussi pourquoi rouler avec des vélos de 6.8 Kg moins performants que des vélos de 5.3 Kg disponibles. Les fabricants on plus a gagner à pousser pour le disque qu'une nouvelle limite UCI désormais. SI cette limite avait sauté il y a 3-4 ans on n'en serrais surement pas là au final ?

Pour ma pratique je ne retrouve aucun des désavantages des pros. Par contre ca m'en pose certains que eux n'ont pas : maintenance, compatibilité de l'ancien maétriel, etc. 

Ce que je veux souligner c'est que finalement les pros sont le verrou le plus difficile à faire tomber mais ne sont pas ceux qui tireraient bénéfice à garder le choix. Les disques sont partis pour rester partiellement présent dans le peloton.

Ce qui m'inquiète c'est sous quelle forme subsistera le frein à patin à terme : uniquement sur l'entrée de gamme et sur les "Pro Edition" non commercialisées ? 

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Non dans le sens que si tout le monde est en disque ca supprime certains désavantages. De plus la perte de performance ne sera que réduite entre les concurrents si ils sont à "égalité". 

Je ne comprends toujours pas. Pourquoi imposer un système moins performant ? Quel est l'intérêt, si ce n'est vouloir inciter tous les pinpins à acheter du disque ?

La ficelle est trop grosse.

Tiens, une autre idée pendant qu'on y est : puisque la cohabitation semble poser problème, imposons le disque et uniquement le disque sur les cyclosportives. Vous n'en voulez pas, vous ne voulez pas changer un vélo qui vous va très bien, eh bien voilà la punition : tout le monde avec un sac à dos, sinon vous ne courez pas !

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L'intérêt d'imposer le frein à disque chez les pros est bien de nous le vendre on est d'accord. 

Ce que je veux dire par rapport au tout disque chez les pros c'est qu'il annule une partie des inconvénients du disque (décriés par les pros entre autre) : freinage inhomogène dans le peloton, difficulté de dépannage... 

Pour ce qui est de l'aéro et du poids c'est autre chose, ca rentre aussi dans la performance mais :

des modèles de vélos ne sont pas aéros, les pros les utilisent quand même

des vélos sont plus légers que la limite, les pros n'ont pas le droit de les utiliser. 

Je ne défend pas le disque je présente juste des hypothèses de stratégie des équipementiers pour chercher à l'imposer. 

Moi je ne veux pas de disque mais les fabricants ne m'écoutent pas. Mes raisons de le refuser sont différentes de celles de pros donc raison de plus pour que ces raisons ne soient pas prisent en compte. 

Bien sur le marché décidera mais comment va-t-il se comporter avec ses composantes asiatique et anglo-saxonnes qui ont un fort potentiel et aucune culture cycliste leur permettant d'avoir un regard critique sur le disque. 

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Si il n'y a que des freins à disques tu peux échanger ta roue avec un équipier, prendre celle d'une voiture neutre ou de la tienne. La durée du changement je suis certain que des mécanos se ratent souvent avec des roues arrières peut importe le système de freinage. Un retour de crevaison seul c'est toujours très difficile de toute façon. 

Je vois la cohabitation des deux comme un problème majeur chez les pros, je présente juste le risque de voir les fabricants tenter de trancher un jour prochain. 

Je suis pour qu'on garde le choix mais les pros commencent à moins l'avoir au moment où on pensait que le disque allait battre en retraite. On dirait que le mot d'ordre c'est "faudra vous y faire c'est parti pour rester"

Ca ressemble encore à de l'expérimentation et ca ne peut pas durer des années. 

Tant qu'on a le choix au niveau amateur ca ne me pose pas de problème, le boyaux est omniprésent chez les pros et au choix pour les particuliers par exemple, de même que le Di2. Mais le disque pose plus de problème (économiques et sportifs) à faire coexister avec le patins

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Le dépannage neutre pose encore beaucoup de soucis avec des disques. D'abord la standardisation de la taille du disque. Est-il normal d'imposer à un coureur de 55 kg le même disque qu'à celui de 80 kg. Non, l'efficacité du freinage en dépend.

Ensuite, compte tenu de la très faible distance entre les plaquettes, il faudrait que TOUTES les roues, tous les moyeux, aient exactement le même écart au niveau de l'emplacement du disque. Or ce n'est pas le cas. Essaie de monter une roue shimano avec un disque shimano sur un vélo monté en étrier Sram, ou l'inverse. Ca frottera toujours.

Pas de pb comme ça avec des patins.

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Ca fait 18 pages que je lis ce sujet. C'est au moins le 4ème publié depuis mon arrivée. Je débute totalement (enfin de moins en moins, finalement) car cela ne fait pas un an que je fais du vélo.

Eh bien je serais bien incapable de dire si ce sont les patins ou les disques les mieux... Chacun avance des arguments, des thèses, des watts, des stratégies commerciales, pour convaincre l'autre que son dispositif est le meilleur.

Ma conclusion personnelle est que, pour ma pratique, le disque est inutile. Pour un autre, qui fait de la montagne, par temps de pluie, les disques conviendront mieux. Bref, les deux ont leurs intérêts, leurs qualités et leurs défauts. En définitive, vu qu'il y a finalement de la place pour les deux, pourquoi le patin disparaitrait-il ?

Perso je trouve les disques moches, mais si mon voisin veut en acheter, qu'il le fasse, s'il y trouve de l'intérêt...

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Ca c'est une vraie grosse limitation les écarts de taille ou de positionnement.

Pour le poids par contre 55 ou 80 kg on peut penser la même chose des patins non ? 

Il parait que la modulation est supérieure sur les disques ca pourrait facilement compenser ?

J'ai pas souvenir d'avoir vu des pros en disques chez Campa encore 😆

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Belle conclusion, mais il y a un truc qui t'a échappé. La plupart des gens ici qui parlent du disque n'en ont pas. Et c'est bien là l'objet du poste : le "fiasco" commercial de ce système, car nous sommes très très peu à rouler avec ça 😃

Même ceux qui en parlent de façon "positive", n'ont toujours pas fait le pas.

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Même ceux qui en parlent de façon "positive", n'ont toujours pas fait le pas.

Tu sais que je fais partie de ceux qui se plaignent de leurs patins dans les descentes par temps de pluie. Mon intérêt pour les disques est donc légitime. Mais comme j'analyse le problème avec ma tête et non avec mon cœur comme beaucoup ici, je choisirais certainement les patins si je devais acheter un vélo aujourd'hui. Tout simplement parce qu'il y a plus d'inconvénients que d'avantages à prendre les disques.

Pour moi, le marché du disque n'est pas arrivé à maturité. Ca m'embête un peu parce que j'ai un projet de vélo sur mesure pour la fin de l'année et j'aimerais que ce vélo ne soit pas obsolète dans 5 ans.

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D'abord la standardisation de la taille du disque. Est-il normal d'imposer à un coureur de 55 kg le même disque qu'à celui de 80 kg. Non, l'efficacité du freinage en dépend.

Qiand ils roulent en patins, ils ont tous la même puissance. Un disque de 140 devant est suffisant  ... Et en patins, slon que tu roules en Campa ou en Swissstop, les différences de performances sont aussi très importantes.

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Je me suis fait faire un vélo sur mesure il y a 14 ans (putain, ça passe vite!!!!).

Si je prends en compte le fait qu'il soit en alu et en 9 vitesses (et triple à l'avant), il est obsolète voire préhistorique. Mais si je pense au confort, à la répartition des masses parfaite (je suis devenu meilleur descendeur grâce à ce vélo), à la perfection des finitions, au poids qui reste contenu (=/- 9kg, en 2004 je le rappelle)... et qu'avec 9 vitesses dans les Flandres tu passes partout, c'est toujours un excellent vélo.

Quant aux disques?

Je roule seul, pour mon plaisir, mais j'ai appris à rouler en peloton même si mon dernier dossard est très loin. Les roues en carbone ne m'intéressent pas, et me seraient inutiles, des Ksyrium me suffisent. Quand je suis en vacances à la montagne et qu'il pleut, je ne sors pas le vélo (comme beaucoup de Savoyards je pense). J'ai toujours des Campa Delta sur mon autre vélo en acier, et je trouve toujours des patins de rechange 24 ans après l'arrêt de la production, ça ne m'inquiète pas donc. Et en plus j'arrive à freiner et même m'arrêter avec ces engins. Donc j'attends encore "un peu" et que ce soit joli.

(Et puis l'autre jour, j'ai croisé un Peugeot PX10 en ville, je l'ai observé un bon moment... les tubes blancs, les raccords noirs, les petits damiers, les câbles de frein au dessus du cintre... je crois que je vire au vintage... tant pis pour les disques! )

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Merci pour ton témoignage. Tu as certainement raison, les patins seront encore disponibles pendant des années.

Le sur-mesure sera pour moi l'assurance de conserver un boîtier de pédalier BSC et un dérailleur avant à collier, ce qui est de plus en plus rare sur les vélos actuels, et surtout de choisir mes angles de tube de selle et de direction. Après 24 ans de pratique depuis ma reprise du cyclisme, je commence à savoir ce qui me convient 😉

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