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La barbe !


Jacques LITAIZE

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Ta remarque permet d'élargir. Il m'est arrivé de rouler, il y a longtemps, en peloton. Essentiellement confronté là à des couillons certains ajoutaient à leur bêtise un incroyable manque de savoir-vivre. Là où, moi, je me mouchais discrètement dans un mouchoir que j'emportais avec moi j'ai vu ... oui ... je le jure ... de véritables porcs se moucher narine après narine ... en se tournant à peine pour voir s'ils étaient suivis ... en lâchant leurs élégantes secrétions derrière eux ! Des morceaux de cerveau devaient partir avec les mucosités !

Y'a rien à faire ... j'ai toujours trouvé ce monde d'une élégance à faire peur ! 

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Eh bien, oui. J'ai toujours roulé en randonneuse, en randonneur, avec une sacoche de guidon (très grande qualité, faite main, cousue main). Outre les outils de base j'emportais -je suis obligé de parler au passé car si je fais une sortie elle est courte- du papier toilette, du savon, de quoi combler une petite faim, de l'argent, un appareil photo, la carte routière et ... un mouchoir ... et si j'avais l'intention de m'arrêter au restaurant, ce qui était fréquent, un short et un T-shirt.

On voit sur mon avatar ladite sacoche ainsi, ce jour là, une sacoche arrière -je dormais à l'hôtel le WE-.

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Regardant de-ci de-là ce qui pouvait se dire par ci par là sur la décision de cette équipe, j'ai trouvé la réaction de Gérald. amusante et pensé qu'elle pourrait vous plaire. La voici: "Je qualifierai cette décision d'historique. Il n'y a rien de plus sale qu'une personne avec une barbe mal faîte cela fait l'air négligé. J'ai travaillé pendant 40 ans pour un service de l'état ou les barbes et les moustaches étaient interdites et où nous étions tous habillés de la même façon pour exercer nos missions maintenant ces gens font ce qu'ils veulent et cela porte préjudice à leur travail mais ils ne s'en rendent même pas compte. De l'ordre de la méthode et beaucoup de choses iront déjà mieux."
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Quand on se penche sur la déclaration de Walter Planckaert on ne peut s'empêcher de remarquer plusieurs choses. Il dit "je prends cette mesure pour l'élégance du cyclisme". Il resterait à définir et se mettre d'accord sur 1. ce qu'est l'élégance, et 2. ce qu'elle est une fois définie appliquée au cyclisme. Donc de savoir ce qu'est "l'élégance du cyclisme". Peut être pensait il à l'élégance "dans" le cyclisme qui est encore autre chose, mais si on reste dans l'idée de l'élégance du cyclisme, celle ci dépasse et serait même extérieure au "look" barbu ou pas des coureurs, extérieure aux vêtements, aux vélos, au tout matériel et visible. L'élégance de l'humain, plus et mieux qu' élégance vestimentaire est l'élégance morale. A partir de là l'élégance du cyclisme c'est l'élégance morale, comportementale, acculturée d'une certaine façon. Les "règles" de bonne conduite morale forment l'élégance morale. Par exemple et toujours selon la définition de Walter Planckaert, un coureur barbu et non dopé serait moins élégant qu'un coureur magnifique glabre dopé, mais je ne pense pas qu'il ait poussé le raisonnement. L'élégance du cyclisme c'est l'ensemble des comportements moraux entrainant les comportements physiques élégants. Une attitude en fait, plus qu'une "lookitude". Quand Walter Planckaert continue disant qu'ils sont des coureurs cyclistes "pas des pilotes de motocross ou des joueurs de rugby", pour le rugby d'accord, mais les pilotes de motocross barbus ont échappé à ma vue, mais je peux avoir mal regardé. Quoiqu'il en soit cette référence aux sports boueux et sales tend à la fois à préciser que le cyclisme est propre et élégant, pas bruyant et pratiqué par des gens "élégants" et discrets, contrairement aux motocross et ses pilotes rustiques et bruyants ou aux joueurs de rugby relevant plus du singe poilu que du sportif élégant. Signaler que le rugby ou le motocross sont des sports rustres, sales, bruyants pratiqués par des humains-bêtes revient à dire que le cyclisme de Walter Planckaert, est pratiqué par des "super-humains", mais un super humain est un humain avec peut être une élégance supérieure, mais surtout avec des pouvoirs, une force supérieurs, le dopage est tapi, pas loin. Il continue disant que les restes de nourriture dans la barbe c'est sale. Les restes de nourriture sur la peau glabre ne sont pas en soi plus esthétiques, ni la morve qui coule du nez sur un menton rasé de près, ni un cuissard blanc crotté de boue etc. de plus, la nourriture actuelle des cyclistes est plus composée de gels et autres barres que de rillettes ou fromage fondu. Peut être que Walter Planckaert a voulu tout simplement faire parler de son équipe, c'est chose faite, ou alors il ne supporte pas cette mode de la barbe, ce en quoi je ne peux le critiquer et il n'a pas voulu de ça chez lui.
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A ce niveau là, de la question et du corps des cyclistes, ces derniers sont partagés entre se raser de près, ou mieux, s"épiler, ou ne rien faire, laissant la nature les doter de la pilosité qu'elle a bien voulu leur fournir. Le poil là en bas est source de frottement et donc de désagrément et donc de baisse de performance cycliste, le pire étant le poil en repousse, le poil qui hésite à être ou à ne pas être. La tendance habituelle du cycliste professionnel est de ne rien toucher ici bas, de ce qu'ont pu me dire certains professionnels ou anciens professionnels interrogés sur le sujet. Amanda Lear disait qu'elle avait eu comme amant un cycliste professionnel Italien champion (celui qui fait des vélos éponyme, selon toute déduction faite en son temps) et qu'il avait "le cul tanné comme du cuir". Mais je subodore que pour Planckaert l'élégance ou la propreté dans les cuissards de ses coureurs ne le préoccupe pas, dans la mesure où cette élégance-propreté n'est le le but de sa saillie anti barbe, ou du moins il souhaite une élégance-propreté qui se voit. Ce qui est curieux finalement, car pour lui une propreté visuelle est plus importante qu'une "saleté" cachée. Il ne met pas les priorités où il faut il me semble, à moins bien sûr que sa priorité n'ait rien à voir in fine avec une quelconque élégance et propreté? mais ça, et lui le premier, nous nous en étions rendu compte. Mais tout ceci n'est bien sûr que mon avis.
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L'élégance invoquée peut cacher d'autres raisons qu'une certaine forme de pudeur préfère garder sécrètes.

Je passe au-dessus du simple dégoût physique, le recours à l'image de la morve qui parle à tout le monde est une exagération destinée à justifier un sentiment autrement discutable. 

Une autre raison pourrait être la volonté d'asseoir son autorité. En portant une barbe, l'individu se démarque de la majorité imberbe. Le directeur sportif l'oblige à rentrer dans le rang en le privant de son signe distinctif.

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Pourquoi une saleté cachée ?

Tu peux avoir des poils au cul et être propre. Faudrait, pour toi, être complètement épilé.

Je me lave, je lave mes habits, c'est pas plus crade que chez toi. Et puis trop de propreté n'es pas bonne, tu perds de l'autodéfense corporelle. Au moindre microbe, t'es mort, pratiquement.

Tu te laves avec de l'eau pas forcément propre, des produits lavant nocifs pour la peau et la nature, de plus cela coûte bonbon.

Je suis de l'avis du directeur sportif, tu es plus léger, tu as une meilleure pénétration dans l'air, t'as rien qui s'accroche dans ta barbe (mouche, bouffe, morve) et en cas de lattage, t'es rasé, que du plus, koa.

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Je voulais dire que si pour le directeur sportif l'important était la propreté il aurait pu, dû? communiquer sur le fait que le fondement de ses coureurs est comme le tien ou le mien bien propre et avenant. Mais l'état de propreté des fesses de ses coureurs ne le préoccupe pas car les autres ne le voient pas. D'où il ressort que pour Planckaert ce qui importe est moins ce qui ne se voit pas que ce qui saute à la vue, d'où également que l'opinion extérieure prévaut à la propreté intérieure, ce qui donne à conclure qu'il se préoccupe avant tout de l'image qu'il donne. Une société, une personne, une équipe cycliste, qui se préoccupent plus de l'image qu'ils donnent que de ce qu'ils sont vraiment pose comme conséquence la prédominance du mensonge sur la réalité, les apparences étant mensonges, en fait une sorte d'aporie révélatrice de notre monde actuel. Mais pas une seconde je n'ai douté il va sans dire de ton hygiène.
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La barbe serait elle portée par certains comme d'autres portent des lunettes de soleil, pour montrer ce qu'ils veulent cacher? l'idée que tu donnes que "Le directeur sportif l'oblige à rentrer dans le rang en le privant de son signe distinctif" serait reconnaitre que ce directeur sportif prône le "faites ce que je dis, pas ce que je fais" puisqu'en campant cette position il sort du rang des autres directeurs non dérangés par la barbe de leurs coureurs et affiche un signe distinctif. Ce qui le place, il se place lui même, dans la situation qu'il ne veut pas chez ses coureurs. Chose étrange mais pas impossible c'est vrai.
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Ce n'était bien sûr qu'une hypothèse, et je vois que tu lui donnes un développement auquel je n'avais pas pensé. Mais n'étant pas dans la tête de Mr Planckaert, ni dans l'opportunité de lui demander de plus amples explications, pourquoi nous priverions-nous du plaisir de faire tourner notre imagination ? 🆒

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Jo et Thierry, ces "parlottes" sur ce fait, faire tourner notre imagination comme tu dis Thierry, et ton appréciation Jo peuvent je pense se résumer en une chose: Planckaert a dit ça pour se faire "mousser", parler de lui et de son équipe. Mais peut être était il friand de Léon Zitrone et de son "peu importe qu'on parle de moi en bien ou en mal, l'important est qu'on parle de moi"?
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Vlaanderen Baloise équipe formatrice fourni nombre de jeunes très bons professionnels flamands(ex Oliver Naessen) à de plus grandes équipes.

Il faut une image "clean" de l'équipe, pas un poil qui dépasse, à chaque peuple sa sensibilité de reconnaitre ce qui est clean ou pas. Je pense que çà va plus loin que la seule pensée de Planckaert.

Dans les années 70 c'était la même chose avec la mode des cheveux longs. Dans certains pays on s'en foutait, dans d'autres pas.

Idem avec les "tatooes".

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